Je viens de lire un édito de Goldnadel sur VA qui descend Buzyn, car cette dernière aurait interdit moralement à Marine de s’incliner en mémoire des victimes de la Shoah, dans un reducto a Hitlerum classique, dont on sait qu’il ne fonctionne plus aussi bien qu’avant, voire plus du tout.
Parallèlement, Zineb est venu au secours de Mila, cette dernière étant également défendue par Maître Malka, l’avocat du blasphème autorisé, enfin tant qu’il est circonscrit à la religion catho et à l’Islam.
Si on analyse ces deux positionnements, à part le tribalisme reliant Buzyn, Goldnadel et Malka, on se retrouve avec Marine et Mila.
La première a abandonné le souverainisme pour le made in France et n’est plus en pole position quant à l’identitaire, c’est Zemmour qui a repris le flambeau de ce concept sponsorisé par le système, Zineb n’étant que son alter égo féminin et surtout maghrébine, mais sioniste, pour brouiller les pistes.
On comprend alors que politiquement, Mila, le parfait petit produit de la gauche postmoderne et progressiste, ne se distingue pas d’une Marine démonétisée politiquement.
C’est une différence de degré et non de nature.
J’ajoute qu’un RN fort au municipal, c’est l’assurance de se voir critiquer dans sa gestion des villes pour lesquelles il sera au pouvoir, du pain béni pour un système qui ne veut pas d’un remake de 2017 pour 2022.
Je ne crois donc pas en un pacte entre Macron et Marine.
Je crois plutôt que le système se réorganise, fait bouger les lignes, envoie Royal faire le job sur Mila que Macron ne peut plus faire et fait croire que ce dernier veut un deuxième tour contre Marine.
Sur ce dernier point, deux hypothèses :
Soit c’est vrai, auquel cas le système va l’en empêcher.
Soit c’est faux, auquel cas Macron marche la main dans la main avec l’état profond.
Ce qui expliquerait la séquence Belloubet, dans un premier temps, elle a fait du Royal, à charge contre Mila, dans un deuxième temps, on lui a dit de se ranger sous la pseudo neutralité de la laïcité et Royal a repris le flambeau contre Mila.
Notons que Mélenchon se tait, pour l’instant, sur ces séquences, car Royal est déjà en place sur l’échiquier pour défendre les insulteurs insultés par Mila, le fond de commerce de FI.