Egalité et Réconciliation
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La double imposture du 11 Septembre

Partie 1 : L’opposition contrôlée et les whistleblowers bidons

Note de la Rédaction

Le texte suivant a servi de base à Laurent Guyénot pour sa conférence du 14 septembre 2014 à Strasbourg.

 

« La violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence [1]. »

Alexandre Soljenitsyne

 

« Avec le mensonge, patiemment appris et pieusement exercé, si Dieu nous assiste nous arriverons à dominer ce pays et peut-être le monde : mais cela ne pourra se faire qu’à la condition d’avoir su mentir mieux et plus longtemps que nos adversaires [2]. »

Primo Levi

 

Introduction

L’un des intérêts du 11 Septembre est qu’il a introduit une véritable cassure dans l’opinion publique, un gigantesque fossé entre ceux qui acceptent – peu ou prou – la thèse officielle et ceux qui la rejettent, au point que, du point de vue des seconds, toute personne qui émet des opinions sur la politique internationale tout en admettant le mensonge officiel sur le 11 Septembre n’est tout simplement plus crédible.

Cela ne veut pas dire qu’en découvrant la « vérité sur le 11 Septembre », on passe des ténèbres à la lumière, du mensonge à la vérité pure. Il y a en effet au sein de la communauté des chercheurs de la « vérité sur le 11 Septembre » beaucoup d’incertitude, beaucoup de confusion et beaucoup d’hostilité. Se contenter de dire que Ben Laden n’est pour rien dans les attentats est assez peu risqué. Mais quiconque veut aller plus loin avance sur un terrain semé d’obstacles, de mines et de panneaux trompeurs. Il prend nécessairement le risque de se tromper. Je n’échappe pas à la règle.

La quête sur la « vérité du 11 Septembre » est une œuvre collective. C’est sa seule chance de réussite, car la manipulation qu’elle combat est aussi une œuvre collective, une machine extrêmement complexe et efficace. Personne n’a les moyens de déjouer à lui tout seul tous les tours pervers qui l’attendent dans sa quête. Signaler une erreur, une fausse piste, une fausse citation, un faux document déclassifié, un témoignage suspect, qu’a pu relayer un chercheur sincère n’est donc pas lui faire du tort ; c’est simplement contribuer par le débat à cette quête collective. Et donc je serai moi-même reconnaissant à ceux qui me signaleront et me démontreront mes propres erreurs. Dans cet article, je pars de faits troublants qui demandent explication, et en guise d’explication, j’avance des hypothèses, pas des certitudes. Je n’ai aucune expertise particulière, et sur certaines questions, je suis loin d’être suffisamment informé.

En pratique, la quête de la vérité est une chasse aux mensonges. Il faut aborder chaque information avec un doute systématique. C’est une démarche inconfortable, un peu paranoïaque, mais qui s’impose dès lors qu’on a mesuré le niveau de machiavélisme des « élites cognitives » (Gilad Atzmon) qui sont à l’origine du 11 Septembre et qui, à travers ce coup de poker menteur, espèrent rafler la suprématie mondiale. Les maîtres du mensonge ne se contentent pas de mentir au premier degré. Ils infiltrent et contaminent la dissidence, soit pour la fourvoyer, soit pour la discréditer.

Par conséquent, lorsqu’un doigt est pointé vers un suspect, il faut chercher à savoir à qui appartient le doigt et, parfois, pointer à notre tour le doigt sur le désinformateur. C’est un jeu périlleux, et qui vous vaut inévitablement d’être à votre tour pointé du doigt. Mais c’est la seule méthode pour s’y retrouver dans le labyrinthe de fausses pistes qui a été construit autour du 11 Septembre. On ne peut se contenter d’accepter une information simplement parce qu’elle nous fait plaisir, parce qu’elle conforte notre vision des gentils et des méchants ; il faut la vérifier, la rejeter si elle n’est pas vérifiable, et s’interroger sur sa fonction si elle se révèle bidon.

Il existe aujourd’hui trois thèses dominantes sur les auteurs des attentats du 11 Septembre :

- 1. Islam Job : la thèse gouvernementale qui attribue les attentats au terrorisme islamique, et à Ben Laden en particulier ;
- 2. Inside Job : la thèse majoritaire dans la mouvance contestataire, qui accuse l’administration américaine ;
- 3. Mossad Job : la thèse minoritaire de cette même mouvance, qui fait figure de contestation dans la contestation, et qui incrimine un réseau sioniste proche du Likoud.

Il existe des variantes de chaque thèse et des positions intermédiaires ou transitoires, mais trois camps s’affrontent clairement aujourd’hui : le premier traite le second de conspirationniste, et le second traite le troisième d’antisémite, chacun justifiant ainsi son refus de répondre aux arguments qu’on lui oppose. Reconnaître cette réalité de terrain, c’est-à-dire dépasser la vision bipolaire d’une guerre de l’information entre menteurs officiels et 9/11 truthers, pour s’intéresser au débat (ou l’absence de débat) entre inside-jobbers et mossad-jobbers, est le premier pas d’un changement de paradigme en « 11-septembrologie ».

Cet article adopte comme point de vue la troisième thèse. Je fais partie du nombre grandissant de gens qui, après des milliers d’heures de recherche, sont parvenus à la conviction que l’opération du 11 Septembre a été orchestrée par un réseau sioniste, dans le but d’entraîner les États-Unis dans une « guerre contre le terrorisme » de leur invention, dont le seul bénéficiaire ultime sera Israël. Car pour Israël, comme l’a immédiatement compris Benjamin Netanyahou, les attentats du 11 Septembre, « C’est très bon. […] Ça va générer une sympathie immédiate, […] renforcer le lien entre nos deux peuples [3]. »

Je ne vais pas faire ici l’inventaire des indices incriminant Israël ; je renvoie le lecteur à mon livre JFK-11 Septembre : 50 ans de manipulations et à mes articles antérieurs. Le sujet du présent article n’est pas la vérité sur le 11 Septembre – qui a fait quoi et comment –, mais plutôt la guerre de l’information sur le 11 Septembre : qui dit quoi et pourquoi ?

On peut remarquer d’emblée que les thèses 1 et 3 incriminent chacune une puissance extérieure aux États-Unis, contrairement à la thèse 2. Avant tout examen des preuves, une thèse du type outside job est naturellement plus crédible que la thèse inside job. Il y a quelque chose de monstrueux dans l’idée qu’un État trompe et terrorise ses propres citoyens et en sacrifie des milliers dans le but de déclencher une série de guerres qui ne sont même pas dans son intérêt. Par comparaison, l’idée qu’une puissance étrangère attaque les États-Unis en accusant une tierce puissance paraît presque « de bonne guerre ». Cette remarque est importante car elle conduit à s’interroger sur les moyens déployés pour convaincre la dissidence d’adopter massivement la thèse 2 plutôt que la thèse 3, a priori beaucoup plus crédible. C’est l’une des questions à laquelle nous allons essayer de répondre.

L’hypothèse que les véritables cerveaux de l’opération ont agi pour le compte d’Israël n’implique pas que l’administration de Bush Junior est innocente. La thèse 3 admet que la thèse 2, au contraire de la thèse 1, n’est pas complètement fausse et repose sur des éléments probants. Mais elle prétend également que les défenseurs de la thèse 2 exagèrent la portée de ces éléments tout en occultant les éléments incriminant Israël. La question qui se pose est dans quelle mesure cette démarche est intentionnelle, c’est-à-dire dans quelle mesure la thèse 2 constitue une « opposition contrôlée » destinée à recouvrir la vérité de la thèse 3.

Poser ce type de question, ce n’est pas soupçonner d’hypocrisie toute personne défendant une thèse erronée ou incomplète. La majorité des gens qui adhèrent à telle ou telle thèse le font sincèrement. Je suis moi-même passé par les trois cases en toute sincérité. On peut en revanche partir du principe que ceux qui maintiennent les masses dans l’erreur avec persévérance se situent dans le mensonge. D’une manière générale, il est légitime de s’interroger sur les motivations de ceux qui créent les mouvements d’opinion, et sur l’origine des moyens dont ils disposent. Et lorsque leur mensonge est prouvé, on doit en tirer des conclusions logiques.

En première partie, nous allons démontrer que le mensonge n’est pas l’apanage de la thèse officielle. Il ne suffit pas qu’une personne s’oppose au mensonge officiel pour qu’elle mérite automatiquement notre confiance aveugle. Le but des deux exemples qui suivent est, d’une part, d’inciter à l’esprit critique vis-à-vis des thèses dissidentes, d’autre part, de montrer la nécessité d’un nouveau paradigme pour tenir compte des couches successives de mensonges élaborées autour de la vérité. Nous poserons les bases théoriques de ce nouveau paradigme dans une seconde partie. Il s’agira forcément d’un modèle réducteur, une hypothèse de travail. Puis, dans une troisième partie, nous verrons si ce nouveau paradigme permet de résoudre certaines questions techniques délicates qui divisent les chercheurs de la vérité sur le 11 Septembre. Enfin, je concluerai en suggérant que ce paradigme possède une portée plus large que le 11 Septembre, et correspond à une stratégie globale du sionisme.

 

I. L’opposition contrôlée et les whistleblowers bidons

 

Exemple 1 : Bob Graham

Comme je l’ai dit, les trois thèses ne sont pas totalement incompatibles. On peut par exemple se positionner entre les thèses 2 et 3, en imaginant une collusion entre des intérêts américains et des intérêts israéliens (je montrerai toutefois qu’une telle solution crée autant de problèmes qu’elle en résout). Il existe également un positionnement intermédiaire entre les thèses 1 et 2, qui admet la culpabilité de Ben Laden mais accuse l’administration américaine de complicité. C’est ce qu’on peut nommer la « contestation molle ». 

Cette thèse, représentée en France par Éric Laurent avec son livre La Face cachée du 11 Septembre (2004), s’appuie largement sur le témoignage du sénateur Bob Graham, qui en tant que président du Senate Intelligence Committee fut membre de la Commission gouvernementale sur le 11 Septembre. Dans son livre Intelligence Matters : The CIA, the FBI, Saudi Arabia, and the Failure of America’s War on Terror (Random House, 2004), et dans des articles, interviews et conférences, Graham prétend que la Commission aurait été informée que des « preuves » existaient d’un financement d’Al-Qaïda par des membres de la famille princière saoudienne, mais que 28 pages sur ce sujet auraient été censurées par l’administration dans le rapport final, en raison de « l’amitié spéciale entre la famille royale et les plus hautes sphères de notre gouvernement national [circonvolution pour désigner le président Bush] [4]. » Cette accusation a été reprise par Michael Moore dans son documentaire Fahrenheit 9/11, lauréat de la Palme d’or du Festival de Cannes 2004.

 

Bob Graham dans l’émission Democracy Now en septembre 2011 (en anglais non-sous-titré) :

 

Dans la mesure où la culpabilité de Ben Laden est un mensonge, il va de soi que la complicité des Saoud en est un second, emboité dans le premier, et cela, indépendamment de l’existence ou non des 28 pages censurées. Remarquons que même dans le cadre de la culpabilité de Ben Laden, la complicité des Saoud est totalement invraisemblable. Les Saoud ont déchu Oussama Ben Laden de sa nationalité en avril 1994, exaspérés par ses accusations contre la présence militaire américaine sur la terre sainte de l’islam depuis la Première Guerre du Golfe. Ben Laden appelle ouvertement au renversement de la monarchie saoudienne et, en 1998, il a admis son rôle dans l’attentat du 13 novembre 1995 contre le quartier général de la Garde Nationale à Riyad. Oussama Ben Laden, ostracisé par sa propre famille, est l’ennemi juré des Saoud. Pour quelle raison ces derniers auraient-ils comploté avec lui contre les États-Unis, leur allié de toujours ? « La réponse que j’ai trouvée, écrit Graham en 2011, est : la survie – la survie de l’État et la survie de la dynastie Saoud. » Les princes saoudiens auraient aidé Ben Laden pour éviter qu’il ne fomente une révolte à l’intérieur de leur propre pays. Quiconque veut nous faire avaler une telle absurdité ne peut être qu’un agent de désinformation. Loin d’être l’homme intègre qui refuse de se taire et de jouer le rôle qu’on veut lui faire jouer, Graham joue bel et bien un rôle assigné d’avance. La question est : qui a écrit son script ? Question facile : Bob Graham est le frère de Philip Graham, époux défunt de l’héritière d’Eugene Meyer, fondateur du Washington Post, lequel est avec le New York Times le plus puissant agent d’influence sioniste dans l’opinion publique américaine. En citant dans son interview à PBS en décembre 2002, « des preuves que des gouvernements étrangers ont contribué à faciliter les activités d’au moins certains des terroristes aux États-Unis [5], » Graham cherche à détourner l’attention du seul gouvernement étranger dont les liens avec les faux terroristes sont avérés (par la présence d’une trentaine d’agents israéliens à Hollywood, Floride, où résidaient quinze des supposés terroristes) [6].

On voit donc deux niveaux de mensonge. Premier niveau : le rapport de la Commission qui incrimine Ben Laden. Second niveau : les 28 pages censurées qui incriminent les Saoud. La mise en accusation de l’Arabie saoudite n’est qu’une dissidence factice, une mise en scène préméditée. Elle est en effet inscrite dans le scénario même de l’opération sous fausse bannière, par la présence de 15 Saoudiens sur la liste des 19 prétendus pirates de l’air. Pourquoi un tel choix, si ce n’est pour se donner à l’avance une ligne d’accusation et de pression contre le régime saoudien ? Mais pourquoi s’en prendre spécialement à ce pays, qui est le meilleur allié historique des États-Unis au Moyen Orient [7] ? Quelqu’un, au sein de l’État américain, cherche-t-il à nuire à cette relation en faisant passer les Saoudiens pour des traîtres ? Affirmatif : la trahison saoudienne est un thème de prédilection des néoconservateurs. C’est David Wurmser, au département d’État sous Bush Junior, qui ouvrit les hostilités dès le mois d’octobre 2001 dans le Weekly Standard (le principal organe de presse néoconservateur), avec un article sur « The Saudi Connection » où il prétendait que « Ousama Ben Laden est bien plus proche de la famille royale des Saoud que vous le pensez », et qu’en définitive, c’est la famille Saoud qui est derrière l’attentat du 11 Septembre [8]. Le Hudson Institute, l’un des bastions du néoconservatisme (co-fondé par Max Singer, aujourd’hui directeur de recherche à l’Institute for Zionist Strategies à Jérusalem), mène depuis longtemps une virulente campagne de diabolisation de la dynastie saoudienne. L’un de ses membres, le néoconservateur franco-américain Laurent Murawiec, est l’auteur de plusieurs ouvrages de cette veine, dont Princes of Darkness : the Saudi Assault on the West (2005). Dans leur livre paru en 2003, An End to Evil : How to Win the War on Terror, Richard Perle, éminence grise du Pentagone, et David Frum, rédacteur des discours du président Bush Junior, affirment que « les Saoudiens se qualifient comme membres de l’axe du mal », et ils implorent le président Bush de « dire la vérité sur l’Arabie saoudite », à savoir que ses amis saoudiens financent Al-Qaïdai [9].

L’insinuation un peu lourde contre le président Bush est bien la preuve qu’une guerre de l’information se joue entre les néoconservateurs et la Maison Blanche, dans les années qui suivent immédiatement le 11 Septembre. En affirmant que la piste saoudienne a été étouffée en raison de l’amitié entre les Bush et les Saoud, Graham et les néconservateurs mettent Bush sur la défensive et font peser sur lui la menace d’un déchaînement médiatique. Les liens d’affaire tissés par les Bush avec l’Arabie saoudite sont en effet de notoriété publique. Ils remontent à 1976, lorsque George Bush père était directeur de la CIA [10], mais se sont approfondis à la faveur de la Première Guerre du Golfe, qui permit au président Bush père de se poser en protecteur de l’Arabie saoudite. Depuis cette époque, les Bush sont très proches de Bandar ben Sultan Al Saoud, un membre de la famille royale, ambassadeur aux États-Unis de 1983 à 2005 [11], surnommé Bandar Bush. Le groupe Carlyle, dont George Bush père est l’un des principaux actionnaires, s’est lié notamment avec un neveu du roi Fahd. Un scandale éclate en mars 2001, lors d’une visite de Bush père en Arabie saoudite, en tant que responsable du groupe Carlyle. La nature de sa rencontre avec le roi Fahd suscite des interrogations : rencontre diplomatique, voyage d’affaires privées, ou les deux à la fois ? L’ancien président rencontre également à cette occasion la famille Ben Laden, en affaire avec Carlyle depuis 1990.

 

Extrait du documentaire Fahrenheit 9/11 de Michael Moore (2004) sur les Bush, les Ben Laden et le Groupe Carlyle :

 

Parce que les Bush sont en affaire avec les Ben Laden, il est improbable qu’ils aient été consultés pour le choix d’Oussama Ben Laden comme bouc émissaire du 11 Septembre. Mais surtout, s’ils avaient été impliqués dans la préparation de l’opération, auraient-ils donné leur accord pour qu’elle ait lieu le 11 septembre, date prévue de l’assemblée annuelle du groupe Carlyle à Washington ? En effet, ce jour-là, Bush père et Shafig Ben Laden, le demi-frère d’Oussama, se retrouveraient à cette réunion, avec plusieurs centaines d’autres investisseurs. Les attentats et la désignation quasi immédiate d’Oussama Ben Laden comme coupable semèrent la panique parmi eux. Dans la semaine suivante, malgré l’interdiction de vol maintenue par la FAA (Federal Aviation Administration), le Président autorisera un Boeing 747 de la compagnie Saudi Arabian Airlines à quitter les États-Unis, emportant 140 Saoudiens, dont Shafig Ben Laden et une vingtaine d’autres Ben Laden [12]. Ces nouvelles, rendues publiques et particulièrement bien exploitées par Michael Moore, causèrent un grand embarras au président Bush et à sa famille. Il paraît évident que la date de l’opération a été choisie, non seulement à l’insu des Bush, mais dans le but précis de les mettre en difficulté et d’exercer sur eux un chantage. Est-il concevable que le 11 Septembre ait été conçu par les néoconservateurs d’une façon qui permette non seulement d’incriminer ouvertement Ben Laden, mais aussi d’incriminer potentiellement les Bush, ou tout au moins les mettre dans l’embarras pour les neutraliser ?

Avant de répondre, intéressons-nous aux relais médiatiques des accusations contre les Saoud. Curieusement, on les trouve moins chez Fox News qu’à l’autre extrémité du spectre médiatique. Graham fait ses révélations sur Democracy Now, la très respectée chaîne Internet d’information fondée par Amy Goodman, icône du journalisme de la gauche radicale anti-guerre. Wikipedia nous informe que « Amy Goodman, petite-fille d’un rabbin orthodoxe, se décrit comme une juive laïque. Une partie de sa famille est morte au cours de la Shoah » (cette dernière info est curieusement absente de l’article en anglais). Voilà qui ne nous renseigne nullement. Plus significatif est le fait qu’un de ses invités les plus fréquents est Noam Chomsky. Comme Chomsky, Goodman appartient au club des gatekeepers : leur discours passe pour de la dissidence, et pourtant ils défendent le postulat de la thèse officielle qui attribue à Ben Laden les attentats du 11 Septembre. L’un de leurs rôles est d’attirer les sceptiques dans une nassse, pour les maintenir éloignés d’une remise en question trop radicale de la thèse officielle.

Bob Graham n’est qu’un exemple parmi d’autres insiders jouant les dissidents en focalisant les soupçons sur les Bush, sans remettre en cause le Gros Mensonge officiel (la responsabilité de Ben Laden et d’Al-Qaïda). Dans cette catégorie rentre également Richard Clarke, qui occupe un poste de responsable du contre-terrorisme sans interruption depuis l’administration Reagan jusqu’à celle de Bush junior. Ce Terror Czar, comme on le surnomme, prétend dans son best-seller Against All Enemies (2004), qu’avant le 11 Septembre Bush a fait la sourde oreille à ses avertissements répétés sur les dangers d’Al-Qaïda, et surtout « révèle » que, dès le 12 septembre, le président Bush lui demanda de fournir les preuves d’un lien entre Saddam Hussein et les attaques. Lorsque Clarke lui transmit un rapport concluant qu’il n’y avait aucun lien, ce rapport aurait été retourné avec la mention « à actualiser et soumettre à nouveau », sans indication que le Président l’avait lu [13]. Clark attribue donc l’obsession d’attaquer l’Irak à Bush junior (qui aurait été habité par la mission de finir le boulot de son père). Comme on peut s’y attendre, Clarke est l’invité d’Amy Goodman sur Democracy Now. Mais Gwenyth Todd, parmi d’autres authentiques dissidents, considèrent qu’il est en réalité l’un des principaux conspirateurs du 11 Septembre et rappelle qu’il fut soupçonné d’avoir espionné pour Israël sous l’administration Clinton [14].

Autre exemple probable d’insiders chargés d’alimenter les soupçons sur l’administration Bush, et invité à ce titre par Amy Goodman sur Democracy Now : le général Wesley Clark, ancien commandant de l’OTAN en Europe (il orchestra la campagne au Kosovo en 1999). Comme Bob Graham et Richard Clarke, Wesley Clark se présente comme une sorte de whistleblower ayant décidé de révéler au public une vérité cruciale occultée par le pouvoir. Il rapporte dans son livre Winning Modern Wars (2003) une conversation avec un haut-gradé du Pentagone qui, deux mois après le 11 Septembre, lui aurait révélé qu’on avait décidé en haut-lieu d’attaquer sept nations en cinq ans, « en commençant par l’Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et pour finir l’Iran [15] ». Clark précise que l’officier en question lui aurait montré un mémorandum classifié détaillant le plan, et que celui-ci avait été incapable de donner une raison pour ces agressions planifiées, autre que le fait que « nous avons une bonne armée » et « quand on n’a qu’un marteau, tout problème doit ressembler à un clou [16] ». Avec une étrange désinvolture, Clark accuse ainsi à demi-mots le complexe militaro-industriel, en suggérant que la fin se confond ici avec les moyens : la guerre servirait avant tout à faire fonctionner les armes.

 

Wesley Clark sur Democracy Now en 2007 :

 

Comme pour les 28 pages censurées dont parle Bob Graham, nous sommes censés croire Clark sur parole concernant l’existence du mémo top-secret. De son vrai nom Kanne, Welsey Clark est le fils de Benjamin Jacob Kanne et le petit-fils de Jacob Kanne (inscrit Kohen sur sa pierre tombale), lui-même né d’un juif biélorusse émigré aux États-Unis et se considérant comme l’héritier d’une lignée de rabbins [17]. Dans ce cas, Clark ne peut ignorer que les « Sept Nations » ennemies d’Israël sont un thème récurrent de la Torah, inculqué aux écoliers israéliens dès l’âge de neuf ans. Selon Deutéronome 7, Yahvé livrera à Israël « sept nations plus grandes et plus puissantes que toi. […] Yahvé ton Dieu te les livrera, elles resteront en proie à de grands troubles jusqu’à ce qu’elles soient détruites. Il livrera leurs rois en ton pouvoir et tu effaceras leur nom de dessous les cieux » (voir aussi Josué 24.11). Doit-on croire à une coïncidence dans le fait que les stratèges du Pentagone auraient ciblé précisément sept nations à abattre au Moyen Orient ? Sont-ils inconsciemment inspirés par Yahvé Sabaot, le Dieu des armées de l’Ancien Testament ? Ou faut-il plutôt admettre que Clark se moque très subtilement du monde, en faisant porter au Pentagone la responsabilité d’un plan de destruction du Moyen-Orient tout en indiquant de façon cabalistique que le plan est biblique, donc sioniste ? Le doute est permis [18].

Résumons : si vous êtes crédule et faites confiance aux médias institutionnels, vous pensez que l’invasion de l’Irak est motivée par les « armes de destruction massives » de Saddam, et/ou que les États-Unis livrent au Moyen-Orient une « guerre contre le terrorisme ». Si vous êtes sceptique et faites confiance au journalisme alternatif et dissident incarné par Amy Goodman, Noam Chomsky, Michael Moore et bien d’autres, vous pensez que les États-Unis détruisent des États au Moyen-Orient pour le pétrole. Dans les deux cas, vous vous êtes fait avoir. Tel est le principe du « double mensonge », l’équivalent médiatique du « double lien » psychologique qui paralyse la pensée. Si vous vous libérez du mensonge officiel, vous vous retrouvez dans un second mensonge ; un mensonge plus difficile à briser, parce que vous avez maintenant investi votre confiance en ceux qui vous ont tiré hors du premier mensonge en vous appâtant par un morceau de vérité.

L’opposition contrôlée accepte la culpabilité de Ben Laden dans le 11 Septembre – le Gros Mensonge – mais évoque des complicités saoudiennes ou américaines, jamais israéliennes. Le débat est truqué. Le principe est comparable à un match de catch. Les rôles sont décidés d’avance. Plus le combat semble violent, mieux cela vaut. Mais c’est une violence illusoire : tous les coups sont permis, sauf ceux qui blessent véritablement. L’important est que le public garde les yeux rivés sur ce combat, et ne se laisse pas distraire par le vrai sujet. Le vrai sujet, l’enjeu crucial de notre époque, c’est le suprémacisme sioniste et son rôle dans les guerres mondiales passées, présentes et à venir. C’est le sujet qui ne doit pas être abordé. C’est à cela que veillent les sponsors de l’opposition contrôlée, qui contrôlent également le discours dominant des grands médias. Le but, au fond, est d’occuper le terrain, la totalité du terrain si possible, y compris celui de l’antisionisme, par ceux que Gilad Atzmon nomme les « antisionistes sionistes ».

Aux États-Unis, l’opposition contrôlée s’applique à entretenir la mauvaise conscience de l’Amérique jusqu’à un point névrotique, l’accusant de tous les malheurs du monde. Cela permet de faire passer l’expansionisme d’Israël pour une manifestation de l’impérialisme américain. Israël, en effet, ne serait que la tête de pont de Washington au Moyen-Orient ; un discours qui, cependant, a de plus en plus de mal à passer. Depuis le 11 Septembre, cette même gauche anti-américaine met également les crimes de l’islamisme radical sur le compte de l’impérialisme américain. Pour Howard Zinn, comme pour Noam Chomsky, la question n’est pas qui est responsable des attentats du 11 Septembre, mais pourquoi Ben Laden déteste à ce point les États-Unis [19]. Entre les médias mainstream qui, depuis le début du nouveau millénaire, accusent l’islam et les pays arabes de tous les maux et les médias alternatifs de gauche qui, dans le même temps, accusent l’Amérique de tous les maux (les mêmes), l’opinion américaine est prise en tenaille. Ceux qui contrôlent les deux mâchoires (ceux qui tiennent le manche) sont les mêmes, comme le prouvent les trotskistes convertis au néoconservatisme.

 

Exemple 2 : Aaron Russo

Avec Bob Graham, nous avons vu ce qu’est la dissidence molle du 11 Septembre : une contestation factice au service des menteurs officiels. Nous l’avons vu jeter le soupçon de complicité sur les Saoud et sur les Bush et, par inférence, sur le lobby pétrolier. Entrons maintenant dans la contestation dure du 9/11 Truth movement et, tant qu’à faire, rendons-nous chez la star incontestée du conspirationisme, Alex Jones, dont les site Infowars.com et PrisonPlanet.com n’ont rien à envier à celui d’Amy Goodman en terme d’audience.

Au début de l’année 2007, Jones invite Aaron Russo, producteur et réalisateur hollywoodien. Aaron Russo raconte que Nicholas Rockefeller (décédé entre-temps) lui aurait annoncé les attentats du 11 Septembre et leurs conséquences détaillées onze mois à l’avance, en les attribuant à un complot de l’élite financière américaine réunie dans le Council on Foreign Relations, dont il fait partie. Le but ultime de l’opération serait d’établir un Nouvel Ordre mondial fondé sur un asservissement globalisé de tous les peuples. Entre autres révélations, Nick Rockefeller aurait confié à Russo que le féminisme avait été une invention de cette élite à dessein d’asservir par le salariat et l’impôt la seconde moitié de l’humanité, et que l’étape suivante serait l’implantation d’une puce électronique dans chaque être humain.

 

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Aaron Russo et son pote Nick Rockfeller

 

 

Aaron Russo sur PrisonPlanet.com :

 

Aaron Russo est-il crédible ? Pas vraiment, et son témoignage a été efficacement debunké plus d’une fois. Il existe bien un avocat californien du nom de Nick Rockefeller, mais il est introuvable dans l’arbre généalogique de la célèbre dynastie Rockefeller. Même en admettant qu’il fût un lointain parent des richissimes Rockefeller, la probabilité qu’il ait eu connaissance d’un tel complot est dérisoire, et l’idée qu’il ait partagé cette connaissance avec un petit producteur juif hollywoodien est plus ridicule encore. Il est bien plus probable que Russo, se sachant condamné par un cancer (il mourra six mois après son interview d’un cancer déclaré depuis sept ans), se sera laissé convaincre de « faire quelque chose pour Israël » avant de quitter ce monde, prévoyant de surcroît que son décès augmenterait l’impact de sa rumeur complotiste [20].

Alex Jones est au mouvement 9/11 Truth ce qu’Amy Goodman est à la gauche contestataire : il dissémine des demi-vérités mélangées à de purs mensonges, dans le but de détourner l’attention d’une vérité plus centrale. Serait-il, lui aussi, « éternellement attaché » à Israël par son épouse, Kelly Rebecca Nichols, fille d’Edmund Lowe Nichols et Sandra Kay Heiligman ? L’ennemi auquel Alex Jones a déclaré la guerre est le « Nouvel Ordre mondial » fomenté à Wall Street. Il est nécessaire de s’interroger sur l’emploi quasi-hypnotique de ce terme par Jones et un grand nombre de ses émules. Quelle réalité recouvre réellement ce terme ? Dans le discours de Jones, deux noms en particulier sont attachés à ce terme : Rockefeller, en raison du rôle fondateur de David Rockefeller dans le Groupe Bilderberg et la Commission Trilatérale, et Bush, en raison du fameux discours de George H.W. Bush devant le Congrès le 11 septembre 1990, où il annonçait « un âge où les nations du monde, à l’Est et à l’Ouest, au Nord et au Sud, pourront prospérer et vivre en harmonie. […] Un monde dans lequel les nations reconnaissent la responsabilité partagée de la liberté et de la justice. Un monde où le fort respecte le droit du faible [21] ». Y a-t-il un rapport réel entre ce discours purement démagogique de Bush et la vision élitiste et globaliste de Rockefeller ? Ou bien le rapport est-il une construction du conspirationisme d’Alex Jones ? Je ne dis pas qu’il n’existe pas, ici et là, de projets d’un nouvel ordre mondial ; je dis simplement que le terme a été transformé par une certaine dissidence en un slogan servant d’écran de fumée au projet sioniste, lequel est le projet de nouvel ordre mondial de loin le plus menaçant. Visionnez attentivement, par exemple, le dernier film de Jason Bermas, Invisible Empire (2010), produit par Alex Jones, et demandez-vous si, au-delà des slogans, des amalgames et des rumeurs, la thèse qu’il défend repose sur le moindre fait : c’est un ramassis de tous les poncifs sur le Nouvel Ordre mondial, qui fait la part belle aux Bush et Rockefeller mais ne souffle mot de la composante sioniste, même en évoquant les néoconservateurs [22].

Les noms de Bush et de Rockefeller ne servent-ils pas, dans ce type de désinformation, de fausses bannières destinées à cacher un autre nom ? Quel est en effet le nom de la dynastie dont la fortune est estimée aujourd’hui à 50 000 milliards de dollars, qu’on ne peut prononcer qu’à ses risques et périls ? Demander donc à Jacques Cheminade [23].

 

Jacques Cheminade interviewé par Frédéric Haziza sur LCP :

 

En résumé, si vous êtes crédule et faites confiance au gouvernement, vous croyez que les attaques du 11 Septembre sont l’œuvre d’Al-Qaïda. Si vous êtes sceptique et faites confiance à Alex Jones, vous croyez qu’elles sont l’œuvre du complot interne du « Nouvel Ordre mondial » où se côtoient les Bush et les Rockefeller. Dans les deux cas, vous vous êtes fait avoir. Il est important de reconnaître que le courant dominant du mouvement 9/11 Truth, celui qui bénéficie de la plus grande visibilité, est largement engagé dans une entreprise de désinformation, dont le but est d’éloigner les soupçons d’Israël et s’assurer que les dissidents Américains continuent de chanter en cœur, derrière Alex Jones ou encore Luke Rudkowski de WeAreChange.com : « 9/11 was an inside job ! » Le récent docu-thriller The Anatomy of a Great Deception (2014), est du même acabit [24], tout comme la fiction Operation Terror (2012) réalisée par Art Olivier.

Depuis le 11 Septembre, la sphère conspirationniste constitue, pour une large part, un nouveau type d’opposition contrôlée. Elle n’est pas nécessairement de gauche, et elle est plus patriote qu’anti-américaine. Alex Jones, par exemple, passe pour un libertarien de droite, et c’est un ardent défenseur du Cinquième Amendement (le droit des Américains de s’armer). Cette dissidence accuse parfois la gauche radicale traditionnelle de jouer le rôle de « gardien du portail » (gatekeepers), à juste titre. Pourtant, ces deux oppositions contrôlées ont aussi une grande connivence, qui relativise l’importance de leur désaccord sur le 11 Septembre. La preuve en est que les interviews d’Éric Laurent sont relayées sur Reopen911 sans la moindre critique. Et il est difficile de savoir dans laquelle des deux catégories classer le film One. Enquête sur Al-Qaïda co-produit par Reopen911. Son réalisateur, Franco Fracassi, résume ainsi sa thèse : « 

 Résumons : une partie des milliards de dollars de la maison royale saoudienne finit dans les poches des terroristes du 11 Septembre par le biais d’une banque italienne dirigée par un nazi suisse converti à l’Islam qui travaillait pour la CIA, et par le biais d’une multitude de petites sociétés de Houston, capitale de l’énergie, toutes liées à Enron, le colosse de l’énergie qui a fait faillite en 2001, et qui était lié à la famille Bush. »

Si le but était de brouiller les pistes en semant la confusion, on ne ferait pas mieux [25].

 

Extrait du documentaire One. Enquête sur Al-Qaïda :

 

L’une des nasses les plus efficaces, utilisée conjointement par les deux niveaux d’opposition contrôlée, est la théorie que les États-Unis interviennent au Moyen-Orient pour le pétrole. Elle passe pour une évidence à force d’être répétée de tous bords, de Noam Chomsky (« Bien sûr que c’était les ressources énergétiques de l’Irak. La question ne se pose même pas [26] ») à Alan Greenspan (« Tout le monde le sait : l’un des grands enjeux de la guerre d’Irak était le pétrole de la région [27] »). Les Inside-jobbers sont d’accord avec eux : le pétrole est selon eux l’ultime motivation du 11 Septembre. Richard Heinberg, spécialiste auto-proclamé de la déplétion énergétique, nous l’affirme dans une vidéo relayée par Reopen911 :

« Je crois personnellement qu’il y a une relation profonde entre les événements du 11 Septembre et le pic pétrolier, mais ce n’est pas quelque chose que je peux prouver [28]. »

Si cette thèse, en effet, ne peut pas être prouvée, c’est parce que son caractère d’évidence n’est qu’un effet illusoire de sa répétition. Il n’existe aucun signe que le lobby pétrolier ait encouragé l’intervention militaire en Irak, pas plus qu’en Libye ou Syrie. Les industries du pétrole n’ont besoin que d’une seule chose dans les pays producteurs, c’est la stabilité politique, et les dictatures lui conviennent parfaitement. Ce qu’elles demandaient pour l’Irak était la levée des sanctions interdisant de traiter avec le régime, et c’est aussi ce qu’elles demandent pour l’Iran. Comme l’a bien montré James Petras dans Zionism, Militarism and the Decline of US Power, « Big Oil non seulement n’a pas encouragé l’invasion, mais n’a même pas réussi à contrôler un seul puits de pétrole, malgré la présence de 160 000 soldats américains, 127 000 mercenaires payés par le Pentagone et le Département d’État, et un gouvernement fantoche corrompu [29]. » Lorsqu’en 2009 les licences d’exploitation furent mises aux enchères, ce sont la Russie et la Chine qui se taillèrent la part du lion, et même la France, avec Total, se plaça devant les États-Unis [30]. Si donc la guerre d’Irak avait le pétrole pour but secret, elle serait un échec complet.

 

[Fin de la première partie.]

Notes

[1] Alexandre Soljenitsyne, « Le cri », discours de remerciement pour le Prix Nobel, 1970, publié dans L’Express, 4-11 septembre 1972.

[2] Primo Levi, « Un testament », dans Lilith, Livre de Poche, 1989. Le narrateur de ce « testament » fictif parle au nom de la confrérie des « arracheurs de dents ». Levi fit une chute mortelle dans sa cage d’escalier juste après la publication italienne de ce récit en livre en 1987.

[3] “It’s very good […], it will generate immediate sympathy […], strengthen the bond between our two peoples.” James Bennet, “Day of Terror : the Israelis ; Spilled Blood is Seen as Bond that Draws 2 Nations Closer”, New York Times, 12 septembre 2001 : http://www.nytimes.com/2001/09/12/us/day-terror-israelis-spilled-blood-seen-bond-that-draws-2-nations-closer.html.

[4] Bob Graham, « Saudi Arabia : Friend or Foe ? », The Daily Beast, 11 juillet 2011, http://www.thedailybeast.com/articles/2011/07/11/saudi-arabia-fried-or-foe-asks-senator-bob-graham.html

[5] “evidence that there were foreign governments involved in facilitating the activities of at least some of the terrorists in the United States”, cité par Justin Raimondo, The Terror Enigma : 9/11 and the Israeli Connection, Universal, 2003, p. 64.

[6] Raimondo, The Terror Enigma, op. cit., p. 3.

[7] Pour être précis, il faut signaler une tentative d’impliquer également le Pakistan, autre allié des É-U, à travers une « révélation » du Times of India du 9 octobre 2001, selon laquelle « 100˙000 dollars ont été transférés au terroriste Mohamed Atta depuis le Pakistan par Ahmed Omar Said Sheikh [agent de l’ISI] à la demande du général Mahmoud [directeur de l’ISI] » (http://911review.org/Sept11Wiki/Ahmad,GeneralMahmud.shtml).

[8] « The Saudi Connection : Osama bin Laden’s a lot closer to the Saudi royal family than you think », The Weekly Standard, 29 octobre 2001, http://www.weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/000/393rwyib.asp

[9] Stephen Sniegoski, The Transparent Cabal : The Neoconservative Agenda, War in the Middle East, and the National Interest of Israel, Enigma Edition, 2008, p. 204.

[10] Russ Baker, Family of Secrets : The Bush Dynasty, America’s Invisible Government, and the Hidden History of the Last Fifty Years, Bloomsbury Press, 2009, p. 280-98.

[11] Bandar ben Sultan prendra la tête des services de renseignement saoudiens en 2012, avant d’en démissionner en mars 2014.

[12] Éric Laurent, La Face cachée du 11 Septembre, Plon, 2004, p. 119-122.

[13] Richard Clarke, Against all Enemies : Inside America’s War on Terror, Simon & Schuster, 2004.

[14] http://www.veteranstoday.com/2012/09/04/gwenyth-todd-richard-clarke-a-911-person-of-interest/ L’interview complète est sur http://noliesradio.org/archives/51351

[15] Wesley Clark, Winning Modern Wars, Public Affairs, 2003, p. 130.

[16] Voir aussi Clark devant le Commonwealth Club of California à San Franciso, le 3 octobre 2007, sur http://www.youtube.com/watch?v=iY96Z5Mqn40.

[17] http://www.jta.org/2003/10/15/archive/whats-in-a-name-for-clark-clues-to-his-jewish-heritage#ixzz382lkyFzT

[18] Les lecteurs de mon livre JFK-11 Septembre (Blanche, 2014) ou de mon article « Le triple jeu des néoconservateurs » (http://www.voltairenet.org/article177373.html remarqueront que j’ai changé mon interprétation du témoignage de Clark, estimant être précédemment « tombé dans le panneau ».

[19] http://www.youtube.com/watch?v=ElSJTXHELd8invstigating

[20] Voir l’interview de Russo et son analyse critique : www.agoravox.tv/tribune-libre/article/aaron-russo-9-11-mais-qui-est-donc-37688

[21] “An era in which the nations of the world, East and West, North and South, can prosper and live in harmony. […] A world in which nations recognize the shared responsibility of freedom and justice. A world where the strong respect the rights of the weak.” Vidéo : www.youtube.com/watch ?v=Chm7vStGV5I).

[22] L’Empire invisible, à voir avec sous-titres français sur http://www.prisedeconscience.org/manipulation-et-complot/lempire-invisible-analyse-du-nouvel-ordre-mondial-1931

[23] http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-scandaleuse-interview-de-Jacques-Cheminade-par-Frederic-Haziza-15592.html

[24] http://www.indiegogo.com/projects/the-anatomy-of-a-great-deception

[25] http://www.reopen911.info/11-septembre/visionnez-le-film-choc-one-enquete-sur-al-qaida/

[26] “Of course it was Iraq’s energy resources. It’s not even a question” (cité dans Sniegoski, Transparent Cabal, p. 333).

[27] Alan Greenspan, Le Temps des turbulences, Jean-Claude Lattès, 2007.

[28] “I personally believe that there is a deep relationship between the events of 9/11 and peak oil, but it’s not something I can prove,” dans Oil, Smoke and Mirrors, documentaire de Ronan Doyle, 2007.

[29] “‘Big Oil’ not only did not promote the invasion, but has failed to secure a single oil field, despite the presence of 160,000 US troops, 127,000 Pentagon/State Department paid mercenaries and a corrupt puppet régime.” James Petras, Zionism, Militarism and the Decline of US Power, Clarity Press, 2008, p. 18.

[30] Sniegoski, Transparent Cabal, op. cit., p. 335-8.

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 
 






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  • #1029078
    Le 14 novembre 2014 à 06:07 par AB
    La double imposture du 11 Septembre

    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec la conclusion. Ce n’est pas du tout les entreprises russes ou chinoise qui profite le plus du pétrole en Iraq, c’est bel et bien les américains. Je ne vais pas raconter ma vie ici, mais on a surtout des entreprises américaines gravitant autour du pétrole de baghdad à Basrah...Pratiquement toutes les usines de production sont américaines. bref...ne nous méprenons pas...Interrogez donc des irakiens, ils vous le diront tous...

     

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  • #1029203
    Le 14 novembre 2014 à 10:41 par gto
    La double imposture du 11 Septembre

    Que fait Reopen911.info en "site amis" ?

    Je précise que La question Soral n’est pas le bienvenu sur ce site.
    Tout comme Hicham Hamza et Laurent Guyénot.

    GTO no planer depuis 2011.

     

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    • #1029886
      Le Novembre 2014 à 22:13 par rectificateur
      La double imposture du 11 Septembre

      Cher GTO, comme je l’ai dit un peu plus haut, je suis persuadé du "noyautage" de ReOpen911 par certains activistes qui canalisent la recherche de vérité dans la "bonne" direction, c’est-à-dire celle qui évite de mettre en cause massivement le sionisme et les media...

      Mais il faut tout de même reconnaître que si tout le monde admettait déjà que le 11 septembre n’est pas l’oeuvre de terroristes barbus à cutter, on aurait fait un grand pas, non ?

      Et ReOpen911, même s’il évite soigneusement de mettre en avant certaines explications aussi élégantes qu’efficaces, pour laisser le forum s’enferrer dans des discussions hyper-techniques sur des avions à l’existence pas plus certaine que celle des chambres à air, diffuse quand même des documentaires très intéressants comme celui de Mazzucco.

      Ainsi que vos messages dans le forum ;-)

       
  • #1029254
    Le 14 novembre 2014 à 12:13 par Charles Quint
    La double imposture du 11 Septembre

    Excellent article. Il ne fait guère de doute qu’Israel a été impliqué dans le carnage 9/11, le livre de LG le démontre avec suffisamment de preuves "circonstancielles".

    Maintenant de s’en tenir aux manipulations de déroutement pour rechercher les instigateurs semble être un travail de longue haleine, qui obscurcit de fait, ce qui s’est passé durant cet évènement. Et une recherche sur la réalité de ce qui s’est effectivement passé nous amène sur une ligne de réflexion certainement plus objective sur l’ampleur des facteurs qui ont contribués à cette destruction.

    Le complexe militaro-industriel est approvisionné par des fonds secrets (black projects) très importants (certains avancent le chiffre de 25% du budget fédéral annuel !) qui permettent de cacher une avance scientifique énorme aux yeux de public. Comment et par qui ce complexe est-il manipulé ? Les chambres du Congrès, et bien évidemment l’AIPAC équivalent américain du CRIF.

    Le Dr Judy Wood (voir vimeo dr judy wood) ainsi que le film de Ace Baker (the great american psy-opera) nous font prendre conscience que l’on nous cache une avancée scientifique potentiellement libératrice pour l’humanité entière, pouvant faire sauter les chaines de l’esclavagisme. Esclavagisme dont les maitres sont justement toute cette élite à tentacules multiples.

    S’en maintenir aux faits reste essentiel, afin de pouvoir avancer dans l’analyse criminelle, après avoir déterminé le "que s’est-il passé", on avance au "comment", puis au "qui" et enfin "pourquoi".

    Difficile recherche, mais qui avance doucement, une allégorie étant la fable de La Fontaine "Le lièvre et la tortue" ou Goliath (nous, les "sans-dents") contre David.

     

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  • #1029438
    Le 14 novembre 2014 à 15:22 par solaine
    La double imposture du 11 Septembre

    Non, ils ne pourront plus jamais nous avoir (nous le peuple souverain) par la manipulation et la désinformation, non, non, mille fois non, ce temps-là est révolu parce que grâce à l’Internet (on comprend pourquoi ils veulent le contrôler) ils ne peuvent plus masquer leurs impostures, les guerres menées sous faux drapeau (les mauvaises langues disent que les combattants de l’EI ou Daesh ou ISIS pour les Yankees sont les agents de la CIA, est-ce la raison pour laquelle ces combattants sont toujours cagoulés ? allez savoir...) malheureusement (et c’est tant mieux) depuis l’imposture du 11 septembre, rien ne va plus, ils subissent échec après échec car leurs complots et intentions machiavéliques sont mis à jour : instaurer le New World Order après avoir démantelé les Nations et accaparé les ressources naturelles (démasqué... plomb dans l’aile), faire disparaître et/ou crasher des avions bizarrement (démasqué... plomb dans l’aile), fabriquer une arme biologique de destruction massive des populations appelée “Ebola” (démasqué... plomb dans l’aile), même l’idéologie du genre a du mal a passer... C’est dire combien la Résistance des populations est efficace et bien en place... Ils sont cernées, démasqués, donc en quelque sorte entièrement mis à nus... Reste désormais à la Justice, la vraie, de passer ! Et elle passera au nom du Seigneur ! Que Dieu soit loué ! Amen !

     

    Répondre à ce message

    • #1029659
      Le Novembre 2014 à 19:17 par D_en _bulle
      La double imposture du 11 Septembre

      Bonjour Solaine.
      Le net offre du bon comme du mauvais malheureusement. Il est surtout pour nos "maitres" un formidable moyen de noyer le poisson, pouvoir conserver un sens critique et une vision éclairée sur un sujet abordé sur le net est une douce illusion, s’ils ne peuvent pas le contrôler, ils peuvent l’inonder d’informations déviantes et paraissant tellement crédibles.
      Rien ne vaut finalement la réalité, et l’action de terrain... En somme du vrai journalisme, avec la confraontation à la réalité avec en plus l’obligation d’objectivité et d’impartialité, ce qui est devenu tellement rare, sinon inexistant.
      Il est facile de noyer un scandale par un autre scandale, de noyer un mensonge dans un autre mensonge, etc. Internet ne nous protègera pas de tout ça, et ne contribuera à éveiller plutôt qu’à rendre bête seulement quand les gens seront devenus responsables et acteurs de leur vie... Et je crois malheureusement que nous en sommes encore loin, discuter c’est facile, agir et se prendre en main est autre chose et réservé qu’ à une poignée de courageux que nous sommes loin d’être pour la plupart d’entre nous, soyons honnêtes !
      Soral est très bon dans son action mais son égo lui pousse au cul et risque de l’empêcher de réaliser sa "quête" car c’est sa faille, dieudo est très bon lui aussi mais rattrapé par sa légêreté à vraiment aborder un sujet sans en connaitre tous les tenants et aboutissants, c’est aussi sa faille, et nous avons tous nos failles plus ou moins grandes, le seule chose qui nous prémunisse de ça n’est pas internet mais bien le fait de vivre des choses vraies au contact de la réalité afin d’en prendre une réelle mesure... En somme on a tous la possibilité de s’améliorer de jours en jours, c’est dans nos mains, devant nos yeux, audible pour nos oreilles, influençable par nos choix et nos actes...
      Et puis pardonnez moi mais lachez nous aussi avec Dieu, dieu sous sa forme transcrite par la main et la pensée de l’homme n’a ammené que guerre et déséquilibre dans le monde. Rendons nous notre responsabilité dans les choses en mouvement que nous seuls sommes capables de faire influer pendant que "Dieu" n’y pouvait, n’y peut, n’y pourra toujours rien... La justice est rendue par l’homme non par dieu, votre fin de commentaire me parait plus être de la ferveur religieuse fanatique et infantile sinon une illusion utopique en attendant que ça tombe du ciel, gardez ça pour vous s’il vous plait !
      Bonne soirée à vous, à toutes et à tous.

       
    • #1030225
      Le Novembre 2014 à 09:44 par Un cendy
      La double imposture du 11 Septembre

      @ déambulle,

      Il faut de tout pour faire un monde : entre ceux qui se contentent de peu et ne font rien, et les voraces de la vie capables de soulever des montagnes il y a un continuum de profils, qui peuvent évoluer- sauf à mener une vie d’huitre, mais là c’ est hors-sujet.
      C’est bien aussi de faire part aux autres de ses victoires sur l’ adversité, cela encourage les audacieux, a priori les habitués de ce site en sont, au moins un peu. Maintenant, perso, je n’ai rien contre la passivité : on peut aussi rien dire et laisser courir, cela reste une option, pas forcément la pire.
      Valable en tout cas quand on est content de son sort. Ce qui est le cas de beaucoup d’honnêtes gens. Le leur reprocher serait un comble.

       
    • #1030319
      Le Novembre 2014 à 12:12 par Heureux qui, comme Ulysse...
      La double imposture du 11 Septembre

      @ Un cendy

      En plein dedans, comme toujours. Oui, il faut accepter cette réalité consubstantielle à l’espèce qui veut qu’une grande partie de la masse soit dans l’incapacité de se projeter et de dépasser ses préoccupations quotidiennes et les contingences du moment. C’est pour cette raison qu’une élite véritable doit se détacher (l’égalité est un leurre) pour permettre à la communauté humaine d’évoluer positivement. Le risque est trop grand sinon de voir une caste illégitime d’usurpateurs et de manipulateurs émerger et prendre les commandes dans son unique intérêt.
      Cette élite véritable se doit d’être d’abord intellectuelle et spirituelle mais aussi compter dans ses rangs ce peu agissant et fort, capable de lutter sur un terrain moins conceptuel (une armée). Quand cet équilibre est atteint, la société fonctionne, autant dire que si nous en sommes passés tout près, il demeure un mirage ou en tout cas une utopie aujourd’hui...

       
    • #1030638
      Le Novembre 2014 à 19:44 par Un cendy
      La double imposture du 11 Septembre

      @ Heureux qui, comme Ulysse...

      C’est pour cette raison qu’une élite véritable doit se détacher (l’égalité est un leurre) pour permettre à la communauté humaine d’évoluer positivement.

      En effet, si les hommes ne s’en donnent pas les moyens, personne ne le fera à leur place : réfléchir et agir vite mais sans précipitation requiert de la détermination, que chacun puise où il peut. Je n’ai pas la citation aisée mais celle-ci de René Char me plait bien :
      "Le réel quelquefois désaltère l’espérance. C’est pourquoi contre toute attente l’espérance survie".
      Le réel c’est aussi cette aristocratie française vaillante (à laquelle vous appartenez sans nul doute) constituée d’hommes et de femmes attachés à notre pays et à son histoire. Quoi de plus vrai !!!

       
    • #1030730
      Le Novembre 2014 à 21:51 par Heureux qui, comme Ulysse...
      La double imposture du 11 Septembre

      @ Un cendy

      Comme quoi le 11 Septembre permet aussi d’élever le débat. L’utopie n’étant pas de mon domaine, il me faut bien envisager un mode de gouvernance alternatif au plus abouti que serait l’anarchie, car c’est bien de cela dont nous parlons. Un individu "per-spirituel" tellement en paix avec lui-même et sa nature profonde qu’il n’aurait plus besoin de voir son rapport aux autres dicté par une quelconque autorité, le bien devenant une évidence mais aussi une fin en soi...
      Mais nous n’en sommes pas là, loin s’en faut, il nous faut donc nous adapter au contexte par un compromis qui reste à inventer et à incarner, c’est le rôle (fardeau) de l’élite véritable.
      Saurons-nous proposer un modèle différent (car contemporain, avec sa propre problématique) de celui, trop décalé maintenant, de l’anarchiste Jean-Marie Le Pen en son temps ? Probablement, et nous en sommes le parfait exemple, vous la "beurette" ayant assimilé la puissance civilisatrice de la France catholique éternelle et moi le "Gaulois" pur jus qui ai intégré notre "diversité d’errements" comme composante sociétale et qui demeure persuadé de la richesse de ses apports quand ils ne sont pas déviés pour cristalliser les antagonismes. Notre travail consiste à l’expliquer, s’il n’y a aucun futur pour personne dans la confrontation voulue par ceux qui soufflent dans l’ombre sur les braises, l’alliance des justes est en revanche non seulement porteuse d’espoir mais aussi d’avenir. Mais il est certain que les pleurnichards à la pensée édulcorée (dévirilisée) peuvent aller se rhabiller, cette haute lutte n’est pas faite pour eux !

      Bien à vous.

       
    • #1030879
      Le Novembre 2014 à 06:44 par Un cendy
      La double imposture du 11 Septembre

      @ Heureux qui, comme Ulysse...

      Le hasard a voulu que la chute des tours se soit produite dans la foulée d’une expérience personnelle édifiante sur la capacité de nuisance de la vermine humaine décidée à tout détruire si cela lui profite.
      C’est donc sans mal que le complot m’est apparu comme étant la réalité la plus probable. Un constat dont il me semblait à l’époque qu’il devait pousser des hommes censés à réagir : nos anciens ayant pris les armes pour moins que cela je guettais un signe positif en ce sens.
      Et puis Soral, et puis ER et puis me voilà à discuter avec un patriote décidé à agir pour le bien public, de la manière la plus noble et la plus en phase avec des réalités qu’il décrit avec beaucoup de justesse.
      Il est urgent d’en finir avec ce mensonge selon lequel le français de 3e ou 4e génération, ne le serait toujours qu’à la marge. Mensonge martelé par les premiers concernés, comme dans ce clip, qui présente une galerie de portraits dans lesquels je ne souhaite nullement me reconnaitre.
      C’est un honneur pour moi d’ être à vos côtés dans cette lutte visant dans un premier temps à ré informer nos concitoyens. Pour une réconciliation dans l’intérêt du plus grand nombre, et celui de nos enfants. Dont l’avenir sera d’autant plus radieux que nous aurons fait des choix salutaires pour nous-mêmes.

       
    • #1030993
      Le Novembre 2014 à 12:17 par Heureux qui, comme Ulysse...
      La double imposture du 11 Septembre

      @ Un cendy

      Voyez à quel point je fus bien inspiré de ne pas céder à la facilité du conflit lors de nos premiers échanges pour le moins rugueux. Je voulais vous faire nous livrer ce que je savais déjà de vous dès vos premières lignes. Vous possédez, à l’instar de quelques autres (peu nombreux), ce petit quelque chose en plus qui fait toute la différence. Cela, nul ne le choisit, mais avec le temps, vous apprendrez à reconnaître chez les autres cette "anomalie" qui est le marqueur de la communauté à laquelle vous appartenez. Ce que vous que saviez mais ne pouviez (vouliez) admettre est maintenant révélé, il s’agit d’une charge, et non d’un privilège, qui coûte donc bien plus qu’elle ne rapporte. Bienvenue dans le monde réel donc.

       
    • #1031246
      Le Novembre 2014 à 18:10 par Un cendy
      La double imposture du 11 Septembre

      @ Heureux qui, comme Ulysse...

      Nos premiers échanges furent certes rugueux mais instructifs. Vos messages à la fois simples et complexes (simplex ??) ne laissent pas indifférents les curieux. D’où peut-être une certaine exaspération qui peut surgir d’un malentendu où d’autre chose d’ailleurs.
      Pour le reste de votre réponse je me sais surtout sensible à ces petits riens parfois imperceptibles qui seuls mettent à jour ce qu’il est d’usage de nommer "la providence". Avec en plus un goût prononcé pour l’ordre : celui qui incite à hiérarchiser les priorités. Et en effet tenter de vivre en paix et en harmonie avec soi-même en fait indéniablement parti.

       
  • #1030269
    Le 15 novembre 2014 à 11:02 par zac
    La double imposture du 11 Septembre

    L’auteur de cet article mentionne 3 thèses pour tenter d’expliquer le complot (islam job, inside job, mossad job). En réalité, il me semble (au vu de tout ce qu’ai lu et vu sur cette affaire) que l’on ne peut pas séparer les thèses 2 et 3 ! Pour réussir un tel "coup" que le 9.11, il fallait nécessairement une forte complicité entre des intérêts israéliens et les intérêts d’un état profond au sein de l’administration américaine. Certains néo-conservateurs américains ne sont pas israéliens ou d’origine israélienne mais ils ont un grand intérêt à défendre le sionisme. C’est bien parce que les thèses 2 et 3 sont liées, connectées en profondeur, que la vérité est si difficile à trouver. Le pétrole n’est peut être pas la raison principale de l’agression en Irak mais c’est un facteur secondaire d’intérêt. Il faut plutôt aller chercher du côté de la monnaie et de la défense du dollar (lié au pétrole) (au prix du sang) ainsi que du côté d’une contre-offensive économique et énergétique menée contre la Chine, et, bien sur, du côté de la création d’un grand Israël : tous ces intérêts sont liés entre eux. Conclusion : il serait trop réducteur de ne défendre que la thèse d’un complot du Mossad en laissant croire que seule cette thèse est vraiment valable ou qu’elle explique tout. Inside ET Israël job ! La main droite ET la main gauche !

     

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    • #1030857
      Le Novembre 2014 à 03:13 par Druide
      La double imposture du 11 Septembre

      Dans la partie en gras de ton message, tu réponds toi-même à ta propre objection, en disant que ces néocons américains non-juifs défendent le sionisme --- or qu’est-ce donc que le sionisme si ce n’est Israël et son pouvoir tentaculaire international ? Les néocons c’est Israël en mode plus ultra ; au-delà du Grand Israël ce qu’ils veulent c’est le monde entier. On peut dire "autant les USA qu’Israël sont derrière le 11 septembre" dans la mesure où les USA et Israël servent dialectiquement la marche vers la réalisation des rêves mondialistes des mêmes et dans la mesure où les USA sont soumis aux mêmes qui dirigent Israël, c’est pourquoi la responsabilité globale retombe encore sur Israël, puisque ce sont encore les mêmes dominent la politique étrangère des USA, la majorité de leurs grands médias, etc.

       
  • #1031831
    Le 17 novembre 2014 à 16:31 par Fulcanelli
    La double imposture du 11 Septembre

    A ce stade (c’est la première partie), le texte de LG donne surtout l’impression d’être une apologie des Etats-Unis.

    LG nous qu’il y a "... quelque chose de monstrueux dans l’idée qu’un État trompe et terrorise ses propres citoyens et en sacrifie des milliers dans le but de déclencher une série de guerres qui ne sont même pas dans son intérêt."

    L’idée qu’un état démocratique occidental et non-juif puisse s’en prendre à sa propre population déplaît à LG. L’argument est purement a priori : l’idée d’état exclut, n’est pas compatible avec, l’idée d’un état qui provoquerait délibérément la mort de certains de ses sujets. C’est une question d’intuition des idées effectuée dans le ciel des idées, et non pas d’histoire et d’examen de faits historiques.

    Malheureusement pour LG, comme c’est souvent le cas de l’argument a priori, l’histoire, les faits empiriques viennent falsifier le contenu de son intuition et l’affirmation universelle qu’elle implique. Or, comme on sait, il suffit d’un contre-exemple pour infirmer une proposition universelle. On citera donc le fait suivant : la série d’attentats meurtriers commis en Italie de 1969 à 1980 (dont l’horrible massacre à la gare de Bologne en 1980, qui fit 80 morts et 200 blessés) par l’armée secrète Gladio, une création de la Central Intelligence Agency (la fameuse CIA), de l’OTAN et des services secrets italiens. C’est en 2000 que le sénat italien exposa les activités de Gladio dans toute leur horreur, et c’est en mars 2001 que le général Giandelio Maletti, ancien chef du contre-espionnage italien, les confirma.

    En outre, l’opération Northwoods de 1962 conçue par le général états-unien Lyman Lemnitzer et ses collègues et qui devait mener une campagne de terreur dirigée contre la population états-unienne en Floride et même à Washington, et qui, mise sur le dos des communistes cubains, devait servir de prétexte à une invasion de Cuba, mais dont le président Kennedy n’autorisa pas la réalisation, démontre que l’état américain a déjà sciemment envisagé de commettre des attentats terroristes contre son peuple à des fins de politique extérieure.

    Selon la thèse de LG, Bush Junior serait la cible d’un complot ourdi par un "réseau sioniste" : ce complot viserait à "mettre en difficulté" et "d’exercer un chantage" sur la famille Bush.

    On se demande si l’effort de réfutation vaut la peine d’être continué.

    NB : je suis anti-sioniste, comme en témoignent mes interventions sur ce site.

     

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    • #1032126
      Le Novembre 2014 à 20:11 par Fulcanelli
      La double imposture du 11 Septembre

      Correctif :

      ’LG nous dit qu’il y a’ et non pas ’LG nous qu’il y a’

      Mes excuses.

       
  • #1031860
    Le 17 novembre 2014 à 17:10 par Denis Lévesque
    La double imposture du 11 Septembre

    C’est vrai qu’Alex Jones est très prudent quand il aborde tout ce qui concerne Israël, mais je pense qu’il sait que s’il se fait traiter d’antisémite, c’est la mort de son émission aux États-Unis.

     

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  • #1032985
    Le 18 novembre 2014 à 15:41 par Zobbo
    La double imposture du 11 Septembre

    Juste une petite correction : le droit de porter des armes est garanti par le deuxième amendement de la constitution américaine, non le cinquième.

     

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  • #1035140
    Le 21 novembre 2014 à 00:34 par gk10
    La double imposture du 11 Septembre

    Tres interessant cet article. N’empeche, je vois une erreur dans le texte. le 5eme ammendment n’est pas le droit de s’armer. Guyenot voulait surement dire le 2eme ammendement. A prendre en compte. Bonne journee.

     

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  • #1042116
    Le 28 novembre 2014 à 02:10 par Nicolas
    La double imposture du 11 Septembre

    Je vous lis avec intérêt . 1ère remarque sur l’histoire d’Aragon Russo et de la puce électronique . J’ai lu il y a peu presse française . Quelques jours après , Attali grand zélote du Nouvel Ordre Mondial devant l’Eternel est interrogé par un opposant qui lui fait confirmer le plan. Il le fait tout naturellement comme une chose allant de soi. Vous savez ce que ça veut dire : votre monnaie est en vous. Si vous montrez la moindre opposition politique , vous crevez de faim et de froid. Et c’est bien le plan.

     

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