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Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

Dans le monde judéo-Orwellien dans lequel nous vivons, est-ce qu’une affaire du calibre de l’affaire Dreyfus peut être complètement occultée partout, sur Internet, dans les livres d’histoire, dans la presse ?

 

Voici ce qu’on peut trouver tout au bout du livre d’Ingrid Weckert sur la Nuit de cristal, dans le glossaire compilé par Carl Hottelet, à l’article « Dreyfus » :

« Dans le milieu des années 30, la France a été le théâtre d’une nouvelle “affaire Dreyfus”. Les Dreyfus, spéculateurs sur les marchés céréaliers – également Juifs mais sans lien de parenté avec l’officier – se sont arrangés pour truquer le marché et manipuler les cours des grains pour leur plus grand profit à eux, mais pour la plus grande détresse des fermiers en particulier et des Français en général. La réaction populaire a été telle que le gouvernement a eu toutes les peines du monde à éviter une révolte. Bien que cette deuxième “affaire Dreyfus” ait été d’une ampleur bien plus grande par le nombre de personnes qu’elle a touché et les ravages qu’elle a causés, la publicité qui lui en a été faite en dehors de la France a été nettement moindre et d’un ton sensiblement plus bas que celle faite à la première. »

Mais comment confirmer cette information puisqu’on ne trouve rien sur le Net en tapant « Dreyfus – grain – scandale » ? Même problème que pour les astronomes cherchant à observer un trou noir, il faut se fier à l’absence de luminosité autour du trou noir.

D’abord, il y a bien eu une très grave crise sur le cours des céréales suite à la crise de 1929, voici par exemple ce qu’on peut trouver ici :

« L’aspect le plus immédiat de la crise de 1929 sur l’agriculture en général et la culture céréalière en particulier aura été un effondrement considérable des prix : le blé perdit ainsi 50 % de sa valeur en 1935 par rapport à 1928 et l’avoine perdit 40 % de sa valeur de mai 1932 à mai 1933. »

Ensuite, il existe bel et bien un groupe Louis-Dreyfus spécialisé dans le négoce des matières premières agricoles, et dont on pourrait s’attendre, en lisant son historique sur le Net, à ce que cette crise des cours très grave et en plein dans son cœur de métier soit mentionnée, avec, par exemple, une phrase comme : « Le groupe a réussi à surmonter la crise de 1932… ». Mais non, rien sur le sujet.

Et, « surmonter », c’est le moins qu’on pourrait en dire « à profiter de » plutôt, la note Wiki indique :

« Le négoce de matières premières, qui représente l’essentiel des activités du groupe, est rassemblé au sein de l’entité Louis-Dreyfus Commodities. Céréales, oléagineux, riz, sucre, éthanol, café, coton, lait, métaux, engrais, canne à sucre, agrumes, sont les principaux produits de Louis-Dreyfus Commodities. En 2012, le groupe annonce avoir traité plus de 70 millions de tonnes de marchandises (ce qui représenterait à lui seul 9 % des échanges mondiaux de matières premières), pour un bénéfice net record de 1,1 milliard de dollars. »

Par contre, la note wiki ne se prive pas de signaler que :

« au cours de la Seconde Guerre mondiale, les biens et actifs demeurés en France de la famille Louis-Dreyfus ont été confisqués par le régime de Vichy complice des forces d’occupations allemandes : du fait des lois sur le statut des Juifs, un certain nombre de membres de cette famille se sont donc réfugiés aux États-Unis »

Et que, comble de l’ironie :

« Le Commissariat général aux questions juives s’installa dans les locaux de l’ancienne banque Léopold Louis-Dreyfus, place des Petits-Pères à Paris. »

Mais la note ne s’interroge bien sûr pas sur le fait de savoir si cette confiscation ne faisait pas suite, justement, à l’enrichissement de la société par manipulation des cours pendant la crise du début des années trente.

Lire l’article entier sur jeune-nation.com

 

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18 Commentaires

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  • #2373929
    Le 27 janvier 2020 à 12:19 par VORONINE
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    En ce qui concerne " l’affaire DREYFUS "...Il faut noter qu’il est mort en 1935 , ayant traversé sans encombres la première guerre mondiale, qui avala tant de ses camarades militaires, avec le grade de lieutenant colonel , ce qui n’est pas vraiment brillant pour un polytechnicien .

     

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  • #2373934
    Le 27 janvier 2020 à 12:26 par Philip Dru
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    Vous pouvez trouver force détails sur cette histoires dans les journaux de l’époque disponibles en ligne.
    L’Action Française du 29/08/1934 publie par exemple une lettre de M. Louis Louis-Dreyfus sur ce sujet.
    Plutôt que les spéculations qui émaillent cet articles un peu fainéant, il serait intéressant de consulter la presse de l’époque sur cette crise céréalière.

     

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  • #2374011
    Le 27 janvier 2020 à 13:46 par nanothermite
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    Tout est là :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Group...

    Pour une fois que cela sert. J’avais lu la notice de Robert Louis-Dreyfus, dans laquelle, il y a une dizaine d’années au moins, il était indiqué que sa famille avait fait fortune dans le négoce des grains. Aujourd’hui cela n’est plus indiqué !

     

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    • #2374062
      Le Janvier 2020 à 15:06 par Lio
      Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

      Parlez vous de Robert Louis Dreyfus propriétaire de l’olympique de Marseille jusqu’en 2009 ? De nombreuses affaires concernant les transferts de joueurs ont émaillées son mandat. D’autres affaires ont mis en evidence la billetterie pour le moins occulte gérée entre les groupes de supporters et le club. Or l’on sait que c’est un biais permettant le blanchiment d’argent.Différents présidents et entraîneurs du club on dû se justifier devant la justice. Certains ont même fait de la prison...Lui jamais ! De là a y voir un certain atavisme il n’y a qu’un pas...

       
  • #2374067
    Le 27 janvier 2020 à 15:11 par Paul82
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    Je sais qu’il existe une société de négoce Dreyfus, mais j’ignorais (comme beaucoup je suppose) cette histoire de spéculation dans les années 1930. Ca expliquerait pourquoi le Front populaire a repris en main le commerce du blé.

     

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  • #2374080
    Le 27 janvier 2020 à 15:39 par Evaltonne
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    Il n’y a pas de censure de journaux sur les sites Gallica et Retronews, dans le sens où on y trouve des collections complètes comme celle de Je suis Partout (sur Retronews), donc il suffit de savoir chercher pour trouver.

     

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  • #2374088
    Le 27 janvier 2020 à 15:55 par arto
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    "Même problème que pour les astronomes cherchant à observer un trou noir, il faut se fier à l’absence de luminosité autour du trou noir." Excellente métaphore.

     

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  • #2374264
    Le 27 janvier 2020 à 20:17 par Kribe
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    Une histoire qui va faire plaisir à H. Ryssen..

     

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  • #2374297
    Le 27 janvier 2020 à 20:49 par Un ploemeurois
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    Déjà une mondialisation qui prenait le vinaigre : de l’import-export à tous les étages, crise financière, chômage massif.

    Aujourd’hui cela ne tient que par les banques centrales qui innondent de liquidité pour soutenir les activités bancaires et économiques, et donc la principale conséquence est le rognement de l’épargne par des taux d’intérets négatifs.

     

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  • #2374354
    Le 27 janvier 2020 à 21:50 par Element87
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    Réparation !

     

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  • #2374483
    Le 28 janvier 2020 à 00:23 par PL
    Quand une affaire Dreyfus peut en cacher une autre...

    La société de courtage et de négoce en céréales Louis Dreyfus et Cie a été fondée en 1851 par le français Léopold Dreyfus (Sierentz 1833-1915) qui commença le négoce de blé en Alsace pour le revendre sur le marché de Bâle en Suisse allemande, Dans les années 1860, il achetait dans le bassin du Danube et en Russie en réponse à la progression de la demande des villes industrialisées d’Europe du Nord. Il établit son siège à Paris dans les années 1870. Il reprend en 1904 la Banque Samuel.

    Entre 1857 et 1875, il avait conquis le marché des céréales russe, hongrois et roumain, et en 1903 il possédait une flotte pour transporter des céréales entre l’Europe, l’Inde, l’Argentine et l’Amérique du Nord.

    En 1921 le blé confisqué aux paysans était exporté contre devises sur le marché international par un de ses deux fils Louis Louis-Dreyfus (1867-1940), ami de Lénine, s’était fait nommer consul de France en Roumanie, qui finançait le PCF et les Brigades internationales.

    Pendant la guerre de 1914-1918, Louis-Dreyfus et Cie qui a des filiales à Londres (Paris Marques ltd) et à Buenos-Aires (S.A.F.I.F) fait de gros bénéfices grâce aux marchés d’approvisionnements militaires.

     

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