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Macron s’affole : Hanouna, Raoult, Villiers, Bigard ou Zemmour en 2022 ?

« “C’est ça, le vrai Nouveau Monde : la fin de la politique”, prédit Philippe Rickwaert, héros de la série Baron noir, incarné par Kad Merad. La fiction pourrait-elle bientôt rejoindre la réalité ? Dans la saison 3 de la saga politique produite par Canal +, Christophe Mercier, blogueur populaire anti-système, bouleverse la campagne présidentielle au point de se retrouver aux portes de l’Élysée.

Dans la vraie vie également, une candidature populiste “fout la trouille” à la Macronie, selon les propos “d’un puissant conseiller de l’exécutif” rapporté dans une chronique du Monde publiée ce dimanche. Une inquiétude perceptible, aussi, dans les échanges et rencontres du chef d’État avec plusieurs personnalités de cette scène « anti-système » ces derniers mois. » (BFMTV)

On a lu l’article du Monde, qui montre bien la déconnexion du politique par rapport aux gens et à leurs attentes : en se rapprochant des populistes Hanouna, Zemmour, Bigard ou Villiers, le Président pense se rapprocher des gens. En mathématiques, on appelle ça la transitivité : A est en relation avec B, B avec C ? donc A est en relation avec C. Oui mais la politique pose quelques problèmes quantiques : C n’a pas forcément envie d’être en relation avec A !

 

Macron essaye de capter un peu de la popularité de Français populaires (il écoute Bigard, il se montre avec Hanouna, il sauve le parc du vicomte), mais la popularité n’est pas contagieuse ! Et surtout, on ne peut contrôler la colère des gens en se rapprochant de ceux qui pensent l’incarner... Car pour l’instant, faute de leader populiste véritable, les Français sont en manque de représentant solide. Hanouna ? C’est une blague juive. Bigard ? Il a passé son heure, il avait un pouvoir d’influence quand il était le roi du monde avec son Stade de France bourré à bloc, mais il n’a pas voulu devenir un politique à la Coluche.

 

 

Villiers ? Il conseille le Président, mais veut surtout faire marcher son affaire du Puy-du-Fou, ce qui est compréhensible. Ruffin ? La droite ne l’acceptera jamais et la droite nationale encore moins, puisqu’il a appelé à voter Macron en 2017. Zemmour ? Autant voter pour Bibi Netanyahou en 2022 !

 

 

Pourtant, la politique réserve des surprises, on l’a vu en Ukraine, pays sous influence de l’axe américano-sioniste, où un comique a pris la place que les mondialistes européistes lui avaient chauffée. On l’a vu en Italie quand Beppe Grillo a grillé toute la classe politique, faisant irruption dans le jeu avec son Mouvement 5 étoiles.

 

 

Ici et là, des comiques surgissent, qui disent plus le ras-le-bol de la corruption des démocraties parlementaires que le véritable engouement pour un homme providentiel, qui en général disparaît assez vite. Dans la société civile, parce qu’il y a trop de coups à prendre en politique, ou dans un accident, par exemple sur une route contre un camion.

« Ça fout la trouille. » C’est un puissant conseiller de l’exécutif qui le dit. Au sommet de l’État, l’hypothèse de l’émergence d’une figure populiste hors parti, est un véritable objet d’inquiétude, dans la perspective de 2022, alors que la défiance contre le pouvoir s’est encore épaissie pendant la crise sanitaire. « Un Zemmour, un Raoult, un Hanouna, pourquoi pas une Élise Lucet, qui incarnent chacun à leur manière cette rupture entre le peuple et les élites, peuvent faire irruption dans le jeu et tenter de poursuivre la vague de dégagisme de 2017 », veut ainsi croire un poids lourd du gouvernement.

À l’Élysée, la fiction Baron noir, qui met en scène un professeur blogueur, Christophe Mercier, cristallisant soudain la colère des Français, est d’ailleurs dans toutes les têtes. Certains conseillers sont d’autant plus troublés que la série écrite par Éric Benzekri, et tournée au palais, a imaginé une présidente élue sur un axe central (« La France unie ») hors des partis traditionnels, un positionnement proche de celui de Macron. « Le président redoute notamment qu’un François Ruffin, par exemple, fasse la passerelle entre extrême gauche et extrême droite, confie un stratège du chef de l’État. Pour lui, c’est un Christophe Mercier potentiel. D’ailleurs, Ruffin fait du Mercier, il se filme dans sa cuisine… » (Le Monde)

 

Autre point, Le Monde veut nous faire croire que la série franco-sioniste Baron Noir peut rejoindre la réalité, ou que la réalité risque de rejoindre la fiction. On a vu il y a 40 ans maintenant ce qu’a donné la candidature de Coluche, manipulé par la gauche socialiste (et Jacques Attali) pour faire tomber Giscard en mettant sa popularité dans la balance. L’humoriste, une fois le job terminé, a très mal fini. Il a été éliminé comme un vulgaire djihadiste manipulé par un agent de l’ombre.

La révolte des Gilets jaunes n’a fait craindre qu’une chose au pouvoir répressif néolibéral : qu’un leader émerge et bouleverse la donne. Il est vrai que le partage des équilibres entre les trois forces actuelles, Macron, Mélenchon et Marine, peut laisser la place à un véritable leader rouge-brun qui rafle la mise et inverse le rapport des forces : c’est possible car Mélenchon et Marine totalisent, s’ils font le plein de voix, 50 % du total électoral. Et si on rajoute Dupont-Aignan, on passe la barre des 50.

C’est pour cette raison, et on le sait par cœur sur E&R, que la coupure droite/gauche et encore plus populisme de droite/populisme de gauche doit être surveillée comme le lait sur le feu par les ingénieurs sociaux au service de la dominance. Et là on ne parle plus seulement de Macron et sa bande, mais de tout le pouvoir profond, qui redoute comme la peste (brune ou rouge) une telle cimentation.
Nous sommes bien, à ce titre, dans l’Allemagne des années 20, et peut-être même déjà de la fin des années 20. Ou, pour rassurer nos tireurs de ficelles, dans l’Italie de 2018, avant la fusion Salvini-Di Maio...

Hanouna-Bigard-Villiers, sur E&R :

 






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