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De la société organique à la société de contrat : un cours magistral d’Alain Soral

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Dispensé dans le cadre de l’Université E&R, le cours magistral
De la société organique à la société de contrat
est désormais disponible pour tous en VoD !

 

 

Extrait gratuit de 15 minutes :

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Au sommaire :

- Réflexions autour de la devise « Liberté, égalité, fraternité »
- Comment concilier liberté et égalité ?
- La question du contrat social (Rousseau)
- L’architecture (Le Corbusier)
- La France, l’identité française dans la société anonyme
- Le couple Macron : quintessence du libéralisme libertaire
- Indigénat-caïdat et vision impériale
- L’exemple Russe comme solution politique
- Poutine et les Loubavitch
- Pourquoi la guerre en Ukraine prend-elle tant de temps ? (hypothèses sur la stratégie russe)
- Le ralliement de la Suisse
- Les enjeux de la présidentielle au Brésil
- À quoi sert Neymar au PSG ?

 

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40 Commentaires

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  • La question qui reste en suspend c’est pourquoi l’organique étendu à x millions de personnes ne serait pas fonctionnel. Certes il y a une question d’échelle, 1000 actionnaires associés pour aller en Inde ne vont pas avoir des rapports de types familiaux entre eux, mais il aurait suffit que leurs représentants traditionnels (les 30 seigneurs ou chefs de famille) en aient pour assurer la cohésion du groupe. C’est d’ailleurs ce que je crois deviner être le principe du gentilhomme, qui, indépendamment des titres et des gens qu’il représente, appartient à un ordre où est censé régner un certain amour du prochain de manière spontanée et systématique. Alors certes ils n’ont historiquement pas été à la hauteur mais je ne comprends pas pourquoi on devrait se résoudre à voir dans cette déchéance historique une nécessité qui viendrait justifier une société contractuelle.

     

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  • Révoquer l’édit de Nantes alors que son grand-père le bon roi Henri IV a été assassiné par un catholique ! Sans parler de l’annexion de l’Alsace, allemande depuis toujours, et cause de la raclée de 1870 et de la 1ère guerre mondiale ! Et sans oublier qu’il était allié aux ottomans pendant que l’Europe chrétienne toute entière défendait Vienne !

     

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  • Pour actualiser le sujet, il faut bien comprendre qu’avec la macronie, on arrive à la fin du contrat social.
    Un symptôme particulièrement parlant est le barème macron dont on pourrait s’étonner que n’y les syndicats, ni les partis dit d’opposition ne fassent l’effort d’en mesurer la portée.

     

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    • C’est la fin du contrat social maintenant c’est la loi du plus fort. Comme l’avait si bien dit Rousseau. Ca fait longtemps qu’on y est mais la nouveauté c’est qu’ils veulent qu’on l’accepte. Sans doute ils en ont marre de jouer à cache cache. Nous sommes à l’ère du great réseat. Rousseau retournerait sa veste et se ferait Moine.

       
  • Le passage de la société traditionnelle à la société moderne mène t’elle, par la déconnexion de ses racines profondes et naturelles à l’auto-destruction parce que de plus en plus déracinés intellectuellement, idéologiquement et en définitive spirituellement à cause finalement d’un amoncellement exponentielle de compromis rendant les liens naturels à l’état de résidus toujours plus impalpable ou plutôt inaccessible ?

     

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  • C’est une bonne chose de rappeler la pertinence de la pensée politique de Rousseau. Ceux qui critiquent cet auteur confondent souvent ses conceptions avec la manière dont certains politiciens de la Révolution française les ont utilisées. Rousseau ne raisonne pas de manière abstraite, contrairement au reproche qui lui est souvent fait. Il s’appuie, d’une part, sur le modèle de la cité romaine antique, d’autre part, sur certains cas politiques de son époque, en particulier la Corse, qui aspirait à devenir une république indépendante au moment où il rédigeait "Le contrat social". Son "Projet de constitution pour la Corse", resté inachevé du fait du rattachement de l’île au royaume de France, est d’ailleurs très éclairant. Il précise certains aspects du "Contrat social". Selon lui, le citoyen libre du contrat politique, loin d’être un homme quelconque, doit avoir des vertus de sobriété, de vigueur physique, de combativité, d’attachement à la liberté propre au producteur agricole et de solidarité. La Corse de cette époque reste imprégnée, selon Rousseau, de romanité. La mentalité du laboureur-soldat n’y a pas disparu. Comme dans le monde romain, le contrat politique de Rousseau se superpose à une structure organique, laquelle ne disparaît pas mais ne constitue pas le cadre politique de la cité. Les révolutionnaires ont fait une interprétation de Rousseau assez particulière, où sa conception fédérative du peuple disparaît. Selon eux, la société du contrat est censée remplacer totalement la société organique. De manière significative, le lecteur du "Contrat social" qu’était Bonaparte, héritier de la centralisation étatique des Jacobins, trouvait que Rousseau n’accordait pas assez d’importance à l’Etat.

     

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  • On monte le niveau d’un cran encore une fois. Dans un autre domaine j’aimerais entendre Alain sur le sedevacantisme, sujet brûlant au sein des catholiques.

     

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    • On s’occupe pas des croyances de bonnes femmes !

       
    • C’est pourtant le cœur nucléaire, tout complotiste conséquent (et surtout tout catholique conséquent !) devrait être sédévacantiste, c’est a dire faire le constat de la vacance du siège papal.
      Mais bon, comme ça touche à la religion, il ne faut pas se leurrer... Même un mort qui ressusciterait ne réussirait pas à convertir un pécheur endurci. La conversion est une grâce qu’on ne peut forcer, même avec tous les arguments du monde...
      D’autant que les conséquences pratiques du sédévacantisme ne sont pas confortables à assumer. C’est plus facile d’aller dans l’église du coin ou dans une grande organisation bien établie plutôt que de faire des kilomètres pour se retrouver dans un hangar avec de petites communautés qui se tirent dans les pattes, tout en devant gérer l’adversité de l’Etat et de la secte moderniste.

       
  • Le Japon est une société organique fonctionnelle. D’ailleurs pour y avoir vécu près de dix ans, j’ai l’habitude de dire qu’il y a deux types de nationalistes. Ceux qui connaissent le Japon et ceux qui ne le connaissent pas. Les abstractions idéologiques sont facteur d’instabilité depuis deux millénaires. Il faut avoir vu l’âme vivante d’une nation organique pour comprendre que c’est la seule voie politique pérenne : celle de la réalité vivante. Il faut sortir de nos têtes et retourner au corps. Commentaire éloigné de la doctrine d’ER mais je tenais à le faire.

     

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  • #3230000

    la France n’a jamais été une société organique. La société organique chez nous a disparu avec la conquête romaine. Et encore, les Gaulois se répartissaient en grandes tribus-cités, qui étaient l’extension finale de l’organisme. Une société organique dérive pour moi du clan originel de chasseur-cueilleur. Mais l’anthropologie nous montre que ces groupes ne dépassent guère la 20aine d’individus. Après, on passe dans des société effectivement formalisées et hiérarchisées, même si elles restent structurées par les liens du sang (systèmes d’économie tribaux). La société organique, à proprement parler, est une société primitive comme en Afrique ou dans certaines zones comme l’Afghanistan. Mais déjà, dans ces société tribales, l’esclavage était la règle, y compris en interne. Tous n’étaient pas des individus libres. Cela est confirmé par la survivance tardive de cet esclavage interne dans les sociétés africaines.

    La société médiévale européenne (et singulièrement française, où est né le moyen-âge) n’était pas organique. Les serfs étaient d’anciens hommes libres tombés dans le servage. Les nobles n’avait aucun attachement local réel, mais avaient reçu le fief (à administrer et exploiter) de la part du suzerain. La classe chevalière médiévale ne tenait pas son pouvoir par en-bas (contrairement aux chefs pré-antiques) mais par en-haut (comme une franchise attribuée par le suzerain). Les serfs étaient un prolétariat exploité et sans droits civiques. "Ils ne possédaient rien et ils étaient heureux"... C’est pourquoi vous ne verrez pas beaucoup de prolos qui regrettent les rois, mais par contre beaucoup qui regrettent les vraies constitutions républicaines qui établissaient la loi pour tous et brisaient les monopoles. Le vrai ton des Gilets-Jaunes me semble "réactionnaire républicain" contre la tyrannie cosmopolite.

     

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  • #3230014

    merci à M. Soral de magnifiquement faire comprendre "l’égalité" classique telle qu’elle doit être comprise... qui n’a rien à voir ni avec l’égalitarisme démagogique ni même avec un rêve d’égalitarisme économique "socialisant".

     

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  • C’est la faute a Rousseau

     

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