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Diversion : le film qui vous plonge en 2026, après 10 ans de TAFTA

Le gauchisme prendrait-il conscience de quelque chose ?

Encore en négociation sous huis-clos, le Traité transatlantique, ou TAFTA, pourrait bien modifier l’avenir de près de 800 millions de personnes réparties entre les États-Unis et l’Europe. Un court-métrage, intitulé Diversion, nous plonge dans un possible avenir, pas très éloigné de notre présent, qui fait froid dans le dos. Dans une Belgique plongée dans la peur et l’obscurantisme médiatique, un jeune homme n’ose plus sortir de chez lui quand il rencontre l’un de ces « extrémistes » décrits partout à la télévision. Créé dans le but de générer la mobilisation contre l’adoption imminente de ce traité, le court-métrage est diffusé sur internet et sera présenté au festival Esperanzah ! en août.

 

L’idée qu’il ne faut pas se laisser aller à la « diversion », voilà ce qui est défendu par ce court-métrage qui cherche à éveiller les consciences quant à l’utilisation de « boucs-émissaires » dans nos sociétés, mais également quant à l’avenir de tous dans un monde où le « libre-échange », selon les règles d’un traité calqué sur le modèle américain, serait couronné.

Dans une Belgique qui s’apprête à commémorer «  les dix ans de la signature du traité transatlantique », le film nous invite à entrer dans le quotidien d’Alan, un jeune homme d’une vingtaine d’années, et de sa mère, scotchée à longueur de journées devant ce qui ressemble de près à une chaîne d’information en continu. Couvre-feu, reportages alarmistes concernant les « extrémistes », forces de l’ordre et milices privées chargées de discipliner des militants qui ne font que coller des affiches… On a ici un aperçu d’un état d’urgence devenu permanent, où la liberté d’expression n’a plus lieu d’être et où toute l’économie d’un pays peut être résumée à la guerre de tous contre tous.

 

Vision noire d’un monde aux mains des grandes entreprises et de la peur

Le court-métrage, volontairement radical, offre également une vision inquiétante de ce que sont devenus la culture, les arts dans un monde où seule la productivité semble désormais avoir de l’importance.

 

 

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Le TAFTA, sur E&R :

 






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52 Commentaires

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  • #1530092

    Le problème de gôchiasses c’est qu’ils comprennent les choses jamais plus qu’à moitié. Cela paraît mieux que rien mais en réalité c’est pire encore qu’un ignorant complet.

     

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    • #1530799

      C’est parce qu’ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils ne voient pas ce qui se cache sous les apparences. La boboitude, tout comme la bravitude, repose sur le principe que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil sauf les méchants.

      Un fois sur le quai du RER j’ai interpellé une c.... qui allait donner une pièce à un cul de jatte roumain sur une planche à roulette. "Oh le pauvre il n’a plus de jambes !". Alors je lui ai dit : "Je me demande comment il est descendu ici, par l’escalier, par l’escalator, par le RER ou par l’ascenseur ?". Et elle m’a répondu "Ah oui c’est vrai ce que vous dites !".

      Les gens sont des cons, tout simplement. Ils se laissent lobobotomisés par les médias où on les culpabilises à longueur de journée. Ensuite dès qu’une occasion se présente, ils s’achètent une bonne conscience et il ne faut surtout pas se poser de question sur leur BA de la journée, ça viendra fiche en l’ai leur mea culpa !

      Les vendeurs de bonne conscience sont là pour les aider. Organisations humanitaires à but "non" lucratif qui racolent des dons dans la rue (msf, aids...), mendiant aux feux rouges, cul de jatte sur le quai du RER, Maison de Ronald Mc Donald (carrément ENORME), fondation Rotschild, manque plus que la fondation de la shoa avec une déduction non plafonnée de 100% des dons sur nos impôts.

      Faire des affirmations ne sert à rien avec ces c... Ce qu’ils faut c’est les amener à se poser la bonne question. Ce jour là j’ai eu de la chance car ça crevait vraiment les yeux. Quand on cherche à contredire quelqu’un dans ses convictions, lobobotomiques ou pas, il va obligatoirement se braquer car quelque part on le remet en question. Lui poser une question sur un ton un peu naïf abaisse les défenses de la personne et surtout "l’idée vient de lui".

      Maintenant à nous de convertir les lobobotomisés !

       
  • #1530114

    Jeu du pilpoul avec l’irruption de la problématique des migrants comme antagoniste au TAFTA alors que les deux logiques nourrissent la capital.

    Au-delà de ça, le film me rappelle cruellement les conclusions de Todd : on va se faire avoir par le vieillissement général, et le manque d’esprit de révolte qui en découle.

     

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  • #1530132
    Le 8 août 2016 à 07:06 par anti-policiers-de-la-pensée
    Diversion : le film qui vous plonge en 2026, après 10 ans de (...)

    Et elle est où, la dénonciation de l’art moderne coté à New York ? où ? où ?
    C’est pas dans dix ans que l’art est mort, c’est depuis 40 ans qu’il y a un monopole total de la grande banque. Grâce notamment à Jack Lang et ses petits commissaires de l’art antifascistes !

     

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  • #1530221
    Le 8 août 2016 à 11:55 par HerrFlantier
    Diversion : le film qui vous plonge en 2026, après 10 ans de (...)

    Quand j’ai entendu "migrants" puis "diversité" je me suis arreté...

     

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  • #1530296

    Une fille qui fait irruption dans un univers clos et sombre, relié à l’extérieur par les écrans (télévision, ordinateur et tablette du livreur du supermarché), sur lequel règne une mère pathologique, abandonnée par son mari, blafarde, malade et abusive à l’égard de son fils complètement castré, en état de quasi esclavage. Une allégorie du protectionnisme présenté comme un repliement sur soi mortifère fondé sur la peur de l’autre, du monde extérieur qui serait induite par le pouvoir néolibéral. Et cette fille prénommée Shana (forme galloise du prénom Jeanne qu’on honore le même jour que Jeanne d’Arc ! ) par la magie d’une chanson, une sorte de berceuse traditionnelle (on dirait qu’elle chante en hébreu !) accompagnée avec une kalimba (instrument rudimentaire originaire d’Afrique centrale) cette fille redonne vie à ce zombie (il se remet à peindre en couleurs) et finalement sort de sa tombe pour se trouver face à face avec un représentant d’un ordre fondé sur la violence et défendu par des vigiles armés de matraques, dont un noir qui poursuivent des jeunes colleurs d’affiches appelant à la résistance au Tafta.
    Les cartes paraissent brouillées mais on peut résumer ce court métrage de la façon suivante : on n’aurait pas d’autre choix qu’entre la mondialisation néolibérale version Tafta et la mondialisation tiers-mondiste antiraciste version partis de gauche, no borders, bobo de droite et de gauche, etc. La peste ou le choléra en somme.
    A la question posée dans le sous-titre par E&R " le gauchisme prendrait-il conscience de quelque chose ?" il me semble que la réponse est clairement "Non". Son positionnement idéologique reste le même et n’est pas susceptible de changer, c’est son ADN. Il est d’autant moins capable d’évoluer qu’il est un allié objectif du néolibéralisme qui le finance pour qu’il participe activement à la lutte contre la résistance au mondialisme. Il joue en fait le même rôle que les terroristes islamistes : celui de destructeurs des Etats protecteurs contre le néolibéralisme. Donc ne rêvons pas à une quelconque rédemption de ce côté là. Nous devons considérer qu’ils font bloc et qu’il faut se battre contre eux avec détermination. Ce film n’est qu’un instrument de propagande contre la résistance au mondialisme et au néolibéralisme tous deux fils monstrueux de l’accouplement de deux ennemis du genre humain, le matérialisme et l’idéalisme.

     

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    • #1530523

      J’ai l’impression que vous vous méprenez en partie. Les gauchistes que je connais mangent bio, font du sport, sont écolos et ne vont jamais au macdo et ils ne portent pas les USA dans leur coeur (capitalisme sauvage, pollution, militarisme, malbouffe), mais effectivement ils sont mondialistes, pro-gays, pro-réfugiés.

      Les gauchistes et les apolitiques qui aiment les USA ont du surpoids, des insomnies et des problèmes de santé même à 30 ans, certains sont même stériles (des couples qui n’arrive pas à avoir d’enfants), prennent des médocs, dorment avec leur iphone allumé sous l’oreilller, n’éteignent jamais leur Wifi. A moyen terme, les Pro-USA vont disparaître car ils décéderont de maladie bien avant les autres, c’est mathématique...

      Alors je ne vois pas comment l’empire américano-sioniste pourra gouverner des cadavres ambulants ou gens plus en forme qui n’adhèreront jamais au mode de vie qu’il propose ?

      Qui gouvernera les "no border" ? Francis Lalanne ? Aymeric Caron ? Le Grand Mélenchon Oriental ? (d’ailleurs je me rend compte qu’il connaît très bien les graves problématiques d’appauvrissement des sol par l’agriculture intensive - il en a parlé sur son dernier DPDA sur FR2 - la pomme de 2016 possédant beaucoup moins de nutriment que la pomme de 1950, il a osé le dire , on ne peut pas lui enlever ça...).

      Ce sont des interrogations, pas des reproches à votre encontre.

       
    • #1532472

      Bien résumé, Erdoval.

       
  • #1530377

    C’est bien de critiquer le TAFTA, mais là c’est trop bobo pour moi. Ils se sont sentis obligés de mettre une Shana. Bref faux combat, comme les attentats sous faux drapeaux.

     

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  • #1530478
    Le 8 août 2016 à 19:57 par SpiritusRector
    Diversion : le film qui vous plonge en 2026, après 10 ans de (...)

    Heu... C’est moi ou la mère du névrosé sous entend que ceux qui sont contre le TAFTA seraient pro immigration massive...

    ...

    Shana, prénom juif...

    ...

    Vous avez besoin de plus d’explications ?

    ...

    Eh bien la faction que nous appellerons faction A, fait simplement mine de de scinder en deux...

    A1 met en place le TAFTA et agit officiellement.

    A2 met en place une pauvre résistance de façade vouée à fédérer les résistances spontanées et authentiques autour de concepts bidons et de pratiques inappropriées (nuit debout, etc...).

    Au moment opportun, A2 s’effondre (mon dieu c’était imprévisible...) Et la faction A remporte la manche...

    Les membres de A2 gagnent des avantages en nature voir des places politiques pour simuler le compromis...

    Fin de l’Histoire.

    Enfin avec les mous d’extrême gauche c’est la seule fin alternative. Qui par conséquent ne l’est donc plus puisqu’elle est seule...

     

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  • #1530615

    C’est vide. C’est creux. Et beaucoup trop politiquement correcte.
    Il est titré : "Le gauchisme prendrait-il conscience de quelque chose ?". Eh bien le gauchiste peut prendre conscience de beaucoup de choses, mais le gauchisme comme toutes autres entités politiques est voué à la sclérose, au "carcan".
    Pas besoin d’être sous une bannière quelconque pour constater la décadence de l’homme.

     

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  • #1530624

    Propagande pro-migrants - qui est l’instrument ULTIME de l’asservissement des peuples - sous couvert de bons sentiments anti TAFTA. Ou le mal sous couvert de biens et la fabrique du consentement si bien identifié (phishing) par ce cher Lucien CERISE.
    A vomir !

     

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  • #1531811
    Le 10 août 2016 à 22:32 par Bananonyme
    Diversion : le film qui vous plonge en 2026, après 10 ans de (...)

    Disons que la moitié du travail a été faite. C’est un début.

    La vraie diversion c’est celle qui amalgame les mouvances dissidentes anti-immigration à la logique des états mondialistes qui sont, eux, complètement pro-immigration. Le gauchisme et l’antifascisme ont été complètement retournés pour servir leurs intérêts. C’est le prochain stade de l’évolution des consciences.

    Sinon, le fait qu’ils soient tous peintres et musiciens révèle bien l’angle gauchiste hors du réel.

    C’est mieux que rien, surtout avec le peu de moyen qu’ils ont l’air d’avoir eu.

     

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