De la viande et du gras pour la santé, le documentaire qui met les végans en PLS 97
Alain Soral ira bien en prison pour l’affaire de la "grosse lesbienne". Dans la plus ancienne et meilleure (...) 84
Bienvenue au club : Mélenchon criminalisé et bâillonné par la Macronie 60
Laurent Guyénot – Droit divin de massacrer ? La question biblique 39
LCI au bord de l’orgasme : des explosions retentissent à Ispahan 22
Un responsable de la CGT condamné pour "apologie du terrorisme" pour un tract sur le (...) 24
Sylvie Kauffmann, le commissaire politique du Monde, découvre le rapprochement Chine-Russie... 21
JO – 99 : migrants ventilés, failles de sécurité, Sadulaev au tapis 24
L'actualité en bref
Octobre 2010Source : 20minutes.fr
Israël se met décidément le monde artistique à dos. Après, les Pixies, les Klaxons et Gorillaz, c’est au tour du metteur en scène britannique Mike Leigh (Naked en 1993, Secrets et mensonges en 1996, Be happy en 2008), d’annuler une visite, prévue fin novembre à l’école de Cinéma et Télévision Sam Spiegel de Jérusalem.
Pendant ce séjour, il devait rencontrer des étudiants et des enseignants palestiniens en cinéma. Il a expliqué sa décision dans une lettre adressée à Ronen Schorr, le directeur de l’école.
« J’ai toujours éprouvé des réserves concernant ma venue, en particulier après le catastrophique raid (de la marine israélienne) contre la flottille » en partance pour forcer le blocus israélien de Gaza, qui fait neuf morts en mai, neuf Turcs, parmi les passagers d’un ferry, écrit-il. « Depuis lors, les agissements de votre gouvernement vont de mal en pis, et je suis de plus en plus mal à l’aise à propos de ma visite. Si elle devait se confirmer, elle apparaîtrait sans nul doute comme un soutien implicite de ma part à Israël », a-t-il expliqué.
Mike Leigh, 67 ans, qui est juif, se dit notamment choqué par la non reconduction du moratoire de 10 mois sur la colonisation juive en Cisjordanie expiré le 26 septembre. En outre, il fustige un projet de loi contraignant les candidats non juifs à la citoyenneté israélienne de prêter allégeance à « l’Etat juif et démocratique d’Israël ». « A présent, ce projet de loi sur le serment d’allégeance est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », explique-t-il encore. « Je ne peux pas venir, je ne veux pas venir, je ne viens pas », a-t-il ajouté.
Ce projet d’amendement de la loi sur la citoyenneté, adopté il y a deux semaines par le gouvernement de Benjamin Netanyahou, vise plus particulièrement les Palestiniens qui cherchent à s’installer en Israël par voie de mariage avec des ressortissants arabes israéliens.