Le chancelier Bismarck, Otto von, avait lancé le Kulturkampf, pour ne plus ouvrir les postes étatiques à des allemands catholiques, pour l’indépendance de la politique allemande vis à vis du Vatican. Une tentative courageuse, dans un contexte historique de la "Northern Crusade", d’Eric Christiansen, de l’alliance de Richelieu avec les princes protestants (cf. H. Belloc) caractéristique du gallicanisme français, des despotismes éclairés menant aux trois partages de la Pologne à la fin du XVIIIè siècle (F. Bluche). Etait-ce pour obliger ses bailleurs de fonds, qui financèrent ses dépenses somptuaires du domaine qu’il s’était taillé au Schleswig-Holstein, après la campagne contre le Danemark, et qui le reçurent au château de Ferrières en 1871, quand l’armée allemande entourait Paris sous la Commune, d’un cordon sanitaire, et que la proclamation de l’empire allemand était signée à Versailles. La laïcité française républicaine dans ses virulences anti-catholiques fut en quelque sorte un équivalent français du kurlturkampf. Il est très regrettable pour la modernité de l’univers que l’accession à l’empire allemand se soit faite à Versailles, et que la France en perde son troisième empire, pour être tombée dans le panneau de la dépêche d’Ems, en attaquant la Prusse, qui ainsi, garantissait ses arrières, avec la neutralité de la Russie. Quel que soit le cas de figure, on est assuré de se confronter à un double langage, quand il y a allégeance externe, ce qui fut le cas de la presse française, et de la classe politique française, caisse de résonance de la dépêche d’Ems, qui fit monter la mayonnaise belliciste. La tempérance aurait privé la Prusse de l’empire, et nous aurions gardé le nôtre. Les pillages de la Commune dans Paris "épargnèrent" l’hôtel particulier des Rothschild, gardé par la gendarmerie. Vingt années de Napoléon III avaient permis aux financiers de l’empire de connaître les ressorts de la vitalité française, et de sa capacité à payer les sommes exorbitantes des réparations, pour bien préparer 1914.
La gendarmerie garderait encore ces lieux de pouvoir, si la guerre civile, tellement désirée par Mr. Eric Zemmour, entre musulmans et français de souche, avait lieu. Lui parler revient à de nouveau tomber dans le panneau.
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