Egalité et Réconciliation
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Liban : le spectre de la guerre civile

Qui veut mettre le feu aux poudres ?

Après Beyrouth et son fief chrétien d’Achrafieh, c’était, deux jours plus tard, le dimanche 21 octobre, au tour de Damas d’être frappé en son quartier de Bab-Touma – la porte de Saint-Thomas – par un meurtrier attentat à la voiture piégée… Treize morts, des dizaines de victimes. Le rapprochement qui s’impose entre ces deux événements fait planer une pénible interrogation quant à l’identité des ordonnateurs et des exécutants de l’attentat d’Achrafieh. Peut-il s’agir des mêmes, et dans le cadre de quelle monstrueuse « stratégie de la tension » ?

L’ombre de la guerre civile plane sur Beyrouth, quadrillé depuis lundi matin par les blindés de l’armée libanaise tandis que des tirs sporadiques se font entendre. Craignant un embrasement général, les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité – États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni – ont appelé à « l’unité nationale ». Vendredi 19 octobre, le chef du renseignement de la Sécurité libanaise, le général Wissam el-Hassan avait perdu la vie ainsi que sept autres personnes, soixante-dix-huit autres ayant été blessées dans un attentat à la voiture piégée non revendiqué mais immédiatement imputé à Damas et à son allié le Hezbollah chiite.

Saad Hariri, tête de file du Courant du Futur [1] et de l’Alliance du 14-Mars, depuis son exil de Jeddah en Arabie Saoudite, a aussitôt accusé Bachar al-Assad. Quant au Druze Walid Joumblatt, hier prosyrien, il semble avoir viré sa cuti en emboîtant le pas aux ennemis de l’actuelle coalition gouvernementale… laquelle comprend les chiites du Hezbollah soutenus par Damas et Téhéran. Sans surprise, le chef des « Forces libanaises chrétiennes » – chrétiennes au moins de nom – Samir Geagea, surenchérissait en désignant le Hezbollah comme l’exécutant. Une culpabilité qui ne fait aucun doute dans le camp occidentaliste : « un secret de Polichinelle » comme le qualifiera Brice Couturier, talentueux chroniqueur, sur France Culture ce 22 octobre… « Damas aux abois » cherche à exporter sa crise au Liban.

Une opération dévastatrice qui n’a « pas fait dans la dentelle »

Reste que personne – pas même le supérieur hiérarchique direct d’el-Hassan – n’était au courant de sa présence au Liban où il n’était arrivé que la veille en provenance de Paris après avoir effectué un court séjour à Berlin… Ajoutons que la victime n’aurait été identifiée que grâce à certains éléments de sa montre et de son arme de poing ! Apparemment la corroboration par l’ADN aurait été impraticable, voir tout bonnement zappée. Si c’était le cas, alors l’on se demande bien pourquoi ?

Selon les avis autorisés, « il s’agirait de l’œuvre d’une équipe d’une vingtaine d’individus qui suivaient le général el-Hassan et auraient prépositionné plusieurs véhicules piégés sur les itinéraires qu’il devait emprunter ce jour-là ». Équipe qui n’a pas hésité, pour abattre un seul homme, à dévaster tout un quartier. Hypothèse assez rocambolesque cependant puisqu’elle suppose la possession de l’information utile très en amont… notamment quant à la présence à Beyrouth et aux déplacements de la future victime. Une information aussi précise que confidentielle sans laquelle il eut été impossible de mettre en place un dispositif au demeurant rien moins que discret dans une ville où règne la peur et dans laquelle une quinzaine de personnalités politiques et cinq militaires de haut rang ont déjà été assassinés dans des circonstances analogues. Une opération militaire de toute évidence irréalisable sans une minutieuse planification inenvisageable hors de compétences de très haute qualification et de moyens techniques inaccessibles au vulgaire.

Damas dans le collimateur

Alors la Syrie ? Nul n’ignorait qu’el-Hassan était en cheville avec tous ceux qui, s’emploient actuellement à faire parvenir des armes et des fonds aux mercenaires et aux rebelles combattant en Syrie. Au premier rang de ces généreux donateurs notons la présence distinguée de M. Fabius, ministre d’une France exsangue mais qui trouve encore les moyens de gratter les fonds de tiroir pour y grappiller quelques dizaines de millions d’€uros destinés à la rébellion syrienne. C’est en tout cas ce que rapporte, le plus tranquillement du monde, la chaine BFM TV [2]. Curieuse et vicieuse conception des relations internationales.

Ajoutons qu’el-Hassan avait récemment fait arrêter l’ancien ministre libanais Michel Samaha, maître d’œuvre du rapprochement franco syrien sous la présidence du président Sarkozy… Samaha est supposé avoir transporté des explosifs au Liban à la demande expresse d’Ali Mamelouk, chef de la sécurité syrienne ! Là encore une histoire assez « rocambolesque » qui rencontre un scepticisme marqué dans la communauté du renseignement. Mais à cinq mois de l’ouverture du procès de l’assassinat de Rafic Hariri à la Haye, la disparition d’un homme connu pour ses manipulations de faux témoins affaiblit d’autant le dossier d’accusation – en vérité aujourd’hui fort mince – et sert la défense serrée des dirigeants syriens, de Bachar el-Assad en particulier, impliqués dans cette affaire.

De ces différents points de vue Damas aurait donc eu largement de bonnes raisons d’éliminer un adversaire dont la dimension et les capacités de nuisance dépasse de loin le seul Liban en ce qu’il était vraisemblablement l’un des pivots de la coalition régionale et euratlantiste en guerre sourde contre le régime baasiste... « personnage clé des opérations de déstabilisation » de la Syrie et interface privilégiée entre services français, américains et saoudiens…

Pour Damas en l’occurrence, il ne se serait pas agi de « vengeance » mais d’un geste de prophylaxie ou la réponse donnée à la tentative de décapitation du système sécuritaire syrien le 18 juillet dernier. De façon troublante, la mort d’el-Hassan est intervenue trois mois jour pour jour après l’attentat damascène… Celui-ci avait d’ailleurs suivi, à deux semaines de distance, la défection du général Manaf Tlass, fils de l’ancien ministre de la Défense, Moustapha Tlass, l’homme qui vint chercher Bachar à Londres pour le convaincre de succéder à son père… L’attentat du 18 juillet élimina le propre beau-frère d’el-Assad, le général Assef Chawkat ainsi que trois autres hauts responsables du Conseil national de sécurité dont le ministre de la Défense, Daoud Rajha et le général Hassan Turkmani spécialement en charge de la répression de la dissidence armée. Un coup de maître !

En éliminant el-Hassan, les Syriens – si ce sont eux – envoient un signal fort à leurs ennemis et font montre d’une remarquable expertise létale à l’extérieur de leur frontières. Ce qui ne va pas de soi quels que soient les relais et complicités dont ils peuvent disposer en territoire libanais. Un acte et un avertissement à mettre en parallèle avec la tout aussi remarquable démonstration de savoir faire que le Hezbollah vient d’administrer – très exactement une semaine avant la liquidation d’el-Hassan – à l’État hébreu et à ses alliés, en faisant traverser l’espace aérien stratégique du Néguev par le drone d’observation Ayoub [Jacob].

La hantise du retour de la guerre civile

Resterait pourtant à savoir où se situerait l’intérêt rationnel de Damas de ce meurtre dans une conjoncture de profonde déstabilisation régionale, avec le risque non-négligeable de provoquer un séisme politique majeur chez son voisin suivi d’un réveil de tous les démons de la guerre confessionnelle ? Guerre ouverte entre sunnites et chiites dont le Liban pourrait être le théâtre et le laboratoire avant de contaminer définitivement la Syrie puis de s’étendre à l’Irak, pour finalement atteindre les pétromonarchies où les minorités chiites sont largement à prendre en considération.

L’attentat n’a-t-il pas eu lieu au cœur du fief chrétien de Beyrouth et de ce fait été immédiatement « perçu » ou présenté comme un acte à « dimension confessionnelle » ? Fait sur lequel les médias français ont insisté lourdement, laissant implicitement entendre que ce drame témoigne d’un conflit intercommunautaire endémique au Levant, auquel l’islamophobie à la française ferait écho [3]… ceci alors qu’aujourd’hui de puissants courants souterrains travaillent une opinion hexagonale profondément désinformée pour la mobiliser contre l’irrésistible montée de l’islam dans un pays démographiquement moribond. Certes, cette lecture biaisée de la situation libanaise pourrait fortement contribuer à faire accepter aux Français l’engagement croissant de Paris dans le conflit syrien. Une implication contre nature puisqu’il s’agit, à rebours d’un discours médiatique à tendance fallacieusement identitariste, de « casser » le dernier régime laïque du Proche-Orient en soutenant des courants islamistes – Frères musulmans ou salafistes wahhabites – qui sont en Europe dénoncés et, le cas échéant, pourchassés.

Samedi matin le Liban s’est réveillé avec la hantise d’un retour de la guerre civile intercommunautaire. Une crainte qui n’est pas totalement infondée puisqu’aussitôt le clan Hariri demandait la démission du gouvernement Mikati… une recomposition politique en perspective qui pourrait aboutir à remettre en cause la participation du Hezbollah aux Affaires. Suivant ce schéma, le but de l’opération, en toute logique, viserait à mettre le Hezbollah en difficulté, à le marginaliser face à une alliance renforcée entre communautés sunnite et chrétienne pour, in fine, le découpler de Damas ? Le morcèlement de la scène politique entraînant un regain des tensions religieuses et la déstabilisation du Liban tout entier… et au-delà. Affaiblir l’influence politique chiite au Liban, c’est également l’entamer en Syrie, en Irak et, au bout du compte, en Iran.

Le morcellement politique anticiperait en outre un morcellement territorial qu’évoque à présent ouvertement L’Orient le jour. Il est vrai que l’émiettement du Liban s’inscrirait dans une tendance à la balkanisation générale du Machrek. Morcellement politique, ethnique et confessionnel théorisé et mis en musique par les néoconservateurs et Likoudniki de Washington et d’ailleurs. De ce point de vue quel serait l’intérêt de Damas de voir ou de faire s’entretuer ses alliés naturels avec leurs voisins de pallier ?

Chacun voit devant les nations arabes s’ouvrir les portes de l’abîme, mais tous sommes aujourd’hui condamnés à « subir l’histoire »… sauf bien entendu ceux qui attisent les haines et appellent à la guerre… Ainsi les maîtres penseurs et french doctors, humanitariens binationaux, MM. Lévy, Glucksmann, Kouchner et Bérès, publiaient-ils le lundi 21 octobre une tribune libre dans le Le Monde, pressant les occidentaux d’intervenir pour combattre « la dictature des Assad et le fondamentalisme islamiste… afin d’arrêter les rivières de sang » dont ils ont eux-mêmes ouvert les vannes en lançant à l’assaut de la Syrie multiconfessionnelle les salafistes wahhabites, leurs alliés objectifs de toujours.

Wissam el-Hassan… le sang trouble du « martyr »

Signalons avec l’analyste René Naba [4], que le défunt el-Hassan était « surtout et avant tout la dague sécuritaire du dispositif régional saoudien ». Une mort qui « prive le Royaume de l’un de ses plus fidèles serviteurs » alors que l’Arabie saoudite est en proie aux « révoltes populaires de la région d’Al Assir et se trouve fragilisée par l’hospitalisation depuis quelque cent jours du Roi Abdallah »… El-Hassan, personnage trouble au demeurant qui a survécu par miracle à l’attentat ayant emporté l’homme dont il était le garde du corps, Rafic Hariri… El-Hassan, ce fatidique 14 février 2005, était en effet benoitement assis « sur les bancs d’un amphithéâtre de l’Université libanaise à noircir sa copie ». Miraculeuse providence. Un examen impromptu imposé à la demande de l’impétrant ! C’est ce que révélera le 22 novembre 2010 la chaîne publique canadienne CBC News d’après un rapport d’enquête des Nations unies précisant que dans les heures ayant précédé l’assassinat d’Hariri, el-Hassan, au lieu de préparer son examen, avait passé vingt-quatre appels téléphoniques, soit un appel environ toutes les neuf minutes. Étrange, mais les questions insidieuses n’iront pas plus loin.

En septembre 2005, la commission d’enquête internationale entendait la déposition à charge d’un certain Zuhayr Muhammad Siddiq en présence du Colonel Hassan, et reconnaissait par écrit sa participation directe à l’assassinat de Rafic Hariri ; document contresigné par el-Hassan. Au demeurant, la déposition de ce témoin capital relevait d’un montage imputable au colonel Hassan… Celui-ci, bien que le pot-aux-roses ait été découvert, « veillera jalousement à ce que l’enquête soit maintenue sur des rails menant à la Syrie ». Pour ce faire el-Hassan impliquera « quatre officiers supérieurs responsables de la sécurité du Liban qu’il fera envoyer en prison », afin de garder la mainmise sur le dossier et forger les preuves nécessaires à l’appui des accusations portées contre le régime syrien. Mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise, et el-Hassan, grand pourvoyeur en faux témoignages, est peut-être devenu lui aussi, à la longue, un témoin gênant.

Objectifs et conséquences

Fait notable, cet attentat – terrible pour ses conséquences prévisibles ou potentielles – a suivi un scénario analogue à celui qui frappa l’ancien Premier ministre Hariri… intime du président Chirac et de la cour saoudienne. Un événement monté de toute évidence à l’époque dans le dessein précis d’accuser la Syrie et d’instruire son procès devant la Communauté internationale. Reste que les prétendues preuves et les soi-disant témoignages se sont dégonflés les uns après les autres au fil des années, à telle enseigne que l’enquête, à la veille du procès, en est toujours quasiment au point mort. Observons dans le même ordre d’idée que les tentatives d’exciter les opinions publiques occidentales contre le régime de Damas – notamment via les annonces successives de massacres spectaculaires de civils toujours attribués aux forces loyalistes, ou les cadavres d’enfants qui traversent quotidiennement et inlassablement nos écrans plats – ont jusqu’ici fait long feu.

Au final, dans un contexte de guerre terroriste régionale conduite depuis la Turquie, la Jordanie, le Qatar… ou Riyad, l’assassinat du général el-Hassan peut très bien avoir été organisé par n’importe lequel des protagonistes désireux de forcer l’allure. Ce faisant, les commanditaires ont visiblement décidé de ne pas tenir compte des « effets pervers » mécaniquement induits : l’élimination d’un homme fort de la famille Hariri affaiblit un clan qui voit de facto s’éloigner ses chances de revenir au pouvoir. Idem pour l’Arabie saoudite dont el-Hassan relayait la politique d’influence.

Le quotidien libanais francophone, L’Orient le jour (20 octobre), organe du parti occidentaliste antisyrien, rappelle à propos que « l’officier avait à son actif le démantèlement de réseaux aussi bien pro-israéliens, salafistes que prosyriens »… Et par conséquent beaucoup d’ennemis ! Sachant que seuls des initiés d’un cercle excessivement restreint pouvait avoir connaissance des déplacements du général el-Hassan, il appert que celui-ci – que la presse présente comme un « martyr » – a été délibérément sacrifié par ceux-là mêmes qui mobilisent à présent toute leur énergie et leur détermination afin de bouter le feu aux poudres… Et s’il n’en restait qu’un, ce serait celui vers lequel tous les regards se tournent en dépit de son absence sur les écrans de radar médiatique. Nous parlons bien évidemment de ceux qui s’efforcent par tous les moyens d’allumer la mèche de ces bombes faussement schématiques, exhibées sous les regards ahuris de la dernière assemblée générale des Nations unies.

Sur ce sujet, regarder l’entretien avec Jean-Michel Vernochet :

Notes

[1] Le Mouvement du futur constitue l’opposition à la coalition du 8-Mars regroupant une douzaine de formations politiques libanaises dont le Hezbollah et le mouvement Amal. La coalition du 8-Mars s’est formée après 2005 en réaction à la Révolution du cèdre qui suivit l’attentat dirigé contre Rafic Hariri. Cette « révolution » aboutit au départ des troupes syriennes à la fin de la tutelle déguisée de Damas sur le Liban. Présenté en Europe et aux États-Unis comme l’expression démocratique d’un souverainisme libanais, certains observateurs analysent cet épisode comme l’un des avatars de ces révolutions colorées qui secouèrent les Balkans et d’anciens membres de la Fédération… révolutions financées et orchestrées le plus souvent depuis Londres et Washington.

[2] BFM Tv, 18 octobre 2012. Harold Hyman, jaspineur en bretelles… Texte : « La quinzaine de localités syriennes débarrassées définitivement de la présence gouvernementale reçoit un flot modeste mais constant d’aide civile française. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères en pointe sur le projet, tente d’amener d’autres diplomaties, européennes et canadienne, à suivre son exemple. Le ministre a donc invité à Paris les diplomates d’une vingtaine d’États à venir voir les chefs des localités syriennes libérées dans les gouvernorats d’Idlib, Alep, Deir Ezzor… situées près de la frontière turque, et c’est sans doute par là qu’ils ont été extraits et dirigés vers Paris, avec l’aide des diplomates et éventuellement agents secrets français… En chiffre, je situe la somme déboursée pour l’instant à 3 millions d’euros, c’est-à-dire l’addition de 1,5 million d’euros à la quinzaine de Comités révolutionnaires, plus ce que l’État français débourse pour le camp militaire de Zaatari en Jordanie et puis l’aide qui passe par l’Union européenne. » Commentaire diffusé à l’antenne : « La France donne de l’aide qui passe grosso modo par cette frontière turque. Il y a très souvent la présence de diplomates Français là-bas pour faciliter la chose ! C’est carrément du “liquide” qui passe, mais bon, on garde des reçus ! » Étalage de cynisme inconscient et de suffisance journalistique qui ne s’explique que par la nécessité de lâcher du lest : montrer le bon exemple aux éventuels donateurs et masquer aux yeux de l’opinion l’ampleur réelle de l’engagement hexagonatlantiste dans un conflit à dimension et répercussions internationales.

[3] Écho… dans une confusion mentale et une sous-information les plus extrêmes puisque l’islam sunnite qui fait l’objet de tous les rejets en Hexagonie est notre allié au Liban et en Syrie, comme en Égypte, en Lybie et en Tunisie d’ailleurs. Allié contre le chiisme protecteur des chrétiens en Syrie.

[4] On se reportera à l’article de René Naba ici largement mis à contribution : « Wissam Al Hassan, la dague du dispositif sécuritaire saoudien au Proche orient » sur renaba.com ou libnanews.com

 






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