Egalité et Réconciliation
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Panzer-Schokolade, hakken et teufeurs : la fête d’hier à aujourd’hui

La fête a bien changé. On n’est plus dans la fête de village d’antan aux feux de la Saint-Jean. Les vieux avaient en début de soirée droit à leur Petit vin blanc et autres tubes musette, avant que les jeunes ne les chassent vers les tables pour danser sur du Cloclo, interprété plus ou moins bien par l’orchestre du coin.

 

 

La survivance, c’est le bal du 14 Juillet, avec des groupes qui jouent de tout, pour tous les goûts, devant un public intergénérationnel.

 

 

Aujourd’hui, la fête se décline selon les communautés, les tribus, les tendances, politiques ou culturelles. On ne se mélange plus, on a sa propre musique, sa propre danse, sa propre drogue, son propre look. On est passés de la bourrée au hakken.

 

 

Les méchants soldats allemands qui gobaient des amphètes nous replongent dans les heures sombres. Les benzédrine et autres méthédrine multifonctions seront en revanche distribuées officiellement aux jeunes soldats américains engagés au Viêt Nam : maintien éveillé, agressivité au combat, antidouleur en cas de blessure. On est loin du picrate 9 degrés des Poilus de 14.

Quelques décennies plus tard, au tour des teufeurs de gober la pilule qui fait gigoter tout le week-end. Notez qu’entretemps, les mods prenaient aussi des purple hearts le vendredi soir, après l’usine, pour tenir jusqu’au lundi matin. Il devait être beau, le prolo britannique de retour au boulot ! Mais eux, à l’inverse des teufeurs, ils avaient du taf.

Donc les excitants et la fête, c’est pas nouveau, à part que la « fête » avec les Waffen SS, c’était un peu plus speed que le Dominator festival d’Eersel.

 

 

Eh oui, les gauchos, il y a des teufeurs natio. On n’est pas chez les skins, mais on s’en rapproche. On vous a déniché un « Johnny Violent », pour les nostalgiques.

 

 

En réalité, les skins n’ont pas mordu dans la techno. Ils sont restés « bons vivants » rock et bière, à l’ancienne. Sur cette vidéo promotionnelle, on peut voir que les tradskins ont même des copines, cela explique peut-être leur agressivité acceptable. La femme, y a pas à dire, c’est un sacré calmant. Mais aussi un excitant. D’où cette nature paradoxale...

On a fait des arrêts sur image un peu partout comme il a dit Daniel Schneidermann, mais on n’a pas trouvé de bras levé ou de croix gammée. Le Rosbif, même facho, reste anti-boche.

 

 

Heureusement pour le Système, la majorité des teufeurs est de gauche, antifa et sympa. Les « crasseux », les « chevelus à catapultes », les « punks à chien avec des os de poulet dans les cheveux », pour reprendre les expressions favorites du polytechnicien national-sioniste Jean Messiha, emmerdent parfois les paysans, mais personne ne meurt (à part d’overdose) et ils n’effrayent pas le bourgeois puisqu’ils font leur free party dans les champs.

 

 

Bon, maintenant une conclusion. La fête, sans surprise en pays néolib, est devenue un marché, avec ses segments, ses consommateurs. On consomme de la teuf, du vide-tête, et on remarque que les soubresauts des gabbers défoncés n’a plus grand-chose à voir avec la valse viennoise de l’aristocratie (ou du balloche de Polytechnique).

On va demander à Mo Ridal de nous faire une analyse marxiste un peu plus poussée avec de la superstructure, du mode de production et tout le toutim. On complètera avec une analyse mode et tribus de Darbois, ça devrait le faire. Autant mettre les gros spécialistes au turbin.

 

La fête, la teuf, la fiesta, la tawa, la party