Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Rappel : le Venezuela possède plus de pétrole que l’Arabie saoudite

Et l’Empire veut en privatiser les recettes

Article publié en 2011.

 

D’après un rapport de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le pays dirigé par Hugo Chávez détenait l’an dernier des réserves prouvées de 296,50 milliards de barils, soit les plus grandes du monde.

Le Venezuela est plus riche en pétrole que l’Arabie saoudite. C’est le rapport annuel de l’Organisation mondiale du pétrole (OPEP) qui l’affirme. Ce document indique que le pays dirigé par Hugo Chávez, actuellement à Cuba pour faire soigner son cancer,disposait en fin d’année dernière de 296,50 milliards de barils d’or noir pouvant être exploités, contre 211,2 milliards un an plus tôt. Il surpasse ainsi le royaume saoudien dont les réserves prouvées sont restées stables, à 264,5 milliards.

En janvier dernier, le président Hugo Chávez affirmait déjà être devenu le numéro un du pétrole devant l’Arabie saoudite. Mais jusqu’à présent, les chiffres de l’OPEP ne le confirmaient pas car l’organisation n’intégrait pas dans ses calculs le pétrole non conventionnel, c’est-à-dire lourd et extra-lourd, qui fait la richesse du Venezuela. C’est désormais chose faite. La forte hausse des réserves prouvées qui en résulte a été le principal moteur de l’augmentation générale des réserves de l’OPEP, qui s’établissent à 1193 milliards de barils (+12,1%).

Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

Le pétrole n’explique pas tout, à lire sur E&R :

 

Pour comprendre la situation du Venezuela, chez Kontre Kulture :

 






Alerter

6 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #1780351

    Au vu de ce renseignement (qui est un secret de polichinelle), une base russe au Vénézuela serait une bonne option pour empêcher les américons de piller le pays....

     

    Répondre à ce message

  • #1780429

    Oui enfin... sachant que ce pétrole "non conventionnel" est difficile à extraire, contrairement à celui d’Arabie saoudite (pas de métaux lourds et peu de soufre) on ne joue pas dans la même catégorie.

    Alors certes les Ricains aimeraient bien faire main basse sur le pétrole vénézuelien. Mais ce n’est pas le nec plus ultra sinon ca se saurait.

     

    Répondre à ce message

  • #1781171

    Le chiffre cité dans l’article comme réserve de pétrole concernant le Vénézuela est juste les réserves conventionnelles . IL ne tient pas compte :
    - Du pétrole off shore (chiffre inconnu)
    - des réserves desables bituineux (1200 milliards de barriles)
    - Des reserves de pétrole abiotique comme tous les pays du monde (et chiffre impossible à connaitre tellement il est possiblement voire probablement pharamineux . .
    En fait il n’est question ici que du pétrole qui affleure (le lac de Maracaïbo étant une véritable éponge à pétrole ) .
    Le pétrole est une denrée surabondante et au lieu de bramer à longueur de" temps la nécessité absolue d’une transition énergétique il serait à mon sens bien plus judicieux de prendre en compte l’omni présence des ressources énegétiques telles que : Pétrole , gaz dont les réserves sont aussi ahurissantes tout comme celles du charbon et ne parlons pas des hydrates de méthane qui le sont tout autant .
    On Nos , vous enfume et il serait grand temps d’en prendre conscience . .
    Je dis des conneries ? En 1973 , j’avais 26 ans et on nous sortait les mêmes menaces avec les"il n’y aura plus de pétrole en l’an 2000 . Rien qu’en pétrole conventionnel , les réserves sont le double de celles de 1973 , mais si on ajoute tous les autres types de pétrole ( en excluant l’abiotique ) elles sont au bas mot le quintuple mais probablement bien plus . Si on ajoute l’abiotique il y a du pétrole pour probablement des millénaires .
    Que fau-il faire ? Dépenser à tout va ? Certainement pas , mais raisonner en sachant que nous disposons de ce potentiel et non en préparant une transition énergétique promise d’avance au fiasco :
    - Celle du nucléaire est dores et déjà un fiasco , car dans 100 ans ,il y a beaucoup de chances qu’il n’y ait plus d’uranium ,et il nous restera des déchets dont personne ne veut et à juste titre avec des coeurs de réacteurs dont on ne sait vraiment si on sait les démanteler .
    - Celle du renouvelable , dont personne n’est capable en dehors de l’hydro électricité est capable de nous dire ce qu’il produit effectivement dans la production électrique française . ?? Probablement peu (- de 1%) et pourtant avec des parcs éoliens ou solaires déjà conséquents .
    Une omerta bien difficile à contourner . ayant fait l’expérience d’un fiasco éolien personnel , cette énergie (et je pense qu’il en est de même pour le solaire artificiellement bousté par des subventions extravagantes )est à coup sûr surévaluée quant à son potentiel réel .

     

    Répondre à ce message

    • #1782270

      Ce n’est pas exact. Du jour au lendemain le Venezuela a ajouté le pétrole extra-lourd à ses réserves déclarées :
      "Venezuela was overproducing until 2001 but with the collapse of production after Chavez fight
      with PDVSA and nationalisation, production data are unreliable with a large discrepancy between OPEC data and EIA data ! OGJ in its worldwide look at reserves 6 Dec 2010 has increased at end 2010 Venezuela reserves from 99.38 Gb to 211.2, Gb including the extra-heavy oil like for Canada !"
      Source : http://aspofrance.viabloga.com/file...
      La viabilité du pétrole extra-lourd vénézuélien dépend beaucoup des contraintes "au dessus du sol" (above the ground), car il nécessite d’énormes investissements incrémentés, donc sans perturbations politiques et/ou commerciales, pour être rentable. Les cours pétroliers très bas ont certainement joué un rôle dans la crise actuelle. C’est un peu comme si on produisait de l’essence à partir de charbon : c’est une grosse machine gourmande et peu efficace, rien à voir avec le pétrole conventionnel saoudien ou même sibérien.
      Ne mélangeons pas toutes les sources d’énergie fossile aveuglément.