Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Robert Paxton, la fin d’un mythe

Lorsque Léa Salamé interrogea Éric Zemmour à propos de Robert Paxton, je gage que les téléspectateurs familiers de ce nom-là étaient peu nombreux.

Et pourtant, rares sont les historiens qui ont eu autant d’influence sur notre mémoire collective. Sans lui, Bernard-Henri Lévy n’aurait sans doute pu écrire son pamphlet L’Idéologie française (Grasset, 1981), qui a tant contribué à formater la pensée « politiquement correcte » contemporaine.

Sans lui, Serge Klarsfeld ne serait probablement pas devenu ce parangon de la bien-pensance vénéré par les médias.

Sans lui, Jacques Chirac n’aurait pas pu prononcer son fameux discours du Vel’ d’Hiv’ (1995) et le décret Jospin d’indemnisation des orphelins des déportés juifs (2000) n’aurait pas eu de base légale.

La thèse de Paxton développée dans La France de Vichy (Seuil, 1973), vous la connaissez : il n’y a pas eu double jeu de la part de Vichy, et le régime n’a pas joué l’effet de « bouclier » en épargnant certaines souffrances aux Français.

Incomparablement plus fouillée et malgré son énorme succès auprès du public, La Grande Histoire des Français sous l’Occupation d’Henri Amouroux (Stock, 1976) fut loin d’avoir le même impact, un paradoxe qui préfigurait la fracture consacrée par la loi Gayssot entre une histoire officielle et figée et une histoire en permanente évolution.

Lire la suite de l’article sur bvoltaire.fr

Voir aussi, sur E&R :

 






Alerter

25 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #998235
    Le 13 octobre 2014 à 13:20 par Norbert
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    Dans son "Journal inutile" voici ce qu’écrit en 1973 Paul Morand, grand écrivain et, entre autres, ambassadeur de Pétain à Bucarest , à propos du livre de Paxton : " Bruit fait autour du livre d’O.Paxton, auteur yankee sur un Vichy qu’il ignora . Il mentionne, entre autres bourdes, l’élection de Jacques Chardonne à l’Académie ! Il ne se doute pas du proaméricanisme de Laval et de Pétain ; il ignore qu’en 42, quand tout le monde était prêt à se replier sur l’Afrique du Nord, c’est l’ambassadeur des Etats-Unis qui nous a dit : " RESTEZ SUR PLACE, VOUS NOUS ETES PLUS UTILES A VICHY ." Après quoi, ils nous ont laissé matraquer, à la Libération, par les communistes, comme de simples Indochinois ." Un peu plus loin Morand écrit : " Quand Laval disait : Sauckel m’a réclamé 1 million d’hommes pour le STO, il n’en a eu, grace à moi, que 38 000, j’avais toujours envie de lui dire : " Laissez donc partir ce million, personne ne vous saura gré de vos efforts ; la politique du pire est souvent la meilleure ." Meme chose quand j’entendais Laval se glorifier d’avoir sauvé tant de Juifs français et dire : " Nous ne sommes tout de meme pas la Hollande ou la Pologne ! "

     

    Répondre à ce message

  • #998244
    Le 13 octobre 2014 à 13:30 par goy pride
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    Si cela n’avait pas été Paxton cela aurait été quelqu’un d’autre ! De toute évidence le bouquin de Paxton fut une commande et non pas un ouvrage commis au hasard.

     

    Répondre à ce message

    • #998401
      Le Octobre 2014 à 16:55 par Chaban
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      Exactement !

      Comme par hazard toute cette ideologie de haine de soi-même, de honte d’être français à tous les niveaux, a fleuri a partir du début des années 70, c’est à dire après que De Gaulle ait eu le toupet de remettre en cause l’hégémonie de l’empire, notamment en mettant la monnaie de cet empire, le dollar, en grande difficulté.

      N’oublions-pas que suite à cette histoire, des voix s’élevèrent pour que "la France soit punie pour son insoumission".

      Mais allez ouvrir les yeux de millions de moutons conditionnés par des décennies de propagande...

       
    • #998434
      Le Octobre 2014 à 17:36 par david
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      Le système marche au devoir de mémoire mais aussi à l’oubli et au placard.
      Le problème, certains sont trop populaires alors c’est diabolisation.

      Si jamais tu as apporté même par inadvertance une pierre au sionisme elle sera astiqué comme pas possible.
      Sinon t’inquiètes qu’elle sera la vieille pierre de ravin que personne n’a vue.

       
  • #998274
    Le 13 octobre 2014 à 14:21 par toto
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    Si les Allemands n’avaient pas occupé la France de juin 1940 à 1944, pas un seul Juif présent sur le territoire français n’aurait été inquiété . Ce sont donc bien les Allemands et surtout leur dirigeants nazis qui sont responsables, la France vaincue et occupée ne pouvait que "finasser", comme l’a fait Laval, souvent avec succès .

     

    Répondre à ce message

    • #998340
      Le Octobre 2014 à 15:53 par le corbeau
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      en 40 et 44 c’étaient surtout le chaos totale et tout le monde pensaient que demain ils ne verrons pas le jour .

      collaboré pour sauver sa propre vie ,c’est cru ,froid , inquiétant ,et menaçant mais c’est le vrai visage de la guerre .

      aujourd’hui on lis des pages d’histoire et des manuelles sans émotion car nous ne pouvons imaginer et comprendre le contexte de l’époque

       
    • #999196
      Le Octobre 2014 à 12:44 par chemiseàunemanche
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      "Si les Allemands n’avaient pas occupé la France de juin 1940 à 1944, pas un seul Juif présent sur le territoire français n’aurait été inquiété . Ce sont donc bien les Allemands et surtout leur dirigeants nazis qui sont responsables"

      Si les Rockefeller, les Warburg, les Rothschild ou les Oppenheimer n’avaient pas financé Hitler, les allemands n’auraient pas occupé la France de juin 1940 à 1944.Ce sont donc bien les banques et surtout leurs dirigeants satanistes qui sont responsables...

       
    • #999318
      Le Octobre 2014 à 15:02 par Von Ribentrop
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      Le mythe du financement d’Hitler par des "Banques Juives" est démantelé ici :

      http://pascasher.blogspot.fr/2011/0...

      "Concernant Hitler, James Pool a révélé, dans son livre Who Financed Hitler, que son rival Georg Strasser avait été financé par un certain financier juif du nom de Paul Silverberg, et ce afin d’empêcher Hitler d’arriver au pouvoir. Antony Sutton (Wall Street and the Rise of Hitler), de son côté, se base sur un faux intitulé "Hitler’s Secret Backers" (d’un certain "Sydney Warburg" qui n’a vraisemblablement jamais existé). Des relations d’affaires ont existé entre des compagnies américaines et allemandes. Ce n’est rien d’exceptionnel. Certains industriels américains importants aimaient l’Allemagne sans forcément être pro-nazis. Certains d’entre eux étaient favorables aux nazis (ex : Henry Ford) mais cela ne veut pas dire que "l’oligarchie" a financé les nazis (Ford étant un opposant reconnu à l’oligarchie et à la juiverie). Concernant le rôle de Schacht dans le "miracle" économique nazi, lire "La révolution européenne" de Francis Delaisi. Certains ont accusé les nazis d’avoir engagé Schacht, mais Hitler a confié à Otto Wagener avoir utilisé les "talents" de Schacht pour enrichir l’Allemagne, avant de se débarrasser de lui dès qu’il eut semblé probable qu’il allait tenter de nuire au pays. Hitler opéra alors un grand virage à 180 degrés et préconisa l’autarcie, à l’inverse de Schacht qui voulait plutôt ramener l’Allemagne dans le giron du Capital-Or. Schacht a été éjecté en 1937 et mis sous surveillance de la gestapo."

      Anthony Sutton, c’est le robert Paxton de l’histoire du Nazisme.

       
  • #998299
    Le 13 octobre 2014 à 14:57 par lapis lazuli
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    il a rien écrit sur l’extermination des amérindiens robert paxton, peut être que ces derniers n’avaient pas le pouvoir de lui offrir une carrière de professeur a l’université de colombia, qui se trouve d’ailleurs dans l’état de new york, volé aux lenapes, peuple amérindien qui fut décimé par les fameuses couvertures infestées de variole, certainement livrées par un ancêtre de ce pauvre enculé de paxton.

     

    Répondre à ce message

  • #998320
    Le 13 octobre 2014 à 15:33 par fredo le prolo
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    Quelqu’un aurait-il des infos sur Robert o paxton.
    Appartenance ethnico-confessionelle est-il WASP ,sioniste , maçon, anglican, catholique ...
    Parce ce qu’il y a de toute évidence quelqu’un qui dit des faustees. Ou zemmour , ou paxton les deux ne peuvent avoir raison . Si paxton c est trompe est ce voulu si oui, Pourquoi ?
    Dans quel but ?
    Je me suis un peu renseigner depuis l émission onpc. et tout les historiens cités par zemmour disent effectivement des choses très différentes que ROP, de plus paxton est ne en 32 il avait 10 ans au moment du Régine de Vichy et vivait dans un autre pays.Alors que bien d autre on connu la réalité du régime de vichy . Qui est donc le mieux renseigné un français ayant vécu la réalités de Vichy (Robert Aron 1898-1975)ou un américain venu pour la première fois en France en 1950 ? Je serais également curieux de savoir d ou viennent ses sources....
    Parce que pour les gens comme moi , pas très féru d histoire, cela a une grade importance cela voudrait dire que l on nous a une fois de plus menti ... Sur Pétain et sur l’aval notamment. Ce qui par le fait, change le regard a porter sur vichy de l état de bourreau a l état de patriotes ayant fait ce qu il pouvait sous l occupation pour au contraire sauver les compatriotes juifs ... C est pas un point de détail de l histoire ça , mais une différence majeure...d ou ma question Pourquoi ?

     

    Répondre à ce message

    • #998494
      Le Octobre 2014 à 18:32 par papy
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      Dans une démocratie c’est la masse qui décide, or cette masse est entièrement conditionnée par la télé qui ne cesse de lui mentir "pour la bonne cause", la cause d’Israel .

       
  • #998322
    Le 13 octobre 2014 à 15:35 par neribu
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    pour ceux qui le peuvent, regardez l’émission de ce matin sur BFM wc avec Bourdin... Zemmour y est passé et je vous garantis que le Bourdin était pire que d’habitude. Honteux.

    Sa dernière question : Eric Zemmour, êtes vous négationniste ?

    Cela donne une petite idée de l’émission.

     

    Répondre à ce message

  • #998367
    Le 13 octobre 2014 à 16:25 par Alex
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    Je remet un commentaire (augmenté) posté dans un autre article car il est important d’abattre les mensonges dont ce sert l’idéologie dominante :

    Histoire élémentaire de Vichy, Amiral Auphan
    Montoire, Verdun diplomatique, Louis-Dominique Girard
    La guerre franco-française, Louis-Dominique Girard
    L’appel de l’île de d’Yeu, Louis-Dominique Girard
    Mission secrète à Londres, les accords Pétain-Churchill, Louis Rougier
    De Gaulle contre De Gaulle, Louis Rougier
    Le secret de Darlan, Pierre Ordionni
    Le Maréchal aux liens, Jean Tracou
    Les accords secrets franco-anglais de décembre 1940, François-Xavier de Bourbon Parme
    Réquisitoire contre le mensonge, René Rieunier
    De Gaulle dictateur, Henri de Kérillis
    Pétain - Qui suis-je ?, Gérard Bedel
    Le jeu américain à Vichy, William L. Langer

    Il y a pleins d’autres livres encore.

    Voir aussi les ouvrages d’André Figueras et Jacques Le Groignec entre autres.

    Voir les historiens Robert Aron, Henri Amouroux, François-Georges Dreyfus.

    Paxton et Klarsfeld, ça va à la poubelle.

    Faites tourner un max, il faut abattre les mensonges institutionnels, c’est la meilleure politique.

     

    Répondre à ce message

    • #998644
      Le Octobre 2014 à 20:36 par Marko
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      D’accord avec toi Alex, Paxton et Klarsfeld = poubelle ! La France de Pétain était appelée Zone Libre et ce n’est pas pour rien. De nombreux Français, juifs ou autres, quittaient la zone occupée (par les allemands) pour se réfugier en zone libre (l’état français) Et merci pour ta liste forte intéressante !

       
    • #998810
      Le Octobre 2014 à 22:28 par Laurent Franssen
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      Moi je me pose la question de savoir qui ment le plus dans cette Histoire...

      Pourquoi, et dans quel but..

       
    • #998880
      Le Octobre 2014 à 23:44 par Alex
      Robert Paxton, la fin d’un mythe

      @ Laurent Franssen :

      On peut comprendre que Pétain ça n’allait pas dans le sens de la République Universelle et que De Gaulle a restauré la voie permettant d’y aller. Donc logique que Pétain ait été diabolisé et qu’on ait mentit sur lui, tandis qu’on a glorifié De Gaulle alors qu’il n’a pas fait grand chose pendant la guerre et que sa politique une fois président ne plaisait pas aux oligarchies (tout comme aujourd’hui quand vous voulez les mêmes choses, on vous traite d’"extrême-droite").

      En gros, pour résumer, Pétain a éradiqué le mondialisme à la source alors que De Gaulle l’a restauré en 1944 (et nous y sommes toujours depuis). Après, le récit officiel pour le grand public est orienté dans le sens du mondialisme, comme d’habitude...

       
  • #998565
    Le 13 octobre 2014 à 19:38 par C’était hier
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    Synthèse historiographique réussie et intéressante.
    Quand j’étais étudiant en histoire, et que le 2nde guerre mondiale était au programme, le Paxton était "La" bible qu’il fallait avoir lue. J’ai ainsi été formaté.
    C’est grâce à E&R que j’ai découvert le travail d’Alain Michel (l’auteur de l’article ne le dit pas, mais l’historien A. Michel est un rabbin), par exemple.
    C’est sûr que ça fait trembler les fondations.
    Donc, bienvenues les notes supplémentaires sur ses prédécesseurs/compagnons.

    Et, pour finir, je n’ai fait qu’une simple maîtrise d’histoire sur un sujet local du XVIIe s. français, mais je peux vous dire qu’au final, au moment d’écrire, on est tout seul devant les documents, avec juste son bagage de lectures sur le contexte de l’époque et le nuage de références locales que vous seul maîtrisez, et un cortège d’impressions souvent insaisissables, frustrantes, que vous laisse le fonds d’archives : les garde-fous méthodologiques (citer les sources, ordonner le discours, rationaliser) sont de peu d’aide face à votre subjectivité toute puissante.

    L’histoire est un art, et vouloir la parer d’honnêteté est très difficile, même quand on s’y essaie avec la meilleure candeur sur un sujet peu polémique.
    On peut arriver en naïf, après avoir su le sujet quand même, pour découvrir et tenter de raconter bêtement ce que l’on croit avoir compris qu’il s’est passé, au vu des documents qui ont survécu au temps (démarche inductive).
    L’autre option est d’arriver avec une thèse préconçue (on appelle ça une "thèse", une "hypothèse" ou une "problématique)". Ça peut faire des *ravages* si la personne est malhonnête (et je ne dis pas que Paxton a été malhonnête). (démarche déductive : on essaie de démontrer - ou d’infirmer - ce que l’on pensait avant d’avant d’aborder le fonds).

    Mais au final, il reste toujours un homme-empereur du discours qu’il rédige - car personne ne faira plus le travail à votre place avant des décennies.

     

    Répondre à ce message

  • #999195
    Le 14 octobre 2014 à 12:42 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    Il est certain que même pour les historiens casher, l’exercice consistant à faire passer la "collaboration" pour ce qu’elle était (à savoir une création de Blum et "sa gôche française") aurait plus tenu de la gymnastique acrobatique que du pilpoul habituel !...

     

    Répondre à ce message

  • #999936
    Le 15 octobre 2014 à 00:21 par olivier
    Robert Paxton, la fin d’un mythe

    Dans un concours de professorat, j’étais arrivé à sous-entendre, que jusqu’en 42, Vichy tenta de faire un double jeu, avec entre autre l’armée de Vichy, qui était faite pour reconquérir le territoire, et de cacher des armes secrètes. Et pour cela, j’avais cité justement Paxton, qui avait écrit un livre dessus en 1966. En 10 ans, il s’est contredit.
    Les chantiers de jeunesse servaient aussi à cacher une armée secrète, où des jeunes étaient entraîner.
    Les hommes de Vichy pensait faire comme la Prusse, ensuite Iena, en maintenant secret une armée qui s’est retourné contre Napoléon, en 1813.
    Le but était de libérer le territoire nationale, en partant sur des bases saines (Révolution nationale). Le projet était sur 20 ans.
    Après, il est sûr qu’après 42, le régime devient de plus en plus collaborationniste.
    Vichy n’est pas un bloc, et il est plus subtile, il sert surtout j’ai l’impression à légitimer le régime actuel, et le niveau bas de nos politiques.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents