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La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

L’éternel retour du concret

Les hommes embrassant leur masculinité et leur patrimoine biologique n’ont pas eu un parcours très facile ces dernières années, du moins, pour ceux qui se soucient d’être étiquetés comme une malédiction « toxique » pesant sur l’histoire du monde. Pour ma part, franchement, je suis indifférent aux grincements et aux lamentations des féministes et des adeptes du culte de la justice sociale. Ils ne sont qu’un tigre de papier et l’ont toujours été.

 

Au-delà de cela, il est presque impossible de vivre dans le Montana rural sans être un homme capable (ou vivant dans une famille avec des hommes capables). Même si je voulais devenir une sorte de libéral métrosexuel du style « mon-petit-poney » l’environnement ne pourrait tout simplement pas me le permettre. Je serais dévoré vivant, ou je devrais partir.

C’est cette leçon par-dessus tout que je voudrais transmettre ici – la masculinité ne peut être abandonnée que lorsque l’environnement est stérilisé et contrôlé, et entièrement « sûr ». Mettez n’importe quelle féministe dans un environnement incontrôlé et dangereux (comme un espace sauvage) pendant quelques semaines, et il ne faudra pas longtemps avant qu’elle supplie quelqu’un avec tous ces traits masculins « toxiques » de venir l’aider.

En fait, bien que les scientifiques entreprennent rarement des expériences sociales pour explorer cette réalité (en raison de la science de notre époque fortement influencée par les politiques identitaires et les préjugés libéraux), il existe de nombreux exemples de différences entre les genres que montre Bear Grylls dans sa série L‘île. cette série de télé-réalité britannique présentait à l’origine un groupe de treize hommes partis sur une île avec rien d’autre que quelques outils et leurs vêtements sur le dos. Leur objectif ? Travailler ensemble pour survivre pendant un mois complet.

Après des accusations de « sexisme » la série a repris la saison suivante avec un groupe d’hommes et un groupe de femmes ayant la même tâche. Le spectacle a suscité différentes versions et copies dans d’autres pays, certaines mettant en vedette des compétitions entre les hommes et les femmes, mais le résultat final était invariablement le même quel que soit le pays.

 

(Vidéos en anglais non sous-titré)

 

 

Tout en ayant subi leurs propres revers, les groupes masculins font nettement mieux dans tous les cas, non seulement en raison de leur force supérieure, mais aussi de leur capacité organisationnelle supérieure (un trait masculin diabolique). Dans la version américaine Survivor de cette expérience, où les groupes étaient proches les uns des autres, les femmes dépendaient inévitablement des hommes pour obtenir de l’aide.

La réalité est que lorsque la pression se fait trop forte, la société ne peut pas fonctionner sans des traits psychologiques résolument masculins. C’est pourquoi les sociétés matriarcales (ou féminisées) s’effondrent généralement ou sont fortement dysfonctionnelles et régressives. Pour exemple en dehors de la jungle, lisez cet article d’une femme entrepreneur qui avait une idée utopique de construire une entreprise composée uniquement de femmes – une entreprise qui a fini dans une impasse complète et en faillite seulement deux ans plus tard, du fait de la discorde et de la paresse des employées.

En raison des insuffisances d’une culture sans forte présence masculine, le féminisme et la « justice sociale » en tant qu’idéologies se prêtent instantanément au socialisme et au collectivisme. En fait, il est difficile de séparer l’un de l’autre.

Le socialisme fournit la bulle gouvernementale et juridique qui aide à protéger les personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se protéger, et le collectivisme oblige les gens capables (principalement des hommes) à faire tout le travail nécessaire pour maintenir un système fonctionnel et sûr « pour le groupe » qu’ils veuillent participer à ce groupe ou non. Au début, cela se fait au moyen de la fiscalité, des programmes de transferts sociaux et la centralisation des salaires dans les régions métropolitaines. En fin de compte, c’est fait par l’esclavage sans vergogne. Si vous voulez voir un exemple de cela, regardez simplement le résultat final des modèles staliniens et maoïstes – une minorité productive est toujours chargée (ou forcée) de nourrir, de loger et d’habiller la majorité non productrice.

Et c’est ainsi que ces personnes espèrent vivre toute leur vie – heureuses à l’abri d’environnements imprévisibles qui requièrent un savoir-faire technique, une ingéniosité indépendante ou une action décisive et parfois violente.

Le féminisme en particulier cherche la destruction de toute la masculinité comme condition préalable à un monde soi-disant plus sûr. Pour illustrer cela, jetez un coup d’œil à cet article publié par le toujours collectiviste Bloomberg intitulé Comment faire de meilleurs hommes.

L’article est une propagande typique, associant faussement la masculinité à des institutions qui ne définissent pas la masculinité, ainsi qu’à des attitudes qui ne sont pas nécessairement attribuées uniquement aux hommes. Le but ici, bien sûr, est la diabolisation des hommes en général par association avec des événements négatifs et des symboles déjà établis. Bloomberg lie les hommes et le comportement masculin au scandale entourant la récente série d’accusations d’agression sexuelle en politique et à Hollywood.

Certes, ces institutions et industries en particulier semblent attirer un certain type de déviance, sans parler qu’il est possible de douter que toutes les accusations faites jusqu’à présent devraient être traitées comme des faits. Poursuivre quelqu’un dans les médias et devant le tribunal de l’opinion publique n’est pas la même chose que de les poursuivre devant un tribunal. Le mouvement #MeToo est surtout une farce que l’on retrouve dans la chasse aux sorcières affichée dans « Les sorcières de Salem » en se fiant uniquement à la ferveur écumante de la foule plutôt que de générer des faits et des preuves.

Cela dit, les cas qui semblent prouvables illustrent un schéma de narcissisme et de sociopathie commun dans l’industrie du divertissement et en politique, et c’est un problème parmi les hommes et les femmes au sein de ces structures culturelles. Regardez simplement Hillary Clinton et son traitement des femmes qui ont menacé la carrière de son mari.

Malgré ce que prétendent les féministes, le narcissisme et la sociopathie ne sont pas intrinsèquement des traits masculins. Beaucoup de femmes affichent ces défauts de caractère constamment, mais de manière légèrement différente des hommes.

Est-ce mal pour un homme de faire pression sur une femme pour obtenir des faveurs sexuelles par le biais d’un effet de levier ou de la force ? Bien sûr. Mais est-ce un comportement « masculin » ou un comportement sociopathique ? Bloomberg et les féministes veulent vous conditionner à supposer que les deux sont interchangeables.

Maintenant, beaucoup d’autres comportements qui ont été faussement attachés au viol pour diaboliser les hommes, sont de fait masculins mais ne sont pas négatifs. Est-ce une agression qu’un homme dise à une femme dans la rue qu’elle est belle ? Non. Est-ce une agression d’être direct avec une femme ou de persévérer pour une relation ? Non. Tant qu’elle ne vous dit pas de faire marche arrière, tout va bien. Est-ce un assaut de regarder une femme et de penser à des pensées que vous ne partageriez pas avec votre propre mère (sauf si vous êtes un pervers) ? Non pas du tout. En fait, vous trouverez que beaucoup de femmes préfèrent un homme qui est direct à un homme qui marche sur des œufs et s’excuse constamment d’agir, ce qui est biologique et naturel. Ce sont les féministes qui se plaignent de ces comportements, et les féministes ne représentent en rien les femmes.

Comment les féministes prévoient-elles d’éliminer le comportement masculin qui a soutenu la civilisation depuis le début de l’Histoire connue ? Elles espèrent accomplir cela à travers les écoles publiques. D’abord en travaillant l’esprit des enfants (comme Bloomberg le fait avec sa propagande à ses lecteurs) en leur faisant croire que les comportements traditionnellement masculins sont « mauvais ». Les garçons devraient être plus calmes en classe, rester assis, être moins tendus. Ils devraient pleurer davantage et partager leurs sentiments. Ils devraient être réprimandés pour avoir joué à des jeux violents tels que la guerre avec des bâtons et leur imagination. Ils devraient se voir enseigner d’être plus vulnérables et moins ambitieux. Ils devraient, à toutes fins utiles, être féminisés.

Ne vous méprenez pas, il y a un effort très concerté dans le système scolaire public pour imposer l’idéologie féministe en enfonçant ses crocs dans la prochaine génération d’hommes et en « éradiquant » leur virilité. Bien sûr, il me semble que si ces comportements n’étaient pas entièrement naturels, alors les féministes n’auraient pas à consacrer autant d’efforts à un programme visant à conditionner les enfants à leur cause. Pourquoi ne pas laisser complètement les idéologies à l’écart des écoles et laisser les enfants décider ce qui vient naturellement quand ils seront plus âgés ?

Au-delà du cirque des questions sexuelles dominant les médias ces dernières semaines ou de la solution finale féministe, je dirai que la violence de l’action est en effet une caractéristique essentiellement masculine, et honnêtement, nous avons besoin de bien plus de cela.

Il me semble que le féminisme et la justice sociale, sciemment ou inconsciemment, alimentent la structure du pouvoir de l’establishment et lui permettent de prospérer. Encourager les hommes à être faibles, indécis, indirects, avoir peur de la condamnation du groupe et craindre leur propre agression, rend une société moins sûre et plus malléable. La masculinité est souvent crue et imprévisible. Il est logique que les tyrans potentiels cherchent à la diminuer afin qu’ils n’aient pas à s’inquiéter d’une rébellion soudaine. Dans les temps anciens, les armées d’invasion ciblaient les hommes en âge de combattre et les tuaient. Ils assimilaient alors les femmes et les enfants, et les jeunes garçons étaient élevés pour défendre la bannière du conquérant.

Aujourd’hui, cela se fait d’une manière différente. Les hommes sont castrés symboliquement dans les médias et les films, ou fustigés par notre système éducatif comme une nuisance. Nous sommes encouragés à abandonner toutes les qualités qui sont une menace pour l’establishment, au nom de la tranquillité sociale. Mais bien sûr, à la fin, seul l’establishment en profite et la « tranquillité » n’est certainement pas garantie une fois que nous tombons sur nos propres épées.

Croyez-le ou non, cependant, j’ai de l’espoir.

Les marées se sont récemment retournées contre les féministes et le culte de la justice sociale. Et contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas à cause de Donald Trump. Quoi qu’il en soit, la popularité de Trump est simplement le reflet de la réaction grandissante et profonde contre l’extrême-gauche et le marxisme culturel qu’elle favorise.

Quand il y a un contrecoup social, il en résulte généralement que les gens s’éduquent immédiatement sur tout ce que le mouvement coercitif condamnait à l’origine. Ce qui veut dire que si les féministes détestent quelque chose, c’est probablement bien. Cela encouragera-t-il les hommes, et la génération-Y en particulier, à poursuivre la recherche de prouesses techniques, de leur endurance physique et mentale, de leur indépendance et de leur autosuffisance, de leur sécurité personnelle, de leur autodéfense et de leur ambition à construire quelque chose de mieux ? Nos populations occidentales en déclin verront-elles une résurgence des naissances d’enfants ? La nouvelle génération Z, qui grandit au milieu d’un environnement économique de plus en plus difficile, va-t-elle adhérer à plus de traits masculins, par nécessité ?

S’il y a une indication d’un tel retour aux racines masculines, cela deviendra probablement visible en 2018, alors que l’influence de l’agenda féministe continue à décliner. Nous verrons. Si non, alors le monde occidental est dans le pétrin. Car si nous ne remettons pas la virilité à la mode à nouveau et rapidement, elle pourrait être entièrement effacée de notre culture. Et avec cette perte, notre mort culturelle est garantie.

Voir aussi, sur E&R :

À lire chez Kontre Kulture :

 






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66 Commentaires

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  • #1882708
    Le 19 janvier 2018 à 06:25 par Tony Glandil
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?
    Ça ferait du bien à BHL à Y.Barthez, à M.O.Fogiel et tutti quanti

     

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  • #1882743
    Le 19 janvier 2018 à 10:01 par Jeanne
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    Les mecs,
    Dites vous bien une chose, les femmes n’aiment QUE la virilité ! Et ont une sainte horreur des mecs avec une voix de gonzesse qui regardent leur chaussures lorsqu’elles se présentent devant eux à l’opposé du mâle Alpha dont nous avons toutes si cruellement besoin.
    Et pour toute femme équilibrée, la virilité est l’incarnation masculine de la tendresse. Si elles n’en ont pas cette image saine et positive, c’est à vous de leur montrer, votre assurance, votre simplicité, votre douceur et votre force. Et croyez moi, elles changeront VITE d’avis... !
    Nous sommes complémentaires et ne pouvons pas vivre sereinement l’un sans l’autre.

     

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    • #1882831
      Le Janvier 2018 à 12:50 par Bens
      La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

      Mouais, vous ne savez surtout pas ce que vous voulez à part trouver des reproches à faire pour mieux manipuler et faire culpabiliser peu importe notre attitude.

       
    • #1882869
      Le Janvier 2018 à 13:31 par Cap Falcon
      La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

      Vous avez totalement raison, j’ajouterais que les femmes n’ont jamais trahi leur nature et leurs attentes contrairement à nous.
      Pour le reste, votre commentaire me fait sourire et me parle, s’est présentée une femme portant votre nom et j’ai regardé mes chaussures malgré ma voix qu’on ne qualifierait pas de "voix de gonzesse" :)

       
    • #1882937
      Le Janvier 2018 à 15:33 par Rémi
      La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

      @Jeanne

      Vous proposez quoi aux malchanceux qui ont naturellement une voix de gonzesse ? De fumer 10 paquets par jour pour corriger cette "sainte horreur" ?
      "c’est à vous de leur montrer"... Elle est où votre fameuse intuition féminine ? Une vraie femme doit savoir détecter l’Homme qui lui convient, au delà des clichés d’alpha qui vous font mouiller et qui vous rendront célibataire quand vous aurez dépassé la quarantaine. Trouvez la graine qui sommeille chez un homme, et faite la germer là pour en faire votre Homme. C’est là votre plus grand pouvoir et votre plus grande responsabilité.
      Vous visez les "alpha" qui vous paraissent déjà finis, qui se sont construit artificiellement sans vous, et vous vous prétendez femme ?? SA femme ? La bonne blague. Vous ne lui servez strictement à rien dans ce cas.

       
    • #1882942
      Le Janvier 2018 à 15:37 par Rémi
      La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

      "Nous sommes complémentaires et ne pouvons pas vivre sereinement l’un sans l’autre."

      Pourtant, vous reniez complètement votre rôle complémentaire à jouer pour transformer un homme en Homme en vous intéressant seulement à ceux qui vous paraissent déjà construits.

       
    • #1883368
      Le Janvier 2018 à 11:44 par Leïla
      La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

      Madame Jeanne,

      Je suis du même avis que vous !!!

      Oui oui, tout comme Madame Jeanne, j ai une sainte horreur de l homme qui se liquéfie quand on s adresse lui.

      La virilité dans la mesure du possible, c est affronter la dure réalité de vie, c est le respect, c est honneur, c est la moralité.

      On a supprimé le service militaire, on a fait des gosses, des enfants rois. On a ridiculisé les croyants. On nous a dit que l enseignement professionnel était de la merde et que l université ferait de nous des gens importants. On a abruti les gosses nés après les années 80 avec le rap et les télé réalités en tous genres et ça nous a donné ce résultat ! Des merdes intégrales !!!

      Mon modèle de virilité actuelle : A.S, Dieudo, Bruno Golnish, JM le Pen.

       
  • #1882754
    Le 19 janvier 2018 à 10:28 par Touche moi, je te tue.
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    L’éternel retour du concret...
    Les gens vivent dans un monde artificiel qui ne peut pas se maintenir.
    La virilité est une richesse, une vertu qui n’est pas donné à tout le monde, or cette attribut ou qualité est perçu dans notre société comme une lacune qu’il faudrait supprimer en chacun de nous, cela se nomme l’inversion total des valeurs, nous y sommes.

     

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  • #1882885
    Le 19 janvier 2018 à 13:56 par Wilfried
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    La terrible réalité que personne ne veut entendre, c’est que la morale chrétienne bannit la virilité. D’où l’état actuel de l’Occident. Même Machiavel l’avait pressenti.

     

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    • #1882955
      Le Janvier 2018 à 15:52 par Voltaire
      La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

      En quoi être "doux et humble de cœur" bannit il la virilité ?
      Ne confondez vous pas virilité et brutalité ? Un peu comme... les féministes ! Alors que cela n’a aucun rapport !
      Et puis de quels catholiques parlez vous ? Ou sont ils ? En France ? les églises sont désertés ! Cela n’empêche pourtant pas toute cette belle gente dite "masculine" française boboïsée de se féminiser à Vitesse GRAND V !
      Alors que de l’époque des Lino Ventura, à une époque ou nos églises étaient donc encore remplies, c’était plutôt l’effet inverse, non ?!

       
  • #1882919
    Le 19 janvier 2018 à 14:41 par Galiko
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    Présentation du livre « La voie virile » de Jack Donovan (éd. Le retour aux sources) par Christopher Lannes.
    https://www.youtube.com/watch?v=Zkh...

     

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  • #1882962
    Le 19 janvier 2018 à 16:07 par Jeanjacky
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    Pour être honnête, je ne suis pas certain que j’aurais fait mieux que ces femmes en vidéo.

    N’est pas Bear Grylls qui veut. Etre de sexe masculin n’est pas une condition suffisante pour être expert en survie.

     

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  • #1883003
    Le 19 janvier 2018 à 17:09 par Anti-américain secondaire
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    Oui après tout est une question de point vue...
    Je suis sûr qu’il y a 2000 ans on pouvait trouver des gens pour s’extasier devant le gladiateur, en tant que prototype achevé de la virilité... Or qu’était-il à part une bête de foire engraissée pour amuser la Rome décadente, vulgaire et duplice entre mœurs raffinées et pulsions de mort ?

    Etait-il plus viril que le chrétien qu’on jetait aux lions, car restant ferme dans ses convictions ?

    L’article est stérile au sens où il ne définit pas vraiment la virilité et encore moins ce qui ferait qu’elle serait de retour... au mieux il flatte le petit mâle atteint de dépossession générale, fragilisé qu’il est par la société libérale.

    Bon cet homme se rassure en assénant qu’une expérience sociale a prouvé que les hommes s’en sortent mieux en autarcie dans la nature que des femmes... O.K et donc ? On est pas des pygmées ou des inuits que je sache ? On est dans une Europe, à l’ère occidentale, qui se caractérise précisément par le contournement de la brutalité immédiate, du courage et du combat au corps à corps par la technique...

    La défaite des amérindiens est moins due à leur sens évolué de la justice sociale, qu’à l’invention continentale de la poudre... Pareil, imaginez une U.S army sans B 52, faire plier le Japon dans le pacifique... Ou les britanniques contre les zoulous.

    Donc on vit pas dans la jungle et le Montana, ne vaut pas New-York en matière de PIB, même si c’est surement plus "pittoresque".

    Beaucoup d’éléments de langage creux, peu d’arguments. Faible au niveau des idées, peu être aura-t-il eu le mérite de motiver certains à faire des pompes ou du camping ? Mystère...

     

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  • #1883049
    Le 19 janvier 2018 à 18:28 par cftc
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    Merci à E&R de relayer les articles du lesakerfrancophone.fr il s’agit là d’un site d’une très très grande qualité qui n’a d’égal que notre site favori.

    Outre l’excellentissime article ci-dessus, je recommande la lecture ’’le discours de Ivan Blot’’ à Chisinau dont vous trouverez le lien ici :

    http://lesakerfrancophone.fr/chisin...

     

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  • #1883216
    Le 19 janvier 2018 à 23:26 par Monica Whynote
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    Bonjour. Je vais tenter de ne pas pousser à l’extrême. Votre article me partage. D’un côté, je suis d’accord que si un homme veut être viril et je ne sais trop quoi, qu’il le fasse. Mais insinuer que les féministes sont des personnes qui poussent les hommes à se féminiser et à devenir faible en pleurant et montant leurs émotions ? Pas d’accord. Et cette jungle dont vous parlez semble fatale. Et pour peu qu’on ai ce qu’il faut entre les jambes il faudrait s’y jeter, tête baissé ? Non. Et je ne pense pas que posséder de la testostérone vous force à devoir cacher vos émotions pour paraître fort.
    Je cite :"Est-ce un assaut de regarder une femme et de penser à des pensées que vous ne partageriez pas avec votre propre mère (sauf si vous êtes un pervers) ?" Hé bien oui. Parce que ça s’appelle "mater". Et mater en fantasmant, bah ça met mal à l’aise. Vous parlez du fait qu’aborder une femme n’est pas du harcèlement. C’est vrai. Mais persévérer pour atteindre une relation ? Préserver veut dire retenter après échec. Donc persévérer pour obtenir une relation... Bah c’est retenter après un stop.
    Mais si vous voulez restaurer la jungle masculine, fais comme bon vous semble. Ça ne me concerne pas. Mais dire que ne pas se battre pour dominer cette jungle est un signe de faiblesse est faux. Et si un garçon ne veut pas se battre et exprimer ses sentiments, cela ne veut pas dire qu’il est faible ou féminisé. Juste qu’il a fait un choix. Un choix s’il est imposé, n’est plus un choix.

     

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  • #1883489
    Le 20 janvier 2018 à 16:13 par Grindsel Tirédunevi
    La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?

    Il y a des malentendus à ce sujet.
    IL N’Y A PAS DE "FÉMINISATION" DE LA SOCIÉTÉ.
    En fait, il y a virilisation des femmes, qui compensent avec une fausse féminité superficielle ;
    et il y a féminisation des hommes, pour qui la virilité est devenue un accessoire artificiel.

    Les valeurs authentiquement féminines ne sont pas du tout prônées par la société, et même totalement méprisées. Faire et élever des enfants, s’occuper d’un foyer, des travaux domestiques, des arts agréments, la pudeur, la modestie dans le maintient et l’habillement (s’habiller en robe longue et colorée, vêtement féminin par excellence, le pantalon est exclusivement masculin), soumission et obéissance à son mari...
    Elles sont souvent remplacées par de fausses valeurs féminines, "sexy", ou "girly".

    Ce livre aborde le sujet (à partir de l’éducation) avec plus de finesse.

     

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