Egalité et Réconciliation
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Les organisateurs de la "révolution Cantona" dénoncent les médias

Depuis le début du mois de novembre 2010, nous avons assisté à un nouveau type de censure. Chacun s’attendrait à ce que la censure consiste à ne pas parler d’un sujet du tout. Un peu comme à l’époque de l’EX-URSS. Aujourd’hui, la censure consiste à faire du bruit autour d’un sujet qu’on ne peut plus cacher à cause de l’intérêt qu’il suscite sur le net. Faire du bruit, beaucoup de bruit... Mais surtout ne rien dire. Ne pas entamer de débat de fond. Ne pas quitter l’anecdotique... reprendre des dépêches foireuses d’agences de presse, coller des photos... des titres slogans. Mais surtout pas de débat de fond.

Nous avons accordé des dizaines d’heures d’interview aux médias, où nous avons lourdement insisté sur le fait que nous combattions un système, un mode de création monétaire reposant sur une dette qui ne peut être que exponentielle et impossible à amortir. Sur le fait que le Traité de Lisbonne imposé aux citoyens européens nous rendait tributaires des caprices des marchés financiers et des agences de quotations qui obligent nos gouvernements et chefs d’état à nous soumettre à tous les sacrifices pour répondre à leurs exigences.

Nous avons lourdement insisté sur l’importance démocratique de retrouver le pouvoir d’émettre et de contrôler notre monnaie, de renationaliser les banques, de séparer les banques commerciales des banques d’investissement de sorte qu’il ne soit plus possible de spéculer avec les dépôts des citoyens... Et aussi sur l’immense arnaque que représente le fait de titriser nos dettes, nos emprunts pour s’en servir comme actifs, pour spéculer sur les marchés financiers. Nous avons expliqué que c’est contre tout cela que nous luttons, car on ne pourra pas résoudre la crise que nous vivons aussi longtemps que les causes ne seront pas identifiées et combattues.

Les banques ont été les premières bénéficiaires de la crise que nous subissons à cause de leur irresponsabilité. Elles ne se sont jamais autant enrichies ! La BNP Paribas est aujourd’hui plus riche que l’Etat Français ! Dans ces conditions, l’Etat ne peut plus contrôler, sanctionner ou réguler ceux dont il dépend.

Si vous relisez les articles qui sont parus suite à nos interviews, ou si revoyez les émissions de télévision ou reportages de JT qui ont couvert cet événement, vous constaterez que rien de tout cela n’a jamais été abordé ! On a parlé de Canto, de sa légitimité ou pas à faire ce genre de déclaration, on a parlé de l’effet buzz d’internet, de la colère légitime des français contre leurs banques qui ne les aident pas assez... Mais après ???? Quel débat de fond y-a-t’il eut ? Il y avait tant et tant de choses à dire ! Pourquoi n’y a-t’il eut que du bruit et aucune analyse honnête sur le fondement de notre action ?

Pourquoi les médias officiels ont-ils renoncé à jouer leur rôle de 4ème pouvoir ?

Les banques représentent aujourd’hui l’une de leurs plus grosses sources de recettes publicitaires des médias ! Les pubs pour les banques et les incitations aux crédits se répandent au même rythme que la misère s’installe.

Nul ne mort la main qui vous nourrit. De par sa dépendance aux recettes publicitaires générés par les banques, la presse officielle n’a plus l’indépendance qu’elle DEVRAIT avoir. Voilà encore un constat de dérive démocratique. Et voilà pourquoi de plus en plus de citoyens s’en détournent pour se retourner vers les médias alternatifs.

Nous assistons non seulement à une faillite de l’économie mondiale, mais également à la faillite des médias.

Nous vous invitons donc à prendre avec beaucoup de réserve les messages qu’ils vous desservent entre deux pubs pour Cetelem et à les interpeller pour qu’ils répondent de leurs manquements. Ecrivez-leur, faites-leur savoir que vous voulez qu’ils parlent des sujets que nous avons abordés au sur les pages de ce site. Exigez des débats contradictoires entre leurs “experts” qui nous baladent depuis des années et ceux qui dénoncent ces fumisteries depuis le début de notre dépendance aux marchés financiers. Poser les questions justes, exiger de vraies réponses, ne plus croire ou laisser dire n’importe quoi. Leur montrer que nous n’acceptons plus qu’on nous infantilise. C’est ainsi seulement que nous gagnerons la guerre contre la néo-censure.