Trans, les nouveaux intouchables. Dora Moutot et Marguerite Stern contre la transmania
Jeu concours #31 : félicitations à GHOSTCAT, qui gagne un exemplaire de Vers l’autonomie (...) 9
Torturé par Marianne, Meyer Habib appelle Maître Goldnadel à l’aide 7
Un drapeau israélien à Nice, mais pas de croissant vert au Sète FC 24
Saidali Boina Hamissi, le candidat RN mahorais qui détruit la bien-pensance 37
Rima Hassan et Mathilde Panot convoquées pour apologie du terrorisme. La France insoumise à (...) 52
Organes, Nice, Israël, Palestine et Moldavie : un puzzle E&R 20
L'actualité en bref
Août 2010Source : 20min.ch
Un rabbin, estimant que tuer les bébés non-juifs peut être un bien, a été relâché après quelques heures, en Israël.
Un rabbin colon auteur d’un livre justifiant le meurtre, dans certaines circonstances, de personnes non juives, a été arrêté jeudi par la police israélienne. Il a été libéré quelques heures plus tard, a-t-on appris vendredi. Ce rabbin, Yossef Elitzur, résidant dans la colonie d’Yitzhar dans le nord de la Cisjordanie occupée et co-auteur d’un ouvrage intitulé « La Torah du roi », est soupçonné d’incitation à la haine raciale et à la violence.
Le tribunal de Rishon Le Zion, au sud de Tel-Aviv, a ordonné sa libération reprochant à la police de ne pas l’avoir convoqué auparavant pour interrogatoire, selon un communiqué de l’association de juristes ultra-nationalistes Honenu.
Dans leur ouvrage publié début 2010, les rabbins Elitzur et Yitzhak Shapira (résidant aussi à Yitzhar) affirment que les personnes non juives ne sont pas, « par nature, sujettes à la compassion » et que les attaquer « peut freiner leurs inclinations malignes », selon des extraits publiés par la presse. Les deux auteurs estiment également qu’il peut être licite de tuer les bébés et les enfants des « ennemis d’Israël car il est clair qu’ils nous porteront préjudice lorsqu’ils auront grandi ».
Mercredi soir, plusieurs centaines de rabbins, d’éducateurs et d’activistes d’extrême droite se sont réunis à Jérusalem pour les soutenir dans leur refus de voir « l’Etat se mêler de Torah », a rapporté le quotidien Jerusalem Post. De nombreux rabbins appartenant à d’autres courants du judaïsme ont toutefois critiqué les thèses développées dans « La Torah du roi » dans les médias en estimant qu’elles contredisaient les enseignements du judaïsme et pourraient justifier des assassinats de Palestiniens.