LCI au bord de l’orgasme : des explosions retentissent à Ispahan 22
Un responsable de la CGT condamné pour "apologie du terrorisme" pour un tract sur le (...) 24
Sylvie Kauffmann, le commissaire politique du Monde, découvre le rapprochement Chine-Russie... 21
JO – 99 : migrants ventilés, failles de sécurité, Sadulaev au tapis 24
Contre-feu de paille : la Gaumont prépare une série sur Brigitte. Et en exclusivité sur E&R, la (...) 69
Justice immanente : les influenceurs inondés à Dubaï. La connerie à vau-l’eau 73
L'actualité en bref
Octobre 2010Source : lemonde.fr
La compagnie nationale vénézuélienne Petroleos de Venezuela SA va investir 780 millions de dollars (560 millions d’euros) dans un projet gazier en Iran, a indiqué dimanche 24 octobre un responsable iranien.
"Pendant la récente visite d’une délégation vénézuélienne, un accord a été signé, selon lequel le Venezuela va investir 780 millions de dollars pour développer la phase douze (du gisement gazier) de South Pars", a déclaré le responsable du projet, Hamid Akbari, selon l’agence de presse Shana, liée au ministre iranien du pétrole. Le président vénézuélien Hugo Chavez s’est rendu en Iran mardi et mercredi, une visite au cours de laquelle onze mémorandums d’accord ont été signés entre les deux pays, notamment pour développer la coopération dans le domaine énergétique.
Les médias iraniens avaient annoncé que parmi ces mémorandums figurait la participation de Petroleos de Venezuela SA dans le développement de South Pars, mais le montant de l’investissement n’avait pas été rendu public. L’Iran et le Venezuela, bêtes noires de Washington, sont liés par de nombreux accords de coopération – près de quatre-vingt au total, selon l’ambassadeur vénézuélien à Téhéran. Le Venezuela s’est fortement rapproché de l’Iran ces dernières années, faisant partie des rares pays défendant le programme nucléaire iranien controversé.
L’Iran, qui possède les deuxièmes réserves de gaz mondiales, consomme actuellement l’essentiel de sa production. Il espère la doubler d’ici cinq ans grâce à son gisement de South Pars, qu’il partage avec le Qatar et comprend vingt-huit phases. Mais Téhéran rencontre des difficultés pour financer ses projets à cause de l’embargo financier et bancaire occidental, et du désengagement des compagnies occidentales. L’Iran est soumis depuis cet été à de nouvelles sanctions économiques décidées par le Conseil de sécurité de l’ON