@culturovore,
A partir du moment où vous ne parvenez pas à lire correctement ce qu’on vous soumet, il n’est pas étonnant que vous preniez une réponse pleinement valable pour du "Wikipédia" (des affabulations, comme les votres, peuvent d’ailleurs ne pas correspondre à ce qui écrit sur Wikipédia, elles n’en demeurent pas moins des affabulations) : je n’ai jamais revendiqué d’expertise en géopolitique irakienne, mais bien sur les questions relatives à l’Iran, sur lesquelles, en tant qu’Iranien et spécialiste formé du sujet, mes connaissances dépassent les votres.
Rien dans ma réponse ne suggère une quelconque confusion entre les affaires de l’ambassade et de l’Iran-Contra. Mais vous tombez, à nouveau, très vite dans le contresens logique : ainsi Reagan aurait bel et bien été aux commandes en 1979-1980, pour cesser de l’être au milieu des années 1980...
Puis vient l’inévitable erreur factuelle grossière, qui traduit votre manque de connaissances historiques élémentaires :
Tout le monde sait que Bush alors directeur de la CIA était aux commandes.
Tout le monde - sauf vous, sait que George Bush n’était pas directeur de la CIA à cette époque ! Cela faisait même huit ans qu’il n’occupait plus le poste, puisqu’il a exercé ce mandat de 1976 à 1977. La décision d’échanger les otages étasuniens et européens détenus au Liban, contre un marché mineur de vente d’armes a été le fait de Reagan, point barre.
Secundo, personne ne peut s’enrichir autant avec les commissions sur la vente de 5000 missiles TOW et de 16 missiles Hawk, qui ne représentent pas grand chose en terme de valeur. Alors vos élucubrations sur les élites iraniennes qui se seraient terriblement enrichies sur le dos de nos martyrs, prières de les remballer.
Je vous ai demandé vos sources pour l’accusation contre seyyed Khamenei (h) à propos de supposées "fournitures d’armes massives à Sepah" qu’il aurait entreprises à titre personnel, et je constate, comme on devait s’y attendre, votre incapacité absolue à en fournir.
En lieu et place d’une réponse, vous vous contentez de répéter la même chose sans preuve, puis d’y ajouter l’affaire des otages, que vous m’accusiez, quelques lignes auparavant, de confondre avec Iran-Contra. Bonjour la cohérence ! Quant à cette affaire du "October Surprise", il ne s’agissait nullement pour l’Iran de favoriser Reagan à l’élection, mais de punir le président en fonctions, Jimmy Carter, pour son refus d’extrader le chah !
(à suivre)