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États-Unis : les "antifascistes" agressent violemment le public d’une conférence pro-Trump

Le campus de l’Université de Berkeley a pris des allures de champ de bataille. Des milliers de manifestants ont chassé à coups de bâton les supporteurs de Donald Trump venus assister à la conférence de Milo Yannopoulos, qui a dû être annulée.

La venue de l’éditorialiste de Breitbar News, Milo Yannopoulos, pour une conférence à l’université de Berkeley en Californie a créé une émeute. Des milliers de manifestants, scandant « faites-le taire », ont brisé des vitres sur le campus, mis le feu à des palettes en bois et jeté des pierres sur la police, qui a répondu par des tirs de gaz lacrymogène. La police a bouclé le périmètre et l’université a finalement annulé en début de soirée la conférence qui devait se tenir à guichets fermés.

 

 

 

Les protestations ont rapidement pris une dimension violente, des supporteurs de Donald Trump se faisant agresser, sans raisons apparentes. Une jeune fille, entourée de manifestants antifascistes, a par exemple reçu un coup de bâton en provenance de la foule anonyme. Une autre s’est fait asperger de gaz au poivre alors qu’elle donnait une interview.

 

 

 

Les personnes venues assister à la conférence ont été prises pour cible, se faisant frapper par la foule et ont parfois été contraintes de fuir.

 

 

 

Les activistes ont également dégradé une pharmacie proche du campus, avec des inscriptions telles que « Tuez les fascistes » ou encore « Tuez Trump ». Un distributeur de billets de banque a été vandalisé, à coups de batte de baseball, et des installations du campus détruites.

 

 

 

 

Milo Yannopoulos n’a jamais caché son soutien à Donald Trump. Figure de la droite américaine et ouvertement homosexuel – il a été nommé personnalité LGBQT de l’année 2016 – il se définit comme un « fondamentaliste de la liberté d’expression » et se distingue par ses propos résolument politiquement incorrects. Il a réagi sur son compte Facebook, en disant que la gauche était « absolument terrifiée par la liberté d’expression et faisait tout pour y mettre fin ».

 

 

Le groupe qui est à l’origine de l’invitation de l’éditorialiste, le « Berkeley College Republican », a regretté de voir la liberté d’expression « morte », et que « le succès [des manifestants] [était] une défaite pour la société civilisée et le libre échange d’idées sur un campus universitaire ».

Le président Donald Trump a réagi aux incident via Twitter le 2 février, menaçant l’université de Berkeley de couper ses subventions fédérales si elle ne permettait pas la liberté d’expression en son sein, et tolérait des actes de violence envers des personnes qui ont un avis différent.

 

Trump fait-il face à une tentative de révolution colorée ? Voir sur E&R :

 

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