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La grippe comme réponse politique à l’effondrement économique de l’automne ?

Cet article concerne les Etats-Unis. Toutefois, au train où vont les choses, il pourrait également concerner l’Europe en général et la France en particulier, avec un décalage de quelques mois qui pourrait échoir début 2010, voire un peu avant. Il suffit de constater les objectifs que se sont fixés quelques pays européens, ainsi que les états d’urgence correspondants, comme la Grèce, la Belgique, l’Angleterre ou l’Allemagne.

En France, les facultés parlent de fermer, de même que les écoles, et l’éventualité d’un « plan national » vient d’être annoncée par la voix de la très officielle Pravda française - le Figaro :

« Le plan national appelle à la mise en œuvre du travail à distance, des téléconférences et à la limitation des réunions […] Les déplacements individuels seraient limités […] Le plan suggère même un encouragement des ménages à effectuer des réserves alimentaires et en eau […] Les activités dites collectives seraient suspendues […] Un plan de vaccination massif contre le virus A (H1N1) pourrait être mis en œuvre […] les personnes guéries ou immunisées pourraient être mobilisées pour aider à la prise en charge des malades »

Evidemment, si l’on pense que cette pandémie est naturelle, on n’y verra qu’un concours de circonstances, et la convergence de deux phénomènes aussi peu corrélés qu’une pandémie et qu’une catastrophe financière sera mise au compte d’une malchance inouïe ou d’un Dieu enragé . Toutefois, comme développé ci-dessous, ce virus risque de devenir tellement arrangeant pour les gouvernements, qu’on ne peut s’empêcher de se pencher sur les thèses de ceux qui le considéraient comme issu d’un laboratoire, comme le journaliste Wayne Madsen, comme la source militaire russe ou comme l’universitaire et chercheur Adrian Gibbs, qui collabora à l’élaboration du Tamiflu.

GRIPPE A : des communiqués officiels de plus en plus suspects sans réel fondement

Mais revenons quelques semaines en arrière. Que nous annonçaient les très sérieuses voix sciento-politiques ? Première prévision : un milliard de victimes pour juillet (entendre 2009) selon le New Scientist, puis la presse anglaise, sous l’égide des « autorités de santé », nous annonçait « jusqu’à la moitié de la population infectée ». Enfin, il y a quelques jours, les prévisions baissent encore, c’est 30% maintenant, 2 milliards selon l’OMS.

Avec un taux de mortalité annoncé « d’à peine 0,5% » de source médicale, voire de 0,55% - chiffre déduit des statistiques OMS à l’époque où ils comptaient encore, on en serait donc à 6 milliards X 0,3 X 0,005 soit 10 millions de décès potentiels extrapolées dans le monde. L’être humain prendrait-il de l’importance aux yeux de nos gouvernements soudainement débordant de compassion, 10 millions de morts par an, c’est exactement le chiffre de la faim dans le monde (dont on n’a rien à foutre depuis des lustres), si on oublie les 800 millions annuels qui sucent les pierres. On voudrait bien voir autant de milliards de kilos de blé distribués aussi rapidement que les milliards de doses de vaccins en cours de fabrication. Compte tenu que cette estimation de 2 milliards, annoncée par l’OMS – on ne sait sur quelle base – est revue à la baisse semaine après semaine, on semble être dans l’arbitraire, voire dans le loto, et rien n’indique que ce chiffre ne finira pas par se réduire à quelques dizaines de millions, pour faire moins de victime qu’une grippe saisonnière, ou guère plus.

Des prévisions en diminution au fur et à mesure que les semaines passent, et soudain, l’OMS décide d’arrêter le boulier. On ne compte plus, c’est trop difficile. Il faut dire que ça commençait à faire désordre, la cacophonie des critères de comptabilité devenait risible, l’Angleterre et l’OMS n’avaient pas le même système décimal et les écarts entre la France et la Grande Bretagne n’avaient plus de sens, un rapport de 1/10 à 1/20 à population comparable, puis un rapport qui perd son sens puisque là où l’on annonce 1000 cas en France, on en annonce au même moment 100.000 en une semaine en Grande Bretagne, qui brandit déjà l’utilisation de ses catacombes, un écart si astronomique qu’il remet en cause définitivement tout sérieux de toute communication officielle. Pour un virus réputé très contagieux, touchant deux pays voisins qui s’échangent leur population à raison de 20.000 voyageurs par jour, hors avion, il faut croire que le virus n’aime pas l’Eurostar. Ou que les pays n’ont pas envie de compter et/ou d’informer de la même façon, marketing de la terreur d’un côté, marketing du marchand de sable de l’autre. Maintenant qu’on ne comptabilise plus, ça fera moins bordélique, c’est tout bénéfice pour l’OMS qui pourra entretenir n’importe quel rideau de fumée. Et on en vient à considérer sérieusement la très intéressante hypothèse de mon confrère Dugué : il n’y a pas de pandémie … ou une simple grippe …

Alors pourquoi tout ce tapage officiel, pour un virus au final très faiblement létal (sur 1000 cas en France on arrache péniblement du chapeau un cas mortel, très douteux quant à la cause, cas « qui souffrait par ailleurs d’une maladie grave, compliquée d’une autre infection pulmonaire sévère »), un virus peu virulent comme l’attestent des chercheurs américains, voire même simple grippe selon certains experts, comme le Pr Debré ou Tom Jefferson. Un virus pour lequel « Les malades, dont on ne vérifie d’ailleurs plus s’ils ont attrapé le H1N1 ou un simple rhume de cerveau, sont désormais invités à prendre du paracétamol » et pour lequel « les vaccins ne seront pas prêts avant le 15 novembre, c’est-à-dire lorsque le premier pic de contamination sera passé ». Et d’ajouter « nous sommes dans le cadre d’un exercice grandeur nature ».

Alors pourquoi ? Pour une éventuelle mutation ? Mais comment prétendre anticiper une mutation, dont personne ne sait ce qu’elle sera ni donc comment elle devra être traitée, si on ne sait même pas estimer à sa juste mesure la correcte dangerosité d’une banale grippette ? Pourquoi vacciner en masse à la va-vite des populations entières avec des produits expérimentaux fabriqués eux-aussi à la va-vite pour une maladie faiblement létale, vaccins d’ailleurs fortement remis en cause par Burgermeister ou Ghislaine Lanctôt qui considèrent les « remèdes » comme pire que la maladie elle-même, voire crime organisé contre l’humanité ? Et des groupes pharmaceutiques tellement confiants dans les produits qu’ils mettent sur le marché qu’ils bénéficient d’ores et déjà de l’immunité judiciaire. En clair, aux Etats-Unis, les éventuelles victimes de vaccin n’auront personne contre qui se retourner. Quant à la France, il suffit de se remémorer Tchernobyl ou le sang contaminé ; la lourdeur, la lenteur et l’équité douteuse de la justice française sont encore plus rédhibitoires qu’une immunité juridique qui a au moins la franchise d’annoncer la couleur, et d’éviter aux victimes de perdre leur temps et leur argent. En France, on préfère les laisser s’épuiser dans d’interminables procédures.

L’échéance de l’envolée de la prétendue pandémie : l’automne, la même que l’effondrement financier prévu par de nombreux experts

Toute cette foire aux camelots autour de la grippe A converge vers l’automne. Or, à l’automne, de nombreux analystes, et non des moindres, puisque, parmi eux, certains avaient déjà prévu la crise de septembre 2008, ont annoncé une véritable apocalypse financière et économique : LaRouche (effondrement en octobre), Le LEAP (3 vagues scélérates), Bob Chapmann (Fermeture des banques à l’automne), Harry Schultz, Benjamin Fulford, Jim Willie, Jim Sinclair, Pascal Lamy (le pire de la crise est à venir), La FDIC (avalanche de faillites bancaires à venir), François Leclerc (effondrement du marché des dettes hypothécaires cet été),sans même parler de ceux qui pensent que la restauration économique n’aura jamais lieu, ou que la fin du capitalisme, sous sa forme actuelle, n’est qu’une question de temps, comme Robert Reich ou Paul Jorion.

S’est-on seulement posé la question de comprendre pourquoi les bourses, non seulement n’ont pas décroché depuis quelques mois, mais se sont permis de se refaire un brin de santé au son de la symphonie officielle de reprise annoncée ? Alors que tous les indicateurs économiques clignotaient au rouge vif et que les sirènes des avertisseurs de décrochage hurlaient au point que les banques ne prêtaient plus le moindre iota aux entreprises, préférant la douceur obligataire des gouvernements, nos sources officielles annonçant la fin de la récession. Les experts ont apporté la réponse : la seule chose qui a maintenu les bourses, ce sont les achats massifs institutionnels tournant à vide, par des géants comme Goldman Sachs, qui ne faisaient rien d’autres que faire circuler la production des planches à billets, ou circuler des millions de contrats tellement suspects qu’Obama a dû autoriser d’y adjoindre le maximum d’opacité : « Les autorités de surveillance de Wall Street viennent de décider que certains intervenants — les plus actifs sur le marché naturellement — ne seront plus tenus de dévoiler le détail des leurs dizaines de milliers de transactions quotidiennes ». De simples manipulations boursières : « En quelques mois, avec la disparition de Bear Stearns, Lehman, Merrill Lynch et Wachovia, il apparaîtrait que la moitié des volumes quotidiens traités sur le NYSE, le CBOT ou le NYMEX sont souvent imputables aux programmes de trading expert de Goldman Sachs ».

S’est-on également demandé pourquoi gagner tout ce temps en créant de nouvelles bulles financières pour atteindre l’automne ? Tant qu’à chuter, autant choir de suite, quel intérêt de reculer l’inéluctable ? L’intérêt, c’est le timing ! On vient en effet d’apprendre que les gentils militaires sont tous prêts d’aider la FEMA et les autorités civiles pour tenter d’enrayer la pandémie. Evidemment : avec la « banks hollidays » (période de 4 jours de fermeture des banques imposée par Roosevelt pour éviter l’afflux de retraits en espèce, à l’issue de laquelle seule les banques solvables réouvrirent), déjà en promotion sur le site de la Fed, où ses qualités y sont vantées, avec les licenciements massifs que provoquerait l’attendu effondrement financier, mieux vaut que les rues regorgent déjà de militaires, déployés au préalable pour une raison toute différente, sans avoir mis la puce à l’oreille des citoyens – raison pour laquelle Obama parle de reprise économique. Et si, pour le même prix, on peut injecter des saloperies expérimentales à vocation immunitaire pour empoisonner à petit feu la populace, que demande le peuple ?

Tout est déjà en place, ne manque que le mot présidentiel

Il suffira alors à Obama d’appliquer le NSPD 51 / HSPD 20 pour déclarer « l’urgence due à une catastrophe » et déclencheur de la loi martiale, ainsi que « John Warner Defense Authorization Act of 2007. H.R. 5122 » qui autorise le président « de déployer les forces armées et la garde nationale » en cas de « désastre naturel, épidémie, ou autre urgence concernant la santé publique ». Pire encore, le HR 645 (loi du 22 janvier 2009) lui donne la possibilité d’ouvrir des « centres nationaux d’urgence » sous autorité militaire, pour superviser mises en quarantaine, vaccinations forcées, contrôle des populations. La mise en place de cette armada mettra tout effondrement financier en arrière-plan et le fera passer pour dérisoire, d’autant que certains états deviennent déjà anarchiques, comme la Pennsylvanie, où l’instauration de la loi martiale a déjà été envisagée, le temps presse.

La FEMA vient de conduire un exercice national massif du 27 au 31 juillet, en liaison avec les gouverneurs des états pour les « préparatifs d’urgence ». L’organisme qualifie lui-même cet événement de « premier exercice majeur jamais conduit par le gouvernement américain, qui comprendra également des troupes étrangères d’Australie, du Canada, du Mexique, et du Royaume-Uni ».

En France, naturellement, personne ne parle de militarisation. Pas encore. C’est que, sous l’œil du maître, la Pravda sait communiquer, relisons un peu cette prose du Figaro pour le plaisir de l’œuvre d’art : « Le plan national appelle à la mise en œuvre du travail à distance, des téléconférences et à la limitation des réunions […] Les déplacements individuels seraient limités […] Le plan suggère même un encouragement des ménages à effectuer des réserves alimentaires et en eau […] Les activités dites collectives seraient suspendues ». Qui a dit que nos médias officiels n’avaient pas de talent ?

Avec un plan d’urgence sanitaire très restrictif en place dès l’automne, il sera difficile à nos syndicalistes et salariés de bouger le petit doigt à l’annonce du tsunami de licenciements qui aura lieu à ce moment, si encore la situation ne se limite qu’à ça. Et une fois le cheval de Troie en place, il suffira de serrer l’étau progressivement : des « déplacements individuels limités » à un couvre-feu, il n’y a qu’un pas. Nul doute que cette grippe, qui constitue le plateau de jeu idéal du gouvernement pour qu’il décrète les mesures les plus extraordinaires dont il aura besoin, n’a pas fini de durer.

Petite cerise sur le gâteau pour finir, le cheval de Troie aura un rôle secondaire de premier choix : celui de bouc émissaire. Comprenez bien : on était sur le point de sortir de crise, puisque Obama vous l’a dit. Et là, pas de chance, tous ces grippés vont … gripper la machine. Comprenez bien : la santé des braves gens induit la santé du PIB, enfin pour ceux qui ont encore la chance d’être employables, de servir encore Léviathan, puisque la banque mondiale vous l’a dit : « la pandémie pourrait se solder par une baisse du produit intérieur brut mondial de 0,7% à 4,8% en fonction de sa gravité ». C’était vraiment pas l’année : à deux doigts de sortir de crise, voilà qu’un malheureux virus nous y replonge. Suivez bien le timing, il suffit de quelques jours de paralysie d’activité, ou 2 à 3 semaines à tourner au ralenti, à un pays, pour le plonger dans les affres de l’effondrement économique, d’autant avec des farandoles de gamelles accrochées à son économie. Mais avec un très commode Article 16 déjà opérationnel au préalable, la présidence tue toute contestation dans l’oeuf. La grippe A ? Une manne céleste inespérée pour le pouvoir en place.

 






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