Egalité et Réconciliation
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Immigration, une stratégie rentable

En 1970 Francis Bouygues (fondateur du groupe de travaux publics Bouygues) avoue employer 80% de main-d’œuvre étrangère. Les 20% restants sont essentiellement des travailleurs qualifiés, irremplaçables et coûteux. Travailleurs coûteux puisque difficilement remplaçables, le patronat français dut s’arranger pour mettre en place les conditions idéales à l’émergence d’une concurrence bon marché dans le but de pratiquer ce que l’on appelle communément un « dumping social ».

Accordé juridiquement par la loi de 1975 sur le regroupement familial, après un lobbying évident, l’objectif des grands patrons de sédentariser les travailleurs étrangers (dont le destin était généralement de retourner auprès de leur famille une fois la tâche terminée) est accompli.

Nous avons donc des citoyens français par jus sanguinis – auxquels la qualification garantissait sécurité et prospérité – dont les salaires se retrouvent nivelés par le bas par une concurrence famélique ayant dorénavant une vision à long-terme de leur « passage » en France, propice à des formations professionnelles qualifiantes de haut niveau technique.

En outre, les chantiers de Bouygues Construction (pour ne citer qu’eux) sont essentiellement publics. En lien avec l’EPAD (établissement public composé d’administrateurs d’États et de collectivités), Bouygues remporte des contrats de construction prestigieux et rentables tels que la tour Aréva (1974), la Tour Total (1985), la grande Arche (1989), Cœur Défense (2001)…

Malheureusement la formule magique de l’immigré « reconstructeur » de pays à faible coût n’est pas trans-générationnelle. Ce qui vaut pour l’ancien mineur maghrébin à 6 dirhams de l’heure, ne vaut pas pour son fils occidentalisé aspirant à une ascension socioprofessionnelle digne de ce nom. Celui-ci devient potentiellement un problème dans l’éventualité où il s’allierait avec son homologue sanguinis pour lutter contre la paupérisation de leur classe commune !

Ainsi, après avoir revêtu une tunique de gauche, nos élites créèrent des associations antiracistes comme SOS racisme. Parfait miroir aux alouettes qui a flatté plusieurs générations d’enfants d’immigrés au détriment des « sous-chiens ».

L’association fictive, comme en témoigne Serge Malik (ancien membre de SOS racisme, auteur de Histoire secrète de SOS racisme - 1990) : « - Le problème c’est qu’ils travaillaient à fabriquer des slogans uniquement pour le compte de l’Élysée, de François Mitterrand… - Les slogans, les mots d’ordres n’étaient pas réalisés à l’association mais livrés, c’est ça ? - Oui ça c’est clair. », n’avait pour but que d’attiser les braises conformément aux lois de division des populations : « Là je fais mon mea culpa…on avait envie que tous les crimes commis contre les arabes soient des crimes racistes ! Il fallait qu’on tape le Front National, il fallait qu’on tape sur cette ambiance… ».

Pour couronner le tout, Serge Malik parle dans son livre d’un dénommé Eric Ghebali (époux de Daniela Lumbroso, impliqué dans l’affaire Elf, co-fondateur de SOS racisme), réputé « homme de l’ombre » il le décrit comme étant un agent d’influence de l’État d’Israël au sein de l’association.

Autre antiraciste officiel, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot. Au nom de son combat contre une abstraction raciste en France, ce parti d’obédience trotskiste affirme lutter contre l’expulsion pseudo massive des « sans-papiers » et « sans-papières » (sic !). Paradoxal pour un parti fortement influent dans les confédérations syndicales. Leur vision sur le sujet sonne étrangement au diapason avec celle du patronat français (MEDEF) qu’ils prétendent combattre. En effet la nature des élites patronales ayant horreur du vide, les sans-papiers de Besancenot sont une excellente solution de remplacement aux premières vagues d’immigrés aujourd’hui en retraite. Prochaine étape dans l’amoindrissement du salaire moyen, les cadres supérieurs.

Grâce au système méritocratique et aux multiples partenariats entre les universités françaises et celles du reste du monde, ont été formés aux métiers d’ingénierie, de gestion, de science… de nouveaux prétendants à l’immigration qui parlent français et maitrisent parfaitement les techniques occidentales. Quand Nicolas Sarkozy annonce l’arrivée de l’immigration choisie qui serait un « plus » pour la Nation, l’écart entre la réalité du peuple et le projet de ses dirigeants est quasi palpable. Ce qu’il appelle « plus » pour le progrès est sans conteste négatif pour la petite bourgeoisie française obligée de revoir à la baisse ses rétributions face aux prétentions salariales de cette nouvelle concurrence.

Il y a là un accord politique parfait des représentants des salariés français qui va à l’encontre de leurs intérêts, dans leur propre pays. En retraçant les positions du grand patronat, des hauts fonctionnaires, des associations antiracistes, de l’UMPS, du NPA et des syndicats, il semblerait que la grille de lecture politique officielle, avec ses droites, ses gauches, ses fascistes, ses antifascistes… ne soit quelque peu désuète.

Ce n’est qu’une combinaison de forces dont l’ensemble peut être qualifié de « Système », débarrassé de droite, de gauche, de tout travail et de toutes valeurs chères à notre Nation. Véritable barrage à l’égalité sociale des citoyens, le système puise sa force dans le contrôle d’une population éparse donc vulnérable… L’unique rempart à sa puissance est la réconciliation de tous les français.