Egalité et Réconciliation
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StreetPress (et le Système) contre Égalité & Réconciliation

Une réponse aux amalgames et imprécisions

Le cas Behnam Najjari illustre parfaitement la différence entre volonté d’informer et volonté de nuire. Le désir permanent de nuire à E&R du site StreetPress conduit à des amalgames et à des erreurs. Dans le cas du président de l’association suisse des Amis d’Alain Soral, nos collègues légèrement aveuglés par leur rage antipatriotique française sont tombés dans deux pièges : ils ont amalgamé le terrorisme à Behnam Najjari, et Behnam Najjari à Alain Soral. Le schéma est grossier, la photo de une l’atteste : il y avait un chaînon manquant entre Alain Soral et le terrorisme islamique ou islamiste, et ce lien, c’est Behnam Najjari.

 

 

En fait de président de Égalité & Réconciliation suisse, Najjari n’est que le président de l’association Les Amis d’Alain Soral. Première nuance. Ensuite, si nous devions nous aussi tomber dans l’obsession accusatoire et la dérive amalgamante, nous écririons un article, illustré par un colon israélien en « Cisjordanie », armé jusqu’aux dents, et tenant des propos extrêmes, appelant par exemple à l’extermination des Palestiniens. Ce qui est loin, dans le « camp » d’en face, d’être le cas de Najjari, qui se définit en tant que « survivaliste ». Mais les colons israéliens, entourés d’une clôture de haine et de soldats de l’armée israélienne, qui font régner la terreur chez ceux dont ils ont volé la terre, sont-ils autre chose ? Ce n’est pas nous, mais l’ONU qui le dit. Et l’ONU n’est pas connue pour être une « association » extrémiste.

 

 

Monter des articles en utilisant les articulations ni factuelles ni logiques mais dictées par le calcul qui génère les fameux « amalgames », ce n’est pas du journalisme : c’est du procédé accusatoire, la technique des mauvais juges. Des juges et partie, dans le cas qui nous intéresse. Le vrai journalisme aurait pour tâche d’analyser les motivations du site StreetPress, dont on a l’impression qu’il a été monté uniquement dans le but de nuire à E&R. Pourquoi pas, si on en reste à des principes déontologiques, où chacun dit la vérité de l’autre, ou ce qu’il croit être la vérité de l’autre. C’est de bonne guerre… informationnelle ! Et nous la pratiquons, cette joute pacifique, depuis le premier jour. Certes, quelques-uns de nos articles peuvent choquer les prosionistes en place, qui n’ont jamais répondu sur le terrain des idées. Ils préfèrent le terrain juridique, où ils disposent de toutes les forces possibles, visibles et invisibles. Une réponse qui se situe, on le voit, sur un terrain exclusivement répressif. Or, si E&R existe toujours, c’est bien parce que nous nous situons sur deux plans bien définis : l’information et la non-violence.

Ce que nos adversaires idéologiques de l’extrême gauche ne respectent pas, par exemple : ils agressent, insultent, ne se plaçant jamais sur le terrain des idées, où chacun peut deviner qu’ils semblent dépassés ; et coincés par leur proximité objective avec un pouvoir qu’ils croyaient honnir. Cependant, cette extrême gauche, on le voit, bénéficie de toutes les largesses du pouvoir politique (subventions, relais médiatiques), et juridique (protections, relaxes). De notre côté, on n’a pas le droit à l’erreur : la moindre faute est grossie, dénoncée, et châtiée impitoyablement, dans un concert d’invectives et un déchaînement de violence médiatiques.

 

 

Procès de Moscou à la française

Alain Soral n’a pas le droit de passer dans les grands médias pour s’exprimer – même sur le service public, dont le principe fondamental est ainsi bafoué –, et surtout pour se défendre. C’est un procès à charge, sans aucun moyen de défense, un procès public devant une foule intoxiquée par des meneurs (les « éditorialistes »), avec interdiction d’argumenter. Toute défense a été criminalisée ! Et ce n’est pas le piteux Conseil d’État qui va changer ça.

Malheureusement, ce désolant spectacle a deux conséquences : le peuple se défie lentement du pouvoir, en voyant bien qui défend qui, et commence à reconsidérer les accusateurs, dont les arguments semblent de plus en plus faibles, au fur et à mesure que leur voix s’élève. Actuellement, on en est aux hurlements, les attentats – qui sont hélas tombés à pic pour les victimes d’hier et pour les accusés d’aujourd’hui – n’ont rien arrangé. Ils ont renforcé la bêtise et la cruauté d’une élite qui se trouve emportée dans une rage contre-productive. Pour tout le monde : pour les gens, qui ont à affronter une crise sociale sans précédent, mais qui voient comment sont traités les contestataires, c’est-à-dire ceux qui remettent la légitimité de l’élite dirigeante en cause ; et pour l’élite en question, qui n’a plus pour option que l’intensification de la répression. Et la vague terroriste actuelle semble être le point d’orgue de cette intensification. Ce n’est pas un amalgame, mais une constatation sociologique et politique. De cette politique réfléchie et informée qu’on n’a visiblement plus le droit de faire.

 

 

Quant aux valets plus ou moins conscients du pouvoir réel que sont les « investigateurs » de StreetPress, nous les invitons à faire un vrai reportage sur les centaines de milliers de « survivalistes » israéliens en terre palestinienne, pour voir de leurs propres yeux qu’à E&R, on n’a pas besoin de faire des amalgames.

Un peu d’investigation sur les « investigateurs » de StreePress, avec E&R :

Le conflit qui empoisonne le monde entier, sur Kontre Kulture :

 






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