Bon, la vidéo est sympa, mais çà montre surtout combien les gens sont coupés de la nature .
Je vis dans la nature depuis 70 ans, et ce qui me stupéfie le plus, ce sont les personnes qui me disent "Mais comment tu fais pour vivre dans ce trou, il n’y a rien ici !"
Que répondre à des gens qui sont devenus aveugle à la nature ?
Pour le reste, oui on peut avoir des poules, des canards, des moutons, des chèvres, un âne ... mais chaque animal a ses besoins qu’il faut connaître .
et quand on dit qu’un animal est "domestique" çà veut dire qu’il faut lui consacré du temps, plus ou moins selon l’espèce. Le moins c’est la poule ... mais il faut la protéger de maitre goupil !

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C’est de la mâche couronnée, chez nous on l’appelle "cressonnette", la mâche sauvage c’est la doucette, plus petite et feuilles plus rondes, c’est pas un sous bois, c’est l’amorce d’un taillis, "gaulis" en Bourguignon, pis c’est pas une réserve naturelle, c’est une friche.

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Je vais tondre aussi aujourd’hui.
J’ai quitté la ville depuis plus de 12 ans et en ces temps troublés j’ai une pensée pour tous ceux qui y sont restés.
C’est peut être un mal pour un bien ce confinement, j’étais au téléphone avec un ami "parisien" (Montgeron) ce matin, il me disait qu’il réentendait les oiseaux.
L’affaiblissement significatif de la pollution sonore, ce relatif silence va, espérons le, permettre à beaucoup de réfléchir sur soi même et s’interroger sur la mécanique qui broie les individus et les écosystèmes au nom du profit et de la domination.
Bon c’est pas gagné, nombreux ceux qui passent leur temps devant la télé, mais bon...

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oui ! remigration.... à la campagne.
réoccupons pour notre bien-être nos territoires abandonnés avec l’exode rural avant que d’autres nous en dépossèdent.
autochtone parisien, cela fait 20 ans que je vis en Auvergne sur un 1/2ha, dans un ancien bati. si cela n’a pas été toujours rose, avec des hauts et des bas, ces derniers restent malgré tout de bons souvenirs et puis je n’ai jamais crevé la dalle quand j’étais dans une merde noire grâce à l’entraide de certains voisins. cela m’a d’ailleurs surpris, je ne m’attendais pas à ça.
n’attendez pas trop longtemps, jetez-vous à l’eau avant qu’il ne soit trop tard pour vous.

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Voila un bel exemple de ce qui pourrait être une solution de survie durable.
Par les temps qui s’annoncent, il vaudra mieux ne plus être dépendant du système. Et si on ne se décide pas à remètre en cause nos propres fondamentaux et idéaux, la pilule va être très dure à avaler.

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Tes choix de vie nécessitent a la base courage et autonomie d’esprit,mais c’est toi qui est dans le vrai l’ami,félicitations.

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Les gens qui te parlent de "vermine qui va s’installer" sur ton terrain laisser en friche sont soit des cons ignorants soit des jaloux. Si dans l’immédiat on ne peut pas valoriser un lopin de terre la meilleure des choses à faire est de soit la prêter/louer à quelqu’un qui pourra en faire bon usage, soit tout simplement la laisser en friche qui est réservoir biologique. Une friche laissée suffisamment longtemps finit par produire des arbres parmi lesquels des espèces pionnières de faibles intérêts (pour l’humain) mais aussi des essences très intéressantes. De plus la friche protège le sol, le régénère et augmente sa fertilité. Une fois que l’on revient défricher on peut procéder à un repérage des des arbres/arbustes intéressants, puis on peut les marquer avec un ruban rouge par exemple afin de les épargner lors du défrichage. Par la suite en intercalaire on peut planter des arbres fruitiers et au fur et à mesure de la place prise par les arbres on peut procéder à des éclaircissements des arbres surnuméraires, qui feraient trop d’ombre...les zones que l’on destine au potager où plantes et arbres non cultivés sont généralement indésirables cela demande un peu plus de moyen et techniques pour être viabilisé mais ce n’est pas non plus une tâche pharaonique...enfin bref il ne faut surtout pas se laisser décourager par l’idée de ne pas pouvoir cultiver un lopin de terre qui va tomber en friche...et entre parenthèses cela ne demande pas plus d’une dizaine d’interventions par an pour installer un verger. Il suffit de planter ses arbres, les entourer d’un grillage pour les protéger des chevreuils, d’un coup de débroussailleuse deux ou trois fois par an (il n’y a pas besoin d’un sol "désertique" nickel chrome pour que arbres fruitiers rustiques puissent pousser !)...quelques visites régulières durant les périodes de sécheresse pour arroser les plants si nécessaire les deux premières années, un peu de taille de formation...et voilà ! Pour un verger de taille familiale de 2 ou 3 milles m² ce n’est pas une somme de travail colossale...

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@Talaverra, et autre Pierro San Giogio,

à Paris, les bourgeois sont partis, la ville est d’un calme ! Les coureurs matinaux en profitent. Les oiseaux aussi. Paris est propre et Hidalgo n’y est pour rien. Le 18eme, au grand dam des survivalistes n’a pas encore attaqué les quartiers bourgeois (cela viendra peut-être, mais je n’y crois pas trop.) Les magasins sont remplis, je ne vois aucune bousculade et la population petit à petit, se discipline. Il est possible de se promener avec une autorisation que vous vous faites à vous même. Une ineptie macrionienne de plus.

Le seul drame étant de ne plus profiter du café matinal dans le bar tenu par un kabyle en bas de chez moi, mais cela est fortement compensé par l’absence des bobos qui pullulent habituellement dans le XI eme arrondissement.

Paris n’est plus une fête et c’est merveilleux. Phillipe Murray doit bien sourire de là où il nous voit. Pour ma part, je dessine, lis, médite. Un jeûne de trois jours, un peu de remise en forme, rameur, renforcement musculaire au poids de corps. Et de fait un travail au ralenti. Tous n’ont pas cette chance, j’en suis conscient.

Profitons de cette psychose mondiale et transformons ce confinement en une retraite pour mieux nourrir, nos corps, nos esprits, nos âmes.

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Bravo à toi, déjà d’avoir récupéré un terrain Monsanto et ensuite de t’être lancé dans ce projet.
Quand on habite en ville, on ne se rend pas compte de tout cela, on en est coupé, comme on est coupé de la nourriture de qualité ou même de notre propre santé.
Et quand on renoue avec la terre, l’importance de tout ça nous saute aux yeux.
Je me suis lancé dans un projet un peu similaire et j’ai eu aussi les mêmes remarques que toi.
La vérité c’est que les gens n’osent plus. Ils n’osent plus entreprendre, ils n’osent même plus planter un fruitier dans leur jardin !
Ils pensent par avance que ça ne marchera pas ou que ce sera compliqué... Que de temps perdu ! Que de temps mal utilisé...
Car c’est aussi une question de responsabilité vis à vis des générations suivantes quand on a un terrain, d’en faire quelque chose autre que du simple loisir, garder un savoir, transmettre ce savoir, entretenir la terre... C’est important, indispensable même, la nourriture ne tombe pas du ciel...

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"Les moutons c’est le plus simple" haha comme quoi.

C’est bien beau de montrer ses hectares mais t’imagines bien que c’est hors de portés.

Il faut se réapproprier les villes, virer les enseignes lowcost, kitsh, les panneaux pub. Verdir et boiser les villes au maximum. Construire en pierre et briques et pas en bloc de ciment rectangulaires.

L’architecture moderne est d’une laideur.

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