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Mexique, un État failli planifié

L’État est devenu une institution criminelle où se mélangent les narcos [trafiquants de drogues] et les hommes politiques pour contrôler la société. Un État failli qui a été construit durant les deux dernières décennies pour éviter le plus grand cauchemar des élites : la deuxième révolution mexicaine.

« Vivants ils les ont enlevés, vivants nous les voulons », Marie Ester Contreras crie, tandis que vingt poings levés approuvent la consigne sur l’estrade de l’Université Latinoaméricaine de Puebla, lors de la réception du prix Tata Vasco au nom du collectif Forces Unies Pour Nos Disparus au Mexique (Fundem), pour son travail contre les disparitions forcées. La scène est saisissante, alors que les familles, presque toutes mères ou sœurs, ne peuvent retenir leurs pleurs et larmes chaque fois qu’elles parlent en public lors du XI Forum des Droits de l’homme.

Rien à voir de la généalogie des disparitions que nous connaissons dans le Cône Sud. Au Mexique il ne s’agit pas de réprimer, de disparaître et de torturer des militants mais quelque chose de beaucoup plus complexe et terrible. Une mère a raconté la disparition de son fils, un ingénieur en communication qui travaillait pour IBM, séquestré par les narcos pour le forcer à construire un réseau de communications à leur service. « Cela peut être le tour de n’importe qui », remarque-t-elle, estimant que toute la société est dans le collimateur et que, par conséquent, personne ne devrait rester en dehors.

Lire la suite de l’article sur mondialisation.ca

Voir aussi, sur E&R :

Comprendre la relation Mexique-États-Unis dans le trafic de drogue
avec Kontre Kulture :

 






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4 Commentaires

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  • #1012225
    Le 26 octobre 2014 à 17:10 par mlk
    Mexique, un État failli planifié

    c’est du français le titre ?

     

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    • #1012446
      Le Octobre 2014 à 20:15 par Greg
      Mexique, un État failli planifié

      C’est du français québécois. Lorsque le site web source (de l’information) se termine par .ca, il s’agit d’un site canadien.

       
  • #1012805
    Le 27 octobre 2014 à 08:25 par g
    Mexique, un État failli planifié

    Colonisation par la dette et cours de récréation pour toutes les mafias made in USA .

     

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  • #1015064
    Le 28 octobre 2014 à 20:20 par Ronnie
    Mexique, un État failli planifié

    Un article qui colle bien avec la réalité (je vis au Mexique).
    Le constat est assez juste et il convient d’analyser :

    - la démocratie est un thème récurent au Mexique mais sans grande importance. Les universitaires y croient mais sur la base des démocraties européennes idéalisées. Ce sont eux qui trouvent un écho en occident. Le reste de la population se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond mais n’a souvent pas le bagage pour identifier des alternatives (rappelons que ceux qui dénoncent Peña Nieto ont des mots encore plus durs contre Chavez et maintenant Maduro, bizarre non ?).
    - D’une manière générale les gens se méfient de tout ce qui est lié à l’Etat. Bien que cela soit difficile à comprendre pour un Francais, les gens s’habituent à ne compter que sur eux-mêmes, et ne réclament en rien un plus grand contrôle de l’Etat, qui signifierait plus de corruption et d’injustices. C’est un pays très étendu où l’Etat fédéral ne contrôle que les zones plus ou moins densément peuplées. C’est aussi pourquoi les communautés indigènes isolées arrivent (non sans difficultés) à jouir d’une certaine autonomie. Finalement l’Etat fort et efficace n’a existé que sous Porfirio Diaz, une sorte de Napoléon mexicain francophile qualifié ici évidement de dicateur...Quelle idée nauséabonde que d’essayer de développer son pays !
    - Les américains ont besoin de cocaïne et les cartels mexicains d’armes. L’échange convient aux deux et la marchandise passe la frontière sans problème. Le narcotrafic a de beaux jours devant lui ! Quant au sort des migrants venus d’Amérique Centrale, c’est parfois la fosse commune, et leurs vies valent hélas beaucoup moins que celles des mexicains.

    Les mexicains veulent du changement mais sont tiraillé de toutes parts, entre Amérique du Nord, du Sud et Europe, entre conscience du bien commun et intérêts personnels. La lutte sera longue !!

     

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