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La permaculture et ses principes

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18 Commentaires

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  • #451318
    Le 30 juin 2013 à 20:19 par Seb
    La permaculture et ses principes

    Concrètement, c’est très intéressant. Merci beaucoup.

     

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  • #451425
    Le 30 juin 2013 à 22:26 par pooy
    La permaculture et ses principes

    Merci Nico Mazérat, ceci est le futur, ceci est la clé !!!

     

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  • #451501
    Le 1er juillet 2013 à 00:16 par giggi la praline
    La permaculture et ses principes

    GENIAL.
    La survie, la vie, l’avenir, l’anthropologie authentique.
    Merci du partage.

     

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  • #451608
    Le 1er juillet 2013 à 09:11 par goy pride
    La permaculture et ses principes

    L’irrigation du riz à pour raison le contrôle des herbes folles. Les riziculteurs profitent de la tolérance du riz à avoir ses pieds dans l’eau pour noyer les végétaux indésirables pouvant proliférer dans les champs de riz. Cette pratique qui en réalité ne demande pas beaucoup de temps et d’effort mis à part les travaux initiaux colossaux liés à l’adduction de l’eau avait pour avantage de considérablement diminuer le temps passer à contrôler manuellement les végétaux indésirables, de pouvoir élever en parallèle de la culture du riz des canards et certaines espèces de poissons augmentant ainsi la production de matière nutritive tout en diminuant les besoins en amendement car les animaux enrichissaient le milieu de par leurs déjections. Ces rizières, avant l’avènement des pesticides, offraient aussi un refuge extrêmement riches pour les oiseaux, batraciens, tortues, serpents et une foule d’insectes. La plupart de ces animaux sauvages offraient également un complément alimentaire apprécié. Toutefois de nos jours les rizières sont biologiquement mortes ou peu s’en faut en raison de l’artificialisation du milieu (digue en béton au lieu de pierres dans les infractuosités desquelles les animaux pouvaient se cacher...) et l’usage des pesticides, fongicides, engrais artificiels...
    Et est aussi vrai qu’il est possible de contrôler la prolifération des végétaux indésirables sans avoir recours à l’immersion sous l’eau, toutefois c’est un tort de considérer cette pratique millénaire comme intrinsèquement mauvaise notamment quand elle est pratiquée sous des climats à forte pluviométrie où l’eau de surface permet de couvrir les besoins de la riziculture sans avoir à toucher les réserves aquifères souterraines. Notons aussi que l’immersion du riz en agriculture conventionnelle permet de diminuer l’usage des herbicides. S’ils se mettaient à cultiver le riz comme le maïs en conventionnel, aux pesticides déjà utilisés il faudrait rajouter les herbicides !

     

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    • #451967
      Le Juillet 2013 à 18:41 par Guezvla
      La permaculture et ses principes

      Je vous propose ce lien sur le système de riziculture intensif :
      Cette vidéo présente le Système de Riziculture Intensive (SRI), système 100% naturel, découvert en 1984 à Madagascar et qui permet de multiplier la production de riz par 6 tout en divisant la quantité d’eau utilisée par 2 et la consommation de semence par 10.

      https://www.youtube.com/watch?v=P0U...

      Et merci à Nico pour le lien.

       
  • #451617
    Le 1er juillet 2013 à 09:32 par goy pride
    La permaculture et ses principes

    Il ne faut pas faire un tabou quant à l’utilisation de machinerie lourde sur un projet de permaculture tant que cet usage permet d’obtenir un résultat final pérenne qui ne nécessitera plus par la suite l’usage de machinerie lourde pendant des décennies voire pour toujours. De nos jours il y a urgence à mettre en place des systèmes fonctionnels pérennes, or nous n’avons pas le luxe de devoir attendre des décennies pour voir aboutir un projet qui pourrait être mis en place en quelques mois avec l’outillage approprié. Par exemple un type qui voudrait faire des "swales" sur les lignes de contours de sa propriété afin de diminuer le ruissellement des eaux et améliorer la pénétration et donc la conservation de l’eau dans le sol de sa propriété, seul il lui faudrait à la pelle et à la pioche peut être 1 an de travail éreintant à temps complet pour finir une surface d’un hectare. S’il vivait au Moyen-Âge dans une communauté paysanne ses voisins, cousins, frères...viendraient en masse l’aider et finiraient le boulot en 1 mois, mais dans le contexte de la société française même en payant on aurait encore du mal à trouver des gens qui voudrait creuser des swales à la main ! Donc dans ce cas pourquoi avoir honte de faire venir un pelleteuse qui finira le boulot en quelques semaines ? Un boulot qui sera fait qu’une fois mais dont les résultats bénéfiques se feront ressentir pendant des siècles.

     

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  • #451639
    Le 1er juillet 2013 à 10:28 par goy pride
    La permaculture et ses principes

    Les agriculteurs traitent leur production non pas par stupidité mais parce qu’ils n’ont pas le choix ! Les variétés commercialisables qu’ils sont contraints de cultiver dépendent entièrement de la chimie car trop fragiles pour être cultivées de manière naturelle. De plus les pratiques culturales imposées par l’agriculture conventionnelle sont incompatibles avec la santé de la plante (sol microbiologiquement mort...), c’est à dire que même une variété rustique cultivée de cette manière ne pourrait pas se développer normalement sous ses conditions. Pire encore les variétés actuelles de fruits et légumes sont conçues pour ne pouvoir être cultivées que sous assistance chimique et irrigation...même en offrant un milieu théoriquement idéal avec une terre biologiquement vivante et fertile...les variétés actuelles livrées à elles mêmes tomberaient malades car dans la nature ces dernières sont perçues par les parasites comme des plantes dysfonctionnelles à détruire.
    Quant à la conversion d’une exploitation existante à la permaculture c’est un luxe que ne peuvent pas se permettre la plupart des agriculteurs aujourd’hui qui ont souvent des crédits à rembourser et une famille à nourrir. Les structures économiques et l’environnement législatif rend très difficiles la mise en place d’un système agricole permacole économiquement viable. Ceux qui réussissent en permaculture sans l’appui financier d’un époux exerçant une autre activité en parallèle sont rares car cela nécessite une grande expertise, du talent, même du génie et un certains nombres de conditions et concours de circonstances favorables que la majorité des agriculteurs n’ont pas à leur disposition, d’où l’importance pour ceux ayant réussi dans ce domaine d’apporter leur expertise aux autres. N’oublions que pour la majorité des agriculteurs l’agriculture n’est pas une activité de loisir le week-end mais leur seule et unique source de revenu et qu’il ne peuvent pas s’autoriser de perdre ne serait-ce qu’une année de production sous peine de faire faillite et tout perdre ! Passer du conventionnel au bio est déjà difficile, mais passer du conventionnel à un système permacole authentique c’est très complexe. La plupart des agriculteurs ont un couteau sous la gorge et n’ont pas les moyens de ce luxe !

     

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  • #451641
    Le 1er juillet 2013 à 10:33 par goy pride
    La permaculture et ses principes

    Quant aux prétendues exigences esthétiques des consommateurs elles sont en réalité des prétextes fabriqués de toute pièces afin de mettre au point des variétés de fruits et légumes ayant des caractéristiques compatibles avec les exigences du marché, par exemple : bonne capacité à supporter les manipulations, l’empaquetage, le transport et le stockage. Ainsi ces variétés insipides de tomates commercialisées aujourd’hui n’ont aucun intérêt organoleptique lié au goût et à l’odorat mais ont l’avantage de supporter d’être exportée d’un bout à l’autre de la planète et de garder une apparence esthétiquement acceptable pendant 10 jours sur un étal. Notons également que l’apparence d’un fruit ou d’un légume n’est pas une problématique secondaire dans la mesure qu’à cet aspect extérieur est directement corrélé des déficiences et fragilité constitutionnelles de la plante. La forme, la taille et la couleur d’un fruit peut être symptomatique !

     

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    • #451729
      Le Juillet 2013 à 12:35 par giggi la praline
      La permaculture et ses principes

      Je ne suis pas d’accord sur ce point.
      Je fait partie d’une AMAP bio et je profite de mon chômage pour aider les maraichers.
      J’ai été étonné de voir le temps qu’ils perdaient a nettoyer/ bien présenter les légumes (avoir une belle coupe a la
      base des racines du fenouil par exemple). Rien de bien méchant a avoir un peu de terre sur ses carottes,
      en 20 secondes elles sont propres.
      Ils m’ont avoué que c’était une exigence des amapiens qui râlaient si l’esthétique n’était pas au rendez vous.
      Comme quoi on est bien formaté, même dans les milieux dis "alternatifs" (souvent remplis de bobiocons bien
      gauchisants d’ailleurs..).
      La matrice est puissante, mais chacun a sa part de responsabilité, on a toujours le choix.

       
  • #451664
    Le 1er juillet 2013 à 11:09 par goy pride
    La permaculture et ses principes

    Pour illustrer la difficulté d’une conversion je vais prendre un exemple qui pourrait s’appliquer à mon contexte. Je fais de la permaculture (je balbutie...) alors que tous mes voisins sont riziculteurs en conventionel. Si l’un d’entre eux venait me trouver afin de me demander de l’aider à convertir ses 10 hectares de monoculture de riz je me sentirais désemparé et impuissant ! Je pourrais sur le papier lui proposer le plan suivant : convertir 2 hectares en forêt naturelle, 5 hectares en agro-foresterie avec arbres fruitiers et maraîchage en intercalaire, 3 hectares de piscicultures en association avec la culture du riz, de la châtaigne d’eau, de taro...et tout ceci en intégrant un petit cheptel d’oies, de canards et poules. Or que me répondrait le mec à ce plan ? Probablement :"Oui mais en attendant les 5 années minimum nécessaire à l’établissement de ce système (temps minimal pour qu’un système agro-forestier deviennent fonctionnel) je fais comment pour vivre ? Et je finance comment la conversion ? Je paye avec quoi mes plants ? Et je paye comment les ouvriers ? Car seul je ne m’en sortirais pas pour transformer ses 10 hectares !"
    Et oui l’éternel retour du concret ! Si le mec gagne au loto, ou touche un confortable héritage, ou à une épouse ayant une activité professionnelle permettant de soutenir financièrement la famille en attendant que la conversion soit finie et fonctionnelle...pas de problème, mais si le mec est un agriculteur "normal" il lui sera très difficile de se lancer dans un projet authentiquement permacole. Certes il est vrai qu’en puriste j’ai choisi un modèle de conversion idéal complexe, complet et qui se veut autonome dans toute la complexité des interactions possibles entre les différents niveaux écologiques présents, je pourrais lui proposer un projet plus simple comme de la riziculture en association avec de l’élevage canard...mais le fond du problème persiste, les choses sont loin d’être aisées !

     

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    • #451999
      Le Juillet 2013 à 19:19 par El gitou
      La permaculture et ses principes

      Tres bonne analyse sur l’ensemble des quatres posts goypride.
      Toutefois je tends a croire qu’un nouveau type de structure economique allié à une petite voir tres petite surface peut permettre a certains de relocaliser la production : pour commencer le maraichage et plus tard les fruitiers puis bois d’oeuvre. Ajouter a cela une activité agricole specialisé de transformation (micro brasserie, viande transforme ...) et on peut esperer une viabilité economique rapide. (cf Le jardinier Maraicher en autre) avec du marraichage bio intensif, une activité economique qui nécessite "qu’un an" de fond de tresorie, et au fur et a mesure du remboursement du credit une transformation petit a petit en jardin foret.
      Si jamais tu veux causer autre part qu’ici fait moi signe.

       
  • #452263
    Le 1er juillet 2013 à 23:04 par Markovitch
    La permaculture et ses principes

    Très bon, un peu long si l’on veut tout écouter.

    Je signale au passage l’excellent livre de Claude et Lydia Bourguignon  :
    "Le sol, la terre et les champs" aux éditions Sang de la Terre. 210 pages.
    C’est un livre pour TOUS, pas seulement pour les agriculteurs. On y apprend ce qu’est la terre, ce qui s’y passe, les erreurs à ne pas commettre, etc...
    Abordable par tout le monde, pas besoin d’avoir fait polytechnique pour comprendre même s’il y a des termes scientifiques ce qui est logique.

    Bonne lecture aux passionnés et aux autres !

     

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  • #456756
    Le 6 juillet 2013 à 12:42 par dede
    La permaculture et ses principes

    Très bon !

    Mais bon maintenant pratique et c’est une autre partie ...
    la nature ne pardonne pas trop les erreurs au début, vous râtez un printemps ben ce sera l’année prochaine.

    Honnêteté de dire qu’on peut utiliser la fraise, faut pas faire le puriste face à l’urgence et l’enjeu.

     

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