Egalité et Réconciliation
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Périco Légasse, critique gastronomique

25 novembre 2012

Il est journaliste, il est critique gastronomique. Il célèbre les produits du terroirs à partir desquels est élaborée une cuisine régionale, traditionnelle que d’autres qualifient de franchouillarde ou de réactionnaire...

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79 Commentaires

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  • #335386
    Le 19 février 2013 à 17:43 par BRUno
    Périco Légasse, critique gastronomique

    Ça fait rêver... J’ai 19 ans, et je ne sais pas est le plus blâmable pour nous avoir concocter ce monde matérialiste dont les deux horizons sont les boîtes de nuit et la colonisation de la planète Mars.

     

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    • #335530
      Le Février 2013 à 19:26 par Loren
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Bonsoir Bruno,

      On peut être profondément matérialiste, dénué de tout besoin, désir ou évidence de transcendance et pourtant se sentir en adéquation avec la beaucoup de points de vue présentés ici. Matérialiste n’est pas un gros mot, du moins j’espère car dans ce cas je n’ai effectivement pas ma place ici.

       
  • #335390
    Le 19 février 2013 à 17:46 par francky
    Périco Légasse, critique gastronomique

    Deja il commence mal le petit pere Périco, il se considere plus basque que français..... Ca veut dire quoi ce genre de c....e. Moi je suis bourguignon et je m en tape totalement de ma region,ce qui c est mon pays la France point barre.... Le reste on s en fout....

     

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    • #335590
      Le Février 2013 à 20:13 par Augustin Xaho
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Et alors ça te pose un problème ?
      Moi aussi je me sens plus basque que français, ça m’empêche pas d’aimer la France pour plein de choses...( pas pour son ultra jacobinisme universaliste...)

      Le Pays Basque n’est pas une région, c’est un peuple.
      Salutations amicales.

       
    • #335761
      Le Février 2013 à 22:03 par Erwin
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Je ne vois pas ou est le mal. Il est tant attaché à sa région qu’il le dissocie du territoire national. Cela ne signifie pas qu’il rejette la France.
      @Leovigild
      Bien vu pour le terme satanique, régulièrement utilisé. J’avais eu la même réflexion.

       
    • #335829
      Le Février 2013 à 22:52 par you
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @Francky,

      Le Pays Basque c’est comme la Corse ou Nice ou l’Alsace, ça se trouve aux frontières de notre pays et ces régions ont des histoires et des cultures propres avant d’avoir intégré la France. Tu ne peux pas comparer avec une région en plein milieu du territoire.

      Pour ma part, entre son intervention chez l’autre baltringue de Calvi et cette interview chez Taddeï, je découvre avec plaisir le parler franc de ce monsieur Périco qui parle effectivement comme s’il voulait glisser discrètement des quenelles de 175. Il désigne le même ennemi que les dissidents, mais lui c’est sur le plan de l’alimentation qu’il en parle là où d’autres insistent sur la banque, certains autres sur l’industrie pharmaceutique etc... Un jour on va le retrouver en conf à côté d’Alain S en tournée dans toute la France ;)

       
    • #336845
      Le Février 2013 à 01:14 par Olaf
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Plus basque que français, mais si vous l’écoutez un peu plus, vous l’entendrez dire sacrifier sa vie et son attachement au pays basque pour tenter de redresser la situation en France, par amour des Français.

       
    • #338173
      Le Février 2013 à 15:42 par Grindsel Tirédunevi
      Périco Légasse, critique gastronomique

      « Deja il commence mal le petit pere Périco, il se considere plus basque que français..... Ca veut dire quoi ce genre de c....e. Moi je suis bourguignon et je m en tape totalement de ma region,ce qui c est mon pays la France point barre.... Le reste on s en fout.... »
      - Effectivement ça commence mal, les premières 2min30 sont dures à avaler... C’est l’équivalent en politique régionaliste de comptoir de ce que le big-mac au reblochon est à l’authentique recette régionale. De la merde re-réchauffée et bien sucrée (pour qu’on soit bien sûr d’avoir du goût), dont la recette a probablement été trouvée dans les poubelles de la décolonisation africaine, produit labellisé pays basque pour la circonstance (et avec une fausse date de production volontairement vieillie pour le côté millésimé), mais en réalité fruit d’une longue série de trading (à la findus) dont l’origine doit sûrement remonter à Bruxelles, Londres, New-York ou Tel-Aviv...
      - Ceci dit je ne m’en fout pas de ma région que j’adore plus que si ce n’était que de raison, ce qui est indissociablement lié à mon amour pour la France (qui n’est pas non-plus de raison)...
      « Le Pays Basque c’est comme la Corse ou Nice ou l’Alsace, ça se trouve aux frontières de notre pays et ces régions ont des histoires et des cultures propres avant d’avoir intégré la France. Tu ne peux pas comparer avec une région en plein milieu du territoire. »
      - Il me semble que c’est asses mal connaître l’Histoire de France (qui n’est pas toujours liée à la géographie) et en particulier celle de la Bourgogne, qui fut longtemps la plus terrible ennemie de la France (notamment pendant la guerre de 100 ans ou elle fut l’alliée des anglais si je ne m’abuse).
      « Plus basque que français, mais si vous l’écoutez un peu plus, vous l’entendrez dire sacrifier sa vie et son attachement au pays basque pour tenter de redresser la situation en France, par amour des Français. »
      - Chacun son délire mais c’est un peu tordu. Qu’il nous explique la même chose en basque (s’il y arrive...) dans une émission de radio basque en expliquant qu’il veut créer un pays qui n’a jamais vraiment existé, si ce n’est dans le sens de région, existence qui n’est d’ailleurs pas empêchée par la France en tant que telle. De plus, de nos jours, les mouvements indépendantistes ne visent qu’à se détacher d’une Euro-région plus grande pour pouvoir devenir une Euro-région plus petite.
      - Mais c’est pas le sujet principal et le reste à l’air pas mal...

       
    • #339355
      Le Février 2013 à 18:48 par david
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @Grindsel +1 > @you -1

      Tout à fait, historiquement
      "Le Béarn est alors inclus dans les frontières originelles données au royaume de France par le Traité de Verdun en 843."

      Tandis que l’Auvergne et encore pire la Bourgogne ont été bataillé (occitanisme) plus longtemps ...

      C’est à mon avis un esprit simpliste moderne et gonflé à l’égo qui dit : "c’est sur les bord, c’est borderline".
      Plus un effet République Franc-maçonne qui dégoute de plus en plus de gens, qui se rattachent à leur premier pays (au sens lieu) connu d’origine ...

      Puis dire patati zont une langues, tu fais un carré allez de 500 km autour de Paris et les régions dehors, ben elles zavaient une langue ;) cf Histoire du XIX XXe

      Mais évidement, un esprit bien tourné comprend l’intérêt national de la France, la plus grande entité susceptible de nous protéger, nous pauvre quidams.

       
  • #335583
    Le 19 février 2013 à 20:06 par Crylovitch
    Périco Légasse, critique gastronomique

    Salut a tous, je cherche un moyen de le telegarger en mp3.Des conseils ?

     

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  • #335620
    Le 19 février 2013 à 20:34 par Mate
    Périco Légasse, critique gastronomique

    Bah moi j’aime pas Perico Legasse, même s’il n’est pas mon ennemi.
    Disons que je n’aime pas sa manière d’être de faux révolté mais véritable commerçant.

    Et j’ ajouterais que la France est bien plus qu’une somme de plats régionaux...

     

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  • #335647
    Le 19 février 2013 à 20:48 par Monty
    Périco Légasse, critique gastronomique

    Article du 24/01/2012 :(Perico Legasse) )affirme qu’il votera Dupont-Aignan (« le seul, dit-il, qui défende la France des terroirs, celle que toi et moi que nous aimons« ), affirmant qu’il faut sortir au plus vite de l’euro.
    Source :
    http://www.gillespudlowski.com/4464...

     

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  • #335742
    Le 19 février 2013 à 21:52 par LaurentB
    Périco Légasse, critique gastronomique

    Un gars très calé en cuisine et "pro-cuisine terroir" !
    Pour rappel il est également le mari de Natacha Polony et franc-maçon de haut degré revendiqué, selon je ne sais plus quel journaliste.

     

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    • #336535
      Le Février 2013 à 20:47 par you
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Le Périco est également l’époux de Miss Polony et franmac ? Et elle qui faisait mine d’agresser Ockrent sur ce sujet il y a quelques semaines sur onpc !

       
    • #338181
      Le Février 2013 à 15:53 par Grindsel Tirédunevi
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Je n’ai pas vraiment d’argument, mais la gastronomie en tant que "science" ou "art" (voir "religion") m’a tout l’air d’être un truc un peu franc-maçon... Essentialiser des objets, la nourriture, le terroir etc, pour les faire vivre par eux même, mais en les vidant de leur charme naturel et de leur réelle substance qui n’est pas matérielle. Je doute fortement de me faire comprendre, mais en gros je vois bien l’idéologie du "taillage de pierre" la dedans...

       
  • #335879
    Le 19 février 2013 à 23:34 par dani
    Périco Légasse, critique gastronomique

    la prochaine cuisine sera le végétalisme, que vous le vouliez ou non, la cuisine française est une cuisine du moyen age, tuer pour se nourrir, c’est vraiment une époque de barbare et pourtant j’ai déjà tout goûté d’un gibier de chasse au foie gras en passant par des poissons rare et j’peux vous dire que ça ne me manque pas, vous restez borné sur le goût et c’est ce qui contribue à la destruction de la planète, le meilleur exemple est l’aileron de requin, faites une recherche sur internet vous trouverez des info sur sea shephard.

    les prochaine génération nous traiteront de dinosaure, on détruit tout pour le gout, il n’y a rien de plus con et de plus barbare.

     

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    • #336001
      Le Février 2013 à 07:13 par Cédric
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Quelle tartufferie que de dénoncer ces "barbares carnivores qui tuent pour se nourrir", pour faire l’apologie du végétalisme. Comme si les végétaux n’étaient pas vivants. Occupez-vous de votre assiette.

       
    • #336064
      Le Février 2013 à 09:41 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @Cedric
      Il faut être d’une intelligence du coeur et du cerveau proche du néant pour ne pas reconnaitre la barbarie faite aux animaux et mettre au même niveau la souffrance des mammifères et des végétaux. Avec les gens comme vous il faut vraiment tout reprendre à zéro. Vous n’êtes pas carnivore, mais omnivore. Vous avez la faculté de manger des animaux mais vous n’y êtes pas obligés pour être en parfaite santé. Partant du principe que les végétaliens doivent s’occuper de leur assiette pour ne pas incommoder les carnistes, je propose que les aides humanitaires cessent ainsi que les dons, et que les bénévoles s’occupent donc de leurs oignons.

       
    • #336071
      Le Février 2013 à 10:00 par TinMar
      Périco Légasse, critique gastronomique

      En temps qu’arbitre autoproclamé, je dirais : égalité ! (et réconciliation)

      - > Dani a raison sur l’aspect quantitatif. A 7 milliard d’êtres humains en croissance exponentielle et avec certaines ressources qui vont à l’épuisement, on sera bien obligé de diminuer la consommation de viande par personne car c’est de très loin l’aliment qui consomme le plus et produit le plus de déchets (je crois qu’aux US dans leur camps de concentrations bovins ils en sont à 10L de pétrole pour 1 kg de boeuf, sans parler de l’état des terres souillées à tout jamais).

      - > Je rejoins plutôt Cédric sur l’aspect éthique. Je considère qu’un canard ou un poulet élevé en plein air a vécu sa belle vie de canard ou de poulet, et qu’il est de notre devoir de s’assurer qu’ils n’ont pas vécu en vain (ne rien gacher), leur finalité étant de nous nourrir (argument qui ne s’applique pas à la chasse).
      Et pourtant j’ai un respect très fort pour le vivant et je vomis à la vue des élevages de poulets en batterie, et des abattoirs industriels de porcs et de bœufs. Ces trucs là n’ont rien à voir avec de l’élevage, c’est du marchandage de matière organique et un déni complet de respect du vivant.

      - > la réconciliation c’est se mettre d’accord pour manger uniquement de la viande éthiquement correcte, et forcément moins souvent.

       
    • #336097
      Le Février 2013 à 11:09 par Cédric
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @Empathie
      Puisqu’on en est à se faire des compliments, vous réalisez un bel exercice de malhonnêté intellectuelle en mettant sur le même plan les actions humanitaires et le moralisme à deux balles de dani qui vient nous expliquer ce que l’on doit manger.
      Mais je vous en prie, vous pouvez continuer avec votre "collègue" de vous scandaliser que des gens puissent tenir à la gastronomie française, si ça peut vous donner l’impression d’être du côté du bien.

       
    • #336167
      Le Février 2013 à 13:42 par fred13
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Le végétarisme, et a fortiori le végétalisme (pas d’oeufs, de produits laitiers, de miel etc...), sont des trucs de bobos demi-fiottes qui ne connaissent rien à la vie. Je dirais même dans certains cas un problème psychologique d’acceptation de son corps et de ses besoins biologiques naturels (comme l’homosexualité). Il n’est peut-être pas impossible de survivre pour l’homme sans ces produits mais c’est quand même beaucoup plus difficile, demande beaucoup plus d’énergie, et donc in fine plus de pollution (bravo l’écolo, vous avez tout gagné !). San Giorgio vous dira que la première chose à faire pour assurer sa survie alimentaire c’est avoir quelques poules qui vont donneront des oeufs tous les jours.

      Et il faut arrêter de dire qu’on peut être végétalien sans problème, tous ceux que je connais sont devenus anémiques. Votre théorie ne marche pas en pratique pour la plupart des gens. Et si c’est pour utiliser des compléments alimentaires non merci.

      Et puis personnellement une vie sans saveur ne m’intéresse pas, la propagande bio/végétarienne est reprise par les idiots utiles car au final, les 1% imposeront des sacrifices aux 99% comme d’hab (je vous rejoins sur le "que vous le vouliez ou non", mais je le déplore). Eux pourront de leur côté continuer à accroître leur train de vie.

       
    • #336170
      Le Février 2013 à 14:12 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Non les canards et tous les autres animaux, qu’ils soient d’élevage ou d’autres ne sont pas là pour notre satisfaction, mais pour la leur. Si vous poussez votre raisonnement jusqu’au bout, prenez les choses en main et tuez vous même les animaux dont vous souhaitez vous nourrir et vous vous apercevrez effectivement que vous mangez du cadavre.

      Les raisons de ne plus utiliser les animaux comme ressource (alimentaire ou comme fourniture de matière première) ne sauraient se limiter à l’argumentation éthique pour indispensable et nécessaire qu’elle soit ; l’humanité continue ce massacre inutile pour de toutes autres raisons que celles de la nécessité alimentaire, du goût(!) ou du plaisir (parfois sadique), la perpétuation de cette tuerie de masse n’a d’autre justification depuis longtemps que la continuation d’une industrie agro-alimentaire productrice de pulpeux profits pour tous ceux qui y participent.
      Sans cette "matière première", les producteurs (éleveurs) les industriels de la transformation, les agriculteurs ne produisant plus que que des aliments pour bétail, les industriels fournisseurs de produits phytosanitaires ou d’intrants et toute la kyrielle de services financiers et d’assurance vivants de cette "ressource", n’auraient plus de raison d’être, sans évoquer d’autres branche industrielles (pharmacie, cosmétique, chimie, luxe, parcs animaliers, etc. etc.)
      La pertinente analyse de K. Marx sur le crime considéré comme force productive s’applique parfaitement à l’inutile massacre quotidien que nous connaissons.

       
    • #336250
      Le Février 2013 à 15:48 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Fred13, votre inculture, vos préjugés et vos jugements infondés et à l’emporte pièce sont risibles et effarants. Où sont les preuves de ce que vous avancez, on veut les voir. Je fréquente de tres nombreux vegans depuis des dizaines d’années, et personne n’a les problèmes que vous avancez. Un vegetalien qui se nourrit mal a autant de risques de tomber malade qu’un viandard qui se nourrit mal.

      Voici une video de sportifs de tres haut niveau exclusivement vegetaliens : The raw vegan debate is over http://www.youtube.com/watch?v=ucHE...

      Venez donc vous frotter aux vegetaliens que je connais pour voir si ce sont des fiottes comme vous dites. Vous pourriez le regretter. Mais si pour vous ce qui fait un Homme, un vrai, ne réside que dans sa faculté à tabasser, je comprends mieux pourquoi votre intelligence est si peu élevée. Quand à dire que le vegetalien pollue davantage que le carniste, c’est montrer toute votre absence encore une fois de culture sur le sujet.

      Non les vegetaliens ne sont pas plus faibles ni plus malades que les carnistes, et les hopitaux sont là pour le prouver. Vous parlez de complements alimentaires, mais vous meme vous en absorbez quotidiennement alors que le vegetalien pas specialement. Et même s’il faut saupoudrer d’un peu de levure maltée pour avoir son complement de B12, un esprit honnete trouverait cela négligeable au regard de tous les fleaux que vos industries parmi les plus violentes de la planète engendrent pour vos caddies remplis de souffrance.

      Allez donc déguster des plats succulents dans des restos vegetaliens pour en connaitre le gout avant de critiquer sans savoir comme vous le faites.

      Quand aux sacrifices, pour l’instant ce sont les carnistes qui les imposent au reste de la planète et aux plus déshérités, en leur volant les cereales et l’eau potable pour nourrir le betail au lieu de nourrir les affamés. Pour l’instant les seuls idiots utiles au systeme, ce sont les carnistes, et cela aussi est prouvé.

       
    • #336252
      Le Février 2013 à 15:51 par Kroc Blanc
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Que vous le vouliez ou non, votre cerveau ne serait pas capable de revendiquer une alimentation alternative si nos ancêtres ne s’étaient pas essayés à la viande. En effet d’être passé au régime omnivore a conduit à une évolution plus rapide de notre espèce, comparez l’intelligence des carnivores / omnivores à celle des herbivores dans le monde animal et la vérité vous apparaitra peut être...

       
    • #336273
      Le Février 2013 à 16:14 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Fred13, ce ne sont pas les vegetaliens qui refusent d’être ce qu’ils sont, mais bien les carnistes et en voici les définitions :

      Cuvier :
      "L’anatomie comparée nous enseigne qu’en toute chose, l’homme ressemble aux animaux frugivores et en rien aux carnivores."
      "Ce n’est qu’en déguisant la chair morte rendue plus tendre par des préparatifs culinaires qu’elle est susceptible d’être mastiquée et digérée par l’humain chez qui, de la sorte, la vue des viandes crues et saignantes, n’excite pas l’horreur et le dégoût." Ses mâchoires courtes, de force moyenne, ses canines de même longueur que ses autres dents, et ses molaires tubéreuses ne lui permettent pas de mâcher de l’herbe ou de dévorer de la viande sans préparer ces nourritures en les cuisant. Ses organes sont formés en accord avec la disposition de ses dents. Son estomac est simple et son conduit intestinal est de longueur moyenne et très bien ancré à son gros intestin.".

      Richard Owen :
      Naturaliste anglais. Etudia avec le Français Georges Cuvier l’Anatomie et la Physiologie comparée.
      "Les anthropoïdes et tous les quadrumanes dérivent leur alimentation des fruits, graines et autres succulentes substances végétales ; et la stricte analogie entre la structure de ces animaux et celle de l’humain démontre clairement leur frugivorisme naturel.".
      "Les singes dont la dentition est à peu près égale à celle de l’humain vivent principalement de fruits, de noix et d’autres variétés similaires de texture savoureuse et de valeur nutritive élaborée par le règne végétal.
      La profonde similitude entre la dentition des quadrumanes et celles des humains démontre que l’humain était à son origine adapté à manger les fruits des arbres."
      La classification des formes, des fonctions organiques et des régimes a montré d’une façon évidente que la nourriture normale de l’humain est végétale comme celle des anthropoïdes et des singes, que nos canines sont moins développées que les leurs, et que nous ne sommes pas destinés à entrer en compétition avec les bêtes sauvages ou les animaux carnivores."

      John Ray
      Botaniste anglais, l’un des plus éminents naturalistes de son temps :
      "En aucune façon, l’homme n’a la constitution d’un carnivore. Chasse et voracité ne lui sont pas naturelles. L’homme n’a ni les dents acérées ni les griffes pour tuer et déchiqueter sa proie. Au contraire, ses mains sont faites pour cueillir des fruits, des baies et des légumes, et ses dents sont appropriées pour les mâcher."

       
    • #336320
      Le Février 2013 à 16:59 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Je continue car franchement je me régale ! Fred13, voici quelques noms de boxeurs et autres athlètes vegans dont beaucoup le sont de naissance. Je te les présente, comme ça tu pourras leur dire en face que ce sont des fiottes si tu veux :)

      Sugar Shane, champion du monde de boxe poids lourd, Mac Danzig (boxeur pro), Keith Holmes
      (Boxer), Maureen Shea (boxe), Kristin deJournett (ceinture noire de Taekwondo), Henry Akins (jiu jitsu),Rich Roll (triathlete pro), Jake Shields (champion de combat libre), Roy Jones (perfect fighter), Martin Whittred Grip, Joni Purmonen, Patrick Bahoumian, Billy Simmonds, Joel Kirkilis, Walker Smih plus connu sous le nom de Sugar Ray Robinson, Doug Janik Tabarnak, Hank Aaron (champion américain de baseball), Billie Gine King (champion de tennis américain), Surya Bonali (championne française de patinage), Alexander Dargatz (athlète allemand de body-building/physicien), Carl Lewis (champion américain d’athlétisme – 9 médailles d’or), Robert Millar (cyclisme), Edwin Moses (athlétisme – 2 médaille d’or), Martina Navratilova (championne de tennis tchèque),Bill Walton (basketteur américain), Helena Walendzick (championne de boxe allemande), John Salley (ancien basketteur de la NBA), Mike Tyson (ancien boxeur poids lourd des USA), Brendan Brazier (Ultra Marathonien du Canada), Kenneth Williams (Culturiste, USA), George Laraque (Hockeyeur de Montréal), Jeff wins Pittsburgh marathon, Alexander Dargatz (Bodybuilder), Kenneth G Williams (Bodybuilder), Rob Bigwood (Armwrestler), Pat Reeves (Powerlifter and marathon runner), Jane Black (Olympic style lifter), Robert Cheeke (Bodybuilder and vegan campaigner), Robbie Hazeley (Veteran Bodybuilder), Mike Mahler (Strength Trainer), Robert dos Remedios (’Coach Dos’) Strength Trainer, Willie Austin, Jim Morris, Scott Jurek (Ultramarathon), Carl Lewis (World champion sprinter), Brendan Brazier (Triathlete and endurance runner), Jeff Eggleston (Professional Marathon Runner), Ruth Heidrich (Runner and Triathlete), Christine Vardaros (Professional cyclist), Adam Myerson (Professional cyclist), Jason Sager (Professional Cyclist), Catherine Johnson (Cyclocross), Robert Lichtenwalner (Mountain Biker), Molly Cameron (Cyclist), Weia Reinboud (Masters High jumper), Catra Corbett (Ultra marathon runner), Tony Fiametta (American football), Salim Stoudamire (Basketball, John Salley (Basketball), Georges Laraque (Ice Hockey player), Andreas Hanni (Ice Hockey player), Michael Zigomanis (Ice Hockey player),

       
    • #336403
      Le Février 2013 à 18:41 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @kro blanc, là encore vous vous trompez. Je ne suis pas une lumière et pourtant à la vue des commentaires, pour l’instant c’est moi qui vous éclaire et non le contraire.

      Il ne me semble pas que les tribus cannibales par exemple aient été plus intelligentes que le peuple d’Inde qui a une culture végétarienne.
      Sous la pression des lobbys de la viande depuis l’après guerre, les 80% de proteïnes consommées en France sont désormais d’origine animale alors qu’elles étaient d’origine végétales il y a un siècle.

      Comment la viande et les produits laitiers pourraient-ils favoriser le développement intellectuel quand ils sont des aliments dangereux qui détruisent notre santé et notre planète ? Ils favorisent le diabète, sont source d’obésité, mauvais pour les os, facteurs de cancer, d’inflammations et de douleurs, favorisent les infarctus et l’artériosclérose, entrainent des dépressions, et pour finir sont mauvais pour le cerveau car une alimentation riche en protéïnes produit une augmentation de cortisone dans le plasma sanguin et dans la salive. Un taux de cortisone trop élevé endommage l’hippocampe, ce qui détériore la mémoire. Selon une étude de l’Université Loma Linda en Californie, les consommateurs de viande sont davantage soumis aux risques de démence que ceux qui n’en consomment pas.

      Les enfants dont le quotient intellectuel est élevé sont davantage susceptibles de devenir végétariens en grandissant, selon le résultats d’une enquête publiée sur internet par le British Medical Journal. Cette étude, réalisée sur plus de 8.000 hommes et femmes âgés de 30 ans dont le QI avait été mesuré quand ils avaient dix ans, montre que plus leur QI était élevé, plus grandes ont été leur chances de devenir ou de se dire végétarien à l’âge adulte.

      Pour ce qui est des animaux, je prends l’exemple des primates qui sont pour la majorité végétaliens, et je ne vois pas en quoi leur intelligence par exemple, est inférieure à celle des félins. On peut honnêtement dire que leurs facultés intellectuelles dépassent de très loin celles des carnivores et les preuves sont encore là pour le prouver.

      Et pour finir, n’avez vous pas remarqué que les plus grands scientifiques et intellectuels de tous les temps étaient végétaliens ?

       
    • #336419
      Le Février 2013 à 19:16 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      C’est la chasse (et non la consommation de viande)en tant que pratique
      organisée et coopérative qui a contribué au développement du cerveau
      humain (cf Leroy-Gourhan et autres), l’apport en protéines, acides
      aminés, vitamines par la viande n’a été qu’un moment dans l’(pré)
      histoire de l’humanité, dès que la culture des céréales et des
      légumineuses et leur conservation ont été maitrisé, le problème s’est
      déplacé, et l’agriculture ( des végétaux !) a été une étape infiniment
      plus féconde que l’élevage pour la mise en oeuvre de techniques
      astucieuses et performantes (en vrac : irrigation avec tout ce que cela
      suppose de connaissances en hydraulique et en météo, conservation,
      meunerie et l’apport de la mécanique, etc. ).

      A lire et entendre certains nous sommes toujours dans la préhistoire de
      l’humanité... va bien falloir en sortir !!!

       
    • #336488
      Le Février 2013 à 20:16 par Augustin Xaho
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Ferme là à tout jamais, mais physiquement !

      On est pas sur le forum d’europe écologie. Y a rien de pire que les végétaliens, c’est pire qu’une réunion franc-maçonne un soir de fête catholique.

      Dénoncer l’élevage des bêtes en batterie, la logique agro-alimentaire on est d’accord...
      Par contre se restreindre à manger des algues et du quinoa ça sera sans moi.

      C’est totalement symptomatique du gauchisme, de culpabiliser les gens qui mangent de la viande ( on tue, c’est très méchant, heures les plus sombres de notre histoire... )
      Il faut manger local c’est tout et s’éloigner définitivement de la mondialisation de la consommation alimentaire. Mais arrêtez de nous emmerder avec vos délires sectaires.

       
    • #336615
      Le Février 2013 à 21:48 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      T’as raison augustin, mieux vaut se restreindre à bouffer des nerfs, des tendons, de la chair et du sang. Dis toi bien que ce ne sont pas vos pauvres arguments dénués de bon sens, de logique, de vérités scientifiques, de morale et d’éthique, ni ton coup de gueule digne d’un ado de 15 ans qui me feront fermer la mienne. Il n’y a aucune restriction dans l’alimentation vegetalienne vu la quantité incroyable de végétaux qui existent, même locaux. Et je suis certaine que la diversité de mon alimentation est de très loin supérieure à la tienne, toi qui te contente comme tout le monde de tourner en rond avec ton poulet, ton steack, ton poisson et ton gigot. La logique industrielle agro-alimentaire est aussi bien locale qu’internationale, il y aurait donc une différence d’essence entre les élevages locaux (label rouge et tout et tout) et la barbaque prédigérée (et presque vomie !!!) de la junkfood mondialisée ???
      A ce compte là il faut aussi faire la promotion de l’épaisse connerie locale nourrie aux purs préjugés garantis sans OGM... L’alimentation carnée est inutile, nocive pour tout le monde et engendre des défenseurs assez pitoyables.

       
    • #336635
      Le Février 2013 à 22:07 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Mesdames et messieurs les carnistes, comme dirait Coluche, "quand on en connait pas plus sur le sujet, on ferme sa gueule", car pour l’instant, les quenelles végétales, c’est moi qui les glisse :)

       
    • #336642
      Le Février 2013 à 22:10 par Kroc Blanc
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Oui effectivement c’est la chasse qui a permit à l’homme d’évaluer, mais la chasse n’a pas d’autre but que de se nourrir de viande, qui apporte un plus nutritif qui n’a pas d’équivalent dans la nature pour un homme primitif, réfuter l’un et pas l’autre c’est un peu comme l’œuf et la poule, ça ne rime à rien.

      Bref vous avez raison sur le fait que la consommation excessive de viande est la cause de bien des mots dans cette société moderne, perso c’est tout ce qui finit à la poubelle qui me révolte le plus.

      En effet, si on élevait les animaux dans de bonnes conditions, en liberté et nourries de manières naturelles, la viande serait plus onéreuse et on ne se permettrait pas de la gâcher aussi facilement.

      En manger moins souvent, avec un gage de qualité, la est la seule solution acceptable par la majorité, votre lubie n’intéresse que peu de monde et vouloir à tout pris convaincre fait plutôt tord à votre combat.

       
    • #336787
      Le Février 2013 à 23:58 par Cintiq
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Empathie,

      Comme tous les gens qui partagent vos idées, vous vous y prenez comme un manche pour communiquer avec les autres.
      Je comprends que le sujet vous tient à cœur, mais franchement en vous lisant... j’ai l’impression d’avoir affaire à une FEMEN de l’alimentation, alors qu’à la base j’ai tendance à être d’accord avec vous.
      Entre les insultes, le mépris, et la condescendance vous n’y arriverez jamais. La preuve, tout ce que vous obtenez, ce sont des insultes en retour.

      Il faut bien comprendre que pour une grande partie de la population, la nourriture est un plaisir qui compense un quotidien insupportable. C’est également un élément important de la culture française.... Or, il ne vous aura pas échappé que ce site a pour mission, entre autres, de protéger cette culture française tant abîmée et maltraitée. Faites attention à qui vous vous adressez.

      En gros, après avoir passé une journée à faire un boulot débile, et perdu une heure dans le métro, les gens veulent un bon plat qui leur parle d’eux et de leur famille. D’où ils viennent. Surtout quand tout est fait pour détruire leur identité. La viande est un aliment savoureux qui fait partie du rituel (le clan qui se réuni autour de l’animal tué par les chasseurs en quelque sorte).
      C’est peut-être préhistorique, barbare, non-éthique, ou maaaaaaal, mais c’est comme ça. A vous de faire en sorte que votre cuisine alternative apporte à tous ces gens ces éléments-là. Ce n’est pas qu’une question de santé. C’est une question de bien être moral.
      Ben oui, le bon cassoulet de mémé Marcelle. Le gigot du dimanche avec la belle-famille. Le coq au vin de l’oncle Jean. La délicieuse choucroute des cousins d’Alsace.
      Tout cela vous évoque une série de meurtres en série, mais pour l’immense majorité de la population, ce sont avant tout de bons souvenirs de famille. (Famille qu’on s’acharne à détruire également).

      Vous voulez convaincre les gens ? Commencez donc par leur donner l’eau à la bouche. Faites leur envie. Montrez-leur que vous n’allez pas apporter encore plus de fadeur et de déracinement à leur existence.
      Et surtout, arrêtez de les insulter.

       
    • #336820
      Le Février 2013 à 00:39 par Augustin Xaho
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @Empathie.

      Ton post m’a énervé car le coup du " que vous le vouliez ou non " c’est de l’Attali dans le texte, ça m’a fait sortir de mes gonds.
      Je persiste et signe, y a rien de pire que ceux qui veulent imposer leur vision de l’éthique et de ce qui est bon pour les gens ou pas pour toute l’humanité, votre universalisme amène à l’uniformité.
      Chasser et tuer des animaux fait partie de la loi de la nature. Ce qui détruit la planète c’est le capitalisme, la sur exploitation des ressources naturelles qui amène à leur destruction.
      Mais je me refuse à rentrer dans votre idéologie droits de l’animaliste, qui imposerait aux gens à ne plus manger que vos conneries de bobos à la con.

      De plus tu te poses tout de suite comme quelqu’un qui a une alimentation supérieure à, qui a plus compris que, qui a une alimentation plus diversifiée que...C’est ridicule.
      Je suis cuisinier et j’ai travaillé dans toute l’Europe, je pense avoir une culture culinaire un peu plus élaboré que le portrait du consommateur moyen que vous essayez de dépeindre.
      Je vis au Pays Basque où on ne mange que des produits de la terre, où on ne mange que des bêtes élevées sainement, où les paysans luttent contre la FNSEA et la logique productiviste, donc pour la leçon de morale vous pouvez repasser.

      Au final on s’en fout de la diversité de votre alimentation végétale, je fais partie des gens qui ne veulent pas être condamnés à être des ruminants stupides à qui la morale obligerait d’arrêter de manger du foie gras parce que quelques connards gavent des canards en batterie pour satisfaire la demande du consommateur.
      Je revendique le droit de manger une côte de boeuf bien saignante cuite au feu de bois, de manger un bon foie gras avec un verre de sauternes, et de me gaver de chichons de canard, je ne préfère même pas imaginer une vie de diplodocus comme la tienne, ça serait pire que la mort pour moi.

       
    • #336822
      Le Février 2013 à 00:43 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Kro blanc, quand je dis "chasse", je parle de la logistique rien de plus. Et je ne vois pas en quoi les végétaux possédaient moins de valeur nutritive chez les civilisations primitives que chez les modernes.

      La conception welfariste de l’exploitation animale n’est pas non plus envisageable dans une société qui se dit civilisée. D’abord parce qu’avec le nombre d’êtres vivants humains et non humains confondus qu’il faut nourrir, on ne pourra jamais élever les animaux dans de meilleures conditions car par exemple pas assez de surfaces cultivables pour cela. Et si la viande et ses dérivés sont plus onéreux, les plus pauvres ne pourront pas se les payer.

      Vous vous placez toujours du coté du dominant quand vous vous exprimez. Jamais vous n’adoptez le point de vu des opprimés. Si vous étiez à la place de ceux que vous faites égorger, ébouillanter, dépecer, trouveriez vous acceptable votre manière de penser ?

      Ce que vous appelez si dédaigneusement une lubie est une des causes morales aussi importantes et digne d’intérêt que toutes les causes morales menées ces deux cents dernières années. Ce n’est pourtant pas les études très sérieuses qui manquent sur ce sujet.

      Le propre de la lutte n’est elle pas de convaincre ? Si vous preniez la mesure de toute l’horreur de la condition animale, vous admettriez qu’il faut à tout pris la faire cesser.

       
    • #337045
      Le Février 2013 à 10:06 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      "c’est la chasse qui a permit à l’homme d’évaluer, mais la chasse n’a pas d’autre but que de se nourrir de viande, qui apporte un plus nutritif qui n’a pas d’équivalent dans la nature pour un homme primitif, réfuter l’un et pas l’autre c’est un peu comme l’œuf et la poule." No comprendo, que faut-il réfuter ? Quelles sont les propositions dont l’oeuf & la poule sont les métaphores ? Auriez-vous mal lu le post où cela était évoqué ?

      "Bref vous avez raison sur le fait que la consommation excessive de viande est la cause de bien des mots dans cette société moderne, perso c’est tout ce qui finit à la poubelle qui me révolte le plus." 8kg de protéine végétale pour produire 1kg de protéine bovine ; + 10,00l de pétrole & je vous laisse faire l’évaluation des intrants divers, produits phyto-sanitaire & autres ivresses de la pharmacopée vétérinaire (la barbak que vous consommez est aussi chargée que Lance Armstromg), la liste est sans fin. Votre indignation est bien sélective, vous condamnez les effets mais ne critiquez pas les causes, le gâchis alimentaire commence bien avant la poubelle & soyez certain que les aménageurs de la pauvreté sauront accommoder ces restes là.

      "En effet, si on élevait les animaux dans de bonnes conditions, en liberté et nourries de manières naturelles, la viande serait plus onéreuse et on ne se permettrait pas de la gâcher aussi facilement." Et puis cela pourrait être une fête d’aller tuer en famille ou entre amis la bête que l’on mangera accompagnée de bons produits du terroir local, nappe à carreaux obligatoire !

      "En manger moins souvent, avec un gage de qualité, la est la seule solution acceptable par la majorité, votre lubie n’intéresse que peu de monde et vouloir à tout pris convaincre fait plutôt tord à votre combat." La lubie c’est d’imaginer possible d’arriver à une qualité alimentaire en maintenant sous sa forme actuelle sa production artisanale ou industrielle, elles satisfont aux mêmes contraintes & aux mêmes normes. La folie c’est de supposer que l’industrie agro-alimentaire dont la viande n’est qu’une ressource, a pour but de satisfaire des besoins humains de manière non frelatée alors que cet aspect n’est que très subsidiaire & même parfois parasitaire. Les arguments tendant à justifier la consommation de cadavre car c’est quand même de cela dont il s’agit, se détruisent les uns & autres, ou finissent en apologie publicitaire des produits d’un terroir qui n’existe plus depuis longtemps, sauf à la télévision.

       
    • #337072
      Le Février 2013 à 10:41 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Cintiq,
      Je sais que je ne suis pas très cool dans ma façon de communiquer et je suis la première à le déplorer, mais je vais m’améliorer. Reconnaissez aussi que les carnistes ne le sont pas davantage et que leur mépris et leurs insultes sont aussi détestables et ce sont souvent eux les premiers à en user. Quoiqu’il en soit, mon agressivité ne sera jamais aussi grande que la leur avec leur façon de consommer. Comment faut il s’y prendre pour faire leur faire comprendre toute l’horreur de ce qu’ils cautionnent ? Je prends juste un exemple, celui de Brigitte Bardot et de la lutte contre la fourrure. 50 années de combat acharné menée d’une manière exemplaire. En Angleterre, il y a quelques années, la fourrure avait disparu, les rombières et fachconnes victimes n’en portaient plus de peur de se faire démonter dans les cages d’escaliers. Mais l’industrie de la mode et les rappeurs ont remis cette horreur au gout du jour et on connait le résultat. Un animal écorché vif, gazé ou empalé toute les seconde pour vêtir des connards décérébrés. Vous pensez vraiment qu’on va continuer encore longtemps à les caresser ces gens dans le sens du poil ?

      Pour ce qui est de la viande, le gout ne justifiera jamais la torture et le massacre et il n’y a pas plus de raison de laisser perpétrer ces atrocités, tout comme il n’y en avait pas non plus à légitimer la traite des esclaves parce que cela convenait à ceux qui la pratiquait.
      Aujourd’hui on arrive à reproduire les meme saveurs que celle de la nourriture carnée et sans ajout chimique. La cuisine vegetalienne est formidable, mais pour le savoir, encore faudrait il s’y intéresser.

       
    • #337298
      Le Février 2013 à 15:23 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Augustin,
      "Végétalien=diplodocus, écolo bobo gauchiste, demi fiotte" ... reductio ad
      (homo)sexum ! Bingo !!!

      Au fait pourquoi demi ? Il me semble pourtant que ce n’est pas en serrant les fesses qu’on se fait sodomiser à moitié... De plus si j’ai bien compris, dans le monde tel qu’on nous le vend, il y aurait des aspects, des pans à conserver (le terroir, son authenticité, ses produits, son folklore, etc. ad nauseam), alors que ce monde là est déjà mort et que les nostalgiques ne sont que des admirateurs béats d’une vieille mise en scène publicitaire. Vouloir sauver, conserver le terroir sans comprendre que ce n’est qu’une partie de l’idéologie marchande, revient précisément à penser cela : en serrant les fesses on ne se fait sodomiser qu’à moitié ! Si l’enjeu est d’apprendre à connaître et apprécier les subtiles différences de degré d’une même camelote, si le but est de se réconforter autour d’un plat de cadavre parce que l’on est incapable de la moindre révolte contre les conditions qui nous sont faites, le terroir (et son idéologie rancie) n’est que l’un des ultimes avatars de la conservation du monde tel qu’il est ou pire encore tel qu’on s’imagine qu’il fût...

      Le "terroir" est une invention publicitaire des années soixante pour attirer certains chalands rétifs à la banale consommation alimentaire industrielle, en consommant des produits de terroirs on se distinguait... La camelote était la même mais l’emballage publicitaire assurait la différence, cela n’a pas changé. Le "terroir" c’est un hologramme...

       
    • #337468
      Le Février 2013 à 18:06 par anonyme
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @dani et empathie
      Etant "amis des bêtes"(ce que je suis aussi),vous avez peut-être des chats ou des chiens ?perso j’ai deux chiens,un labrador et un dogue argentin.Bref,vous leur faite une alimentation végétalienne je suppose ?surtout pas de croquettes pro plan à base de poulet ou de boeuf hein ?que des pissenlits et du riz ?
      j’espère aussi que vous empêchez vos chats de chasser les souris ou les piafs.
      Les végétaliens sont dans la même veine que les antifas,les anti- aéroport et j’en passe.Et bien souvent de sexe féminin de surcroît.

       
    • #337625
      Le Février 2013 à 21:18 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Anonyme,
      Oui j’ai plusieurs chats car je recueille les animaux voués à l’errance et à l’euthanasie par la faute des hommes. Je les nourri avec des croquettes vegetales conçues exprès pour les chats (il en existe aussi pour les chiens), et parfois je leur prépare des gamelles à base de légumes dont ils raffolent. Je sais de quoi sont fait les patés carnés pour animaux et vous devriez y jeter un oeil pour constater toute la merde qu’il y a dedans et qui sont les pires restes de cadavres qui ne peuvent être vendu pour les hommes. Mes animaux se portent parfaitement bien, vivent plus longtemps que la moyenne, sont vifs et heureux. Je ne remets pas en question la nature des carnivores ni le fait qu’ils doivent chasser s’ils sont livrés à eux-même, mais je ne ferai pas torturer et massacrer d’animaux pour nourrir ceux que l’homme a décidé de domestiquer.

      Non les vegetaliens ne sont pas tous forcement de la même veine que les faux antifascistes dont vous faites reference et dont on a parfaitement compris le jeu car ils ne sont que des infiltrés et des collabos du systeme, ou de pauvres abrutis la plupart du temps qui n’ont toujours pas compris qui leur met les chaines. J’ai fais très sévèrement les frais de cette mouvance soit disant antifasciste. J’ai perdu mon boulot, été diffamée, insultée de la pire sorte et fichée à vie pour avoir relayé les analyses de nombreux dissidents qui dénoncent le nouvel ordre mondial et la face cachée de l’Histoire.

       
    • #338204
      Le Février 2013 à 16:14 par Grindsel Tirédunevi
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Il n’y a rien de barbare à manger des animaux à partir du moment ou cela est accompagné de respect et de responsabilité. On ne peux pas comparer un élevage extensif fermier et un élevage en batterie par exemple.
      Mais je crois également que l’avenir est de plus en plus "végétalien", ainsi que "sans lait ni gluten", qui sont les principaux régimes qui gagnent une part croissante de la population, à raison d’ailleurs il me semble. C’est un autre débat, à voir notamment du côté de Nicolas Supiot (sur l’histoire de la qualité du blé), de Françoise Cambeyrac (sur les effets du gluten et de la caséine) ou d’autres... Vu l’état de délabrement général de la santé, cette évolution me paraît asses inéluctable.
      La viande, outre son effet néfaste sur la santé (pour de trop nombreuses raisons) des êtres fragilisés que nous sommes, est aussi, comme le font remarquer plusieurs commentateurs, un produit de luxe comparé au légume, que l’on consomme beaucoup plus qu’auparavant alors que nous sommes bien plus nombreux.

       
    • #338235
      Le Février 2013 à 17:02 par fred13
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @ Empathie

      Vous parlez de mon inculture je ne vois vraiment pas le rapport. Comme si le fait d’avoir lu trois bouquins de diététique faisait de vous un homme cultivé. L’anémie n’existe pas chez les végétariens ??? Quelle mauvaise fois. Je note que vous avez quand même reconnu la nécessité de compléments alimentaires, ce qui prouve bien que l’homme ne peut se nourrir correctement et naturellement avec le végétalisme. J’attends vos preuves qui démontrent que le végétalisme appliqué à 99% de la population mondiale n’augmente pas significativement notre consommation d’énergie afin de produire la nourriture de substitution. Combien d’apports énergétiques dans un steak, combien de kg de flocons d’avoine ou je ne sais quelle merde pour avoir l’équivalent, ensuite comparez le coût en énergie nécessaire par calorie de nourriture produite. Si vous vous arrêtiez au végétaRisme à la rigueur, mais le végétaLisme franchement ! Quelle cruauté y a-t-il à élever des poules ou à traire une vache ??? Les agriculteurs seraient tous des nazis sadiques alors ??? Personne n’aime plus ses bêtes qu’un agriculteur, sortez de chez vous et parlez donc un peu avec un d’entre eux au lieu d’étaler votre ignorance de la vie.

      Vous êtes un progressiste puisque vous avez l’arrogance de remettre en cause une pratique qui existe depuis des millénaires pour la remplacer par la votre, que je peux respecter si elle n’a pas d’autre prétention (pareil pour l’homosexualité) et dont on n’a aucune idée des conséquences qu’elle aurait si on l’appliquait à le terre entière. Exactement comme ceux qui défendent le mariage pour tous.. La aussi, il ne faut pas nier l’aspect psychologue (peur du sang, traumatisme lié à la mort d’un animal de compagnie, personnification des animaux et sympathie démesuré à cause des dessins animés durant l’enfance...). La nature est cruelle : le chat tue la souris pour le plaisir, même pas pour la manger, et il vous la ramène en trophée devant votre porte. Essayons déjà d’appliquer une certaine justice entre nous humains.

      Arrêtez aussi avec les multinationales, l’homme mangeait de la viande avant qu’il n’y ait des multinationales. Vous confondez l’élevage avec l’élevage intensif.

      Et puis vos exemple de sportifs se nourrissant au bio-végétalien me fait bien marrer. Petit rappel : on ne peut pas être sportif de haut niveau sans se doper, quels beaux exemples d’alimentation saine et naturelle !

       
    • #338537
      Le Février 2013 à 23:10 par ouhm
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Dur pour moi de lire les messages de "appatie"...
      Le premier métier que j’ai appris : charcutier-traiteur !
      Nous buvions du sang de porc pour voir si il était assez "salé" pour le boudin, goûtions la chair à saucisse crue, univers viande, carcasse de porc, de volaille, etc...
      Des animaux j’en ai tués parfois, des volailles surtout, à la campagne etc..
      Je l’ai jamais fait, mais tuer le cochon était un rituel dans les fermes d’à coté, d’ailleurs mon entourage mange majoritairement de la viande élevée sur place, tuée sur place, parfois par eux mêmes, il y a souvent un lapin, faisan, canard etc.. sans plûmes ou peau, en train de pendre à une branche pour vider le sang.. mais je ne pratique pas la chasse personnellement,
      Bon je dis ça, mais on faisait tout un tas trucs normaux aussi.. avec ou sans viande,
      Quiches, oeufs en gelée, saucisses fumées, terrines, tourtes, tartes, hure de langue, tripes, paté de tête, galantines, fois gras, mousselines de légumes, canard aux écrevisses, civets, navarins, crépinettes, etc.. etc...

      Tout ça fait partie de la culture des "terroirs"
      Rentrer dans une charcuterie traditionnelle, c’est rentrer dans toute une culture, toute une histoire, comme le dit Légasse, c’est en tout cas l’impression que ça me faisait, et vouloir tuer tout ça au nom du végétalisme c’est vraiment vouloir "détruire" un peu plus... tu veux détruire la France,
      Ce pays est trop lié à la viande et à la charcuterie pour lui expliquer qu’il doit s’en débarrasser au nom du végétalisme.. enfin, dans le monde dans lequel on vit, peut-être gagneras tu..
      Mais je voit mal un monde sans viande, les animaux se reproduiraient et ça créerai des problèmes, comme en inde avec les vaches ou singes sacrés...
      Les forets seraient pleines de gibiers, qui se feraient écraser bien plus qu’aujourd’hui car plus nombreux..

      En finir avec ces "batteries", ces fast-foods, cette surproduction, oui surement, pour revenir à quelque chose de plus local.

      Bon après je suis rentré dans le moule.. devenu infographiste, moins "enraciné" comme métier, mais rassure toi, on ne touche pas aux animaux.. mais on en mange toujours et nous n’avons pas l’intention d’arrêter,
      à part si Hitler revenait.. lui qui était végétarien, il nous aurait surement interdit de manger de la viande...
      Les végétariens sont des nazis

       
    • #338659
      Le Février 2013 à 01:28 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      fred13, voici la position officielle de l’association des professionnels de la santé pour une alimentation responsable : http://www.alimentation-responsable...

      Pour la consommation énergetique des vegetaliens comparée à celle des carnistes, voir les commentaires précedents.

      Pour la cruauté de l’industrie laitière voici : Séparation d’une vache et de son veau _ Le prix du lait http://www.youtube.com/watch?v=gUnw...
      Il existe une multitude de fromages & de lait végétaliens. Goutez y.

      Il y a assurément des gens qui aiment bien davantage les animaux que ne les aiment les agriculteurs. Ces gens là sont vegans. On ne demande pas aux gens d’aimer les animaux mais au moins de leur foutre la paix. Si si, on communique avec des agriculteurs, on vit même souvent pas loin de leurs élevages malheureusement.

      Concernant les pratiques existantes depuis des millénaires, la persécution & le meurtre des hommes entre eux en est une aussi. Faudrait-il s’empêcher de lutter contre les crimes entre humains pour la raison que les hommes s’entretuent depuis des millénaires ?

      Entrevoyez d’abord les conséquences de votre régime alimentaire & des dégâts hallucinants qu’il entraine (souffrances animales à nulle autre pareil, appauvrissement destruction des sols, famine dans le tiers monde, maladies des hommes, 1er fleau pollueur mondial, etc) afin de mieux entrevoir celles du vegetalisme qui sont l’annulation de tous les fleaux décrits.

      Vos amalgames sont récurrents & vos analyses dénuées de vrais arguments. Pour ce qui est du chat & de la souris, vous confondez le carnivorisme contraint des animaux sauvages & le carnivorisme choisi des humains. Ne demandez pas à un animal d’avoir les mêmes réflexions & le même degré de compréhension du monde ou du bien & du mal, qu’est censé avoir un humain.

      Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu des cas de dopage chez les vegans, mais je veux bien que vous m’en montriez quelques uns. Je peux vous assurer que chez les costaux et les moins costaux que je connais & qui sont des hommes et des femmes de tout âge & en très bonne santé, pas un ne se drogue à quoi que ce soit.

      Des hommes mangeaient de la viande avant l’apparition des multinationales & des millions d’autres n’en mangeaient pas & se portaient à merveille. Les citations de personnes célèbres à toutes les époques en témoignent aussi.

      Video incontournable de Gary Yourofski : Le discourt le plus important de votre vie
      http://www.youtube.com/watch?v=9ivP...

       
    • #338693
      Le Février 2013 à 02:23 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @ouhm
      Le cannibalisme aussi était une culture et j’imagine qu’ils vous auraient pendu par les pieds et laissé sécher au soleil aussi. J’en connais d’autres des "civilisations" dont la culture reposait sur l’esclavage ou l’anthropophagie et qui n’auraient jamais imaginé un instant pouvoir vivre sans. Vous n’avez pas beaucoup évolué depuis, à part dans l’art d’apprivoiser les restes des corps que vous avez meurtris. Il n’y a aucune différence fondamentale entre les êtres sentients car le problème n’est pas de savoir si les animaux raisonnent ou pensent, mais s’ils souffrent.

      Les animaux n’avaient aucun problème pour se réguler avant que l’homme ne décide d’exterminer les vrais prédateurs pour les remplacer et tout dominer. Les problèmes que vous rencontrez avec le gibier en surnombre dans les forets, vous les devez aux chasseurs, assassins notoires en plus d’être des escrocs qui se font passer pour des écolos, et dont le greenwashing, blanchiment ecologique et mediatique d’une activité contraire à la protection de l’environnement, enfume tout le monde au moyen d’une campagne de comm aussi fallacieuse que massive. En réalité, les chasseurs élèvent la plupart des animaux qu’ils chassent. Sur les 30 millions d’animaux tués par les chasseurs chaque année, 20 millions soit 2 sur 3, proviennent des élevages de gibier de tir, c-a-d, faisans, canards lapins élevés pour être tirés (Le Chasseur Français, juin 1999). Et je ne vous parle meme pas des elevages de sangliers relachés pour etre chassés dans des endroits où il n’y en avait pas. Facile de legitimer la chasse sous couvert de regulation de la faune apres ça !!!

      Alors comme ça ceux qui s’opposent aux tortures et aux meurtres sont des nazis ! Et quel nom donnez vous à ceux qui les commettent ?

      etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php ?2007/06/14/77-earthlings_les-hommes-traitent-les-autres-terriens-exactement-comme-le-feraient-des-nazis#c13609

       
    • #338746
      Le Février 2013 à 05:18 par fred13
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @ Empathie

      Qu’est-ce qui vous dérange dans l’élevage de poules traditionnel, à part votre principe de ne pas exploiter les pauvres animaux ? Il n’y a rien de plus nutritif et bon marché à produire qu’un œuf. Le lait de soja je connais, j’en bois aussi et ça n’a rien a voir avec du lait de vache. Le lait de soja fait maison sans aucun ajout (sucre...) n’a que très peu de goût et n’a pas le côté crémeux. Moi je consomme des 2 sortes, de même pour les autres aliments, je suis ouvert à tout contrairement à vous (omnivore quoi...).

      Sur la question de la santé, vous avez une vision d’occidental qui encore une fois va expliquer aux pays du tiers monde comment ils doivent vivre. Les cancers et les maladies cardiovasculaires sont des problèmes de santé publique dans les pays développés. Dans les pays sous-développés les priorités sont les maladies infectieuses, l’hygiène, la lutte contre la sous-nutrition et la malnutrition... Avant de vouloir foutre la paix aux animaux, fichez-donc la paix aux êtres humains qui ont d’autres chats à fouetter, passez-moi l’expression.

      Le problème qui nous divisera toujours j’ai bien peur est que vous considérer les animaux sur le même plan que les hommes. Vous n’êtes pas une poule, comment pouvez vous savoir si elle ne préfère pas vivre dans un poulailler nourrie par le fermier du coin jusqu’à sa mort plutôt que d’être livrée à elle-même dans une nature bien plus cruelle encore que l’homme, ou elle finira étripée par un renard. Il est même probable que sa race disparaîtrait au profit du règne des renards (qu’on ne doit pas chasser non plus selon votre logique) qui eux seront en surpopulation et se mettront à attaquer les hommes quand ils en auront fini avec les proies faciles. Vous devez aussi défendre le loup, comme les écolos, face aux brebis et aux éleveurs. Je suis contre la réintroduction du loup au nom de la cruauté du loup. Au moins les hommes se posent la question de la souffrance de leurs proies. Et vous qui avez de brillantes théories sur ce que peut manger chaque espèce animale, nourrissez donc les loups avec vos pâtées bio végétaliennes si vous voulez arrêter une cruauté de la nature. Vos chiens y parviennent, les loups devraient pourvoir s’en satisfaire aussi avec un peu de travail si tous les nutriments sont bien présents (je suis moins calé que vous en évolution, mais je me dis qu’il ne doit pas y avoir tant de différence entre un chien et un loup, alors si l’homme peut se nourrir comme un singe pourquoi pas).

       
    • #338898
      Le Février 2013 à 11:22 par Grindsel Tirédunevi
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Les forets seraient pleines de gibiers, qui se feraient écraser bien plus qu’aujourd’hui car plus nombreux..



      Lhaule, bien vu. C’est une des innombrables contradictions des végétariens/liens par "idéologie" (par opposition aux végétaliens pour des raisons de santé, que je respecte) : sans chasseurs, le gibier devient très rapidement nuisible, et il est certain que cela ferait changer radicalement de position les plus fanatiques vegans.
      Ceci dit, il y a chasse et chasse, et une bonne partie des chasseurs actuels ne m’inspirent aucun respect non plus...



      En réalité, les chasseurs élèvent la plupart des animaux qu’ils chassent.




      Ils "chassent", depuis leur voiture, garée en sortie de ville, des faisans apprivoisés qui étaient nourris au grain quelques jours auparavant, qui sont perdus dans la nature et se rapprochent volontairement des hommes...



      Pour la cruauté de l’industrie laitière voici : Séparation d’une vache et de son veau




      Seul le lait maternel est indispensable et bon pour la santé, la surconsommation de lait animal est une aberration née d’un matraquage publicitaire mensonger.




      Le lait de soja je connais, j’en bois aussi et ça n’a rien a voir avec du lait de vache. (...) n’a que très peu de goût et n’a pas le côté crémeux.




      Le lait de soja aussi est à proscrire, c’est encore pire que le lait de vache (alors que les vegs ou ceux qui font le régime sans lait ni gluten se ruent dessus) ! Mieux vaut préférer les laits de riz, amande ou noisette par exemple. Pour retrouver les propriétés du lait dans les recettes il y a mille "subterfuges"...



      vous considérer les animaux sur le même plan que les hommes. Vous n’êtes pas une poule, comment pouvez vous savoir si elle ne préfère pas vivre dans un poulailler nourrie par le fermier du coin jusqu’à sa mort plutôt que d’être livrée à elle-même dans une nature bien plus cruelle encore que l’homme, ou elle finira étripée par un renard. (...) Je suis contre la réintroduction du loup au nom de la cruauté du loup. Au moins les hommes se posent la question de la souffrance de leurs proies.




      Lhaule ! C’est exactement ça ! Les hommes ne sont pas des animaux, sur lesquels ils ont la suprématie, en échange de leur responsabilité (on ne doit pas faire n’importe quoi, tout le monde est d’accord là dessus : pas de cruauté inutile, pas d’élevages en batterie, pas de surconsommation de viande etc).

       
    • #338912
      Le Février 2013 à 11:40 par Grindsel Tirédunevi
      Périco Légasse, critique gastronomique

      tu veux détruire la France,
      Ce pays est trop lié à la viande et à la charcuterie




      Justement, non. Ça ferait du bien à tout le monde, en particulier aux traditions culinaire françaises...
      De nos jours, on a l’impression que les gens d’autrefois ne se nourrissaient que de saucisson-fromage,
      que c’est un peu près tout ce qu’on a gardé de nos traditions...
      Il faut remettre les pendules à l’heure une bonne fois pour toutes :
      dans la tradition authentique, le fromage, c’était un tout petit bout à la fin du repas (et une seule sorte de fromage, adaptée à la région : chez moi la tomme sèche au lait cru de chèvre par exemple), avec du pain (là encore, ce n’est plus la même chose : il est appauvri en qualités nutritives et surchargé en gluten) et un verre de rouge (souvent de la piquette maison d’ailleurs, pas de grand crus millésimés et marketingués).
      Le saucisson, c’est pareil : aujourd’hui fabriqué avec toutes sortes de morceaux et déchets, très dosé en gras, sans compter la qualité du porc qui est exécrable... (les muz ont un avantage de ne pas en manger ! Entre les bactéries, les médicaments, vaccins, etc, c’est une bombe sanitaire) Le cochon était avant tout l’animal du pauvre, fidèle compagnon dans toutes les fermes. On faisait aussi du saucisson d’âne (aujourd’hui même dans ce genre de saucisson il y a plus de gras de porc que de viande, avec beaucoup de sel et d’herbes pour masquer l’absence de goût). Bref, pour retrouver la qualité d’un bon saucisson de ferme, il faut chercher... Peut-être 1/1000 de la charcuterie est de bonne qualité, tout le reste est immangeable et donne envie d’être musulman ;)

       
    • #339465
      Le Février 2013 à 21:32 par david
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Antiplantiste !

      Tu n’as pas honte de proclamer le génocide des plantes !
      Tu n’a pas lu le dernier Science & Vie "Plante, elles sont intelligentes !".
      Un peu de respect pour ces créatures, alors !

      Moi, je prône pour le viandisme, le nouveau truc qui va sauver la planète de toutes vos débordements inconscients, que vous le voulez ou non !

      Car je pense qu’étant donné qu’un animal est voué à mourir, il faut donc le manger avant qu’il parte en décomposition.

      - > qu’est ce qu’on se marre ici :))))

       
    • #340244
      Le Février 2013 à 20:41 par Julien82
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Empathie,vu le nombre et la taille de tes messages,tu es l’archétype de l’extrémiste végétalienne qui emmerde le monde.
      Bouh,l’homme tue des bêtes.Elles souffrent.Le loup aussi tue,le lion idem.C’est dans leur nature,comme dans celle de l’homme.
      Ovidie aussi est végétalienne hein...haha,sans commentaire.
      Les "régimes machin"(sans viande,sans gluten,etc)sont des juiveries modernes destinées à des moutons de panurge qui se croient intelligents.Toujours marrant de les voir prôner la consommation de soja d’ailleurs(et ça vient en effet toujours de gonzesses !avez-vous déjà vu un homme vous conseiller de bouffer du soja ?!?),alors que ce truc est issu des OGM dans la majorité des cas,cultivé à outrance en amérique du sud,sur l’amazonie défrichée,paradoxal pour des défenseurs de la nature non ?
      Encore une fois,les femmes sont là pour nous débiter les meilleures conneries,probablement parce qu’a la base il vaut désormais mieux vendre ses fesses en soirée que de préparer un coq au vin pour sa petite famille...
      Quand j’entends le mot "végétalien",je sors mon revolver.Mais on devrait dire "végétalienne",ce mouvement est quasi inexistant chez les mâles,chez qui le bon sens est tout de même plus vivace que les femelles.

       
    • #341160
      Le Février 2013 à 21:00 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      David, si tu te soucis tant de l’intelligence et du génocide des plantes, ... relis mes precedents commentaires et tu sauras pourquoi c’est une raison de plus pour etre vegetalien.

      Julien, c’est parce que j’ai davantage à dire que toi sur le sujet, voilà pourquoi :) Effectivement mon discourt ne doit pas etre loin du vrai puisque j’agace de plus en plus les gens comme toi. Tu es l’archétype du carniste qui n’a d’autre argument que celui de comparer ce qui n’est pas comparable, qui ne fait que rallier, mépriser, insulter sans chercher à comprendre ou à s’informer.

      Si la nature de l’homme est celle des animaux et qu’on doit laisser la nature faire son boulot, quel est le but des combats contre les guerres et les inégalités ?

      Tu penses vraiment que les vegetaliennes n’ont pas de familles qu’elles bichonnent avec de bons petits plats et que ce ne sont que des nanas qui tapinent et vendent leur cul à des viandards aussi évolués et bienveillants que toi ?

      Tu me parles d’ogm dans le soja alors que les animaux que vous consommez ne sont quasiment nourris qu’à ça.

      Si tu te donnais un peu de mal à étudier le sujet, tu t’apercevrais que le nombre d’hommes qui prônent le vegetalisme est au moins équivalent à celui des femmes voir meme au dela.

      Tes reflexions sur les femmes et le reste sont à gerber et tu n’as pas beaucoup d’honneur à parler comme tu le fais avec ta bite et ton revolver à la main. Des fois je me dis qu’il est inutile de relever la médiocrité de certains commentaires tellement ça vole bas et qu’on devrait aussi inscrire la stupidité au patrimoine immatériel de la France... puisque ça fait parti de la culture de notre pays avec quelques millions d’adeptes.

       
    • #341298
      Le Février 2013 à 00:01 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Fred13, pensez vous sérieusement qu’il est possible de nourrir la planète avec des élevages traditionnels qu’ils soient de poules ou autres ? Bien sûr que non. Seuls les privilégiés pourraient en bénéficier et ce serait encore un exemple de plus d’injustice et d’inégalité.

      Voici ce qui me dérange dans l’élevage des poules : www.notre-planete.info/actua...
      Les poussins mâles ne pourront jamais pondre et leur croissance est trop lente pour en tirer de la viande. Ils naissent et meurent le même jour, hachés vivants dans une machine. Le sort réservé aux femelles n’est guère plus enviable. Pour elles, c’est le début d’une vie de cruauté et de confinement. La tête des poussins est maintenue fermement par une machine qui découpe au laser le bout de leur bec, bien sensible. L’ébecquage est une pratique courante qui vise à prévenir les coups de bec que ces futures poules pourraient se donner dans une atmosphère confinée et restreinte où rien ne peut être picoré, où aucun contact avec le sol n’existe... Enfin, par boîtes de 100, les poussins sont transportés par camion et expédiés dans tout le pays vers différents exploitants.

      Le lait n’est pas indispensable à votre santé, il l’altère grandement et vous êtes sevré depuis bien longtemps. Quoiqu’il en soit, si comme moi vous l’appréciez, il existe près de 50 sortes de laits végétaux et autant de fromages. Sur la quantité de saveur répertoriées je ne peux pas croire que vous n’en trouviez pas quelques uns qui vous satisfont.

      Je ne suis pas végétalienne de naissance. Tout comme vous j’ai été carniste et je ne me suis pas posé de question, jusqu’au jour où j’ai eu le déclic en écoutant ce que d’autres me disaient et en ayant le courage de me confronter à la réalité comme pour d’autres sujets. J’ai donc bien dû faire preuve de l’ouverture d’esprit que vous prétendez m’enlever.

      Je ne crois pas que le tiers monde bénéficie de nourriture carnée et de produits laitiers comme en occident. Si j’avais la possibilité de les alimenter, je préfèrerai leur donner des steaks de soja, de seitan plein de protéines, plutôt que cette bouillie de chair et de sang pleine de produits chimiques.

       
    • #341301
      Le Février 2013 à 00:08 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      (suite)
      Comment peut on nier l’évidence de la détresse et des appels au secours des animaux ? Même si vous ne les considérez pas sur le même plan que les humains comme vous dites, comment peut on admettre de leur infliger de telles souffrances ? Oui je considère les animaux humains et non humains sur le même plan, car encore une fois, la question n’est pas de savoir s’ils raisonnent, mais s’ils souffrent. Là est l’essentiel de la problématique chez les êtres sentients. Suivant cette logique, et avec ce qu’on appelle l’empathie qui est la faculté de se mettre à la place de l’autre pour savoir ce qu’il ressent, il me parait aussi évident que je préfèrerai une vie libre même si elle doit être de courte durée, à une quelconque domesticité ou enfermement ayant pour finalité le vol de ma vie qui en plus se fera à un âge plutôt jeune qu’avancé.

      Si la préservation d’une race dépend de son exploitation, je ne vois pas où est son propre intérêt ni celle de la maintenir à part pour servir les intérêts de ceux qui les exploitent. Les animaux se fichent éperdument de l’extinction de leur espèce. Ce qui leur importe c’est ce qui leur arrive individuellement. Et si les hommes n’avaient pas exterminé les vrais prédateurs ou restreint leur espace vital, la régulation se ferait encore naturellement.

      Non les hommes ne se soucient aucunement de la souffrance des animaux, et l’effroyable condition animale le montre chaque seconde. Et encore une fois, je me répète, il n’est pas question d’aller contre la nature des carnivores mais contre la prédation illégitime des hommes. Faites la différence svp entre le carnivorisme contraint des animaux sauvages et le carnivorisme choisi des humains.

      En tout cas merci pour l’effort que vous faites pour lire mes commentaires et vous donner la peine de me répondre et de réfléchir au sujet.

       
    • #341314
      Le Février 2013 à 00:22 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      J’avais oublié cette citation émanant de celui qui fit abolir l’esclavage aux Etats Unis. C’est pour cela qu’il est dit que ceux qui s’opposèrent à l’esclavage au XIXe siècle... sont ceux qui cessent de manger de la viande aujourd’hui :

      "Je suis en faveur des droits des animaux autant que des droits de l’homme. "
      Abraham Lincoln (1809-1865)

      Ou encore celle ci :

      "Le jour viendra peut-être où le reste de la création animale acquerra ces droits qui n’auraient jamais pu être refusés à ses membres autrement que par la main de la tyrannie. Les Français ont déjà découvert que la noirceur de la peau n’est en rien une raison pour qu’un être humain soit abandonné sans recours au caprice d’un bourreau. On reconnaîtra peut-être un jour que le nombre de pattes, la pilosité de la peau, ou la façon dont se termine le sacrum sont des raisons également insuffisantes pour abandonner un être sensible à ce même sort. Et quel autre critère devrait marquer la ligne infranchissable ? Est-ce la faculté de raisonner, ou peut-être celle de discourir ? Mais un cheval ou un chien adultes sont des animaux incomparablement plus rationnels, et aussi plus causants, qu’un enfant d’un jour, ou d’une semaine, ou même d’un mois. Mais s’ils ne l’étaient pas, qu’est-ce que cela changerait ? La question n’est pas : Peuvent-ils raisonner ? ni : Peuvent-ils parler ? mais : Peuvent-ils souffrir ?
      Jeremy Bentham (1748 - 1832)

      Pour que le XXIe siècle soit celui de la libération animale.

       
    • #341506
      Le Février 2013 à 12:20 par Julien82
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Empathie,la question est:que viens-tu foutre sur E&R ?tu t’es gouré de site.
      Ici on est Français et on défends les traditions Françaises.Demain je vais randonner en montagne,j’emmène du pain de tradition et du saucisson local,avec un coup de rouge.C’est comme ça et pas autrement.C’est Français.Alors ta morale de gauchiste écolo extremiste de la cause animale...Et pourtant j’adore les bêtes ;ce qui ne m’empêche pas d’égorger un lapin ou un canard par semaine issus de mon élevage perso,car ILS SERVENT A CA.Et mon chien est bien heureux d’être à mes côtés pour engloutir les bas morceaux que je lui jette !il s’emmerderait sévère avec tes croquettes vegan et me ferait sûrement une dépression.La nature de toute façon est cruelle,il suffit de voir les hommes entre eux,et le fait de bouffer du soja cultivé sur l’amazonie défrichée (au détriment des indiens et DE TES CHERS ANIMAUX !!!!leur espace vital en prends une sacré claque dans la gueule pour cultiver votre soja de merde,mais ça,ça vous dépasse !)ne fais aucun effet à toi et tes potes bobo/ecolos,tellement ils ont la certitude d’être supérieurs à la plèbe qui elle,se nourrit de biftecks.
      Quand à mes préjugés...j’ai eu une ex comme toi,quand je te lis je l’entends me claquer ses discours et ses certitudes.Tu es sûrement la même fille à papa,et haha,je suis sûr que tu as le même physique(on pèse combien quand on ne bouffe que des légumes ??)

       
    • #341795
      Le Février 2013 à 18:54 par Grindsel Tirédunevi
      Périco Légasse, critique gastronomique

      « Les "régimes machin"(sans viande,sans gluten,etc)sont des juiveries modernes destinées à des moutons de panurge qui se croient intelligents. »



      La comparaison est bien trouvée, mais ce n’est pas toujours ça. Je connais des personnes qui on été sauvées d’une mort certaine par un régime sans lait ni gluten. C’est étonnant mais vrai, ce n’est pas du tout dû à un quelconque effet placebo, car elles n’y croyaient pas au début, et l’on fait par défi envers un médecin qui avait eu l’audace de leur prescrire ce régime à la con, c’était bien avant que ce soit une mode commerciale, ça paraissait fou. Depuis je considère ce que je mange d’un autre œil... Je sais que certains évitent les produits animaux pour des raisons de santé, ou ne mangent pas de sel... J’aurais pur trouver ça bidon, mais aujourd’hui je respecte.
      Je crois que c’est Hippocrate qui disait en gros que le quart de ce qu’on mange sert à nous nourrir, le reste sert à nourrir notre médecin...
      Certains rétorqueraient que ce n’est pas une vie de faire attention à tout ce qu’on mange, pourtant pour d’autres c’est ce qui les a sauvés. Certains dirons qu’être français c’est forcément être bon-vivant, épicurien... Pourtant, nous sommes à l’origine de culture chrétienne, et le christianisme nous apprend à ne pas nous attacher aux bonheurs fugaces de cette vie, mais de garder en ligne de mire la vie éternelle... En voulant trop mettre en avant le subsidiaire (les bonheurs de cette vie), on finit par en faire un dieu (idolâtrie) et par en tarir la source même...
      À l’opposé, la mouvance végétarien, régimes, bio etc sombre de manière chronique dans l’idolâtrie, en faisant de techniques agroalimentaire une quasi-religion... D’ailleurs, il suffit de lire les magazines spécialisés, souvent gratuits, qui traitent du bio par exemple, on a presque systématiquement un versant ésotérique dedans, des pubs pour des philosophies orientales, des techniques de guérison énergétiques etc... qui en fait équivaut souvent à ce qu’on appelait autrefois sorcellerie. Le bio, c’est bien, mais le vrai combat devrait être celui de la qualité pour tout le monde, non pas d’une niche élitiste. Les régimes alimentaires, c’est bien (pas tous loin de là : le meilleur régime reste de manger varié)... Les charcuteries traditionnelles, c’est bon (quoique rarement de nos jours), mais à chaque fois ça ne doit pas devenir une religion, une idéologie...

       
    • #345825
      Le Mars 2013 à 00:16 par fred13
      Périco Légasse, critique gastronomique

      @Empathie
      Je vous demande ce qui vous dérange avec l’élevage de poules traditionnel et vous me répondez sur les dérives de l’élevage intensif.

      "pensez vous sérieusement qu’il est possible de nourrir la planète avec des élevages traditionnels qu’ils soient de poules ou autres ? Bien sûr que non."
      On peut dire exactement la même chose de la production végétalienne. Pour nourrir toute la planète il faudra une surexploitation des sols. La production végétale intensive (qui existe déjà d’ailleurs) aura des conséquences sur l’environnement et sur la santé mondiale (pesticides et/ou OGM). L’augmentation des cancers est-il dû à la surconsommation de viande ou aux pesticides ou alors à autre chose ? Personne ne peut répondre avec certitude. Le problème est la surpopulation et l’excès, pas le mode alimentaire. Si nous passions tous au végétalisme il y aurait de nouveaux problèmes de santé dus à la surconsommation de certains végétaux (d’abord dans les pays développés qui sont propices aux excès). Tout aliment consommé en excès est potentiellement mauvais pour la santé. Un excès d’eau entraîne des dysfonctionnements rénaux.

      "Comment peut on nier l’évidence de la détresse et des appels au secours des animaux ?" ... "l’empathie qui est la faculté de se mettre à la place de l’autre pour savoir ce qu’il ressent"
      Comment pouvez vous vous mettre à leur place ? Soyez honnête, vous ne savez pas plus que moi ce que ça fait d’être une poule ou une vache. Tout ce que je peux voir est que certains animaux souffrent ou ont peur. Les animaux en élevage fermier n’ont pas peur des hommes qui s’occuppent d’eux, les nourrissent et s’assurent qu’ils n’ont pas trop froid l’hiver. Par contre ils ont peur des prédateurs naturels comme le loup.

      "Et encore une fois, je me répète, il n’est pas question d’aller contre la nature des carnivores mais contre la prédation illégitime des hommes."
      Justement c’est ce que je ne comprends pas dans votre logique. Pourquoi ne pas aller contre la nature de tous les carnivores si on peut changer une alimentation carnée en végétale ? Illégitime par rapport à quoi, à la loi que l’homme aura lui-même définie ? Car la loi de la nature c’est la loi du plus fort. A quoi bon vouloir protéger l’animal de l’homme si c’est pour le livrer à un autre prédateur ? Ou même simplement à la cruauté des animaux de sa propre espèce (exclusion/humiliation des mâles faibles par le mâle dominant) ?

       
  • #337118
    Le 21 février 2013 à 11:35 par karimbaud
    Périco Légasse, critique gastronomique

    @Fred13........d’accord avec toi, même si la façon de traiter les animaux d’élevage et de produire de la viande n’a rien mais rien à voir avec une société saine, c’est à dire traditionnelle !.....périco est super !

     

    Répondre à ce message

    • #337270
      Le Février 2013 à 14:51 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      C’est bien ce genre de raccourci !!! Société saine = tradition !!! Que valent les traditions quand elles reposent sur la torture, les mutilations, le massacre de ceux qui ne peuvent se défendre ?
      Même si vous n’abattez pas à la chaine, ôter la vie d’un être vivant, qui plus est, innocent, ne saurait être acceptable dans une société saine.

       
    • #338099
      Le Février 2013 à 13:54 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Je continue, il y a trop à dire. Je prends l’exemple de la corrida, saloperie notoire inscrite au Patrimoine immatériel sous couvert de tradition. Le C.R.A.C. révèle les dessous de cette société "saine" faite de mensonges, de psychopathes et de corruption :

      Taureaux et chevaux : souffrances et fraudes…
      www.anticorrida.com/Taureaux...

      La corrida n’est pas un « pan de l’économie du sud de la France www.anticorrida.com/-Finance...

      Un spectacle déficitaire, puits sans fond pour l’argent public
      www.anticorrida.com/Un-spect...

      Les mensonges du monde de la tauromachie
      www.anticorrida.com/Les-mens...

      Le lynchage des militants anti corrida à Rodhilan, et sa horde de psychopathes que ce soit chez les élus ou les spectateurs. L’enquête prête à aboutir.
      www.anticorrida.com/+-Rodilh...

      Et pour finir, le malade mental marcel rufo qui avait osé dire après avoir recommandé le "spectacle" de corrida aux enfants, ce qui avait énormément choqué, récidive en déclarant sur France 5 en décembre dernier qu’une immense majorité d’enfants abusés sexuellement n’étaient pas traumatisés... Ce qui provoqua une certaine émotion dans le milieu scientifique.
      http://www.flac-anticorrida.org/mar...

      J’espère donc après ce déballage de faits, que vous arrêterez de penser que les traditions sont des coutumes toujours bonnes à défendre et que vous avez constaté à quel point elles ne naissent pas non plus forcément dans des sociétés saines.

       
    • #338140
      Le Février 2013 à 14:50 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Et comme il est bien connu que les afficionados sont de grands humanistes, voici encore un exemple de ce qu’est capable de faire ce genre de société "saine" qui légitime ses saloperies sous couvert de tradition : Oser faire avaler à des gens en situation précaire de la viande toxique préalablement torturée, pour faire croire à l’opinion publique de la grande générosité d’une poignée de fumiers dont les pratiques honteuses et scandaleuses en perte de vitesse ont besoin d’un coup de pouce pour redorer le blason :

      Viande malsaine d’animaux torturés pour le plaisir : c’est bon pour les pauvres…
      www.flac-anticorrida.org/via...

       
    • #341829
      Le Février 2013 à 19:33 par Grindsel Tirédunevi
      Périco Légasse, critique gastronomique

      Que valent les traditions quand elles reposent sur la torture, les mutilations, le massacre de ceux qui ne peuvent se défendre ?
      Même si vous n’abattez pas à la chaine, ôter la vie d’un être vivant, qui plus est, innocent, ne saurait être acceptable dans une société saine.




      @ Empathie, les hommes ne sont pas des animaux, les animaux ne sont pas des hommes. Il y a une hiérarchie, les hommes sont en haut, les animaux en bas. Les hommes ont le pouvoir sur le monde animal et végétal. Mais qui dit pouvoir dit responsabilité. L’homme a le droit de tuer un animal pour se nourrir, mais pas pour le simple plaisir de tuer. Et quand il le fait, c’est avec prudence et parcimonie, avec respect pour l’animal, donc en le faisant souffrir le moins possible, et en lui donnant un bonne vie (selon les critères de sa race).
      En gros, la corrida, je comprend qu’on soit contre, même si certains dirons que c’est la tradition et érigerons des hypothétiques traditions humaines en dogme.




      "Les animaux dans le monde existent pour leurs propres raisons. Ils n’ont pas plus été créés pour les humains que les Noirs l’ont été pour les Blancs ou les femmes pour les hommes." A. Walker




      En voulant défendre l’animal, en voulant humaniser le non-humain, tu déshumanise l’homme, tu détruit la frontière entre homme et animal. Tu as la même empathie pour un noir que pour un singe, pour une femme que pour une vipère... Où est la morale là dedans ?

       
  • #339473
    Le 23 février 2013 à 21:53 par david
    Périco Légasse, critique gastronomique

    On parle de bonne bouffe, de produits, de terroirs voire de traditions ...
    et ça pullule de posts de new age végétaro chez pas quoi, assimilé à des je dirais
    des "frères verts" / comme il existe des frères musulmans ...

    bref de gens qui vous bourre le mou à vous dire mangez ça c’est pas bien,
    c’est pas politiquement correct pour ne pas dire industriellement correct.

    Vous n’apportez pas de solutions qui dénoncent vraiment le système, pire c’est un moyen de ramener les brebis qui oserait sauter la clôture, dingue ça !

    La gas a dit que la table c’est la convivialité, du calme.

    En tout cas pleins d’anecdotes, pleins de quenelles :
    * JP Coffe chez Leader Price, c’est comme Jean Moulin chez les allemands
    * sur les poissons, le système sacrifie le beau l’authentique pour faire de l’ artificiel
    (en monétaire ça donne or->$)
    * sur la cuisine chimique, on est en plein spectacle stade ultime du capitalisme la !
    * sur la FNSEA qui a éliminé plus vite les paysans, que la CGT la classe ouvrière !
    * et j’en passe sur la destruction d’une agriculture sur les terroirs, familiale qui structure l’identité française
    * 56" Attali tue l’épicier arabe
    ...

    Bon moment

     

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    • #341012
      Le Février 2013 à 18:11 par Empathie
      Périco Légasse, critique gastronomique

      "Être végétalien de nos jours c’est vivre en désaccord avec le cours des choses ; la privation, la faim dans le monde, la cruauté, le gaspillage, les guerres. Il faut se prononcer contre tout cela. Le végétalisme est ma façon de me prononcer. Et c’en est une puissante." Isaac B. Singer

      "Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes. » Louise Michel

      "C’est dans l’intérêt du mangeur de viande que le massacre des êtres vivants se réalise dans le monde." Mahābhārata

      "Si vous n’êtes pas vegan, devenez-le. C’est vraiment facile. (...) c’est la chose juste à faire. Nous disons tous que nous rejetons la violence. Alors prenons au sérieux ce que nous disons. Faisons un pas important pour réduire la violence dans le monde en commençant par ce que nous mettons dans nos bouches et nos corps." G. Francione

      "Les animaux dans le monde existent pour leurs propres raisons. Ils n’ont pas plus été créés pour les humains que les Noirs l’ont été pour les Blancs ou les femmes pour les hommes." A. Walker

      "De l’assassinat d’un animal à celui d’un homme il n’y a qu’un pas..." Tolstoï

      "Le meilleur moyen de lutter contre le réchauffement climatique serait de réduire massivement notre consommation de viande". F. Nicolino

      « Le secteur de l’élevage est aujourd’hui la plus importante source de pollution de l’eau dans le monde ». One Voice

      « L’industrialisation à outrance de l’agriculture et de l’élevage se révèle coûteuse, appauvrissante et menace gravement l’écosystème. Il m’apparaît chaque jour plus évident qu’un véritable écologiste devrait être végétarien ». B. Sisso

      « Tout le développement de la vie humaine sera réellement allégé, quand on pourra se priver de la satisfaction d’une nourriture carnée."Steiner

      "Soyons subversifs, révoltons nous contre l’ignorance, la cruauté, qui d’ailleurs ne s’excercent si souvent contre l’homme parce qu’elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons nous, puisqu’il faut toujours tout rammener à nous meme, qu’il y aurait moins d’enfants martyres et DE WAGONS PLOMBÉS AMENANT À LA MORT LES VICTIMES DE QUECONQUES DICTATURES,si nous n’avions pris l’habitude des fourgons ou les bêtes agonisent ".M Yourcenar

      Vous ne pouvez nier que les prises de positions du veganisme contre le systeme sont à prendre en considération, et qu’il apporte de nombreuses solutions qui ont été développées dans mes précédents commentaires.

       
  • #358286
    Le 14 mars 2013 à 17:58 par limingtom
    Périco Légasse, critique gastronomique

    Je vais m’efforcer de rester mesuré et tolérant envers les autres participants de ce forum mais il me semble qu’ "Emphathie" malgré ses maladresses et ses outrances d’expression, a parfaitement raison, les arguments qu’elle avance, tant du point de vue vue éthique que plus généralement, sont difficilement réfutables.
    La production de viande alimentaire est une ressource essentielle dans le monde du bizness agro-industriel contemporain et donc du système capitaliste global. Les récents ( et horribles) avatars de la viande de cheval roumaine nous montre assez que pour l’industrie (et non la finance !) que tout est désormais possible... Quant à sa consommation, personne ne peut plus raisonnablement en rien savoir.
    Même pour les plus acharnés mangeurs de viande, à qui peuvent-ils encore faire confiance (sauf à voir l’animal tué devant eux et encore !!!) ? Savent-ils vraiment ce qu’ils mangent ? Production locale, circuit court,qualité, terroir, sans OGM, sans pharmacopée ?) Foutaises aussi démenties qu’aussitôt creusées (autant d’éleveurs, bouchers, charcutiers et industriels "responsables" que chez les traders), quant aux méthodes d’élevage et d’abatage, mieux vaut n’en pas parler...
    Il nous suffit de savoir que nous n’avons plus besoin en tant qu"humains" des animaux comme ressource alimentaire ; c’est un horrible et monstrueux gâchis à tous points de vue (production de protéînes and so on).
    Les personnes disposant d’encore un peu de distance et d’esprit critique seraient bien inspirées de s’en rendre compte et de s’en mieux porter... s’ils le veulent. Quant aux infinies ressources de la gastronomie végan, je laisse à ceux que cela pourrait intéresser le soin de chercher, les recettes et les sites ne manquent pas... Il est des "traditions"naturelles" dont il n’est pas mauvais de se défaire.
    Honni soit qui mal y pense.

     

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