Egalité et Réconciliation
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Black MeToo, blacksploitation et blackarthysme : l’inquisition antiraciste aux USA

 

Chaque jour apporte son lot de victoires de l’antiracisme aux États-Unis. Mais ces victoires de l’antiracisme ne sont pas forcément des victoires pour les Noirs qui se sentent, à tort ou à raison, discriminés. Elles tombent objectivement dans l’escarcelle des démocrates, ces fameux « libéraux » que Malcolm X désignait au début des années 60 comme l’ennemi absolu de la communauté noire. Et même si 11 % des congressmen sont noirs (ce qui correspond aux 13 % de Noirs dans la population, soit une ethnicisation du vote), ce sont les démocrates blancs qui tiennent la baraque, soutenus par la presse blanche sioniste et le big business blanc sioniste. L’antiracisme aux USA n’est qu’une parure hypocrite libérale, un kenté pour les pauvres Noirs et les crétins gauchistes blancs.

 

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Un petit pas pour les Noirs, un grand pas pour les puissances libérales

 

En pointe dans la démagogie autoflagellatrice pour les nuls, la présidente du groupe démocrate (majoritaire) à la Chambre des représentants, la harpie Nancy Pelosi, celle qui s’est agenouillée – un an après (2019) la commémoration des 400 ans de l’esclavage – avec le pagne kenté, cette parure ghanéenne traditionnelle. Pelosi a lancé la chasse aux sorcières (blanches), maintenant c’est open bar pour le délire antidiscriminatoire. La dingo vient justement de retirer quatre portraits de confédérés du Congrès.

« Il n’y a pas de place dans les vénérables couloirs du Congrès ou tout autre endroit honorifique pour conserver la mémoire d’hommes qui incarnent l’intolérance violente et le racisme grotesque de la Confédération »

Ou comment couper l’herbe sous les pieds du pédophile Biden, le candidat suicidaire des démocrates, dans les États du Sud pour l’élection du 3 novembre 2020 ! Car il y a encore beaucoup d’Américains qui sont liés à la culture du Sud profond agricole, et qui arborent toujours le portrait du général Lee. L’autre raison invoquée par Pelosi est ce « moment de douleur nationale extraordinaire, pendant que nous sommes en deuil pour les centaines de Noirs américains tués par les injustices raciales et les brutalités policières » (Le Monde).

 

Après l’inquisition contre les Rouges en 1953, l’inquisition contre les Blancs en 2020

L’ordre vient d’en haut, du système libéral politico-médiatique, alors le monde culturel suit le mouvement. Hollywood, après la censure du chef d’œuvre aux 10 Oscars Autant en emporte le vent (Gone with the wind, sorti en 1939 aux États-Unis et en 1950 en France) dans le catalogue HBO, la chasse aux sorcières racistes d’Hollywood commence. Et Hollywood, c’est le cœur du réacteur nucléaire culturel du pays. Rappelons ici que le roman de Margaret Mitchel, Autant en emporte le vent (sorti en 1936), a été écrit pour faire contrepoids à La Case de l’oncle Tom (1852), le best-seller absolu du XIXe siècle aux USA.

Maintenant ce sont 10 films qui sont dans le viseur de la furia antiraciste. Et là on ne parle pas du très ancien Naissance d’une nation avec ses images de charge du KKK mais bien de films d’aujourd’hui, ou récents (source Variety) :

- Dirty Harry (1971) qui fait la part belle à la vengeance personnelle sur la loi, une sorte d’autorisation de la violence policière
- Forrest Gump (1994) où le héros, un simplet, se moque des minorités protestataires
- Indiana Jones et le Temple maudit (1984) dans lequel le Dr Jones (équipé d’un fouet) fait face à des Indigènes primitifs et sanglants
- La Prisonnière du désert (The Searchers, 1956), le chef d’œuvre de John Ford (nous reparlerons de ce réalisateur jugé à tort comme raciste dans un papier à part), dans lequel Ethan (John Wayne) laisse libre cours à son racisme anti-indien.

 

La scène d’attaque des cruels Comanches :

 

La scène culte de la rivière (avec le Noir idiot) :

 

Les people blancs dits de gauche suivent, et applaudissent chaque initiative noire. La dernière appartient à Lonnie Davis qui publie une tribune (à 12 ans, mazette) pour dire son expérience du racisme (source 20 Minutes) :

« L’acteur a notamment détaillé comment il a été accusé de vouloir voler les pourboires d’une serveuse. “J’ai été victime de profilage racial dans un restaurant de San Diego alors que je rendais visite à l’une de mes jeunes collègues noire. (…) (La serveuse) était sur le point d’appeler la police alors que nous étions avec nos parents – jusqu’à ce qu’un fan merveilleux et blanc leur dise que j’étais un acteur professionnel dans deux séries télévisées et que je n’avais certainement pas besoin de voler quelques dollars. (…) Pouvez-vous imaginer être pris pour un voleur à cause de votre couleur de peau ? Moi oui”, a-t-il révélé.

Lonnie Chavis n’oubliera non plus jamais son 10e anniversaire, alors qu’il revenait de sa fête “tard le soir” en famille.

“Un policier de Long Beach a fait une clé de bras à mon père et l’a sorti alors qu’il se tenait sur le pas de la porte, affirmant qu’il était arrêté pour infraction à la circulation. Ma mère (…) m’a dit avec la peur dans le regard d’aller dans la chambre de mon petit frère et de rester loin des fenêtres. Elle a mis mon frère, qui était bébé, dans mes bras et m’a dit que, quoi que j’entende, je ne devais pas sortir. J’ai porté mon frère et j’ai pleuré parce que j’entendais ma mère crier dehors. J’ai cru que mes parents allaient mourir face à la police”, s’est-il souvenu. »

La conclusion de Lonnie est sans appel :

« Si vous ne comprenez pas ce qu’il se passe dans le monde, comprenez ceci : c’est à ça que le monde ressemble pour moi, un garçon noir de 12 ans. C’est mon Amérique et il faut que ça change. »

Pour contrer cette offensive politico-médiatico-culturelle, le premier visé, le Président en personne, lance sa contre-offensive. Il a choisi, nous dit Le Figaro, la ville de Tulsa, où a eu lieu un massacre racial (ou interracial) en 1921. Mais ça n’a pas suffi au révérend Mareo Johnson, le leader du mouvement Black Lives Matter de la ville, qui a déclaré :

« Une grande majorité des gens, sinon tous, ont ressenti la venue de M. Trump comme une gifle en pleine figure et un manque de respect »

Donc il n’est pas possible pour Trump de s’opposer au racisme. Pendant ce temps, la Californie déboulonne les statues de Christophe Colomb parce que le navigateur « n’est pas en adéquation avec les valeurs » de la ville. On peut apercevoir sur l’une des photos le visage de Columbus maculé de sang.

 

 

Avec toute cette pression, Donald Trump n’est pas loin de la nazification absolue après la dernière censure de Facebook qui a vu dans une pub de campagne antigauchiste du Président un symbole nazi, un triangle rouge inversé, symbole des prisonniers politiques dans les camps nazis. Le représentant du réseau social socialo-sioniste pro-démocrate infesté par le renseignement nous explique :

« Nous n’autorisons pas les symboles qui représentent des organisations haineuses ou des idéologies haineuses [1] »

 

Le petit triangle rouge que Mélenchon arbore fièrement dans ses meetings, et qui fait reconsidérer ses attaques verbales contre le CRIF...

 

 

Notes

[1] Il parle du nazisme, pas du sionisme.

Comme Blaxploitation, sur E&R :

 






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