Notre petite ferme est certifiée par ecocert depuis quelques années, je confirme le coût relativement important de cette certification mais qui peut être subventionné par les collectivités territoriales et l’europe.
Je suis en désaccord avec le propos "...mais sans eux, aucune crédibilité dans le monde du bio".
La certification ne me semble pas vraiment crédible et les cahiers des charges ont tant évolué que le "bio" n’est plus vraiment une garantie de qualité.
A mon sens, la crédibilité se construit avec la confiance que la clientèle nous accorde, d’où une limite interessante de la taille de l’entreprise "bio".
J’ai été producteur "bio" avant que se mettent en place le label "AB" et les certifications qui vont avec. Les produits "bio" de l’époque étaient globalement au moins aussi "bio" qu’aujourd’hui. Les "bio" "étaient pour la plupart des convaincus, ils n’avaient pas choisi le "bio" pour une raison commerciale, ni pour gagner de l’argent.
La tendance aujourd’hui est d’atteindre des objectifs quantitatifs pas qualitatifs.
La plupart des structures "bios" sont rentrés dans ce schéma productif qui est en contradiction avec le sens initial de cette démarche.
Certifié ou pas, le "bio" n’a de sens que si l’on ne se contente pas de la maigre crédibilité d’une certification.
Bonne continuation à toute l’équipe d’aubonsens dont j’apprècie la démarche et que je trouve fort sympathique.

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Tout à fait d’accord, la certification n’a pour but que l’acquisition de nouveaux marchés toutefois la démarche garantie la conformité "bio" des produit auprès des clients.
Les organismes créateurs - certificateurs de la norme eux n’ont rien de bio du tout, ça pourrait même être un département de Monsanto. Dans la restauration, Michelin vendait bien des pneus.

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J’ai fait une petite commande chez Aubonsens, à part la lenteur de mes copains de la poste, le reste très bien. Un peu de miel, même si celui de chataigner est un peu fort à mon gout. Mon tout premier savon d’Alep, vraiment pas mal, la couleur à l’intérieur est étonnante. Bref je recommande !

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Félicitation !

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ce service de contrôle est cher, soumis aux lois européennes et demande d’importantes contraintes d’organisation (stricte tenue des stocks, contrôles surprises, validation d’étiquettes à chaque nouveau produit, etc.), mais sans eux, aucune crédibilité dans le monde du « bio ».

Malheureusement je ne comprend pas ce besoin de s’auto enfermer
Faudra pas vous plaindre par la suite que la liberté que vous aviez choisie au début est devenu une prison

"crédibilité dans le monde du bio" ? Kesako ? Du "bio" y en a plein en grandes surfaces

Le bouche à oreille et la sincérité de la démarche c’était bien suffisant

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Pour la peine, je vais acheter 4 lots de trois casseroles à 120 euros chacun. C’est pas chère, seulement le prix de la dissidence ! Bravo E et R !!! Quand la dissidence ne vent plus du rêve mais du réel !

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On aimerait bien se délecter avec les produits AB mais bon, 11 euros les deux blancs de poulet, à quatre on peut pas. Et puis de toute façon, ils vont pas se laisser bouffer des parts de marché. Dans peu de temps le bio ça sera juste parce qu’on a pas utilisé trop de gazoil pour l’amener chez toi.

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Bonsoir,

Je commente très peu depuis un bon moment, cela ne m’empêche pas de suivre ce site de près depuis ...longtemps. ( des fois je dis un truc mais comme je suis bourré, mes mots me dépassent et je déborde et je suis donc, logiquement modéré, comme on dit)

Je commence par la pommade : effectivement, le bio est un moindre mal ( d’accord avec toi goy pride (excellent pseudo)).

Mais P Desbrosses ( initiateur du label, dois-je le rappeller ? ) doit aujourd’hui se retourner dans sa future tombe.
Le label bio n’est qu’un CAHIER DES CHARGES ( je sais pas écrire en gras ) !!!

CAD si l’europe ( oh labelle bleue ) décide qu’un tout petit peu d’huile de vidange, incorporée par erreur, dans la mayonnaise en bocal, c’est bio ; et ben ça l’est, et c’est tout.

Cette erreur n’est pas une illustration ironique, c’est arrivé près de chez vous et pour de bon dans votre assiette. (je n’ai pas le courage de rechercher les liens, démerdez-vous )

Je n’ai aucunement l’intention de nuire au site " au bon sens ", mais cotisant moi-même à la MSA, je me dois, par souci d’honnêteté ( et peut-être que quand je s’rais vieux, aussi, j’aurais peur d’après ), de prévenir les urbains qu’il vaut toujours mieux chausser ses bottes pour aller chercher ses poireaux.

A méditer.

Libre à chacun de bouffer ses bananes bio à la chlordéConne. ( voir les travaux du Pr Bellepomme, ce nom n’est pas une blague )

Amicalement,
soyez forts, tous.

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Ce qu’il eut été intéressant, c’est de mettre un lien vers le cahier des charges AB. OK, Aubonsens a la certification, mais cela correspond à quoi ?

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Pour ajouter un peu de confiture à la tartine que j’ai posé hier sur cette table, je tiens à préciser :

Le bio c’est bien beau, généralement (mais pour combien de temps encore ?), il nous préserve des produits très toxiques. Soit.

Cela ne nous garantit en aucune manière la valeur nutritive de ces aliments ; je m’explique :
L’exonération d’engrais, de pesticides, de fongicides, de tous les "cides" que vous voudrez, ne rendra pas à la terre ses capacités à donner à nos aliments toutes les vitamines, fibres et autres oligos-éléments dont nous avons besoin.

Pour être clair : une terre pauvre ne donne que des fruits pauvres.
C’est pas parce que c’est bio que c’est bon pour la santé. Au mieux, c’est neutre.

Seules les terres richement entretenues ont ces propriétés (curatives).

On est bien loin, surtout les toubibs, du serment d’Hyppocrate : "ta nourriture est ton premier médicament et réciproquement"

http://www.youtube.com/watch?v=5Wqr...

Faites vous votre idée.

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