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La Contre-Révolution loin des idées reçues

Entretien avec Pierre de Meuse

Longtemps caricaturées comme l’expression d’une réaction aveugle condamnée par l’Histoire, les idées de la Contre-Révolution n’ont jamais disparu et retrouvent même aujourd’hui un incontestable actualité.

 

Homme d’une immense culture, Pierre de Meuse a enseigné la philosophie à l’Institut catholique de Toulouse. Royaliste d’Action française, il propose un lecture particulièrement stimulante du courant Contre-Révolutionnaire dans son dernier livre.

 

Rébellion : Comment définir le phénomène multiforme de la « Contre-Révolution » ?

Pierre de Meuse : Le mot « Contre-Révolution » désigne plusieurs choses différentes : c’est le nom sous lequel les révolutionnaires désignent leurs ennemis, même et surtout s’ils partagent l’essentiel de leurs idées. C’est aussi la désignation collective des hommes, qui, de 1792 à 1899, combattent les gouvernements de la Révolution française. Je me suis attaché à une définition plus précise sur le plan de la pensée. Les doctrinaires de la Contre-révolution sont tous ceux qui dès l’émergence des Lumières, vont remettre en cause leurs postulats, que la Révolution va transformer en dogmes jusqu’à aujourd’hui.

 

Quels sont les principaux reproches de cette école de pensée envers la Révolution Française ?

Essentiellement, c’est l’idée que l’homme peut décider, par sa seule volonté, de connaître les secrets de son être, et choisir à chaque génération de le changer. Pardonnez-moi cette définition quelque peu radicale, mais elle permet d’englober en quelques mots toute la question.

 

 

Les auteurs contre-révolutionnaires font-ils tous un « bilan globalement positif » de l’Ancien Régime ?

Il est vrai que certains auteurs de la Contre-révolution parlent de l’Ancien Régime comme d’un paradis perdu. Cela dit, cette période, qui va de 1600 à 1789 n’est pas un système figé, c’est le théâtre de conflits, de projets et d’intérêts quelquefois soutenus avec violence, avec deux problèmes capitaux et connexes, la Représentation et la fiscalité. D’une manière générale, les contre-révolutionnaires français (car ils ne le sont pas tous, loin de là) adoptent à l’égard de l’Ancien Régime une attitude de déploration que l’on n’ait pu adapter et réparer la « Constitution de l’Ancienne France », et en même temps la conviction qu’il serait vain de restaurer l’Ancien Régime, et qu’il faut s’attacher seulement à en remettre en vigueur les principes en les appliquant à la situation actuelle.

 

En poursuivant la réflexion de Taine, ne pouvons nous pas dire que la Monarchie absolue a préparé la voie à l’État central républicain ?

La filiation entre la monarchie absolue et l’État républicain, soutenue par Taine et Tocqueville est exacte, mais doit être nuancée. Il est vrai que la monarchie cherche, dans un but d’efficacité, à mettre au pas les résistances des corps, pour aboutir à ce que l’on a appelé la « monarchie administrative ». Cela dit, il y a dans la monarchie des mécanismes essentiels (omniprésence de la famille, fidélités statutaires, légitimité des patrimoines, vénération des héritages, pouvoir de l’Eglise et des Etats) qui s’opposent fortement à ce centralisme. La différence est énorme avec l’État issu de la révolution qui s’appuie sur une idéologie destinée à transformer l’État et la société.

 

 

La Contre-Révolution est-elle un conservatisme pour vous ?

L’Ancien Régime est largement une structure de conservation, mais la Contre-révolution va défendre l’idée de cette conservation en opérant un basculement inouï :
- D’une part elle change le mode d’adhésion à la tradition. Jusque-là on recevait la tradition comme un don sans discussion. C’est cette démarche qui est jetée à bas par la modernité. Or,à partir de Burke, la tradition est revendiquée et assumée dans un acte conscient, rationnel et volontaire. Les fondations sont jetées d’une autre modernité, opposée à la première.
- D’autre part la Contre-révolution renverse la pensée antique et médiévale tout en en vantant les mérites, et ce, sur un point précis : celui de l’existence réelle des groupes humains. Ni Aristote, ni Platon, ni Thomas d’Aquin ne prennent en compte philosophiquement, sinon éthiquement, les Cités, les nations, les ethnies comme des êtres vivants. C’est Bonald qui effectue cette révolution intellectuelle sans précédent.

 

Quel est son rapport au libéralisme économique et politique ?

Il est parfois ambigu. Au cœur du libéralisme, il y a l’individualisme, et la Contre-révolution y est donc hostile fondamentalement. D’un autre côté une partie des contre-révolutionnaires sont providentialistes ; et la loi du marché est aussi appelée la « main invisible de la Providence ». Maistre est donc en quelque sorte libéral sur le plan économique. Cela dit ce n’est pas dominant dans sa pensée. De même Burke est un libéral pragmatique en tant que britannique. Cela ne l’empêche pas de vomir le règne de la finance.

Lire la suite de l’article sur rebellion-sre.fr

 

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15 Commentaires

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  • #2251389
    Le 2 août 2019 à 17:45 par crachetonvenin2
    La Contre-Révolution loin des idées reçues

    Lorsque les révolutionnaires déçoivent en se faisant passer pour tels ... y a t il forcément une réaction contre ? Leur label galvaudé ?
    Les Gilets Jaunes, une réaction contre quel label ? Galvaudé aussi ??

     

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  • #2251406
    Le 2 août 2019 à 18:36 par dixi
    La Contre-Révolution loin des idées reçues

    Révolution ?, le problème c’est qu’on ne peut faire la comparaison avec les révolutions d’antan .D’abord nous étions moins nombreux, et il y avait moins d’étrangers ou bi nationaux .Toute la classe ouvrières et paysannes étaient concernés et faisait bloc , alors qu’aujourd’hui les gens sont divisés en plusieurs blocs de pensés complètement différents .Il suffit de voir ce qui se passe avec les GJ, il y a effectivement une cohérence, mais est-ce que le reste de la population est prêt à se joindre avec les GJ et de se révolter comme à l’époque .Ça j’en suis moins sur ,et j’aimerais me tromper .

     

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  • #2251419
    Le 2 août 2019 à 18:58 par bonnet Phrygien
    La Contre-Révolution loin des idées reçues

    Analyser les choses,c’est bien,mais on ne reviendra pas en arrière,il faut inventer quelque chose de nouveau(ce qui ne veut pas dire oublier les choses du passé).
    La société évolue lentement ,c’est même ce qui pourrait paraître de plus lent,pourtant quand on compare les mentalités sur un siècle,c’est le jour et la nuit.
    On sent bien l’insatisfaction envers le "système",mais où que se porte notre regard,rien n’émerge qui pourrait être copié réellement et adapté au pays.
    La France n’est pas un "petit" pays,ayons foi en notre devenir,dans les difficultés naîtront de grands hommes et l’enthousiasme reviendra...
    (Au point où on en est,on ne peut que remonter la pente..)

     

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    • #2251534
      Le Août 2019 à 00:38 par jjp
      La Contre-Révolution loin des idées reçues

      Malheureusement, la France est ancrée dans le passé depuis Don Rémy. Nous appartenons à ce passé qui dit que nous réussirons quand nous serons droits (réellement chrétiens) et seront maudits quand nous ne le serons pas.

      Alors non, désolé, rien de nouveau ne nous sauvera, seulement d’accepter notre héritage et de le porter haut car il n’y en a pas de meilleur.

       
  • #2251518
    Le 2 août 2019 à 23:45 par La Rochejaquelein
    La Contre-Révolution loin des idées reçues

    Lire "Révolte contre le monde moderne" J.Evola et s’imprégner de l’idée de la royauté selon le monde de la Tradition, ainsi se protéger de toute les fausses idées de la modernité.

     

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  • #2251596
    Le 3 août 2019 à 09:14 par francky
    La Contre-Révolution loin des idées reçues

    Je prend le risque de me faire "hurler" dessus par certains ici...
    Pour changer le monde - ou plutot le faire evoluer dans un sens different - aujourd hui il faut etre bien conscient de la situation et regarder celles et ceux qui font reeellement evoluer leur sociétée.
    Poutine, Xi, Trump, mais egalement Bachar al Assad, le president iranien, Maduro, etc.... Pensez vous un seul instant qu’ils regardent le passé pour y revenir (Poutine n’est en rien comparable avec le Tsar Nicolas 2 et n’a certainement aucune envie de revenir au systeme imperial) ?
    Non et de toute façon l’immense majorité des peuples - à tord ou à raison - s’y opposerait.
    Les nostalgiques ont leurs heures de gloire dans les romans, pas en politique...
    Donc si vous voulez qu’on change reellement de direction arrêtez de rever à une eventuelle méga contre revolution qui n’arrivera jamais (toutes revolutions rapides et radicales s’est faite avec l’argent des banques pour leurs intetrêts, relire Sutton sur KK....) regardez ce qui est reellement possible de faire aujourd’hui - politique des petits pas - et non un ideal propre à chacun mais inatteignable !!!
    Sinon vous faites bien marrer l’oligarchie qui vous voit comme des "adolescents boutonneux" sans danger pour elle ....

     

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    • #2254098
      Le Août 2019 à 23:58 par alderic-dit-le-microbe
      La Contre-Révolution loin des idées reçues

      Que l’oligarchie continue de nous voir comme tels, ça nous en secoue une sans bouger l’autre.

      Mais si c’était le cas, ton oligarchie ne tenterait pas de nous censurer par tous moyens sous des prétextes fallacieux.

      A chaque fois qu’ils veulent censurer, comme par hasard, il y a une "tuerie de masse", à mon avis une grosse fake news qui légitime les pertes de libertés individuelles.

      Pas grave, vous ne faites que repousser l’inévitable, en lui conférant plus de puissance, et plus de radicalité. Finalement, ça nous arrange. Ça rend les choses bcp plus simple à résoudre, et le nœud gordien plus facile à trancher. Vous êtes des inconscients, et c’est peu de le dire.

       
  • #2251597
    Le 3 août 2019 à 09:14 par paramesh
    La Contre-Révolution loin des idées reçues

    D’autre part la Contre-révolution renverse la pensée antique et médiévale tout en en vantant les mérites, et ce, sur un point précis : celui de l’existence réelle des groupes humains. Ni Aristote, ni Platon, ni Thomas d’Aquin ne prennent en compte philosophiquement, sinon éthiquement, les Cités, les nations, les ethnies comme des êtres vivants.




    vrai pour l’affirmation : puisque la pensée antique (exclusivement grecque puis romaine) et la pensée médiévale "chrétienne" sont le creuset idéologique du libéralisme capitalistique fondée sur l’individualisme, l’idée de la domination humaine sur la nature, le sens de l’histoire et de l’état en opposition à la vision organique et communautaire des sociétés traditionnelles claniques où le rapport à la nature est de nature harmonique.
    On sait par l’anthropologie qu’une communauté humaine ne peut rester organique que si son nombre ne dépasse pas de beaucoup la centaine d’individus, au delà on doit fédérer des sous-groupes et on arrive donc au politique.
    Donc faux pour l’idée que les anciens n’ont pas intégré la réalité des groupes humains : Dracon (puis Solon), dans sa réforme des institutions athéniennes détruit justement le genos (le clan) pour créer (artificiellement) un demos, un peuple (c’est l’invention de la politique et de la démocratie et l’origine conceptuelle de l’invention de l’état par Rome)
    https://www.herodote.net/621_avant_....
    le gros problème de l’occident chrétien est que sa tradition n’est pas issue de son genos mais a été importée du moyen orient et imposée plus ou moins brutalement au cours des âges ce qui fait qu’il n’y a plus en occident de tradition immémoriale (qui remonte aux origines des genos (des sociétés organiques primitives) le lien a été irrémédiablement cassé (ce qui explique cette idée purement occidentale : l’homme est un loup pour l’homme et cela a toujours été ainsi, une conception purement libérale de l’humanité érigée en dogme eternel). Il est assez interessant de remarquer que les révolutionnaires occidentaux (les marxistes aussi) rejettent le christianisme tout comme ils veulent faire table rase de toute tradition (ils associent donc christianisme (la religion) et tradition ce qui est une erreur puisque la tradition est bien antérieure au christianisme et à l’invention de la politique.

     

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    • #2252310
      Le Août 2019 à 18:03 par Miville
      La Contre-Révolution loin des idées reçues

      S’il fallait tenir tout ce qui vient du MO pour une cassure et une trahison par rapport à la grande tradition indo-européenne, il faudrait mettre en cause en premier lieu l’alphabet, invention on ne peut plus clairement sémitique. Et d’ailleurs plusieurs traditionalistes comme Platon ont été de cette idée à l’effet que l’alphabétisation de la Grèce avait tué sa grande littérature orale. Le Christianisme a eu du succès parce qu’il donnait une réalité historique aux presques mêmes histoires exactement qui faisaient la fortune des mythes grecs et de la tragédie grecque. De toute façon la tragédie grecque est à l’origine une invention non pas grecque mais issue du culte phrygien de Dionysos, autrement dit asiatique, complètement en porte-à-faux par rapport à l’héritage poétique grec proprement dit.

      En fait s’il ne s’était pas agi d’influences moyen-orientales il n’y aurait pas eu de concept d’état-nation en occident. En Inde hindouiste où on dit que la tradition est le seul facteur culturel unificateur qui perdure, il n’y a pas de sens du politique ou de l’état, pas non plus de sens de l’histoire : l’idée de former une collectivité politique pour donner une société meilleure en héritage à ses enfants y est considérée comme particulièrement impie, tout comme aussi une trop grande attention à l’histoire.

       
    • #2254448
      Le Août 2019 à 18:18 par alderic-dit-le-microbe
      La Contre-Révolution loin des idées reçues

      L’alphabet sémitique ? lol.

      Et les runes, c’est quoi ?

       
  • #2251602
    Le 3 août 2019 à 09:26 par kabouli
    La Contre-Révolution loin des idées reçues

    La seule contre révolution authentique est la contre révolution bourgeoise de 1793. Les bourgeois n’avaient pas besoin de révolution ils sont au pouvoir depuis la fin du Moyen Age. L’Eglise et l’aristocratie ne suffisant plus pour gendarmer le peuple.
    Ce que les bourgeois ont pas contre besoin c’est de paraître révolutionnaires pour contrer le millénarisme des pauvres de 1789.
    La contre révolution de Burke et Bonald est elles aussi une fausse contre-révolution inventée pour authentifier la pseudo révolution bourgeoise. L’aristocratie et l’Eglise avaient baissé leurs culottes devant le développement de la marchandise et de l’Argent dont elles avaient assuré les premiers pas et goûter les premiers délices.

     

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    • #2251673
      Le Août 2019 à 12:50 par paramesh
      La Contre-Révolution loin des idées reçues

      la bourgeoisie avait le pouvoir économique depuis le moyen âge, mais il lui manquait le pouvoir politique., c-a-d le pouvoir d’agir sur le peuple (première loi votée en 1789 la loi le Chapelier sur la fin des corporations). il ne peut pas y avoir de contre révolution pour la raison bien simple que s’il y a eu révolution c’est bien que les forces réactionnaires (réaction au changement) sont historiquement moribondes (aristocratie et clergé). Quant au peuple, l’eternel cocu des révolutions,il y perd la protection royale (qui lui coûtait malgré tout fort cher) pour se retrouver tout nu devant la prédation d’un capital sacralisé par la nouvelle constitution.
      La contre révolution est un mythe politique, car un vrai traditionaliste sait très bien qu’on ne va pas contre le cours du temps : tout est améné à se corrompre et disparaitre . on peut simplement ralentir le mouvement mais certainement pas l’inverser.

       
    • #2251764
      Le Août 2019 à 16:43 par guibus
      La Contre-Révolution loin des idées reçues

      @paramesh : la contre-révolution c’est pourtant bien ce qui est en train de se passer en Russie actuellement. Le retour au Christianisme de la population orthodoxe russe est par essance contre-révolutionnaire, puisque le but même de la révolution n’était pas de s’attaquer à l’ancien régime (tsariste ou royal) mais bien de s’attaquer à l’Eglise (orthodoxe ou catholique).

      Lisez "La conjuration anti-chrétienne" de Mgr Delassus, remise au Pape Pie X en 1910. Il est démontré noir sur blanc que l’ennemi de la révolution n’est pas la royauté (on a eu des rois pendant tout le XIXe siècle), mais l’Eglise et la Chrétienté.

      La contre-révolution sera spirituelle. Lorsque les gens reviendront à la spiritualité, et donc à la religion qui n’est autre que l’expression sociale d’une spiritualité commune, alors la République s’écroulera comme un château de carte.
      Le but unique des "élites" est d’empêcher la population, par toutes les subversions possibles (révolution sexuelle, drogues, féminisme, communautarisme, idéologies politiques stupides et contradictoires...), de revenir à la spiritualité car cela signifierait leur fin.
      Tant que les révoltes seront républicaines, il n’y aura pas de possiblité de se sortir de la République et de revenir à une société fondée sur un ordre moral et donc spirituel.

       
    • #2252008
      Le Août 2019 à 06:06 par paramesh
      La Contre-Révolution loin des idées reçues

      Allons Guibus, sois réaliste l’institution chrétienne a TOUJOURS fait le tapin pour le pouvoir.
      ce n’est pas la religion qu’attaque le révolutionaire mais un clergé, une classe sociale qui détenait le pouvoir. abattre le christianisme pour imposer le droitdel’hommisme c’est juste changer d’idéologie religieuse, rien de plus. Donc que Poutine préfère revenir à l’ancienne conception de la religion russe ne change pas grand chose au plan général : la religion doit être au service du pouvoir (et ce pouvoir est d’essence purement libérale)

       
    • #2254302
      Le Août 2019 à 13:16 par alderic-dit-le-microbe
      La Contre-Révolution loin des idées reçues

      Mais l’église à toujours été complice des puissances d’argent, en permettant la stabilité propice à l’exploitation et l’aliénation.

      Cette complicité, cette tolérance de l’une à l’égard de l’autre, et inversement, est d’ailleurs écrite noir sur blanc dans les écritures, y compris dans le Coran.

      L’analyse systémique, ou la simple attention portée sur un mécanisme de contrôle permet de constater qu’un système directeur, dominateur, de commande, appelons ça comme on veut, possède tjs les moyens d’aller dans un sens, et dans le sens opposé, autrement dit, il possède des moyens dont les actions s’opposent. C’est la base de tous les systèmes de régulation. Un BTS CIRA comprendra cela facilement.

      L’argent va dans un sens, et la religion va dans l’autre. L’argent individualise des ensembles de dominés, en se servant de la monnaie, et de l’idéologie.

      La religion contraint des ensembles, et les domine en les forçant à suivre des idées préconçues, parfois contre les intérêts des individus ou groupes sous sa coupe. Et les deux sont entre les mains des mêmes qui actionnent tantôt l’un, tantôt l’autre, en fonction des besoins des exploitants étoilés. Les deux sont des instruments d’asservissement et d’abêtissement.

      Le système est nu. C’est pourquoi la "droite" échouera encore et encore. Et que la "gauche" va s’effondrer tjs plus loin dans la dictature et l’hystérie médiatique à base de fausses informations.

      Il y a des zombis, c’est vrai. Il y en a même bcp. Mais il y a aussi des surdoués / aux kapos qui maintiennent les chaînes à coups de langue. Et face à ces derniers, le système et ses actionnaires ne font pas le poids. Ils le savent, et ils sont terrorisés. Et ils ont entièrement raison de l’être, car leurs méfaits sont grands, leurs tords sont impardonnables, car ils sont irréparables.