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Les Lumières et l’essor du capitalisme

Entretien avec Marion Sigaut

 

Retrouvez "Du Kibboutz à l’Intifada" de Marion Sigaut sur Kontre Kulture :


 
 






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120 Commentaires

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  • #228492
    Le 25 septembre 2012 à 14:34 par samra
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    Passionnant et et radieuse !

     

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  • #228559
    Le 25 septembre 2012 à 16:23 par Saber
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    Toujours un plaisir d’écouter Mme Sigaut. Merci beaucoup pour ce passionnant entretien !
    On en redemande, et on en deviendrais presque accro comme pour les entretiens Mensuel du Père Soral.

     

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  • #228800
    Le 25 septembre 2012 à 22:48 par unvrefrissuimm
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    Je ne vous connaissais pas non plus et je dois dire que je vous trouve époustouflante. En tant que Français Musulman qui prône l’égalité et la réconciliation, je rêverais que tous mes frères Français (de toute origine religieuse ou ethnique) partagent le même plaisir que moi de vous écoutez. Je viens tout juste d’acheter COMPRENDRE L’EMPIRE et JÉRUSALEM DANS LE CORAN. Après cela, je me jetterais sur vos bouquins car l’histoire de mon pays m’intéressent énormément.

    Vous remerciant infiniment de votre travail.

    PS : Lorsque vous faites la spirale dans votre vidéo représenté par une rotation montante, la prochaine fois pensez à finir par le petit bisou .... (conf DIEUDONNE !)

     

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    • #229605
      Le Septembre 2012 à 05:45 par Marion Sigaut
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Je peux savoir dans quelle conférence Dieudonné termine la spirale par un bisou ?
      Merci de me donner la référence ;-)

       
    • #229984
      Le Septembre 2012 à 21:19 par unvrefrissuimm
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Très chère,

      Je me suis mal fais comprendre ! Je voulais finir ce mot par une petite touche humoristique. Prenez le temps de voir les spectacles de DIEUDONNE, et vous verrez que lorsqu’il pointe son doigt vers le haut et qu’il ferme un oeil (il le fait plusieurs fois dans tout ses spectables ex : Mahmoud au tout début lorsqu’il parle du nom de l’affiche du spectable) ! ;)

      Madame ... NE LACHEZ RIEN ! VOUS ETES GENIALE !!! J’ESPERE POUVOIR VOUS ECOUTEZ EN CONFERENCE BIENTOT !

       
  • #229336
    Le 26 septembre 2012 à 17:07 par Aude
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    Moi aussi je suis accro à Marion Sigaut ! Merci de partager votre savoir avec nous. J’ai hâte d’entendre une conférence sur l’Inquisition. Serait-il possible aussi d’en avoir une autre sur les Corporations, ou d’avoir plus d’information à ce sujet ? Il me semble que c’est là un pilier de la société de l’Ancien Régime, qu’il faut que nous redécouvrions.

    Je voudrais juste préciser que l’école n’est pas obligatoire en France, même depuis Jules Ferry, c’est l’instruction qui est obligatoire (Articles L131-1 et L131-2 du Code de l’éducation). Il y a des enfants qui ont la chance de ne pas aller à l’école, et qui s’en portent merveilleusement bien. Et qui n’ont pas plus besoin de l’école pour apprendre à lire et à écrire qu’ils n’en ont eu besoin pour apprendre à marcher et à parler.

     

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    • #229603
      Le Septembre 2012 à 05:32 par Marion Sigaut
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Personnellement j’ai aimé l’école, mes maîtres et maîtresses, mes profs, mes copines, ce que j’y ai appris, toute la socialisation que j’y ai expérimentée. Me priver d’école aurait été me couper du monde. J’imagine mal la "chance" que cela aurait pu être d’en être privée.
      J’ai croisé il y a quelque temps une famille qui a soustrait ses trois enfants à la tyrannie de l’école et prétend les instruire à la maison. Ces gosses y glandent toute la journée et répètent le discours totalement crétin d’un père misanthrope. A frémir.
      Mais bonne journée quand même Aude.
      Si vousd voulez un excellent livre sur les corporations, l’excellent Steven Kaplan a fait un magnifique "La fin des corporations", le must du must, comme tout ce que fait ce monsieur.

       
    • #229654
      Le Septembre 2012 à 10:28 par Aude
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Je ne comprends pas comment priver les enfants de l’école est les couper du monde. Les enfants scolarisés passent leurs journées enfermés dans une salle de classe, de 8h du matin jusqu’à 16h au moins. Est-ce que c’est le monde, la salle de classe ? Les enfants scolarisés sont maintenus à l’écart des adultes et ne fréquentent que des enfants du même âge, des enfants qu’ils n’ont pas choisi, est-ce cela la socialisation ? Est-ce une chance d’apprendre les mensonges des manuels scolaires ? Est-ce une chance d’apprendre la soumission ? Est-ce une chance d’apprendre la loi du plus fort dès le plus jeune âge ?

      Merci beaucoup pour le livre sur les corporations. Je vous souhaite une bonne journée également.

       
    • #229713
      Le Septembre 2012 à 13:26 par Aude
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Qu’est-ce que vous appelez glander exactement ? Est-ce que refuser de suivre le programme de l’Education Nationale c’est glander ? Est-ce que prendre le temps de vivre c’est glander ? Est-ce que jouer c’est glander ? Est-ce que rêver c’est glander ? N’est-ce pas ainsi que raisonnent les jansénistes ?

      Est-on crétin parce qu’on est misanthrope ? N’a-t-on pas le droit d’être solitaire dans ce pays ? Ils dérangent qui, les solitaires ? Ils nuisent à qui ?

      Et l’uniformisation des esprits par l’école, ça ne vous fait pas frémir ? La violence qui règne à l’école, ça ne vous fait pas frémir ? La crétinisation des enfants par la méthode globale et la grammaire fonctionnelle, ça ne vous fait pas frémir ?

       
    • #230106
      Le Septembre 2012 à 00:05 par Okepi_Malin
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Je pense que tu t’emporte pour rien Aude ;)

      Marion Sigaut te fait part de son expérience c’est tout. Pour elle, elle a vu dans le fait d’être allé à l’école, une occasion d’avoir été en contact avec de nombreuses personnes et elle en a retiré une expérience enrichissante.
      Pareillement, elle te parle d’UNE famille en particulier où le fait que les enfants n’aillent plus à l’école ne leur à pas été profitable car il n’y a pas vraiment de suivi parental ou alors celui-ci est discutable.

      Tout n’est pas blanc et tout n’est pas noir.

      Comme tu dis, il est certain que nos élites (sataniques cf. Soral) se servent de l’école pour nous apporter des enseignements souvent "choisis" (concernant l’histoire essentiellement) selon le courant de pensée (la pensée unique de Dieudo ^^) qu’elle veulent voir adopter par le peuple. Mais être à l’école permet aussi de rencontrer des gens et des nombreux points de vue. c’est aux parents après de s’occuper de leurs enfants, de passer du temps avec eux, de les éduquer selon leurs normes morales et rétablir une certaine vérité (historique ou autre).
      Malheureusement, force est de constater que c’est la télévision qui fini le travail en en remettant une couche...

      Pareillement, soustraire ses enfants de l’école peut les protéger d’une certaine façon mais c’est aussi prendre le risque de les formater à l’image d’un père ou d’une mère qui deviendrait une sorte de "Gourou". Si cette personne est intelligente est sensée, c’est une chance mais dans le cas contraire ça peut être une catastrophe.
      De plus, si les parents ne sont pas derrière les enfants (parce qu’ils travaillent par exemple), il risque aussi d’y avoir un certain relâchement et le but de l’apprentissage n’est pas vraiment atteint.

      Il y a donc du pour et du contre dans les deux cas. Pour ma part, je pense que qu’elle que soit la méthode choisie, c’est essentiellement le bon sens et l’implication des parents dans leur rôle éducatif qui fera toute la différence.

       
    • #230277
      Le Septembre 2012 à 09:21 par Marion Sigaut
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Je vois que nous n’avons pas la même appréciation de l’école. Il est vrai qu’à ma génération, j’ai eu le meilleur. Bien sûr, le bourrage de crâne concernant l’Histoire, mais c’est quand même là que j’y ai pris goût et que j’ai acquis les outils pour en faire. Et dans mon école on voyait des adultes, on jouait, on chantait, on se socialisait. Elle ne nous empêchait pas de voir nos parents et d’en recevoir l’influence, bonne ou mauvaise. Elle nous ouvrait sur le monde, elle était joyeuse, belle, riche. Je retrouve grâce à Internet des copines des années cinquante qui se souviennent de moi et de ma mère, sans l’école je ne les aurais jamais croisées.
      Que l’école soit à revoir, mille fois d’accord. A supprimer, quelle horreur ! Le rêve de ceux qui nous dominent. Un monde de brutes qui ne saurait ni lire ni écrire ni compter, vous imaginez ce que ce serait ? Le rêve de l’empire.
      Non Aude, revoyons l’école, revenons à ses fondamentaux, aidons ses maîtres à sortir du formatage intellectuel qui est le leur. Mais de grâce, donnons-nous les moyens de transmettre aux enfants notre héritage. Nos aïeux se sont battus pour le droit à l’école. Les salauds se sont battus pour le leur retirer (voyez Voltaire et consorts). J’ai vu dans les dépositions de parents à propos des enlèvements d’enfants combien ils voulaient que leurs gosses aillent à l’école. D’ailleurs, un des gros mensonges des laïcards à propos de l’ancien régime consiste à faire croire qu’il n’avait pas d’écoles. Il y en avait partout. Quand le travail des enfants a été rendu insispensable à leur survie, ils n’y allaient plus.
      Ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain.
      Je vous souhaite une bonne journée.

       
    • #230405
      Le Septembre 2012 à 14:12 par Aude
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Vous vous trompez, je ne m’emporte pas. J’ai une très grande admiration pour Marion Sigaut, et j’écoute avec bonheur ses conférences. J’ai confiance dans son discernement aussi. Je ne chercherai jamais à imposer l’instruction en famille, car je sais qu’elle ne peut convenir à tout le monde. Mais je ne veux pas non plus qu’on impose l’école à des enfants, s’ils ne sont pas fait pour ça. Il y a d’autres formes d’apprentissage que l’apprentissage scolaire, qui est basé sur l’enfermement, la contrainte et l’arbitraire. On peut apprendre à lire ailleurs et autrement qu’à l’école. On peut transmettre un savoir ailleurs et autrement qu’à l’école. Et vous l’avez expérimentez vous-même j’en suis sûre. Supprimer l’école n’est pas du tout le rêve de ceux qui nous dominent, au contraire. C’est l’un des plus formidables instruments d’uniformisation et de conditionnement qui existent. Les familles non-scolarisantes sont de plus en plus poursuivies par des tribunaux parce qu’elles refusent de mettre leurs enfants à l’école. La liberté d’instruction ne doit pas exister dans une dictature, car sans liberté d’instruction, il n’y a pas de liberté de conscience. On ne peut pas avoir la conscience libre si on ne contrôle pas ce qui entre, ou n’entre pas dans notre esprit.

       
    • #231650
      Le Septembre 2012 à 10:52 par olive
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Deux mots sur l’école :
      - il est faux de prétendre que les encyclopédistes aient rêvé d’un monde sans enseignement. Relisez Rousseau, qui imagine au contraire un autre modèle éducatif. Leur principal reproche à l’enseignement jésuitique tient au contenu de ce qu’ils transmettent (trop de rhétorique, notamment ; le refus des "modernes" comme Newton et Descartes ; des auteurs antiques largement expurgés)
      - enfin, et ce mot s’adresse à Aude, ce que je lis me fait penser à ces 1,5 millions d’enfants américains déscolarisés, la majorité d’entre eux pour une question de "contenu pédagogique" (créationnisme vs évolutionnisme)

       
    • #231831
      Le Septembre 2012 à 18:51 par Aude
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      @Olive
      Il peut y avoir beaucoup de raisons de refuser le système scolaire. Le contenu pédagogique en est une parmi beaucoup d’autres. Je ne refuse pas l’enseignement des jésuites ni de qui que ce soit, du moment que je suis libre de le suivre, et libre aussi de partir si ça ne me convient pas. C’est l’absence totale de liberté que je reproche surtout à l’école, en tout cas telle qu’elle existe aujourd’hui. Et cet insupportable apprentissage de la soumission qui nous transforme en moutons bien plus sûrement que le dentifrice au fluor.
      Je crois moi aussi au génie populaire, mais faire éclore le génie n’est pas une mince affaire. Depuis longtemps déjà on nous fait croire qu’il n’y a pas d’autre chemin vers la connaissance que l’école, et que sans l’école point de salut. Personnellement je ne pense pas que pour qu’un enfant ne soit pas enfermé dans une mine il faille l’enfermer à l’école. J’imagine un monde où l’enfant n’est pas enfermé du tout. Où il peut se promener dans la forêt sans être obligé d’attendre le week-end. Où il peut étudier les castors ou l’enluminure si l’envie lui en prend, sans qu’on vienne lui dire que ce n’est pas au programme. Où il peut jouer pendant des heures, sans qu’une sonnerie vienne l’interrompre. Un monde où les enfants et les adultes vivent, jouent, apprennent et travaillent ensemble, et non chacun de leur côté, j’imagine ça très bien. Ça a déjà existé, et ça existe encore. La société médiévale était bien plus mélangée que la nôtre, sans toutes ces frontières invisibles qui séparent les gens et qui sont apparues au fur et à mesure que l’école s’est imposée comme le seul et unique mode d’instruction. Ecole/Mine, c’est comme Droite/Gauche. On peut rester longtemps prisonnier d’un système binaire, avant de prendre conscience qu’il y a autre chose.

       
  • #229373
    Le 26 septembre 2012 à 18:10 par Arnolphe Hiptère
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    "C’est la honte qui fait le crime, et non l’échafaud."

    La phrase correcte ne serait pas plutôt l’inverse, à savoir :
    "C’est le crime qui fait la honte, et non l’échafaud" ?

     

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  • #229592
    Le 27 septembre 2012 à 04:11 par Jeff
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    Madame Sigaut, vous ne connaissiez pas Dieudonné avant ?
    Je suis désolé madame, mais faute grave ! Vous allez devoir effectuer un devoir de mémoire pro-"Shoananas".

    Effectivement, avant d’apprendre des chorégraphies-tendancieuses-nazis dans la semaine avec Jackie, vous devrez d’abord, sans raisons aucunes, menacer un certain M. Fogiel par SMS, de lui envoyer d’autres SMS !...sans vous faire inviter aux tribunaux.

    Aussi, comme il apparaît que votre initiation au verbe dieudonesque ait débuter dans le désordre, il vous faudra pèleriner jusqu’à sa Mecque, La Main d’Or et...tourner autour !XD

    Ce que vous dites est fort et très encourageant, merci pour ce que vous faites madame Sigaut, longue vie à vous.

     

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  • #229700
    Le 27 septembre 2012 à 12:57 par JC
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    Je vous remercie Madame, de la lumière de vérité que vous apportez dans ce monde de ténèbres aux fils et filles des désespérés, dont je fais partie.
    Dans ma religion si je peux citer DIEU dans un monde laïque sans me faire écharper
    DIEU dit : le faux est appelé à disparaître,
    Malgré ma foi, je ne voyais pas comment cela pourrait se produire tant les forces du mal et du mensonge en place sont puissantes, et puis petit à petit, j’ai vu et entendu au fil des conférences ces femmes et ces hommes sortir de l’ombre, et rétablir des vérités au péril de leur vie sociale, économique, et même physique, et mon désespoir s’est transformé en espoir de revoir un jour une société plus juste. pour moi la clé serai d’être plutôt dirigé par des hommes et femmes qui craignent la justice divine, plutôt que des dirigeants qui ne craignent que la justice des hommes, car la justice des hommes peut être corrompue par les puissants, alors que la justice divine ne transige pas et comptabilise tous les actes malfaisants ou bénéfiques, Dieu dit : sur vos épaules vous avez un Ange à droite il inscrit le bien que vous faite et à gauche le mal, et malheur à celui que le poids de ses actes penchera vers le mal, car il sera destiné à l’enfer et quelle mauvaise destination car là-bas vous serez abreuvé de pue brûlant . Je remercie l’AS des AS pour la mise en danger de soi-même et de sa famille, pendant que les autres collaborent à l’infamie portée contre les peuples de la terre, et je lui décerne humblement le prix de l’honnêteté intellectuelle, j’ai nommé Alain Soral pour l’énorme boulot qu’il accompli pour démasquer nos tyrans.
    Je le remercie aussi pour les gens qu’il nous fait découvrir comme cheik Imran Hosein.
    Dame Sigaut digne femme qui a fait un long chemin pour revenir vers la vérité.
    Font partie des très belles découvertes d’ A .Soral.

     

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  • #229982
    Le 27 septembre 2012 à 21:18 par Nicolas
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    Madame Sigaut parle et écrit comme si les auteurs s’étant déjà exprimés sur la question des Lumières afin de démasquer leurs mensonges n’existaient pas. Or ils sont fort nombreux, même si l’histoire de la littérature française revue et corrigée par la République a tout fait pour les gommer de la mémoire collective et ce spécialement depuis le début de l’oeuvre de déconstruction de la culture française qui s’amorce en 1945 lorsque le Comité de la Résistance noyauté par les communistes s’empare de l’Education Nationale. Il suffit pour s’en convaincre de lire le tome II de la "crise de la conscience européenne" par P. Hazard qui traite abondamment des écrivains qui ont combattu les Lumières depuis la mort de Louis XIV jusqu’à la Révolution. Nombre de talents littéraires, notamment des ecclésiastiques de renom comme Mgr Gaume (cf. les tomes consacrés au Philosophes dans son histoire monumentale de la Révolution française) ont également traité la question.
    http://www.saint-remi.fr/collec.php...

     

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    • #230442
      Le Septembre 2012 à 15:06 par Janus
      Les Lumières et l’essor du capitalisme

      Je n’ai pas le livre de Paul Hazard. Il me semble que son ouvrage couvre une période qui va de 1680 à 1715. Expliquez-moi comment il s’y prend pour critiquer les Lumières en ne couvrant que la période susmentionnée ?

       
  • #231516
    Le 30 septembre 2012 à 00:35 par damien
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    Bien.

    Que de choses à dire... à compléter.
    Bon, je vais me coucher moins con.

    Au sujet de la dernière question, la c’est les fêtes juives c’est trève jusqu’en 2013 et élections US, mais Ariel a dit étape finale de la bombe iranienne pour l’été 2013.

    2013 devrait être chaud.

     

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  • #247001
    Le 25 octobre 2012 à 11:08 par Nicolas Jaisson
    Les Lumières et l’essor du capitalisme

    L’analyse concernant les réformes de Turgot est caricaturale et simpliste, parce qu’elle fait fi des circonstances économiques et politiques de l’époque caractérisée par l’essor de la révolution industrielle en Angleterre et secondairement en France qui nécessitait une réforme radicale de la fiscalité et de l’organisation du commerce. Jusqu’au XVIIème siècle la richesse des nations était essentiellement fondée sur l’agriculture. A partir du début du siècle suivant, les choses changent radicalement avec le développement du machinisme et de la finance moderne moderne appliquée aux échanges commerciaux et à l’économie budgétaire. Le problème de la refonte de la fiscalité se posait avec acuité en France à cause de son système de prélèvements en nature à la fois injuste et inefficace. Il faut mettre à l’actif de Turgot d’avoir réussi à abolir des « contraintes solidaires » par lesquelles les paysans devaient répartir entre eux le montant de l’impôt réclamé à leur village. Il s’ensuivait beaucoup de rancœurs et d’injustices. En remplacement de cela, Turgot commence à mettre en place des collecteurs rémunérés par la puissance publique (décret du 3 janvier 1775). Effectivement la tentative de libéraliser le commerce des grains s’est soldé par un échec désastreux. Mais là encore il faut replacer les évènements dans leur contexte qui était celui de la rivalité des puissances commerciales de l’époque, en pleine guerre économique pour la conquête des marchés continentaux. L’intervention de Pitt Le Jeune et de Philippe d’Orléans a été déterminante dans l’accaparement des grains, en vue de fragiliser la monarchie française par des émeutes de la faim, à un moment où la France était en guerre contre l’Angleterre en Amérique du Nord. Les choses sont donc moins simples qu’il n’y paraît au premier abord. Pour obtenir de plus amples informations sur le sujet, se conférer à la disgrâce de Turgot par Edgard Faure (1961).

     

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