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L’homoparentalité gravement discréditée par une étude scientifique

"Le lobby homoparental s’appuie sur des études qui, dans leur quasi-totalité, ne sont que pseudo-scientifiques.L’intoxication est suffisamment bien faite pour que tout le monde soit convaincu que ces études prouvent que les enfants élevés par les parents homosexuels vont bien. Pourtant, il suffit de se donner la peine de vérifier la nature des travaux cités pour comprendre leurs faiblesses méthodologiques et leurs biais de recrutement des groupes étudiés." [1]

L’auteur de cette charge sans concessions ne saurait laisser nos responsables politiques indifférents au moment où ils s’apprêtent à ouvrir l’adoption, voire l’assistance médicale à la procréation, aux personnes homosexuelles. Maurice Berger est en effet professeur de psychopathologie de l’enfant, chef de service de psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne et membre de plusieurs commissions interministérielles concernant la protection de l’enfance.

Pour le professeur Berger, « le lobby homoparental utilise une méthode simple, le bluff », tant il « est difficile d’imaginer moins d’objectivité » dans les publications existantes. « No difference ». Telle est la sempiternelle conclusion de l’ensemble des travaux comparant l’épanouissement psychique des enfants issus de couples homosexuels et hétérosexuels. Or, la quasi-totalité ne relève pas de méthodes scientifiques rigoureuses. Aspect clairement militant se fondant sur la parole des « parents » – la plupart du temps volontaires et non tirés au sort, recrutés par les lobbies homosexuels –, absence de groupe de comparaison, défaut d’appareillage entre le groupe étudié et le groupe témoin quand il existe, comparaison avec des enfants issus de couples hétérosexuels mais élevés dans des familles recomposées ou monoparentales, effectifs insuffisants,… Bref, des travaux qui collectionnent des défauts méthodologiques si grossiers qu’ils auraient dû être recalés par n’importe quel comité de lecture digne de ce nom.

Mais il n’y a pas que le caractère erroné des travaux brandis par les lobbies à verser dans le dossier à charge contre l’homoparentalité. Une étude parue au début de l’été remet radicalement en cause la ligne officielle qui prévaut jusqu’ici accréditant la thèse selon laquelle il n’y aurait aucune différence en terme de santé mentale entre les enfants élevés par des couples homosexuels et ceux qui le sont par des parents hétérosexuels [2].

Les recherches du professeur Mark Regnerus de l’Université du Texas tordent le cou à ce discours convenu en s’appuyant sur l’examen de 3000 enfants devenus adultes éduqués au sein de 8 structures familiales différentes à partir de 40 critères sociaux et émotionnels [3]. Les résultats les plus positifs concernent les adultes provenant de familles « traditionnelles » qui se disent plus heureux, sont en meilleure santé mentale et physique et consomment moins de drogues que les autres.

A l’inverse, les enfants élevés par des lesbiennes sont les plus mal lotis avec une augmentation statistique inquiétante des dépressions dans leur groupe. Les adultes interrogés disent également avoir été plus souvent victimes d’abus sexuels (23% contre 2% chez les enfants issus de couples hétérosexuels mariés) et souffrent plus de précarité économique (69% dépendent de prestations sociales pour 17% de ceux élevés par leurs père et mère) [4].

Pourquoi une telle divergence dans les résultats de ces études de psychologie comportementale ? L’explication tient à la qualité de la démarche de Regnerus qui jette indirectement une lumière crue sur les erreurs méthodologiques des précédentes études. Le professeur texan a pris soin d’effectuer son enquête sur une large cohorte d’adultes contrairement aux anciennes études portant sur des échantillons ridiculement faibles [5]. Par ailleurs, Regnerus s’appuie sur les réponses des enfants eux-mêmes devenus adultes et non sur celles données par les « parents ».

Après analyse de l’ensemble des réponses, la conclusion du professeur Mark Regnerus est imparable : le modèle familial reposant sur l’ « union conjugale stable du père et de la mère biologique » – lequel ressemble de plus en plus à une « espèce menacée » (« like an endangered species ») ajoute-t-il avec un brin de malice –, demeure « l’environnement le plus sécurisé pour le développement de l’enfant » [6]. Toute autre combinaison, selon l’universitaire américain, porte préjudice à moyen et long terme à l’équilibre émotionnel de l’enfant, quelles que soient par ailleurs les qualités humaines et éducatives des homosexuels que personne ne conteste. S’engager dans cette voie reviendrait en effet à heurter de front le principe reconnu par la Convention internationale de l’ONU sur les droits de l’enfant selon lequel l’intérêt supérieur de celui-ci, partie la plus faible et sans défense, doit toujours passer avant toute autre considération.

Cette publication – qui confirme le bien-fondé de la structure éthique et anthropologique de l’alliance conjugale entre un homme et une femme pour assurer le plein développement du petit d’homme – ne saurait être plus longtemps passée sous silence alors que le gouvernement s’obstine à vouloir ouvrir le mariage et l’adoption aux couples homosexuels. Quant aux autres travaux jusqu’ici mis en avant, le professeur Berger enfonce le clou : « La vraie audace de la part du gouvernement n’est pas de soutenir un tel projet de loi, non, ce serait de ne pas avoir peur d’aller vérifier ce qu’il en est réellement, de donner une place au savoir face à l’intimidation et aux études biaisées, et de décider dans un climat plus apaisé. Pourquoi le lobby homoparental ne demande-t-il pas que cette démarche soit entreprise, s’il n’y a rien à cacher ? ». La tenue d’un débat digne de ce nom ne permettrait-elle pas de faire la lumière sur un projet de loi où l’improvisation le dispute à la précipitation ? Dans cette affaire, qui se préoccupe du bien des enfants ?

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

Notes

[1] Maurice Berger, « Homoparentalité : intimidation et études douteuses », Débats et opinions, Le Figaro, 3 octobre 2012.

[2] Pierre-Olivier Arduin, « L’homoparentalité discréditée », La Nef, septembre 2012.

[3] Mark Regnerus, “How different are the adult children of parents who have same-sex relationships ? Findings from the New Family Structures Study”, Social Science Research 41 (2012), 752-770.

[4] Wendy Wright et Lisa Correnti, « L’homoparentalité n’est pas l’égale de la parenté fondée sur le mariage hétérosexuel », www.c-fam.org, 15 juin 2012.

[5] Xavier Lacroix, « Homoparentalité », Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques, Conseil pontifical pour la famille, Téqui, p. 595-609.

[6] « The biologically-intact, stable nuclear family (biological mother and father and their marital stability) remains the most secure environment for child development » in Mark Regnerus, “Response to Paul Amato, David Eggebeen and Cynthia Osborne”, Social Science Research 41 (2012) 786-787.

 






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44 Commentaires

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  • #406286

    Si on adopte un point de vue cynique, la PMA, la GPA et tout ceci est plutôt une bonne chose. Nous ne sommes sans doute pas allés suffisamment loin dans la perversité et la décadence pour qu’une majorité de Français s’en rendent compte.

    A ce titre, et pour qu’une véritable prise de conscience se fasse, je serais presque favorable à la légalisation de l’inceste et à la légalisation de la pédophilie pour qu’enfin nos concitoyens, en tout cas un nombre suffisant, ouvrent les yeux sur la corruption de nos élites et les fassent dégager pour de bon.

    Mais en attendant, la descente inexorable dans la connerie est-elle donc notre seul salut ? Il faut l’espérer vu que rien ne semble l’arrêter...

     

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  • #406318

    La réponse du berger à la bergère !

     

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  • #406352

    Le papier de Regnerus dit explicitement que les familles traditionnelles sont les "meilleures" pour l’enfant, et secondement viennent les familles homoparentales. Toutes les autres familles (divorcées, célibataires,...) se trouvent derrière ces deux types de famille. Voilà la conclusion de Regnerus, admettez qu’elle s’éloigne des conclusions de l’article ci-dessus. Pourquoi alors interdire la possibilité aux couples homosexuels d’adopter alors que la famille la plus largement reproduite et autorisée, la famille divorcée ou célibataire, est plus problématique ? Avant de refuser le mariage homosexuel, s’il vous plait, plaider d’abord pour interdire le divorce ! Soyez au moins cohérent.

     

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    • #406484

      @ Djamuraa



      [...] les familles traditionnelles sont les "meilleures" pour l’enfant, et secondement viennent les familles homoparentales [...] Pourquoi alors interdire la possibilité aux couples homosexuels d’adopter alors que la famille la plus largement reproduite et autorisée, la famille divorcée ou célibataire, est plus problématique ?




      Ou : « Puisqu’il y a déjà le feu dans la cuisine et dans la salle à manger, pourquoi ne pas allumer aussi une petite flamme dans la chambre à coucher ? »

      Votre logique me laisse pantois !



      Avant de refuser le mariage homosexuel, s’il vous plait, plaider d’abord pour interdire le divorce ! Soyez au moins cohérent.




      Effectivement, la cohérence nous dicte d’observer que depuis déjà un bon moment on nous assène des changements de moeurs qui ont pour excuse la satisfaction du désir individuel et comme conséquence une dégradation sociale doublée d’une dégradation psychologique de ces mêmes individus que l’on "libère".

      Quand on fait une analyse, on la fait en profondeur et non pas à vue de nez.

       
    • J’aimerais me renseigner davantage sur le divorce et la possible dégénerescence des moeurs (dont le mariage pour les couples homosexuels ferAIENT partie), avant de répondre à votre deuxième paragraphe. Néanmoins, j’imagine que vous avez lu le papier, si vous me dites que mon analyse est superficielle. C’est d’autant plus intéressant que si vous l’avez lu, vous avez compris également qu’il n’existe pas dans cette étude "des groupes qui se différencient statistiquement de manière importante" et qu’il faut "porter attention à la grande diversité qui existe au sein des familles de parents de même sexe". (propos de Regnerus lui-même) La conclusion dont je parlais ne mettait en évidence que les chiffres considérés sans comparaison statistique.

      Votre métaphore n’est pas correcte. Selon vous, ouvrir le mariage aux homosexuels revient à mettre le feu, à détruire les moeurs sans nuance. Il est difficile d’être plus simpliste...

      Contrairement au divorce, le mariage aux couples homosexuels n’implique rien pour les couples mariés hétérosexuels. Les personnes à considérer (et à protéger) sont donc les amants homosexuels et les enfants qui pourraient avoir été adoptés. Sur cette base, et considérant que la PMA et la GPA soient refusées, le mode de famille majoritaire reste le même et il n’y a donc pas de dégénerescence. Je reviens alors à ce que je disais :"Avant de refuser le mariage homosexuel, s’il vous plait, plaider d’abord pour interdire le divorce !". Il conviendrait également de supprimer le PACS puisque lui il affecte le mariage.

      Permettre aux homosexuels de se marier, c’est leur permettre de rentrer dans l’ordre et dans la tradition.

      Malgré avoir déjà un peu répondu, je poursuivrai sur les points de la dégénerescence des moeurs, du désir et du divorce plus tard (votre deuxième paragraphe).

       
    • #408002

      @ Djamuraa

      Je trouve effectivement votre analyse superficielle.
      Et surtout, pas d’amalgame : ce que j’ai commenté, c’est votre commentaire, pas l’article. Si jusqu’ici l’énoncé est clair, continuons.

      Donc votre analyse est superficielle dans le sens où vous comparez un élément similaire à celui que vous défendez en l’utilisant cependant comme argument à décharge (d’où ma métaphore). La cohérence que vous même aviez cité aurait pourtant dû vous obliger à placer cet élément en parallèle au premier (celui que vous défendez) pour voir qu’ils s’articulent et qu’ils offrent une compréhension plus ample sur notre époque et le changement des moeurs qui s’opère.

      Ensuite, ouvrir le mariage aux homosexuels participe au changement des moeurs, c’est juste. Par "simpliste" vous voulez dire -il me semble- "évident".
      De plus, il n’est pas "cohérent" de d’abord interdire le divorce pour ensuite refuser le mariage homosexuel car la priorité en ce moment, c’est bien d’empêcher que la situation empire, c’est à dire de dénoncer cette loi.
      Pour terminer, je ne suis pas personnellement pour l’interdiction du divorce mais je serais très certainement en faveur de faire marche arrière sur la facilité juridique qui permet aux époux de défaire leurs liens : lorsque les individus agissent de plus en plus au nom de leurs caprices, la communauté en souffrira inéxorablement.

       
  • #406421

    Ce qui est troublant, c’est que les pseudo-études en faveur de l’"homoparentalité" ne passent pas sous silence l’une des épouvantables conséquences de ce modèle familial : le fait qu’il y ait plus d’homos que de normaux parmi les gens élevés au sein de "familles" homoparentales... Parce qu’en réalité les gens n’y voient aucun mal, à cause des décennies de propagande ayant pour but de faire avaler aux Goyim que l’homosexualité et l’hétérosexualité sont pareilles, se valent, etc.

     

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  • #406488

    C’est quand même complètement aberrant qu’on ait besoin d’études scientifiques pour savoir ça.

    Un peu de bon sens était largement suffisant.

    Demain aura-t-on besoin d’études scientifiques pour savoir que l’inceste est une chose profondément malsaine et néfaste ?

     

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  • #406493

    Une actrice ou danseuse célèbre traverse la Place Rouge à Moscou et y rencontre deux membres du Politburo qui observent un oeuf noir sur le pavé, plongés dans une profonde méditation. Après les salutations, les membres du Politburo confient leur étonnement à l’artiste, en lui disant que jamais de leur vie ils n’avaient vu un oeuf noir sur la Place Rouge. Après un moment de réflexion l’artiste leur confia : "moi non plus je n’ai jamais vu d’oeuf entre deux membres, mais j’ai déjà vu un membre entre deux oeufs".

     

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  • On pourrait s’émouvoir que l’étude provienne du Texas, la terre de George W. Bush, un État qui n’est pas forcément réputé pour son ouverture d’esprit, et qui reconnaît encore dans sa législation la sodomy law, qui proscrit donc la sodomie sur ses terres, même si ce texte législatif a été reconnu anticonstitutionnel voilà neuf ans.
    Pour autant, l’étude du professeur Regnerus ne porte pas sur 3000 familles issues de l’homoparentalité, ce qui serait le seul outil apte à renseigner sur la question qui nous importe. La question qui était posée était celle-ci : "Est-ce que l’un de vos parents biologiques a eu, entre votre naissance et l’âge de vos 18 ans, une relation amoureuse avec quelqu’un de son propre sexe ?"
    Notons déjà qu’il fallait que les enfants aient connaissance de cette information, ce qui n’a rien d’une évidence.
    Par ailleurs, sur les 15.000 personnes interrogées de manière aléatoire, 175 ont répondu que c’était le cas pour leur mère, 73 pour leur père. Ce qui ne fait donc au total que 248 personnes, auxquelles on a rajouté un échantillon représentatif comprenant tous ceux qui n’étaient pas concernés par la question pour parvenir au chiffre de 2988 personnes interrogées. Au total, ce ne sont donc pas 3000 familles issues de l’homoparentalité qui ont été sondées, mais moins de 250 dont les enfants savent qu’un de leur parent a déjà eu au moins une fois dans sa vie une relation amoureuse homosexuelle.
    D’ailleurs, le site "Alliancevita", dont on a vu les potentielles accointances avec les thèses d’Alain Escada et Christine Boutin, met lui-même en garde contre cette étude :
    "Cette étude ne dit rien sur l’expérience de grandir dans des foyers homoparentaux dans la période actuelle, et ce pour deux raisons : 1. Avoir un parent ayant eu une relation homosexuelle n’est pas synonyme d’avoir grandi dans un foyer homoparental. 2. Cette étude porte sur une génération aujourd’hui adulte, pour laquelle le fait homosexuel était peut-être moins bien accepté socialement qu’aujourd’hui."

    Ou comment, avec 3 secondes de recherche sur google, démontrer que cette étude est du vent.

     

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  • #406625

    Le mariage homosexuel ne Belgique existe depuis 2003 et nous sommes en 2013, sur 100/100 de mariages de ce même type il y a déjà eu 72/100 de divorces.

     

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  • #406673

    Un couple homosexuel qui désire un enfant c’est juste par pur égoïsme.

    Qu’il prouve le contraire au monde entier et peut-être que je tolèrerai cette mode.

     

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  • #406914
    Le 16 mai 2013 à 16:08 par Heureux qui, comme Ulysse...
    L’homoparentalité gravement discréditée par une étude scientifique

    L’homoparentalité, c’est comme la féminisation des de notre langue, ce n’est par parce que l’on décrète que quelque chose serait bien que ca l’est.
    Le modèle familial que nous connaissons a permis à l’humanité d’exister jusqu’à notre époque, ce n’est pas en s’inventant des explications "scientifiques" qui n’existent pas que l’on peut aller vers un quelconque progrès.
    Cependant, les commentaires qui opposent la science et la morale me laissent pour le moins dubitatif. Il ne saurait y avoir de progrès scientifique sans spiritualité. La science ne peut être réduite aux applications technologiques qui en découlent. Le domaine scientifique n’étant pas une discipline finie, il ne peut qu’être le fait d’êtres spirituels et par conséquent aux grandes valeurs morales. Ce sont les usurpateurs comme Einstein qui ont fait naître la confusion. La théorie de la relativité, par exemple, avait pour but de comprendre l’intimité de la matière, pas de créer des armes. Assurer les besoins énergétiques de l’espèce toute entière n’est tout de même pas dépourvu de sens moral !
    Le problème vient du fait que la connaissance scientifique fait peur aux croyants et à ceux qui administrent les dogmes mais pas aux êtres réellement spirituels... et qu’elle est aussi détournée par les satanistes.
    D’où, aussi, le rôle utile des religions qui consiste souvent à tenir éloignée la masse de la connaissance scientifique pour la préserver d’elle-même. Toujours la même opposition, le camp du bien ne dit pas tout pour protéger l’ensemble de la communauté humaine, le camp du mal conserve son savoir pour lui-même et ainsi garder l’avantage concurrentiel pour dominer et écraser l’adversaire. C’est de cette lutte, dont nous subissons les effets et manifestations, que naît notre histoire, le reste est secondaire.
    A supposer, simple hypothèse de travail, que l’on découvre un jour que l’espèce humaine a reçu un petit "coup de pouce" d’une civilisation exogène à notre planète pour être ce qu’elle est aujourd’hui, les religieux vont se mettre à trembler, pas les êtres spirituels. Pourquoi ? La réponse est simple et tient en une seule et unique question. Qui a créé ceux qui nous ont créés ? Ainsi, l’hypoyhèse d’une "autorité supérieure" n’est nullement remise en cause et permet à ceux qui l’ont compris d’avancer en conformité avec cette conscience. Le progrès scientifique réel est à ce prix. Toutes les autres formes de "progrès" conduisent au désastre, la technologie qui déshumanise en est un.

     

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