Diviser et régner sur les oppositions – Conservateurs pro-israéliens et propalestiniens LGBTistes. Un (...) 19
8 Mai : et si on se libérait pour ensuite célébrer la Victoire ? 38
Pourquoi l’Ukraine n’aura pas besoin d’entrer dans l’OTAN 36
Du temps où les sionistes (et Descoings) faisaient expulser Soral de Sciences Po 22
Le dernier jour d’Hitler. "Si j’avais la chance de vivre encore, je prendrais exemple sur (...) 85
N’écoutant que son courage, Aphatie attaque Rima Hassan et sauve Yvan Attal 48
Vers l’autonomie alimentaire – Entretien avec Wilfrid Chevalier 10
Le climat par les chiffres : sortir de la science-fiction du GIEC 15
L'actualité en bref
Août 2010Source : marches.lefigaro.fr
Le pétrolier britannique précise qu’une grande quantité de gaz et de pétrole se trouve encore emprisonnée sur le site à l’origine de la marée noire. Après le colmatage, le groupe n’exclut pas un redémarrage de la production.
BP, roi de la polémique ? Le pétrolier britannique, qui vient à peine d’achever la cimentation du puits responsable de la pire marée noire du Golf du Mexique, déclare qu’il n’exclut pas d’exploiter à nouveau ce gisement. « Il y a beaucoup de pétrole et de gaz prisonniers sous terre et nous devons maintenant réfléchir à ce que nous en faisons », a déclaré à la presse le directeur des opérations de BP, Doug Suttles.
BP pourrait donc à nouveau creuser un forage dans le gisement Macondo à l’origine de la catastrophe. D’après Doug Suttles, ses équipes, trop occupées à boucher le puits dont se sont échappés 780 millions de litres d’hydrocarbures, « n’ont même pas pensé à ce qui fallait faire de ce gisement ». Le pétrolier précise que le groupe n’a pas eu le temps d’exploiter cette nappe. Au moment de l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon le 20 avril dernier, les ingénieurs effectuaient justement les derniers ajustements avant le démarrage de la production. Mais si la décision était prise d’extraire des hydrocarbures, le puits qui a fui pendant 106 jours ne serait en aucun cas utilisé, a-t-il assuré.
Face aux vives réactions qu’ont entrainé ces propos, BP a immédiatement tenté de minimiser ces remarques : « BP se concentre actuellement sur les mesures d’intervention dans le golfe du Mexique et l’utilisation future du gisement n’est pas actuellement à l’étude », a souligné le groupe dans un communiqué. D’après la direction, le ciment injecté pendant cinq heures la veille dans le puits pour servir de bouchon permanent sur la fuite de pétrole doit encore sécher.
« Il y a une énorme pression sur BP pour qu’il dise que tout va bien à présent. Mais ce qui nous fait peur, à moi et à nombre de personnes ici c’est l’impression que tout le monde va tout d’un coup faire ses valises et partir », explique Todd Goodman, fonctionnaire local qui gère aussi un parc de caravanes. « Et alors, deux mois après - boom ! - encore plus de pétrole qui nous tombe dessus ». « Il y a encore beaucoup de travail, admet Doug Suttles. Il y a encore des galettes de brut qui vont arriver sur la côte et qui devront être ramassées ».