Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Un décret discret autorise le fichage des Français selon leurs opinions politiques

 

 

Après 1984, nous voici dans Minority Report. Il a suffi d’un petit glissement dans la loi, de la surveillance des personnes pouvant passer à l’action vers la surveillance des opinions pouvant mener à des actions prétendument dangereuses pour l’État ou pour l’ordre public, et le tour est joué.

 

 

Une opinion non convenable pour la dominance, c’est-à-dire non alignée sur les intérêts du pouvoir profond, sera criminalisable. On comprend bien sûr que le filet de la « lutte » antiterroriste resserre ses mailles, et que la « lutte » anti-islamiste est le prétexte pour surveiller tout ce qui conteste le pouvoir profond. Plus prosaïquement, « ceux qui ne sont pas Charlie » seront sur la Liste.

Pierre Jacquemain, le rédacteur en chef de la revue Regards, accuse le gouvernement de vouloir « surveiller plus encore ses opposants », et cela « sous couvert de lutte antiterroriste ». Dans son édito du 6 décembre, le journaliste dénonce « une atteinte de plus à la liberté » et s’interroge sur l’identité des personnes qui pourraient être surveillées par les services de renseignement.

« Parce que de Mediapart à la LDH [la Ligue des droits de l’lomme] en passant par La France insoumise ou l’UNEF [Union nationale des étudiants de France], ils sont nombreux à être dans le viseur du gouvernement », s’inquiète Pierre Jacquemain. « Que feront-ils de ces fichés-là ? », questionne le journaliste à l’adresse des services de renseignement. (Russia Today)

Les gauchistes des médias crient à la « dictature », au « fichage », ce en quoi ils ont raison, mais en réalité, ils n’ont rien à craindre : ce sont les patriotes, les Français attachés à leur pays, leur culture, leur liberté d’expression qui sont visés. Les gauchistes ne sont que le calque des idéologues du pouvoir profond, c’est-à-dire des lobbies qui font la politique de notre pays, plus ou moins bien cachés derrière le pouvoir visible, officiel, constitutionnel.

Les individus « susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou de constituer une menace terroriste portant atteinte à ces mêmes intérêts » seront donc tout simplement ceux qui gênent le pouvoir des réseaux occultes.

Naturellement, il est inutile d’attendre la moindre défense de la CNIL, qui précise que « seules les informations mises volontairement en ligne par leurs propriétaires en source ouverte, sans qu’elles soient conditionnées à un accès particulier, pourront être consultées et collectées ».

Une menace qui prête à rire dans cet océan liberticide ! Heureusement, il reste notre Président, le gardien autoproclamé de la liberté d’expression :

 

 

Un président décidément très Charlie qui réfute toute existence ou tout basculement de la France dans la dictature :

 

 

En vérité, cette dictature est celle du mondialisme, c’est pourquoi Macron la trouve tout à fait naturelle et inoffensive : il a été placé et imposé en France uniquement pour cela. Pour briser cette France culturellement et idéologiquement rebelle à l’Empire, quoi qu’il en coûte.

 

 

Comme quoi on peut être pour la « liberté d’expression » et contre toute opposition politique. Un exploit dans le genre contorsion intellectuelle.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Opinion politique, activité sur les réseaux sociaux, comportement religieux ou données de santé : autant d’éléments qui pourront désormais être collectés dans les fichiers du renseignement selon trois décrets passés sous les radars de la presse.

 

Recueillir une somme importante d’informations sur l’opinion politique de personnes « pouvant porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’Etat », des pseudos Twitter, des données de santé, des éléments de comportement religieux : c’est ce que permettent désormais trois décrets du ministère de l’Intérieur publiés dans la matinée du 4 décembre et consultables dans le Journal Officiel. S’ils sont passés relativement inaperçus dans la presse (à quelques rares exceptions près), ces textes renforcent pourtant significativement les méthodes allouées au renseignement territorial... et suscitent des questionnements quant aux objectifs poursuivis.

Portant sur le « Fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique » (PASP), la « Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique » (GIPASP) et les « Enquêtes administratives liées à la sécurité publique » (EASP), ces décrets élargissent considérablement les possibilités de surveillance de toute personne présentant un risque pour l’ordre public, à savoir non seulement les individus radicalisés mais aussi des manifestants violents, ou encore des hooligans, comme l’explique le site spécialisé NextInpact.

Cependant l’expression utilisée dans le décret PASP pour désigner ces personnes reste très générale et pourrait concerner, en théorie, de nombreux cas. Les trois décrets font ainsi référence au fichage des individus dont les activités seraient « susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou de constituer une menace terroriste portant atteinte à ces mêmes intérêts ».

 

Ficher des individus selon leurs « opinions politiques [et] religieuses »

Afin de préserver la « sûreté de l’Etat », les trois textes prévoient également tout un arsenal de mesures de surveillance comme la possibilité de ficher des individus selon « des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale ». La nuance est donc importante puisque la précédente version permettait le fichage des individus selon leurs activités, et non pas de leurs « opinions ».

Les décrets PASP et GIPASP ajoutent en outre la possibilité de ficher « des données de santé révélant une dangerosité particulière ». Il s’agira, pour les services de renseignement, de prêter attention aux « données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques obtenues conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».

Quant aux destinataires de ces données, les agents des services de renseignement, les policiers et gendarmes, mais aussi (nouveauté) les procureurs, pourront tous accéder à ces fichiers de surveillance.

 

Surveillance accrue sur les réseaux sociaux

Un autre point qui soulève bien des inquiétudes est la surveillance des « activités sur les réseaux sociaux ». Une grande nouveauté qui ne figurait pas dans le précédent décret. Elle permet aux forces de l’ordre de recueillir les identifiants et pseudonymes utilisés sur les réseaux sociaux, par des individus surveillés, à l’exclusion des mots de passe.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) précise que, « seules les informations mises volontairement en ligne par leurs propriétaires en source ouverte, sans qu’elles soient conditionnées à un accès particulier, pourront être consultées et collectées ».

Parmi les autres points énumérés dans le décret de 2020, citons, outre le fichage des liens avec « des groupes extrémistes », les éléments ou signes de radicalisation, ou encore la détention d’armes, la possibilité pour les fonctionnaires du renseignement territorial de répertorier des éléments concernant les « pratiques sportives », la détention « d’animaux dangereux » et même, élément nouveau, des données relatives à des « facteurs de fragilité », comme les « facteurs familiaux, sociaux et économiques » ou les « addictions ».

 

Vers une « société de surveillance généralisée » ?

Peu médiatisée, la publication de ce décret relatif à la sécurité intérieure n’a pas manqué de faire réagir, notamment à gauche.

Pierre Jacquemain, le rédacteur en chef de la revue Regards, accuse le gouvernement de vouloir « surveiller plus encore ses opposants », et cela « sous couvert de lutte antiterroriste ». Dans son édito du 6 décembre, le journaliste dénonce « une atteinte de plus à la liberté » et s’interroge sur l’identité des personnes qui pourraient être surveillées par les services de renseignement.

« Parce que de Mediapart à la LDH [La Ligue des droits de l’Homme] en passant par la France insoumise ou l’UNEF [Union nationale des étudiants de France], ils sont nombreux à être dans le viseur du gouvernement », s’inquiète Pierre Jacquemain. « Que feront-ils de ces fichés-là ? », questionne le journaliste à l’adresse des services de renseignement.

 

Même inquiétude grandissante du côté d’Amnesty France où Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer Libertés pour l’ONG, s’interroge aussi sur le nombre d’individus pouvant être fichés.

Lire l’article entier sur francais.rt.com

Comme prévu, en route vers la dictature !

 






Alerter

79 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #2613456

    Fait du jour pour moi : d’habitude je pose la question "egali" à Google, et je trouve dans la 1ere page égalité et réconciliation.
    Aujourd’hui , rien juqu’à la 5e page. Je n’ai pas été voir au-delà.

     

    Répondre à ce message

  • #2613624

    Ce sont les bonnes vieilles méthodes des rg des années 1970, 80 tout en rajoutant l’informatique, la puissance de calcul.

     

    Répondre à ce message

  • #2613631

    Ce qui me fait rigoler, c’est que tous ces personnages qui parlent de la dictature de Macron, ont appelé ou ont voté pour lui.

     

    Répondre à ce message

  • #2613658

    ".../...susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou de constituer une menace terroriste portant atteinte à ces mêmes intérêts  ».../..."

    - S’agissant d’activités, à la limite, on peut comprendre, encore que, si brandir une pancarte sur laquelle serait inscrit "Macron, tête de c**", "Élection, piège à c***", ou "2020 = 1984", cela peut être considéré comme nuisant aux intérêts de l’État - puisque l’État, c’est lui, ou plutôt eux, d’ailleurs... - ça commence à donner à réfléchir, mais ce n’est encore que du niveau 1.
    .
    - S’agissant d’opinions, on passe dans le domaine de Big Brother et/ou de Minority Report : c’est le niveau 2.

    - Quant au "à l’exclusion des mots de passe", là, on entre carrément dans le monde de "Oui-oui au pays des rêves", ou du foutage de gueule en version XXL, au choix, et c’est le niveau 3.

    Et l’on passe même à la vitesse supérieure, au no limit, au franchissement du mur du çon avec "La dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais" : et là, franchement, je cherche un nom pour qualifier cette phrase pathétique d’indigence/malhonnêteté/perversité intellectuelle...

    Il ne s’agit pas - en effet - de changer de dirigeant, mais de changer la façon de diriger, un bonnet blanc et un blanc bonnet étant toujours un bonnet, escroc !!

    En quoi l’excité du "On va vous passer tout ça au Karcher !", le fromage mou du "Mon ennemi, c’est la Finance !", et le retors du "Ni droite, ni gauche !", ont-ils jamais eu la moindre différence dans la façon de diriger la France et les Français ?!

    - Tous les 3 à plat ventre devant le NOM et les ordres de Bruxelles.
    - Tous les 3 rampant devant la Finance à qui mieux mieux.
    - Tous les 3 serviles et lâches devant le Pouvoir profond.

    Pas un pour rattraper l’autre, pas un pour s’occuper vraiment du bien de la France et des Français, pas un pour se comporter en Chef d’État digne de ce nom, pas un seul !!

    Ces 3 brèles ayant toujours eu la même façon de diriger la France et les Français - droit dans le mur - nous avons donc déjà donné dans le genre - depuis près de 14 ans !! - et voilà qui commence à faire long, voir même trèèèèès-très long...

     

    Répondre à ce message

  • Je sens que comme tout le monde ici ma fiche va être bien belle. ^^

    « Commente sur Égalité et Réconciliation »
    « diffuse sur les réseaux des idées dissidentes »

    Etape suivante le voyage en train gratuit (un autre point Godwin a mettre dans mon album collection).

     

    Répondre à ce message

  • #2613850

    Ne cherchez pas d autres termes que le nazisme pour qualifier notre régime actuel. Et à tout point de vue.

     

    Répondre à ce message

  • Tiens, nous voilà dans de beaux draps !

     

    Répondre à ce message

  • #2614288

    Les politiques l’ont voulut, les terroristes l’ont fait. Qui a fait les terroristes ?

     

    Répondre à ce message

  • #2614411

    C’est pas Goebbel qui disait, c’est nous qui disont qui est juif, qui ne l’est pas ???
    Moi je trouve que nous vivons un nazisme nouveau, mais un nazisme quand même
    Sauf qu’au lieu d’avoir des SS et des SA
    On a des Alice Coffin, des Caroline Fourest, des Manuel Valls, des Castaner, des Préfet Lallemand, des Haziza, des Cohen etc...
    Mais c’est bien du nazisme, avec je l’avoue un brin de trotskisme et de stalinisme...
    On reste très très loin d’un projet de bien commun

     

    Répondre à ce message

  • #2616883

    La police politique guepeou ou Stasi est déjà à l’oeuvre...c’est du très vicieux....ça finit toujours par arroser...l’arroseur.
    Seule différence avec hier, tout va être sur les circuits informatiques.
    Ce que nous devrions tous exiger ...les nom et fonction de la personne qui demande ces renseignements, et les nom et fonction de la personne qui rédige et traite...
    avec leurs propres opinions bien en évidence...ainsi on saura qui sont les censeurs.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents