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Les 7 familles de l’humour : l’humour subversif (7/7)

C’est bien sûr notre préféré, car nous sommes des garnements. On a passé en revue au cours de ces dernières semaines toutes les familles de l’humour et on en arrive au sale gosse de la famille, l’humour subversif. On entend déjà les définitions fuser, personne n’est d’accord sur la définition de la subversion parce que cette limite morale ou juridique est subjective.

 

Pour un prêtre catholique à l’ancienne (pléonasme mais pas tant que ça), le moindre blasphème de l’équipe survivante de Charlie Hebdo est de la subversion, comprendre subversion des ouailles, de la jeunesse. On altère son esprit dans un mauvais sens, celui de la mécréance, de l’incroyance, voire du Diable.

Pour un cocaïnomane homosexuel qui bosse sur Canal, C8 ou TMC, la subversion ce sera plutôt des gens qui remettent en question les minorités et leurs déviances sexuelles et morales. Car on peut parler de déviance morale par rapport à une norme, celle des Français moyens, surnommés avec mépris les beaufs.

 

 

Nous allons donc étudier ensemble l’humour le plus subversif qui soit et ce, dans une optique scientifique et pas du tout provocatrice. On s’adresse ici aux associations qui brident la liberté d’expression en France : elles doivent comprendre que l’article qui suit est une étude sérieuse qui dénonce l’humour subversif, et qui ne le glorifie nullement. On trouve nous aussi que Dieudonné va trop loin, par exemple quand il va au Cameroun pour ses affaires (4 426 km de la France !). On trouve aussi que Gad (Elmaleh) va trop loin quand il va aux USA (7 661 km !) ou au Canada (6 837 km)pour piquer les sketches de ses confrères qui n’en sont pas ou plus, soit dit en passant.

 

 

On aurait pu commencer cet article par une définition de la subversion, mais on n’est pas en 3e ni en terminale, pire, dans une école de journalisme privée qui forme les futurs larbins de la propagande mainstream. On en profite pour passer un message à tous les jeunes qui veulent devenir journalistes : ne faites jamais une école de journalisme, informez-vous, lisez, voyagez, et informez les autres en retour au moyen d’un blog, d’un site, d’un YouTube ou d’un Facebook, sinon d’un VK. C’est la base du métier aujourd’hui et de la survie économique demain. Les écoles, c’est de la merde et la mort.

Le stagiaire, le jeune Samuel, très brillant au demeurant, nous rappelle qu’on est dans un article sur l’humour, il va se prendre sa baffe mais il a raison. Alors commençons.

 

 

Merci au pôle graphique maison de nous avoir réalisé ce petit montage... qui n’en est pas un.

« Qu’est-ce que ça a de subversif ? », demande le cancre du fond de la classe habitué à des choses beaucoup plus trash. Eh bien c’est juste que ça ruine la version officielle, la doxa, la propagande mainstream sur le sujet. Les médias, aveuglés par leur américanophilie et leur soumission à l’ordre dominant, le NWO, le Nouvel Ordre mondial décrété par Bush père le 11 septembre... 1990, et pas 2001, sont habitués à tout gober et à tout faire gober.

On vous en remet une tranche parce que c’est un moment de basculement historique, après l’écroulement de l’URSS, la chute du mur de Berlin : les USA ont 15 ans pour braquer la planète, et ils vont se servir comme jamais.

« Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment exceptionnel et extraordinaire. La crise dans le golfe Persique, malgré sa gravité, offre une occasion rare pour s’orienter vers une période historique de coopération. De cette période difficile, notre cinquième objectif, un nouvel ordre mondial, peut voir le jour : une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix. »

 

C’est évidemment tout le contraire qui s’est passé, à savoir un max de guerres, de meurtres et de chaos. Le relèvement de la Russie (après 1999 sous Poutine) et celui de la Chine avec Xi a mis un terme à la toute-puissance américaine, mais Samuel nous rappelle nos obligations humoristiques. Il a encore une fois raison mais on ne contredit pas un patron : il prendra sa baffe.

Naturellement, la subversion touche à des sujets très sensibles : aux normes ou limites morales de la société, que Charlie Hebdo, l’organe inconscient des lobbies et de l’idéologie franc-maçonne, s’est fait un plaisir de dénoncer et de piétiner, mais aussi aux normes politiques. Car nous vivons dans un encadrement idéologique que tous les militants, lecteurs ou compagnons de route d’E&R peuvent chaque jour vérifier : il est difficile d’édifier un Français intoxiqué par la doxa démocratique sur le pouvoir profond et ses conséquences, par exemple. Conséquences sur la vie politique, sociale, économique, etc., tout est lié mais tout est fait par le Système pour que le lien ne se fasse pas dans l’esprit des gens. Par exemple, la paupérisation programmée du peuple depuis le prétendu choc pétrolier de 1973, alors qu’il s’agit du début de la dette nationale (1973), paupérisation qu’une grande partie des gens refuse de considérer comme un choix politique, celui des milieux d’affaires liés à la grande banque, avec les médias complices comme porte-voix ou garde-chiourme.

On sent qu’on ne va pas trop rigoler dans cette 7e étude, et Samuel a raison. Cela ne lui évitera pas une troisième baffe, voici donc un second cliché.

 

 

C’est effectivement plus subversif de porter ça que d’arborer un tee-shirt avec écrit « merd a macron » dessus, avec trois fautes d’orthographe d’antifa déjà largué en début de première année de fac de socio, ou « nos vies valent plus que leurs profits », ce qui n’est pas vrai puisque leurs profits valent plus que les vies des militants du NPA.
À ce propos, Besancenot et ses patrons – eh oui !, il y a une hiérarchie chez les trotskistes – devraient aller un peu plus loin et détailler qui gloutonne tous ces profits, en vertu de quoi et avec quels leviers. Mais ces demi-révolutionnaires ne font pas le travail complet, sinon ils seraient chez nous. Et surtout, ils tomberaient sur leurs propres patrons qui travaillent pour les vrais grands patrons ! Injouable !

Restons dans le social, si vous le voulez bien.

 

 

Ranson, le dessinateur du Parisien, ne cache pas ses accointances avec le sionisme et, l’air de pas y toucher (il se moque théoriquement de Castaner), assimile ici les Gilets jaunes à des nazis, comme BHL ou d’autres politiciens sionistes l’ont soufflé à l’oreille de tous les éditorialistes – le terme démocratique pour propagandistes – de la presse alignée.

La subversion consiste donc à se moquer des puissants, mais pas à la manière des amuseurs de cabaret qui vannent les faux puissants, les puissants d’opérette, qui sont là justement pour se prendre des tomates et des œufs dans la gueule à la place des vrais tauliers. C’est le sort que les spectateurs réservaient aux traîtres de théâtre au XIXe siècle ou de cinéma au début du XXe. Ils les pourchassaient même après le spectacle à la sortie des artistes...
Ah, la sainte naïveté du petit peuple français, qui sera envoyé un peu plus tard par les machiavélistes à la rencontre du naïf petit peuple allemand, tous deux remontés l’un contre l’autre par la grande presse aux mains du grand capital, afin de s’entre-décimer... pour le plus grand profit des maîtres du grand capital.

 

 

Bon, là, inutile de vous faire un dessin, puisque c’est un dessin et que ça résume tout. Là c’est subversif et pourquoi ? Parce qu’aucun titre de presse n’oserait et n’osera le diffuser dans ses pages. Tout y est pourtant caricaturalement vrai et drôle, et aussi tragique, mais c’est trop pour les journaux du Système.

Heureusement, l’humour subversif ne se limite pas à l’humour sur le sionisme. Mais comme le pouvoir profond est à dominante sioniste, impossible de ne pas y toucher si l’on veut faire de l’humour de qualité. Car dans tout humour, il faut une bonne parcelle de réalité, et donc de souffrance. La réalité, c’est la souffrance ! Samuel opine du chef, c’est bien, il apprend.

Donc on disait que l’humour subversif, le vrai – pas le faux qui fait croire à de faux pouvoirs comme Charlie Hebdo a fait croire pendant 20 ans (1995-2015) à la jeunesse de gauche que le vrai pouvoir était composé de flics et de curés, c’te bonne blague – s’en prenait aux puissants, c’est-à-dire aux élites. Les élites ne sont pas rejetées par les Français aujourd’hui en tant que telles (une élite est à la fois naturelle et utile), mais parce qu’elles ne sont pas représentatives du peuple, de ses aspirations, de ses admirations, elles ne font pas figure de héros, de modèles, elles sont tout sauf transcendantes. Elles sont dégradantes.

 

 

Si des milliers de Français se sont sacrifiés pour Bonaparte, c’est qu’il y avait une raison : la grandeur. Actuellement, zéro grandeur, que de la petitesse, voire de la bassesse morale, et personne ne veut crever pour ces gens-là. Pas un Français ne donnerait sa vie pour un des membres du pouvoir profond ou une des marionnettes du théâtre démocratique agitées devant pour cacher la vraie décision antidémocratique.

En revanche, il y en a qui se sacrifient pour leur patrie, pour un idéal, pour Dieu, pour le roi, pour des valeurs, mais ces valeurs ne sont pas représentées en haut lieu, où l’on prône même des anti-valeurs (mensonge, duplicité, lâcheté, fourberie). Ce refus est normal, la France a un inconscient chrétien et grec, qui génère cette grandeur d’âme et cette admiration du héros, qu’on ne retrouve pas chez nos élites, toutes paranoïaques, corrompues et machiavéliques.

 

 

C’est ce que disait le commissaire politique alors inconnu, un certain Nikita Khrouchtchev, envoyé par Staline sur le front de Stalingrad pour remotiver les troupes, scène imaginée par Jean-Jacques Annaud dans sa version de la grande bataille de l’hiver 42-43. On l’a déjà montrée sur E&R, mais ça tombe pile dans le sujet, et merde pour l’humour et c’est pas un petit stagiaire qui va nous en empêcher :

 

 

La version française dérape à la fin, et l’extrait se termine sur une pub mais c’est pas grave, l’essentiel est là : pour sauver un pays, il lui faut des héros, pas des minables comme Griveaux ou Schiappa qui font honte et que personne n’a envie de suivre, et on reste polis. Il est alors logique que les éléments les plus conscientisés du peuple se foutent royalement de la gueule de ces impostures qui salissent la grande histoire de notre pays, avec en plus l’assentiment des médias culturellement de gauche, qui ont eux aussi trahi leur propre lectorat.

 

 

Vu le choix dramatique proposé aux Français, entre devenir la victime soumise et castrée de la démocratie franc-maçonne pornographique et un résistant honni par la propagande, il est normal que certains choisissent la voie la plus difficile, la 9a ou 9b, celle du fascisme qui envoie balader toute cette merde sociétale :

 

 

Le fascisme est interdit de nos jours, dénoncé de partout, à l’école, dans les médias et dans les boîtes, mais il surgit comme un sursaut national, une résistance divine au rouleau compresseur du bonheur matérialiste, ce rêve croisé des protestants sionistes anti-transcendance qui veulent soumettre la France à leur racisme communautariste immonde. Ce sont bien eux les fascistes et les nazis d’aujourd’hui !

 

 

La liberté d’expression n’existe que pour ceux qui se soumettent à l’ordre dominant. Elle existe donc bien, la liberté d’expression, mais c’est celle de BHL. Pour les autres, ceux qui ne sont pas BHL ou qui ne sont pas Charlie, il existe l’interdit d’expression, un concept complémentaire, si l’on veut.

 

 

Nous terminerons cette étude sur un cliché relativement faux, puisqu’il aurait dû être écrit « Nous sommes tous des enculeurs », et pas « des enculés ». Soyons précis, les mots sont importants parce que chacun sait, grâce à BHL, que les mots peuvent tuer.

 

 

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