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La gestion d’Évry par Manuel Valls : le bilan que les Barcelonais ne doivent surtout pas lire

En quête de rebond politique, l’ancien Premier ministre Manuel Valls a annoncé mardi sa candidature à la mairie de Barcelone. À 56 ans, il tente un pari autrement plus audacieux que celui d’Évry, la ville de 50.000 habitants nichée dans l’Essonne dont il a été l’édile entre 2001 et 2012. Les Barcelonais seront certainement curieux de voir comment il s’y est pris. Quel souvenir laisse-t-il ?

 

Celui d’une augmentation folle des impôts : sous son mandat, la pression fiscale a augmenté de 45,7%. Grâce à quoi la facture moyenne des foyers imposables, qui frôlait les 2.100 euros annuels à son départ, était l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance.

On pourrait se dire que cette manne financière lui a offert une grande souplesse pour accomplir sa politique. Mais en dépit de ces coups de massue, la municipalité n’a pas réussi à boucler ses budgets. Un constat partagé par Philippe Pascot, adjoint de Manuel Valls pendant toute la période :

« Évry est une ville qui dépense beaucoup et qui se finance surtout par l’emprunt ». Même son de cloche pour Claude Jaillet, expert en finances locales : « J’ai rarement vu une commune qui a autant de mal à payer ses dettes. »

Il faut dire que l’ancien maire n’avait pas des oursins dans les poches. Pendant ses deux mandats, il a flambé les deniers publics avec une grande constance. Dans une ville de 50.000 habitants comme Évry, par exemple, seul le directeur général des services est censé disposer d’une voiture de fonction. Or la Cour des comptes notait, dès 2006, que la commune en mettait 26 à disposition de ses agents, sans compter les 45 véhicules « de service ».

Même prodigalité pour les frais de communication, qui ont bondi de 852,6% entre 2001 et 2003. Pour 2012, le compte administratif donne le détail d’environ 800.000 euros pour ce poste (dont 110.000 dédiés à la seule édition de catalogues, d’imprimés et autres publications). Mais il ne fournit pas la moindre précision sur la ligne « divers » située juste au-dessous, dont la dépense est pourtant énorme (400.000 euros). « Vu l’intitulé, ce sont sans doute aussi des frais de communication, mais ils ont essayé de noyer le poisson pour éviter les questions », assure Claude Jaillet. D’ailleurs, le département communication de la ville, qui n’existait quasiment pas à l’arrivée de Valls, occupait un étage entier d’une des ailes de la mairie en 2012.

Lire l’article entier sur capital.fr

Valls ou la faillite des élites,
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