Egalité et Réconciliation
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Haro sur les climatosceptiques !

L’affaire aurait pu, à l’époque, faire du bruit. Elle n’a finalement agité que les commentateurs de la blogosphère écolo. Claude Allègre reconnaissant sa corruption par les lobbies ! Le représentant médiatique des climatosceptiques en France enfin décrédibilisé autrement que par son style peu amène et ses affirmations à l’emporte-pièce. Seulement voilà, l’article de 2010 faisant cette révélation tonitruante avait paru un 1er avril et le buzz ne fit pas long feu. Cette fois-ci, c’est autrement plus sérieux. Des journaux aussi réputés que le Boston Globe, le New York Times et le Washington Post aux États-Unis, ou The Guardian au Royaume-Uni, s’en font l’écho. Et c’est en France notre « journal de référence », Le Monde, qui reprend ces informations : un climatosceptique de renom a été confondu. Il aurait perçu des centaines de milliers de dollars de la part d’industriels destructeurs de planète, en échange de travaux « scientifiques » orientés, dont la seule raison d’être est de nourrir le doute sur la réalité du réchauffement climatique anthropique.

Wei-Hock Soon, plus connu sous le nom de Willie Soon, est docteur en ingénierie spatiale et chercheur au très réputé Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics. Il est un climatosceptique très connu. L’infâme se serait rendu coupable d’un manquement majeur à l’éthique scientifique en biaisant ses résultats pour de l’argent : le chercheur était stipendié par les industriels de la pétrochimie et des énergies fossiles. En une décennie, il aurait reçu 1,2 million de dollars. « Cela s’est traduit, explique le journaliste du Monde Stéphane Foucart, par la mise à la torture de toutes sortes de données, dans le but évident de leur faire dire n’importe quoi pourvu que ce fût un moyen de jeter le doute sur l’ampleur du changement climatique, ou sur ses causes humaines. » Et de préciser plus loin : « Les “travaux” climatiques de M. Soon n’ont bien sûr jamais abusé la communauté scientifique compétente. »

C’est grâce à l’œil vigilant du monde associatif que l’imposture a pu être dévoilée, en l’occurrence les associations Climate Investigations Center et Greenpeace. Un membre de celle-là, très proche de celle-ci, s’est aperçu que Willie Soon, dans un récent article scientifique paru dans le bulletin de l’Académie des sciences chinoise, précisait, comme ses deux coauteurs, qu’il n’avait pas de conflit d’intérêt, autrement dit que ses sources de financement ne pouvaient potentiellement le conduire à orienter ses conclusions. Les deux associations ont alors eu recours à la loi sur la liberté de l’information (Freedom Of Information Act, FOIA) pour obtenir auprès du centre de recherche, soumis à cette obligation, la liste des donateurs se trouvant derrière Willie Soon.

Les médias nous expliquent que c’est à un véritable business que s’adonnait le scientifique avec la complicité de son institution. Celle-ci transmettait ses demandes de financements auprès des industriels, trop heureux de contribuer modestement à la fausse information leur permettant de juteux profits. Les articles publiés représentaient la part du contrat remplie par le chercheur malhonnête, justifiant sa rémunération. Tout le contraire de l’éthique scientifique en somme, preuve, s’il en était besoin, de la vilenie des climatosceptiques.

 

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Willie Soon présenté par Greenpeace

 

Comme le scientifique, le journaliste ne doit-il pas traquer la vérité ?

 

Cette belle histoire mettant en lumière la noire réalité n’est encore une fois qu’une affaire de propagande. Un recours au FOIA de la part de Greenpeace pour connaître les financements de Willie Soon avait déjà eu lieu en 2011. C’est donc très largement du réchauffé et ces informations présentées au lecteur comme nouvelles ne sont en rien des révélations.

Le chercheur aurait plus d’une fois omis de mentionner ses conflits d’intérêt lors de la parution d’articles dans des revues scientifiques. C’est à coup sûr une faute, surtout aux États-Unis, où l’on est très strict sur ce point, même si cela ne présage en rien de la malhonnêteté de la recherche. Concernant l’article en question, les trois auteurs affirment avoir travaillé sur ce projet en dehors de leurs activités professionnelles respectives, sans recours à quelque financement extérieur que ce soit, seulement sur leurs propres deniers. Compte tenu de la teneur de l’article, c’est tout à fait plausible et l’explication, bien qu’un peu légère, est recevable. La somme perçue est importante, chacun en conviendra. Mais telle que l’affaire est rapportée, on est amené à croire que le chercheur décrochait son téléphone pour démarcher les industriels, puis empochait l’argent sur son compte personnel. Or, qu’en est-il ? Le Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, qui hurle dorénavant avec les loups en blâmant son employé par souci de respectabilité, est seul habilité à accepter les financements émanant d’entreprises. Dans de tels cas, qui sont légion, le centre récupère pour son fonctionnement environ un tiers, parfois plus, des sommes allouées. En l’occurrence, sur 1,2 million de dollars de subventions versées en une décennie, le directeur a admis que plus de la moitié était revenue au centre. C’est donc, chaque année, avec en moyenne moins de 60 000 dollars que Willie Soon devait mener ses recherche. Présenté comme cela, c’est tout de suite moins sensationnel.

Les journalistes du Monde, suivant leurs confrères anglo-américains, expliquent que « les articles de M. Soon étaient annotés avec la mention “livrable”, lorsqu’ils étaient achevés, avant qu’ils ne soient rémunérés par ces organismes ». Sur ce terme assez dérangeant, Stéphane Foucart donne l’explication suivante : « L’institution rendait ensuite compte aux commanditaires de la tâche accomplie par le scientifique, leur présentant les papiers que M. Soon parvenait à faire publier comme des “produits finaux” (deliverables, en anglais), c’est-à-dire comme l’objet d’un commerce. » Diantre ! L’objet du délit serait-il écrit noir sur blanc dans les contrats ? Il suffit pourtant de se rapporter aux documents d’origine pour comprendre ce terme anglais et dégonfler la baudruche :

 

« En contrepartie de la contribution financière au projet pour une durée d’un an par le SCS [Southern Company Services], le Smithsonian devra remettre à celui-ci un rapport d’avancement des résultats incluant un résumé et une analyse détaillés à la fin de la période. Le SCS aura droit à un accès gratuit, non exclusif et irrévocable aux données et résultats du projet pour ses besoins propres. »

 

Autrement dit, comme dans tout cas de financement, le bailleur de fonds souhaite suivre l’avancement de la recherche par l’intermédiaire d’un rapport détaillé. L’incompétence côtoyant souvent, chez les journalistes, la malhonnêteté, on ne s’étonnera donc pas de l’écart entre les faits et la manière dont ils sont rapportés.

 

Le deux poids, deux mesures des journalistes

 

Le quatrième pouvoir, si prompt à livrer à son lectorat, heureusement de moins en moins fourni, l’individu ayant prétendument fauté, et à coup sûr du côté des vilains, a non seulement la mémoire courte, mais aussi et surtout l’indignation sélective. James Hansen a souvent été appelé le « pape de la climatologie ». Celui par qui la menace du réchauffement climatique est entrée dans la sphère politico-médiatique, particulièrement après son audition au Congrès en 1988. Il a fait la totalité de sa carrière à la NASA, où il a dirigé dès 1981 le GISS, laboratoire en pointe sur l’étude du réchauffement climatique et les scénarios outrancièrement catastrophistes pour la fin du XXIe siècle. C’est pour le monde des associations écologistes une véritable icône.

Que pourrait bien trouver un journaliste impartial qui se pencherait sur son cas ? James Hansen, aujourd’hui retraité, était soumis, comme tout autre employé de la NASA, à un certain nombre de règles, qu’il a toujours bafouées. À commencer par l’obligation de faire valider par ses supérieurs toute prise de position engageant l’agence. Comme beaucoup de personnalités prestigieuses invitées par des associations ou organismes, ses allocutions publiques étaient grassement rémunérées, jusqu’à 25 000 dollars (loin des 200 000 dollars que prenait Al Gore, toutefois). Ces sommes, perçues à titre personnel, mais en tant qu’employé de la NASA, n’étaient pas déclarées en sus de son salaire, comme cela aurait dû être le cas.

Rappelé à l’ordre maintes fois par la NASA, Hansen a prétendu qu’on voulait le faire taire. En l’occurrence l’administration Bush, alors au pouvoir. Il l’a plus d’une fois clamé alors qu’il militait ouvertement pour l’opposant John Kerry, violant par là même la loi Hatch de 1939, qui interdit aux employés fédéraux l’engagement dans toute activité politique.

 

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James Hansen

 

Fort de ses recherches alarmistes et de son engagement citoyen, c’est-à-dire militant, politiquement orienté, Hansen a reçu un très grand nombre de prix, des plus modestes, chichement dotés, aux plus prestigieux. C’est ainsi qu’en 2004, un chèque de 250 000 dollars lui était remis par la fondation philanthropique Heinz, dirigée par une riche héritière, par ailleurs épouse de... John Kerry. Parmi les plus avantageux, citons le Sophie Prize, remis à Oslo et d’un montant de 100 000 dollars ; le Blue Planet Prize à Tokyo et le Dan David Prize à Paris, tous deux d’une valeur de 500 000 euros. Tous ces voyages autour du monde et dans les meilleures conditions étant bien sûr offerts. En l’espace de 5 ans, James Hansen aurait empoché 1,6 million de dollars de prix et avantages. Sans compter une obscure relation avec la fondation du milliardaire George Soros, d’une valeur de 720 000 dollars, dont Hansen aurait bénéficié « indirectement » sous forme de conseils gratuits (« pro bono legal advice and media consulting »). Notons aussi, par facétie, un prix de 10 000 dollars remis à Londres par la Shell Oil UK : Hansen stipendié par les lobbies pétroliers ?!

Conseiller d’Al Gore pour le film qui lui a valu un prix Nobel de la paix aux côtés du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il l’a été aussi pour la banque Lehman Brothers, très engagée dans le juteux commerce des crédits carbone, lui-même conséquence de la mise en place du protocole de Kyoto. Or, c’est bien sûr très largement dans des prédictions comme celles de Hansen que celui-ci trouve sa raison d’être. N’y aurait-il pas là, comme pour l’ancien directeur du GIEC, un conflit d’intérêt certain ?

 

Dès l’origine, le ver(t) est dans le fruit

 

Le problème est en fait plus global. En 2009, peu avant la conférence de Copenhague (une énième « dernière chance de sauver le climat »), puis en 2011, peu avant celle de Durban, des courriels et des fichiers illégalement obtenus ont été tout aussi illégalement rendus publics sur Internet. Leur authenticité a été reconnue. Hors de la sphère francophone, l’affaire a fait grand bruit, y compris dans les médias et auprès de scientifiques n’ayant pas vendu leur âme, car des pratiques fort peu orthodoxes ont été clairement révélées. Dissimulation de données, « corrections » de données permettant la mise en évidence d’un réchauffement marqué, intimidation et attaques ad hominem, etc. Plusieurs fois sont apparues, de la bouche d’un manipulateur ayant réécrit l’histoire climatique du dernier millénaire, Michael Mann, propulsé membre éminent du GIEC dès l’obtention de son doctorat, les expressions « aider » ou « soutenir la cause ». Comme manière d’appréhender dans l’impartialité son objet de recherche, on repassera.

Les diverses enquêtes institutionnelles menées sur ces pratiques ont toutes soigneusement évité de se prononcer sur le fond, à savoir la validité des recherches, mais néanmoins pointé en termes policés des pratiques à changer. La presse n’a épluché en profondeur aucun de ces rapports, se contentant des dernières lignes de conclusions, celles permettant de blanchir les chercheurs sur la sellette et de clore un chapitre dérangeant pour tout le monde. Et par la même occasion de souligner la mauvaise foi des climatosceptiques.

Pour comprendre comment on a pu en arriver là, il suffit de retourner aux fondamentaux, en l’occurrence le mandat du GIEC, créé en 1988, qui est très clair :

« Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine [nous soulignons], cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue. »

Les cinq épais rapports publiés par le GIEC depuis 1990 ont beau affirmer en conclusion que le réchauffement est d’origine humaine avec un degré de certitude toujours croissant, désormais de 95 %, il est manifeste que c’est un point de départ : le réchauffement existe, il présente des risques pour les sociétés humaines et est d’origine anthropique. C’est sur ce constat a priori que l’on s’appuie pour financer à coups de milliards de dollars la recherche qui conclura a posteriori qu’il en est bien ainsi.

Dans ces conditions, l’argent public comme financement de la recherche écarte-t-il le risque de conflit d’intérêt ? Il est permis d’en douter, chaque chercheur en science du climat ayant intérêt, pour lui-même et ses étudiants, à ce que perdure la situation actuelle. D’autant qu’avec le catéchisme « réchauffiste », dans les médias comme dans l’enseignement, le dogme du réchauffement anthropique et catastrophique est devenu une réalité sociale forte dont la remise en cause peut être dangereuse pour une carrière.

Cette différence de traitement entre Willie Soon et James Hansen, ou n’importe quel représentant des scientifiques, minoritaires mais influents, impliqués dans le Climategate, montre qu’il y a donc clairement de la part des médias prétendant informer une volonté de faire accroire que le climatoscepticisme n’est affaire que d’idéologie, que des scientifiques corrompus ou tentant d’exister médiatiquement, servent de caution auprès d’idiots prêts à les croire, en habillant le scepticisme d’une apparence de science dans laquelle il se drape. Or, ce qui dérange réellement, c’est que, justement, des arguments solides existent aussi chez ceux qui s’inscrivent en faux contre les arguments du GIEC et que le consensus sur la question n’est qu’une illusion.

 

 

Une vérité qui dérange (pour de vrai)

 

Stéphane Foucart, du Monde, prétend que les travaux de Willie Soon n’ont jamais trompé qui que ce soit de compétent. Il a pourtant bien fallu que les articles incriminés passent la barrière de la revue par les pairs, c’est-à-dire une évaluation indépendante et anonyme par des scientifiques du comité de lecture de la revue, qui joue sa notoriété. Ce n’est certes pas un gage de grande qualité, sans quoi la recherche sur l’évolution climatique ne serait pas dans un tel état, mais cela invalide tout de même les propos diffamatoires de Foucart : si la piètre valeur et la malhonnêteté de ce travail étaient si évidentes, il n’aurait jamais passé ces barrières, dont le Climategate a plutôt révélé la porosité envers tout ce qui est mainstream. Qui plus est, Willie Soon n’est pas isolé, nombreux sont les scientifiques de par le monde qui partagent ses vues. Enfin, rien de nouveau dans les pseudo-révélations sur les financements du chercheur. Pourquoi donc un tel acharnement, une telle campagne de dénigrement ? Pour le comprendre, il faut s’intéresser d’une part à l’article paru et, d’autre part, au contexte dans lequel il paraît.

L’article paru début 2015, dont Willie Soon est l’un des quatre coauteurs, s’intéresse à ce qu’on appelle la sensibilité climatique et à sa modélisation. Autrement dit, à quelle valeur la température moyenne de l’atmosphère se stabiliserait-elle dans les conditions d’un doublement de la concentration en dioxyde de carbone (CO2) par rapport au niveau qu’on estime être celui de la période pré-industrielle ? Leurs conclusions sont bien sûr beaucoup moins catastrophistes que celles du GIEC, puisqu’ils estiment que cette sensibilité est d’environ 1 °C et qu’en conséquence, compte tenu des scénarios d’émission de CO2, la température moyenne du globe augmentera de moins de 1 °C à l’horizon 2100. Les activités humaines ne sont pas pour eux une cause majeure de réchauffement climatique. On comprend aussi que, s’ils sont dans le vrai, l’objectif politique de limiter le réchauffement à 2 °C à grand renfort de mesures visant à (tenter de) « décarboner » l’économie n’a plus guère de raison d’être.

Jusque-là, pourrait-on dire, rien d’extraordinaire, les auteurs sont dans leur rôle de climatosceptiques : minimiser le rôle des émissions de gaz à effet de serre dans l’évolution du climat, en l’occurrence de la température moyenne de l’atmosphère. D’ailleurs, de nombreux auteurs sont par le passé arrivés à une conclusion semblable : une sensibilité climatique nettement inférieure aux estimations du GIEC, qui, elles, n’ont pas changé depuis 25 ans, entre 1,5 °C et 4,5 °C comme fourchette la plus probable. Mais le contexte rend l’exercice extrêmement intéressant et d’actualité, ce qui explique que cet article a été particulièrement consulté. Au point, apparemment, d’inquiéter les tenants du dogme « carbocentriste », qui lie l’augmentation de la température moyenne de la Terre aux émissions de gaz à effet de serre.

Il faut dire que depuis plus de quinze ans, alors qu’était relâché plus du tiers de toutes les émissions anthropiques de CO2 émises depuis le début de la révolution industrielle, la température moyenne, elle, stagne de manière inattendue par le GIEC. Ce qui est très embarrassant lorsque l’on a martelé que la variabilité naturelle était largement dépassée par l’effet de serre additionnel, qui devrait donc être plus fort que jamais. Cette pause est opportunément cachée au grand public grâce aux records qui se succèdent, 2014 ayant dépassé la précédente année la plus chaude d’une poignée de centièmes de degré Celsius (0,04 °C pour le GISS, 0,02 °C pour l’organisme britannique qui fait un travail similaire). Encore cela ne concerne-t-il que la température en surface, établie de manière contestable grâce aux enregistrements au sol ; rien de tel si l’on regarde l’évolution thermique de la basse atmosphère, que l’on obtient grâce aux satellites : l’année record reste 1998. Cette pause implique donc que les projections des modèles climatiques, utilisées par tous ceux qui prévoient un important réchauffement pour les décennies à venir, s’écartent chaque année un peu plus des enregistrements, même ceux qui sont les plus critiquables et « poussent » à la hausse. L’article de Willie Soon souligne ce fait bien connu et propose un modèle simple qui évite cet écueil.

 

 

It’s the sun, stupid ! [1]

 

C’est donc dans ce contexte qu’a commencé l’actuelle campagne de dénigrement à l’encontre de Willie Soon, qui comme beaucoup de ses collègues, cherche plutôt l’explication de l’évolution récente du climat du côté de l’activité solaire. L’intérêt contemporain pour le rôle du Soleil dans la marche du climat remonte à la publication en 1991 d’un article des Danois Friis-Christensen et Lassen mettant en évidence une bonne corrélation entre activité solaire et température moyenne globale. Dans son livre Le Populisme climatique, Stéphane Foucart écrit (p. 52) :

« La communauté scientifique observe d’abord avec intérêt ces résultats mais, dans la mesure où aucun mécanisme physique n’est à même de les expliquer, elle s’en désintéresse. »

Une drôle de conception de la science ! Ce qu’écrit le journaliste du Monde est d’abord ridicule, mais aussi faux. On ne tourne pas le dos à ce que l’on ne comprend pas, sans quoi l’on ne découvrirait jamais quoi que ce soit. Et c’est d’ailleurs ce que n’ont pas fait nombre de scientifiques. Lorsqu’un mécanisme a été suggéré par Friis-Christensen et surtout son élève Svensmark, qui en a eu l’idée, le financement de cette recherche n’a jamais pu être obtenu. Il leur a fallu se débrouiller pour obtenir des résultats probants et les publier. Les variations d’activité du Soleil sont en soi insuffisantes pour avoir un impact marqué sur le climat. Il faut un mécanisme amplificateur, qu’ils ont proposé. Malgré les railleries incessantes et plus simplement le fait que leur travail était ignoré du GIEC, leurs travaux ont suffisamment convaincu pour qu’un vaste projet expérimental de plus grande ampleur soit monté au CERN à Genève, avec des résultats encourageants.

Bien sûr, si Dame Nature était le principal responsable de l’évolution climatique qu’elle connaît, il serait délicat, de la part de ceux qui prétendent se préoccuper d’elle, de le dénoncer. L’écologiquement correct comme une protection contre Nature ? La justification de toutes les actuelles solutions pour sauver le climat serait pour le moins bien plus délicate.

Un contexte climatique qui n’aide pas les alarmistes, une importante réunion politique internationale en fin d’année à Paris pour poursuivre sur la voie du protocole de Kyoto, un article dérangeant qui obtient une audience certaine : de quoi tenter de ruiner médiatiquement et donc professionnellement un chercheur. Et comme bien d’autres ne sont pas dans le rang, cette cabale n’est pas la seule. Après, les mois passés, les persécutions à l’endroit du Suédois Lennart Bengtsson, chercheur réputé et respecté (qui ont toutefois soulevé l’indignation de nombreuses personnalités, relayée par la presse non-francophone), voici maintenant qu’à la suite de Willie Soon un homme politique américain veut que l’on cherche noises à sept personnalités américaines, dont la plupart sont des scientifiques de premier plan. Scepticisme de la première heure ou apostasie, ils sont de dangereux cailloux dans les rouages de la machine politico-médiatico-scientifique qui se sert du réchauffement climatique pour arriver à ses fins.

Notes

[1] « C’est le Soleil, idiot », slogan climatosceptique très utilisé aux États-Unis.

Voir aussi, sur E&R :

Du même auteur, chez Kontre Kulture :

Les plus graves menaces sont loin d’être climatiques,
à découvrir chez Kontre Kulture :

 
 






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32 Commentaires

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  • #1142431
    Le 17 mars 2015 à 16:55 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Haro sur les climatosceptiques !

    Attendons l’avis des "experts", c’est toujours délicieux de voir débarquer les "trolls" en nombre à l’évocation de ce sujet.
    Peut-être une intervention de Corinne Lepage (Siècle et...), Brice Lalonde (ONU et...), ou Noël Mamère (FM et ?) pour nous expliquer la puissance maléfique du lobby des climatologues négationnistes payés par l’industrie des émetteurs de CO2 ?

     

    Répondre à ce message

    • #1145449
      Le Mars 2015 à 09:47 par stef
      Haro sur les climatosceptiques !

      Le réchauffement ne fait plus de doute. Concernant les rares sceptiques encore vivants, aucune inquiétude, d’ici quelques années nous n’en trouverons plus.

       
    • #1145570
      Le Mars 2015 à 13:22 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Haro sur les climatosceptiques !

      @ stef

      Le réchauffisme est une théorie appuyée par le résultat des meilleures études scientifiques. La première fut conduite en 44/45 en Pologne où l’on constata une forte élévation du CO2 atmosphérique à l’Ouest de Cracovie et occasionnant... une pluie de bombes alliées. C’est dire que tout cela est fiable et réel, merde, quand même !

       
  • #1142520
    Le 17 mars 2015 à 18:47 par Smart Grid
    Haro sur les climatosceptiques !

    Si mon post sort (membre d’E&R depuis des années, je commence à m’interroger sur la censure qui s’instaure... alors que c’était l’honneur de ce site que de laisser des discours divergents apparaitre.)

    Ce préalable passé, je souhaiterais indiquer mon agacement sur le fond de voir E&R prendre une ligne de plus en plus radicale climato-sceptique :

    1) parce que la vérité est bien plus complexe que 95% des gens peuvent le comprendre ici : mélanger climat, géologie, mesures physiques, c’est assez ardu pour ne pas être traité à la légère,

    2) parce qu’il y a autant de lobbying dans un sens que dans l’autre ! Si de nombreux lobbies jouent le jeu du détournement des problèmes sociaux par les pb environnementaux, d’autres font tout pour rester en place...

    3) parce que le lobby nucléaire (par exemple) n’est pas du côté que l’on croit ! Il se présente comme réchauffiste mais en fait partage le même paradigme que celui des Oil & Gas, celui de l’oligopole qui décide de ses marges...

    4) parce que le réel intérêt des EnR ce n’est pas tant les conséquences physiques sur l’environnement (qu’on peut laisser à des bobos et des verts abonnés absent de la défense du solaire, c’est tout dire...) que le remplacement d’une énergie qui appartient à qq uns par une qui peut appartenir à beaucoup plus de gens car décentralisée et adaptée.

    J’espère qu’un jour certains arrêterons donc de casser des technologies qui sont bien plus qu’"écolo" et comprendront leur intérêt pour la démocratie.

     

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    • #1142716
      Le Mars 2015 à 23:39 par seber
      Haro sur les climatosceptiques !

      1- La vérité agace toujours. C’est censé être un argument ?
      2- La vérité est bien plus complexe. En général, c’est l’argument de ceux qui veulent faire taire. Ici, c’est ce qu’on se tue à répéter depuis des années. La complexité ne prouve rien, mais en général, ceux qui simplifient tout veulent faire passer des vessies pour des lanternes. Les hystériques sont les alarmistes, pas les sceptiques.
      3- Dénoncer les lobbies, c’est pas ce que fait ER depuis le début ? On dénonce les mensonges et les manipulations, ainsi que leurs origines. Où est le problème ?
      4- J’essaie de comprendre la phrase. La technologie n’a rien d’écolo. Cette phrase ne veut rien dire. Chauffer au bois c’est écolo, mais pas très "techno". Il n’y a pas d’énergies renouvelables, il n’y a que des techniques qui permettent d’utiliser les forces de la nature…en la dénaturant plus ou moins. Question d’équilibre et de choix.
      5- On ne fait pas un concours pour savoir quel est celui qui sera le plus ceci ou cela. Si tu veux être écolo, commence par lâcher ton ordinateur...

       
    • #1143500
      Le Mars 2015 à 23:16 par yan
      Haro sur les climatosceptiques !

      Je pense que vous ne vous êtes jamais intéressé vraiment à ce sujet, je veux dire scientifiquement parlant.
      Comme pour toutes choses, il faut lire de la vraie info sur les deux thèses, pour se faire une idée.
      Le reste n’est qu’une réaction purement émotionnelle. Le climat à toujours fluctué, de tout temps.
      Sous Louis 14, le vin gelait dans les barriques, les gens crevaient de faim, et ce pendant 50 ans.
      Donc, voici un petit lien purement scientifique, avec graphes, cartographie et tout le toutime, pour réellement vous informez.
      http://www.pensee-unique.fr/
      Bon je pense que vous en avez pour 4 à 5 jours de lecture, je ne parle pas des liens annexes. ( nasa, noaa etc...)
      Bon courage !

       
  • #1142530
    Le 17 mars 2015 à 18:51 par Capitaine
    Haro sur les climatosceptiques !

    C’est certain, les non réchauffistes ne sont pas Charlie et doivent donc perdre le droit de s’exprimer publiquement... au nom de la liberté bien entendu !
    Nous vivons décidemment une époque d’un obscurantisme forcené !

    Les leçons sur le paléolithique de notre défunt maître François Bordes, parues en 1992 aux presses du CNRS, montraient déjà la corrélation entre activité solaire et glaciations... F. Bordes n’a pas supporté l’arrivée au pouvoir de la peste socialiste et est décédé en 1981...
    Bref, blague à part, rien de neuf sous le soleil si l’on peut dire ! J’avais lu ces cours entre 1996 et 1998 et j’ai accueilli le déferlement de propagande réchauffiste avec un complet mépris dès que j’ai su que le soleil n’avait pas été pris en compte par les premiers modèles !!!

    Nous sommes bien confrontés à une entreprise de type religieux, une manipulation de masse pour justifier de nouveaux impôts et légitimer l’imposition d’un gouvernement mondial aux peuples réticents.

    Tout ceci n’est qu’une vaste mascarade, une preuve supplémentaire s’il en fallait du rôle réel des médias du système, les forces d’occupation mentales chargées de saturer nos cerveaux de fausses nouvelles pour nous empêcher de nous instruire et de penser réellement.

    Comme il ne suffit pas d’adopter par principe une attitude d’opposition, qui dans les faits est aussi stupide et critiquable que celle des pro-ceci ou cela, il faut s’instruire, travailler, c’est notre seul salut pour échapper à la matrice et l’affronter arguments en mains.

    Je remercie donc à nouveau E&R qui est une fantastique source de ré-information.
    Le fait que son fondateur comme elle soient stigmatisés est en soit un signe de reconnaissance du vice envers la vertu.
    Amen !

     

    Répondre à ce message

    • #1142588
      Le Mars 2015 à 20:16 par banzai
      Haro sur les climatosceptiques !

      "...Je remercie donc à nouveau E&R qui est une fantastique source de ré-information....."
      +1 ; il fallait le dire ; merci !
      et sans faire dans le "conspirationnisme", comme ils disent. il me semble très instructif et utile de prendre en compte et en parallèle, ce que disent Marion Sigault et Claire Colombi à propos du recentisme.

       
  • #1142552
    Le 17 mars 2015 à 19:26 par whyldman
    Haro sur les climatosceptiques !

    Bon...euh...donc si j’ai bien tout compris... corrigez-moi si et où j’me trompe :

    1)Depuis le début
    =============
    On a d’un coté des climatosceptiques corrompus par les lobbys industriels et de l’autre des alarmistes corrompus par le désir de jouer les chevaliers blancs (avec les prix et la notorieté qui en résultent) et qui en profitent par la meme occasion pour s’en mettre eux aussi plein les poches via les lobbys concurrents... je résume à l’extreme OK.... mais en gros c’est à peu près ça sans trop caricaturer ?

    2) En cours de route et jusqu’à aujourd’hui
    =============================
    Dans la continuité du 1) on a les conséquences logiquement induites...pas la peine de disserter 3 heures, ce qui prime et pour chaque camp, c’est pas la vérité mais leurs interets point barre... comme quoi c’est tout le temps et partout pareil... on est près à tout y compris pousser mémé dans les orties si ça peut aider, et surtout rapporter... bref.
    Plus, l’entrée en matière des fameux danois et leur thèse du "réchauffement plutot naturel due à l’activité pas si stable que ça du soleil" (en gros c’est ça ?), qui emmerde sacrement le fameux GIEC, ne recherchant que la responsabilité humaine c’est sur que l’inverse gene son utilité réelle (et donc ses financements...toujours la meme histoire).
    Par contre je m’étonne que visiblement ça n’a pas été récupéré et donc financé par les industriels cette thèse des danois, puisque ça va dans leur sens apparemment, et que là c’est ET crédible (interet du CERN) ET indépendant donc inattaquable...bref

    3)Au final... aujourd’hui en 2015
    ======================
    Comme déjà dis dans le 2) en fait... en gros personne ne cherche ni la verité ni à tout mettre bien à plat, c’est devenu un combat quasi ideologique et dont les enjeux sont tels (surtout financiers bien sur, et de "pouvoir" par la meme occase puisque c’est ancré desormais dans le discours politique)... qu’il faut finalement se mefier de tout le monde...
    Ouaich-super !! C’est beau le 21ème siècle...

    4)Conclusion
    ==========
    Ben finalement la vérité/solution est p’tete quelque part entre les 2...
    Oui le réchauffement est d’abord "naturel", mais l’homme aggrave quand meme les choses en servant de catalyseur.
    Donc ça vaut quand meme le coup de changer, histoire d’etre "transparent" et n’avoir strictement aucune influence dans le rechauffement.
    Car y a pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre qu’avec plus de CO2 relaché on va aggraver un rechauffement naturel au départ.

     

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    • #1142810
      Le Mars 2015 à 07:22 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Haro sur les climatosceptiques !

      @ Whyldman

      “Car y a pas besoin de sortir de polytechnique pour comprendre qu’avec plus de CO2 relaché on va aggraver un rechauffement naturel au départ.”

      Bien oui, justement, ceci est de l’idéologie, le genre d’idéologie que l’on diffuse à Polytechnique comme ailleurs !
      Mais puisque qu’on y est, prouvez-moi qu’une émission de CO2 dans les couches denses de l’atmosphère produit un "réchauffement climatique", je serai ravi d’étudier votre analyse, merci par avance. Quant au "réchauffement naturel", etes-vous certain qu’il existe et surtout, pourquoi ?

       
    • #1142849
      Le Mars 2015 à 09:48 par raydgyss
      Haro sur les climatosceptiques !

      Pas d’accord, la Terre est bourrée de système tampons capables d’absorber sous forme minérale le CO2 gazeux. Je me souviens à l’époque du lycée mon prof de bio qui nous avait dit qu’à l’époque les volcans relâchaient bien plus de CO2 dans l’atmosphère que la misérable activité humaine. Beaucoup de dimensions sont à prendre en compte dans ce débat houleux.

       
  • #1142630
    Le 17 mars 2015 à 21:18 par Louis
    Haro sur les climatosceptiques !

    Presque toutes les nappes phréatiques de France ont fait le plein, on n’entend personne s’en satisfaire...

     

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    • #1142683
      Le Mars 2015 à 22:36 par whyldman
      Haro sur les climatosceptiques !

      P’tete parce qu’au passage ça a choppé toutes les saloperies et autres produits chimiques enfouis dans la terre....

      Et... non je fais pas de mauvais esprit, j’ai habité en face d’une ferme, je les ai vu de mes yeux foutre leurs saloperies (y compris eaux "usées", et tout un tas de saletés) dans les fossés et partout où ils le pouvaient...
      On avait alerté les services compétents.... et ils ont jamais rien fait.... pire encore, ils le savaient très bien.

      Ben ouais.... mais que faire de plus ? ...écoeurant !!

       
    • #1142721
      Le Mars 2015 à 23:44 par seber
      Haro sur les climatosceptiques !

      Elles sont pleines en hiver et vides en été. Rien à voir avec le réchauffement climatique. L’érosion des sols, les inondations sont dues à l’activité de l’homme, mais rien à voir avec le carbone : déforestation, bétonisation, urbanisation, bref, saccage généralisé. Conséquences de l’utilisation du pétrole, certes, mais il ne faudrait pas se tromper de combat, comme d’autres pointent l’Islamisme, mais pas le Sionisme qui se cache derrière.
      C’est pas si simple comme disent certains….Je suis Charlie, ou je suis sceptique….

       
  • #1142755
    Le 18 mars 2015 à 00:58 par goy pride
    Haro sur les climatosceptiques !

    Le réchauffement climatique d’origine anthropique c’est une supercherie du même ordre que ce premier canular du trou de la couche d’ozone qui comme par un coup de baguette magique s’est résolu du jour au lendemain.
    Toutefois il semblerait que le climat présente des anomalies notamment en Europe occidentale et Amérique du Nord. Les saisons ne semblent plus aussi fiables qu’elles ne l’étaient dans le passé. Avant chaque année on savait quoi s’attendre au printemps, été, automne et hiver. Il y avait certes une variabilité d’une année à l’autre mais globalement les saisons se ressemblaient, présentaient une configuration similaire, il y avait une cohérence. Or dorénavant c’est un peu du grand n’importe quoi : on va avoir un hiver qui va commencer avec des températures printanières et finir avec un froid sibérien...un début de printemps estivale et paf ! tu te retrouves avec de la neige en plein mois de mai...des étés frais et pluvieux ressemblant à un mois de mars qui n’en finirait pas ou inversement caniculaires et secs...je me souviens quand j’étais gosse le climat était régulier, on savait à peu près quand les premières neiges arriveraient, on savait déterminer le moment des dernières gelées...maintenant chaque année sont différentes et imprévisibles. Si cette impression est réelle je me demande si cela ne serait pas l’objectif des chemtrails dispersés dans le ciel européen et nord américain. L’objectif ne serait-il pas de perturber artificiellement le climat afin de donner du crédit dans l’opinion publique à la thèse que le climat change et qu’il faut prendre des mesures en conséquence ? Toutefois à titre perso je pencherais plutôt vers une perturbation du climat d’origine naturelle caractéristique des périodes de transition d’une ère à une autre. En effet je doute que des émissions d’aérosols (chemtrails) puissent avoir un impact aussi global. Que cela modifie localement les conditions météorologiques certainement, mais peu probable que cela ait une influence aussi massive sur l’ensemble d’un continent (si je ne m’abuse les chemtrails ne quadrillent pas chaque km² de l’Europe et de l’Amérique du nord mais sont circonscrits à des zones spécifiques...)

     

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    • #1142823
      Le Mars 2015 à 08:07 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Haro sur les climatosceptiques !

      @ goy pride

      Vous faites de bonnes constatations et ceci est tout à votre honneur. Cependant, il faut toujours poser les bonnes questions pour appeler les bonnes réponses. Ainsi, lorsque vous constatez de la présence d’eau liquide ou solide à des périodes inédites de l’année sous des latitudes qui ne le sont pas moins, il ne faut surtout pas en déduire que cela est lié uniquement aux températures, au risque de ne jamais remonter à la source du phénomène constaté. Car oui, le changement d’état solide/liquide de l’eau ne se situe pas à la même température selon la pression atmosphérique à laquelle cette molécule est soumise.
      En conséquence, nous pouvons affirmer qu’il y a bien un changement rapide des climats et un volume d’eau liquide toujours plus important à la surface de notre planète avec une répartition "étrange". Si vous souhaitez vous engager dans une réflexion globale à propos du climat, c’est de là qu’il faut partir et laisser leur religion à ceux qui prennent position pour un camp ou un autre. Ce n’est que lorsque le décor est bien planté que les explications viendront (comme celle concernant les "chemtrails")... et je puis sans mentir vous affirmer que l’arnaque est beaucoup plus étendue qu’il n’y parait.
      N’oubliez pas, même chez l’ennemi, la plupart est convaincue d’agir pour le bien, le sommet du sommet produit un paradigme différent pour chaque camp afin de le renforcer dans ses convictions et lui seul possède la vision globale de la scène lui permettant de manipuler tout son monde. Il faut donc apprendre à se positionner comme lui pour espérer comprendre... et se défaire de toutes ses certitudes ! Seule l’approche scientifique (spirituelle) le permet.

       
    • #1142943
      Le Mars 2015 à 12:42 par goy pride
      Haro sur les climatosceptiques !

      Ulysse,

      Mon propos ne pointe pas spécifiquement sur la nature des précipitations (état solide, liquide...) mais sur le climat dans son ensemble : températures, précipitations, ensoleillement...il semblerait que le climat soit devenu chaotique (en France du moins), il n’a plus cette cohérence et prévisibilité d’une année à l’autre que nous connaissions quand nous étions gosses.
      Il semblerait que les relevés sérieux indiquent en réalité un refroidissement global et c’est pour cette raison que l’on est passé dans les médias, notamment ceux anglo-saxons de "global warming" à "climate change". Dorénavant il ne faut plus lutter contre réchauffement climatique mais contre le changement ! Beaucoup plus pratique ! En effet par définition le climat change et ceci d’autant plus si nous sommes entrer dans une ère de transition climatique qui se caractérise par des anomalies et instabilités (je ne sais plus qui affirmait que nous entrons dans une nouvelle ère glaciaire...) Toutefois je pense que l’hyper médiatisation du moindre événement climatique un peu hors norme se produisant dans les quatre coins du monde doit contribuer aussi à modifier notre perception de la réalité en nous laissant penser que les choses se barrent en couille alors que ce type de phénomènes devait probablement aussi se produire à des fréquences similaires par le passé mais n’étant pas médiatisé passait donc inaperçu...

       
    • #1143024
      Le Mars 2015 à 15:16 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Haro sur les climatosceptiques !

      @ goy pride

      Je tente simplement de vous faire toucher du doigt les réalités qu’on nous cache, ainsi, le bouleversement subit du climat est bien d’origine humaine, mais il ne correspond pas aux effets de la production industrielle et agricole ou des échanges économiques. C’est cela qu’il faut comprendre, et le chemin à parcourir pour aboutir à cette (bonne) conclusion demande un effort considérable sur soi-même, et c’est bien là que réside la difficulté.
      En résumé, la modification du climat n’est pas un effet voulu (car trop visible) mais un dommage collatéral à une autre action de nos zélites mortifères qui actionnent un autre curseur.

       
    • #1147947
      Le Mars 2015 à 17:14 par From Lignon
      Haro sur les climatosceptiques !

      @ Ulysse.
      Pourrais-tu m’indiquer ce qui produit cet effet collatéral ? Je trouve ton intervention intéressante...

       
    • #1148358
      Le Mars 2015 à 08:00 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Haro sur les climatosceptiques !

      @ From Lignon

      J’ai déjà répondu mais vais à nouveau vous inviter à vous questionner. J’affirme que l’affolement du climat que nous constatons aujourd’hui est consécutif aux variations imposées à une autre grandeur physique, sans élévation de la température, nous constatons une augmentation du volume d’eau liquide à la surface de la planète, il ne peut y avoir qu’une seule explication, le genre d’explication qu’aucun livre "dissident" à propos du 11 Septembre n’exposera...

       
  • #1142846
    Le 18 mars 2015 à 09:41 par Hoplapomme
    Haro sur les climatosceptiques !

    Laissons place au bon sens.

    Le débat idéologique entre les climato-sceptiques et les anti climato-sceptiques, politisé et financé par des tiers ayant leurs intérêts propres... On s’enferme une fois plus dans un clivage basique, qui nous fais croire que la compréhension d’un système complexe comme notre planète peut être compris par des scientifiques prétentieux qui se limitent à leurs théories et à des connaissances de moins de 100 ans sur le sujet. Comme si les variations météorologiques de notre macrocosme qu’est la Terre (plus de 4 milliards d’années à priori la mèmère) pouvait être étudiés sur une période si petite (100/4000000000 = échelle 2.5 x10^-8)... Clairement là n’est pas le débat !
    La réalité écologique est que l’activité humaine industrielle et moderne est une calamité pour l’environnement, sans parler d’une perturbation climatique fallacieuse, mais tout simplement concernant la qualité des sols, de l’air, et de la biodiversité. Là est le réel enjeu majeur du 21e siècle pour ce qui se prétende écolo comme moi (pour réflexion, l’homme étant la seule espèce à détruire son milieu, il est tout à fait naturel et intrinsèque à l’homme d’être écolo, c’est tout simplement une question de survie et de bien être).
    Voilà où en est ma pensée aujourd’hui du haut de mes 22 ans. Ne faisons pas de l’écologie une question politique mais bien une question de survie et de bien être. L’indépendance commence par le potager et la santé ;)

     

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  • #1143664
    Le 19 mars 2015 à 08:29 par LF
    Haro sur les climatosceptiques !

    De toutes façons quand les citoyens lambda discutent de réchauffement oui / non ou bien refroidissement oui / non ou bien changement climatique ???
    Ils perdent leur temps et les méchants ont déjà gagné la première bataille qui est de faire oublier que le problème c’est la pollution.
    Faites -20 ans et le débat dans la société/les médias, c’est : La pollution.
    Et c’est le même débat dans le fond,
    mais la forme ici est un maquillage des pollueurs.
    On ne questionne plus notre impact, on se questionne de savoir si on à un impact, ce qui est se mentir et une régression évidente.

     

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  • #1143783
    Le 19 mars 2015 à 11:33 par Dydy
    Haro sur les climatosceptiques !

    Jean-Jules Van Rooyen aborde aussi ce sujet dans son livre "les traverses du pouvoir" en parlant du mythe climatique, du fascisme vert et de mafia climatique.

     

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  • #1144172
    Le 19 mars 2015 à 18:07 par Michel SEGUY
    Haro sur les climatosceptiques !

    J’ai travaillé sur des résultats climatiques (boulot).
    Les deux années les plus chaudes sont 1874 en tête et 1947 en second.
    1947 : quasiment 6 mois de canicule, 5 et demi plus justement. Moyenne largement au dessus des 30 degrés et pointes à 40.
    J’étais bébé, mais mère S’en souvient encore.
    Aucune mesure au sol n’est plus possible à cause déclaré pollution thermique.
    Il fait par exemple 10 à paris la ou il fait 0 à la campagne. résultat du chauffage urbain. Pour mesurer Montsouris Paris je devais ajouter ou soustraire selon les cas un coefficient variable de degrés selon l’année demandée des stats.
    Les pires truqueurs sont la NASA. Statistiques bidons antérieures aux satellites météo pour montrer l’évolution du climat depuis 1850 pour des lieux comme le grand nord canadien ou le Congo inexplorés à l’époque. Truqueurs Truqueurs Truqueurs.

     

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    • #1144659
      Le Mars 2015 à 11:55 par Hacène AREZKI
      Haro sur les climatosceptiques !

      Bonjour Michel,

      Parlez-vous de record en France ou dans le monde ?
      Je n’ai qu’assez peu d’informations pour l’année 1874, dont l’été fut en effet bien chaud.
      1947 est en revanche très bien documentée en France. Du printemps à l’automne, la chaleur fut bien au rendez-vous, avec par exemple un record de chaleur à Paris qui tient toujours, entre autres. Ce qui est d’autant plus remarquable que l’occupation du sol était tout autre : pas d’étalement urbain, encore beaucoup de haies dans les pays de bocage, superficie des prairies supérieure à celle d’aujourd’hui. L’année 2003 fut remarquable, c’est certain, mais que se serait-il passé en 1947 avec les conditions de 2003 ? Et inversement, quid de la situation thermique en 2003, si la France avait eu le visage de 1947 ?
      La perte de mémoire permet de faire passer beaucoup de choses pour nouvelles, qui ont pourtant leur équivalent ou pire dans le passé. "Il n’y a de nouveau que ce qui est oublié", disait Rose Bertin, la modiste de Marie Antoinette, dans un autre registre...

      Bien à vous,

      H. A.

       
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