Egalité et Réconciliation
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Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

Alors que l’affaire Depardieu n’en finit pas de faire des remous médiatiques, on peut cependant déjà tirer une conclusion de ce Buzz planétaire : la Russie pour des centaines de millions de gens apparaît comme un pays dans lequel on peut désormais envisager de s’installer.

On peut même imaginer que l’affaire Depardieu a fait plus pour l’image de la Russie que la plupart des grands cabinets de PR qui travaillent pour l’État ! Depardieu n’est cependant pas le seul à vouloir devenir russe. Les lecteurs de RIA Novosti ont pu lire une nouvelle surprenante vendredi dernier affirmant qu’un pilote de Montgolfière français, du nom de Xavier Faure, souhaitait lui aussi devenir Russe !

J’ai donc voulu en savoir plus sur ses motivations à « souhaiter devenir russe ».

 

Xavier Faure bonjour et merci de bien vouloir repondre à mes questions, tout d’abord, pourriez-vous vous présenter ?

J’ai 37 ans, célibataire, né à Reims en Champagne. J’ai étudié le russe comme première langue étrangère au collège. Je n’étais pas un très bon élève mais j’ai toujours porté ce pays dans mon cœur. J’ai ensuite étudié dans le domaine technique et obtenu un brevet de technicien en électrochimie, avant de travailler dans diverses usines, de simple opérateur jusqu’à chef d’équipe. J’ai ensuite travaillé comme équipier de montgolfière, un métier au contact du public et de la nature. Puis j’ai passé mon brevet en contrat de qualification. En 2006, je suis devenu pilote professionnel après 150 heures de vols et avoir piloté des montgolfières de gros volumes dans différentes grosses sociétés en France et à l’étranger. Du fait de la précarité et de la saisonnalité de cette activité, j’ai essayé en parallèle de trouver une activité stable qui me correspondrait.

J’ai donc passé un examen professionnel en sérigraphie en 2001, puis un BTS en agriculture biologique en 2007 mais les belles promesses sur le bio ne sont pas suivies de financement. Parallèlement donc j’ai travaillé sur d’autres sujets : l’eau sous tous ces aspects, des traitements naturels à la potabilisation, les médecines alternatives et quantiques et aussi sur les systèmes énergétiques innovants. Je suis en relation avec des chercheurs et expérimentateurs dans ces domaines et j’écris quelques articles dans des revues spécialisées. En gros je fais de la veille technologique.

Si j’ai bien compris vous résidez actuellement à Koungur, une petite ville dans l’Oblast (région de Perm). Pourriez-vous nous présenter la ville, et ce que vous y faites ? Comment y est la vie ?

C’est une très petite ville de province, source de quelques moqueries de la part des habitants des grandes villes, mais c’est surtout une étape sur la voie du Transsibérien. Elle est traversée par trois rivières. Le héros Ermak y serait arrivé en bateau et aurait fait étape avant de conquérir les territoires sibériens et battre les Tatares. Les armes de la ville sont la corne de l’abondance et les cristaux de l’Oural, ainsi que le bateau d’Ermak.

Koungur possède de nombreuses et magnifiques églises et il est possible de se baigner dans les rivières en été comme en hiver, c’est même le sport local préféré, me semble-t-il. Il y a une grotte très rare ou il y de la glace toute l’année, plusieurs usines et de la place tout autour pour se poser en montgolfière. Comme partout en Russie les femmes y sont très belles.

La nature est très riche avec les paysages typiques des contreforts de l’Oural, plats avec de la forêt trouée par de grandes étendues de champs peu cultivés et des vallées fluviales plus prononcés mais parfois encaissées. En France, cela pourrait ressembler à un mélange de régions entre Colmar au pied des Vosges et les Ardennes entre Charleville-Mézières et Gisors.

Il y a quelques usines comme « Маштаб » qui fabrique des camions et emploie entre 3.000 et 4.000 personnes, deux usines de transformation de viande dont la célèbre « Телец », deux usines de limonade « Пикон », le « Молокобинат » pour le lait, deux scieries et d’autres que je ne connais pas encore.

La vie y est dure et douce en même temps. Dure économiquement car il me semble qu’il faille au moins deux activités pour vivre correctement. Il y beaucoup de « débrouille » mais tout le monde se connaît et il y a une forte entraide et une importante solidarité que je ne connais pas chez nous en France, en tout cas pas à cette échelle. J’entends malgré tout, souvent, que c’est moins fort qu’il y a 10-15 ans en arrière. L’esprit de la surconsommation effrénée et l’hyper-matérialisme me semblent porter atteinte à l’âme des gens et ici comme ailleurs les mêmes causes produisent les mêmes effets. Mais il y encore de la marge avant d’arriver à la même situation qu’en France. Les habitants sont patriotes, ils aiment leur pays et l’affichent. La ferveur religieuse est aussi très présente et importante.

Les institutions locales et fédérales sont socialement très présentes surtout auprès des enfants, écoles, bibliothèques, maison des activités de l’enfance pour les petits, maison des jeunes et du tourisme, parcs pour les enfants et installations de jeux enfantins, le sport et les installations sportives, stades, piscine, salles d’entraînement, etc. Il y a aussi des musées dont celui de la conquête spatiale et enfin le collège des Artistes et son foyer où j’habite et dont les conditions matérielles pourraient paraître spartiates pour un Européen normal. Il y a partout de grands quartiers d’isbas traditionnelles et parfois un ensemble d’immeubles au milieu. On trouve des petits magasins partout et quelques hypermarchés de types super U, et il y a aussi un club très actif d’école de pilotes de montgolfière, dirigé par Andreï Vertiproxov, ancien pilote de Mig.

Mes occupations sont diverses. J’ai fait quelques interventions dans une école locale où on y enseigne le français en deuxième langue. L’administration issue de l’époque Eltsine pousse pour l’anglais en première langue et le français ainsi que l’allemand font de la résistance. Je suis sinon fort occupé par mes démarches administratives (pour obtenir un passeport russe) et les nombreuses interviews que j’ai commencé à donner à ma grande surprise. Enfin et surtout j’apprends le russe.

Pourquoi avoir choisi une aussi petite ville, alors que généralement les étrangers s’installent plus généralement dans des grandes villes russes ?

J’aime les petites villes car la nature est à portée de la main, c’est très important pour moi. Je ne supporte plus, en France comme ailleurs, l’absurdité de la vie dans les grandes villes. Passer sa précieuse vie dans les embouteillages à dépenser une énergie de plus en plus rare, tout ça pour un travail qui ne sert qu’à perpétuer un système moribond, me parait complètement aberrant.

Mais surtout, j’ai trouvé un endroit où je me sens à ma place.

Grâce à Daria Gissot de l’association So !art qui représente la ville de Perm à Bruxelles, j’ai cet été participé à « небесная ярмака », le festival de montgolfière annuelle de Koungur. Elle m’avait souvent parlé de sa région natale et c’est un projet que nous avions depuis longtemps.

J’ai rencontré ici de nombreuses personnes avec qui je me suis profondément lié d’amitié, une équipe municipale dynamique et volontaire, ainsi qu’une population chaleureuse. Une sorte de liberté et de joie de vivre malgré les soucis quotidiens, règnent ici. Une ville, belle, historique avec un potentiel de développement important. Bref, un petit morceau de paradis, comme il en existe beaucoup en Russie.

Comment arrive-t-on de France (Lille ?) à Koungur ? Je veux dire physiquement bien sûr mais aussi mentalement ? Quelles sont les raisons ou motivations qui vous ont poussé à quitter la France ?

Et bien en voiture déjà, car je suis parti avec ce qui me semblait essentiel à emporter et j’ai traversé toute l’Europe et les pays baltes. Après, moralement, je ne sais pas expliquer comment, c’est à l’intérieur que cela se joue et je n’ai pas les mots pour le dire, il faut le vivre. Comme on dit en russe : « просто так », simplement comme ça ! Quelques habits chauds, une volonté de fer de rester et d’y vivre et une forte envie de pleurer de joie tous les jours quand je me lève et que je regarde par la fenêtre, et ce malgré les difficultés.

Les raisons sont diverses et nombreuses. D’abord je crois que fondamentalement j’ai toujours voulu habiter en Russie, donc c’est un rêve d’enfant que je devais réaliser avant d’être trop âgé. Ensuite la situation en France est devenue intenable sur beaucoup de plans. La vie est excessivement chère, cela se dégrade chaque jour et ne va pas s’arranger de si tôt, je pense même que cela va fortement se dégrader cette année. La situation économique et sociale est exécrable. Je n’y ai plus de perspectives d’emploi. Les projets et idées que j’ai eues n’ont rencontré aucun écho. Je trouve que beaucoup de gens sont fermés d’esprit, ne s’intéressent qu’à eux et sont vieux dans leur tête. Les politiques n’en ont que faire du peuple et ne vivent que pour eux et leurs petites magouilles personnelles. Il n’est pas possible de montrer qu’on aime son pays, comme en Russie. Je ne me sentais plus de rester en France. C’est mon pays que j’aime, j’aime son histoire qui me rend fier, j’aime sa culture et sa cuisine, il a été grand, mais je n’arrive plus à m’y projeter dans le futur.

Aujourd’hui, la France est un pays en faillite qui ne peut plus payer ses militaires en opération depuis 8 mois et qui fait enlever les culasses des armes quand le Président visite une caserne !

J’ai vécu une expérience intéressante l’hiver dernier qui m’a décidé à partir. En revenant d’Afrique, j’ai remarqué qu’en nous posant à Orly les mêmes gens qui étaient joyeux dans l’avion devenaient soudain apathiques comme si un couvercle leur était tombé dessus. C’est là que j’ai réalisé qu’il y avait une atmosphère particulière qui planait sur la France. J’ai eu la confirmation de ce phénomène par beaucoup de personnes qui ont voyagé ainsi que sur le blog de Pierre Jovanovic : nombreux sont ceux qui ont ressenti la même chose. Personnellement, je suis de nature joyeuse mais c’était un effort de tous les instants de ne pas être contaminé par cette apathie générale, et c’était très énergivore et fatiguant.

En Russie il y a beaucoup de problèmes à régler mais ma vie s’est transformée d’un mauvais film de série B en aventure de tous les instants. Il m’arrive ici des choses qui n’auraient pas été possibles en France !

L’image de la Russie est mauvaise, tout le monde le sait. Vous habitez dans ce pays depuis quelques mois et dans des conditions normales (pas en tant qu’expatrié) ; quelle est votre opinion sur l’image de la Russie par rapport à ce qu’est la Russie en réalité ? Ou du moins telle que vous la vivez ?

La vision médiatique est complètement fausse et n’a pas grand chose à voir avec la réalité. Il règne ici une forme d’insouciance, un joyeux bazar organisé, (les russes disent « всё нормално ! ») à tout bout de champ pour les choses un peu curieuses et il y a une envie de vivre que j’ai aussi rencontré en Afrique noire et qui a à mon avis disparue depuis longtemps de chez nous dans nos pays européens.

Sinon c’est une démocratie représentative comme les autres, ni plus ni moins avec ses particularités propres, qui sont une administration parfois lente et lourde et des différences sociales très marquées, résultat sans doute de l’hyper-libéralisation de l’économie des années 90. Les Russes sont comme les autres humains, ils y en a des bons, des très bons, des mauvais et des très mauvais, mais heureusement ceux que je connais ont un cœur « grand comme ça ».

Surtout, je m’y sens plus libre que ces dernières années en France. Il y a plein de choses, aussi simples que de se baigner librement en rivière par exemple, qui ne sont plus possible en France. Gérard Depardieu a dit : « La Russie est une grande démocratie. » La Russie est une démocratie comme la France (qui d’ailleurs a été un modèle dans la rédaction de la constitution russe) et c’est un pays à l’échelle d’un continent donc oui, techniquement c’est « une grande démocratie ».

Comparativement à la France et dans le cadre du quotidien vécu : quel est le plus grand atout de la Russie et aussi ce qu’il faut améliorer en priorité ?

Le plus grand atout, c’est la solidarité. Les Russes sont tous différents mais se sentent tous Russes dans l’âme et sont prêts à vivre ensemble et à construire une grande Russie. L’immense espace territorial est aussi un grand atout car il recèle de nombreuses ressources naturelles qui assurent à la Russie son indépendance. Il y a ici de la place pour tous et pour tout faire.

J’entends très souvent autour de moi des plaintes envers l’état des routes et la précarité des rémunérations et du système des retraites. Une autre inquiétude est la dépendance économique basée principalement sur la vente des ressources énergétiques, qui si celles-ci devaient se tarir, laisseraient la Russie exsangue. Je pense que la Russie devrait massivement investir dans les économies d’énergies et les ressources locales de production énergétique et alimentaire. Parallèlement développer un système de sécurité sociale fort sur le modèle français, modèle envié dans le monde entier et qui a été un gage de prospérité économique pendant 40 ans, jusqu’aux attaques gouvernementales de ces dernières années.

Beaucoup de Français, depuis l’affaire Depardieu, affirment à haute voix vouloir un jour devenir russes, notamment sur ma page Facebook j’ai pu le constater. Tous ne connaissent pas la Russie, mais ce pays pour eux représente quelque chose, comme une sorte de forteresse ? Êtes-vous d’accord avec cela ?

Oui en partie. Pour l’instant c’est un pays qui semble être sur une position non-alignée par rapport à l’Axe du Bien censé être le monde des démocraties occidentales. En tout cas, elle participe à l’élaboration d’un monde multipolaire favorisant l’entente des peuples et est donc gage de stabilité mondiale et de prospérité économique. Les valeurs qui ont permis aux humains de vivre ensemble y sont encore défendues.

Le même phénomène a eu lieu envers la France quand le président Chirac avait refusé de participer à la deuxième guerre en Irak. La France s’était levée contre une injustice majeure et avait suscité l’intérêt et l’admiration à travers le monde. Partout les Alliances françaises avaient été envahies par des personnes qui voulaient apprendre le français.

La Russie représente aujourd’hui un phare guidant les gens qui refusent la vision simpliste, marchande et unipolaire du monde, et qui recherchent un peu d’enthousiasme et de chaleur humaine. Elle retrouve un peu le statut qu’avait l’URSS face au modèle tout capitaliste libéral américain, mais dans un monde qui a évolué et où les repères et valeurs sont différents.

Vous avez parlé de prendre la nationalité russe ? Vous êtes donc prêt à abandonner votre nationalité française comme le prévoit la loi russe ?

Et bien, je ne suis pas un expert en droit international, mais je ne vois pas d’inconvénient à abandonner la nationalité française ! Mes meilleurs amis en France sont Belges, Polonais, Russes, Géorgiens. La France est aujourd’hui vendue à l’idée européenne qui ne reconnaît pas les nations en tant qu’entités souveraines. 90 % des lois françaises qui sont votées par le Parlement sont des lois européennes transcrites en droit français. La Commission européenne décide du budget de la France. Le drapeau français a disparu du site de l’Élysée et nos gouvernements privatisent le système des retraites et la sécurité sociale, soit le meilleur système de protection sociale que tout le monde nous envie.

La France en tant que tel pour moi n’existe plus, donc quid ? Où est le problème ?

Vous sentez-vous proche de la mentalité russe, et si oui comment la définiriez vous ? En quoi diffère-t-elle de la mentalité française ?

Oui, je me sens assez proche de la mentalité russe, qui est une forme de résignation joyeuse, « вот как мы живем » disent souvent mes amis. Voilà comment nous vivons, traduction. « C’est dur mais on est chez nous avec nos amis et cela nous plaît, que peut-on faire d’autre ? ». C’est un mélange de survie au jour le jour et de vie intense de chaque bon moment de la vie sans trop se poser de questions sur l’avenir. En tout cas en province c’est comme cela que je le ressens.

En France tout est contrôlé, aseptisé, propre, rangé, légiféré, organisé, fini ! Il est difficile de trouver de l’aventure comme c’était possible jusque dans les années 1950. Il n’y a plus de grandes causes dans lesquelles s’identifier sinon celles proposées par le monde anglo-saxon. C’est d’ailleurs pourquoi beaucoup partent en vacances loin, dans des destinations exotiques et aventureuses. Moi qui ai vécu une grande partie de ma vie à Reims puis suis parti pour mon travail aux quatre coins de la France : Angers, Saumur, Toulouse, Lille, j’ai ressenti partout le même malaise d’être jeune avec peu de débouché et de faire face à cette situation nouvelle en France : l’ennui dans des grandes villes désertées à partir de 20h, les tensions avec les banlieues, l’incompréhension réciproque, etc.

Quels sont vos plans et objectifs aujourd’hui en Russie ? Que pensez-vous que la Russie puisse vous apporter ?

Dans un premier temps, je vais travailler avec les élèves de l’école de français de Perm, le temps de mieux maîtriser le russe et d’étudier le fonctionnement des structures locales. Mon expérience dans l’émission d’Andreï Makarov sur la Première chaîne m’a donné envie de participer à des émissions où il est possible de débattre calmement des questions économiques et sociales et d’apporter mon expertise, car j’ai aussi étudié l’économie politique dans un parti politique pendant cinq ans. J’écris parallèlement des articles sur la vie en Russie et aussi sur les autres sujets auxquels je m’intéresse à destination de la France.

Par la suite, je souhaiterais partager l’expérience de mes divers domaines de compétences, montgolfières, tourisme et agriculture biologique avec la Russie et principalement à Koungur. J’aimerais aider Koungur à devenir une ville modèle dans le domaine des questions d’environnement et monter une association de promotion des techniques liées à la protection de l’environnement en Oural, voire créer une maison de l’environnement et du tourisme environnemental, comme il en existe en France, associant une découverte du terroir en montgolfière. Un tel centre serait je crois un pôle d’excellence et d’attraction pour Koungur.

Il y a ici de nombreuses possibilités. Le président Poutine et le premier ministre Medvedev ont déclaré 2013 « année de l’environnement et de l’agriculture biologique en Russie », l’occasion d’agir dans ce sens est une chance dont Koungur pourrait se saisir. La ville est idéalement située dans ce cadre, au croisement de deux axes routiers importants, un axe nord/sud et l’autre faisant le lien entre la Russie européenne et asiatique. La ville est proche d’un aéroport et desservie par une ligne ferroviaire. De plus, son cadre naturel et historique, la chaleur de sa population sont tout autant d’atouts qui en font une ville attractive.

J’aimerais que la Russie m’apporte ce que la France ne permet que difficilement d’obtenir, un travail, de la reconnaissance et un terrain pour construire une maison et une famille. Mais j’aimerais surtout que ma présence ici permette à la Russie ainsi qu’à la France, deux grands pays avec des histoires communes sur de nombreux points, de mieux se comprendre et de travailler ensemble en dépassant les conflits politiques.

Merci Xavier Faure pour vos réponses, les lecteurs souhaitant en savoir plus peuvent consulter votre blog, qui relate votre nouvelle vie en Russie.

Alexandre Latsa

Pour un point de vue russe sur la politique, rendez-vous chez Kontre Kulture :

 






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33 Commentaires

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  • #311198
    Le 24 janvier 2013 à 05:46 par Chrisgeorg
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    Quand on est patriote on reste dans son pays et on le défend !

     

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    • #311382
      Le Janvier 2013 à 12:51 par temet nosce
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      Vous voulez certainement parler de la France, département Israélien.

       
    • #311435
      Le Janvier 2013 à 14:08 par Carnyx
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      Non nous parlons de la France, une des plus vieilles nations et une des plus belle, qui fait rêver le monde entier depuis des centaines de années.
      La colonisation sioniste n est qu un mauvais moment à passer.

      Vivant à l étranger depuis 12 ans, je suis abasourdi par le pessimisme des français par rapport à leur pays alors que la France à des atouts majeurs, notamment son image internationale et sa culture.
      De mon côté je vais faire le chemin inverse, je suis en train de négocier mon retour au pays, pour protéger les miens et mener le combat.
      Au lieu de chounier, nous ferions bien de quitter les grandes agglomérations pour la fantastique campagne française pour revenir à la essentiel et assurer notre subsistance dans les temps difficiles qui nous attendent.

       
    • #311501
      Le Janvier 2013 à 15:39 par Arona
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      Je suis du même avis que vous .

      Meme si nous avons dans l’ ensemble un peuple lobotomisé , égoïste , degénéré et des politiciens mafieux -maconnistes.

      Je resterais toujours un ferveur défenseur de ce fut la France d’avant et de son peuple ( solidaire,courtois , éduqué etc..

      Et Inch’ Allah , rien n’ est perdu pour nous qui avons la foi .

       
  • #311229
    Le 24 janvier 2013 à 09:09 par lauburu
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    DANTON : " On n’emporte pas la Patrie à la semelle de ses souliers ". Il cherchait ainsi à stigmatiser les émigrés, mais ceux-ci comptaient bien rentrer en France en vainqueurs. Chateaubriand, patriote s’il en fut, ecrivait : " L’amour est la patrie ",cela veut dire qu’ on peut s’intégrer dans un pays étranger si on y trouve une femme. Attention : dans l’antiquité la condamnation à l’exil venait juste derrière la condamnation à mort et beaucoup d’exilés ont le mal du pays. Céline a énormément souffert de ses 5 années d’exil au Danemark, on le voit bien dans sa correspondance (publiée en Pleiade). Mais cela valait mieux que de se faire assassiner à Parisalem...

     

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    • #311455
      Le Janvier 2013 à 14:21 par Arsonist
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      Et quand on se sens mal dans son pays qui n’est plus l’ombre de lui-même ?
      C’est une exception morale pour le quitter ?

      Je préfère encore prendre des morceaux de la France dans mes bagages et aller trouver une patrie pour laquelle mes efforts et mes sacrifices contribueront à la faire grandir, contrairement à la France où tout est mort et notre travail est vampirisé.

       
    • #311538
      Le Janvier 2013 à 16:31 par Carnyx
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      Faut il rappeler que les nobles qui s’expatriaient durant la révolution craignaient pour leur vies, à juste raison.
      Ce qui n’est tout de même pas encore notre cas à part pour quelques uns comme Mr Meyssan.

      Il faut relativiser et éviter de tomber dans la haine de soi.

      Haine de soi voulu et imposer par le système.

      Que ceux qui veulent quitter leur pays s’en aillent. La plupart reviendrons très vite.
      C’est un peu expatrié qui a vécu dans les plus beaux pays du monde qui vous le dit.
      Il y a une grosse différence entre passer quelques mois de vacances dans un pays tropical et vivre sur le long terme dans ce même pays.
      Pour moi les choses sont claires, je rentre en France dans le village de ma famille et me préparer pour les difficultés qui viennent.

       
    • #311553
      Le Janvier 2013 à 16:58 par fifty miles
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      Citons le proverbe de François Asselineau attribué aux Chinois : "IL n’y a aucun mal à reculer devant un serpent qui cherche à vous mordre".
      Perso, si je le pouvais, je partirai, j’y pense depuis 10 ans mais ma famille résiste, aussi je me suis résigné à me battre sur place. Autour de moi, 3 jeunes diplômés sur 4 sont partis ou préparent leur départ. Leurs parents, parfois âgés (ceux qui en ont les moyens), pensent les rejoindre.

       
    • #311780

      Merde, les gars, s’expatrier ? Et devenir le nouveau peuple élu à la recherche du prochain Grand-Francisraël ? C’est ça ???!!
      .
      Ils nous auront foutu dehors de chez nous sans coup férir !?
      .
      Putain, plutôt crever que de quitter mon pays. Ce ne sont pas trois ashkénazis et deux couples de gouines-tafioles qui vont me défaire de mon identité, de ma terre, de mon avenir, de mon coeur.
      .
      Je comprends l’envie de goûter à autre chose. Mais, après la fête, on revient et on reprend la main avec des objectifs encore plus clairs.
      .
      Ce monde, leur monde me dégoûte ; pas mon pays, qui n’est pas le pays fantasmé par les merdias à l’huile de poulet grillé pour nous culpabiliser et nous essorer plus tranquillement.
      .
      Je suis français, en France ; j’y suis né, j’y crèverais.

       
  • #311239
    Le 24 janvier 2013 à 09:34 par Nrv
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    L’expatriation n’a de sens que si elle permet de combattre plus efficacement pour sa terre natale.
    S’il ne s’agit que de s’enrichir pour "vivre mieux", cela ne peut qu’inspirer le mépris des patriotes à l’égard de ceux qui ont choisi l’exil, surtout si ces derniers se prétendent nationalistes...

    L’exemple d’un peintre autrichien concernant l’exil patriotique efficace, ne doit pas nous faire oublier que la plupart ne le font que pour des questions d’ordre financier et seulement dans leur propre intérêt.

     

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    • #311686
      Le Janvier 2013 à 19:15 par fred13
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      Il ne faut pas exagérer quand même, le but de la vie n’est pas pas la gloire de la patrie, ça reste le bonheur (qui ne veut pas dire l’enrichissement, dans le cas présent c’est peut-être même le contraire). Si c’est à ce prix que ce monsieur a pu trouver du boulot, un cadre de vie agréable, une femme aimante et élever ses enfants correctement, eh bien tant mieux pour lui. Tout le monde ne rêve pas forcément de guerre civile et de base autonome durable...

       
    • #312743
      Le Janvier 2013 à 19:02 par polo33
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      bravo ,pour cette belle mentalité ,ce n’est pas parce que la France a perdu une bataille qu’elle a perdu la guerre
      la vérité est que les gens qui ont le pouvoir son faibles ils ont peur de l’éveil eux qui ont tout fait pour abrutir les gens ,se poser des questions c’est déjà y répondre

       
  • #311285
    Le 24 janvier 2013 à 10:50 par Jeanpaslol
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    Et bien je vois que je suis devancé par certains.
    Pour moi le grand départ en Russie est prévu pour Juin de cette année.

     

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  • #311289
    Le 24 janvier 2013 à 10:56 par fifty miles
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    Son analyse de la situation en "France" est succincte. Nous sommes un pays sous occupation atlantico-sioniste depuis 1945 avec un léger intermède sous Ch de Gaulle. Occupation qui a accéléré la décadence déjà amorcée par l’oligarchie économique, financière et maçonnique ayant pris le pouvoir en1789. Les "Français" vivent au rythme des gouvernements et des lois qu’ils édictent, système qui les spolie, les trahit, les compromet et auquel l’alternance gauche/droite ne donne aucune issue. Comme le dit si justement Alain Soral, les Français savent que ça va mal, mais ils ne savent pas pourquoi. On leur martèle qu’ils vivent dans une démocratie puisqu’ils ont le droit de vote, tout en leur cachant que leur vote est inutile car les candidats sont de simples intermédiaires officieux d’une élite ploutocratique qui n’a même plus de racines "Française". Comme par ailleurs la "France" est une colonie de rendement sur laquelle les griffes prédatrices de cette "élite" sont en train de se resserrer, nombre de "Français" voient leurs niveau de vie s’aligner sur celui de l’immigration de pauvreté qu’ils subissent et assument financièrement. C’est actuellement un sauve-qui-peut pour échapper à la prédation fiscale d’une rapacité sans précédent qui se nourrit et accélère la paupérisation.

     

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  • #311359
    Le 24 janvier 2013 à 12:33 par Cueillette aux champignons
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    Les russes sont sympas et tout et tout, accueillants, chaleureux. Bien sur, pas à Moscou, qui est une ville américaine.

    Mais leur racisme antinoir je ne peux pas l’encaisser. La faute au père de l’anthropologie des systèmes de parenté, qui a eu une intuition géniale et une autre complètement à côté de la plaque, mais qui a instauré durablement dans la tête de milliers de russes l’idée, fausse, d’une chronologie des systèmes de parentés, d’après laquelle les plus anciens/primitifs seraient ceux des afro et les plus récents/évolués seraient ceux des caucasiens. Et voilà le resultat aujourd’hui, après que ces erreurs soient devenues un pillier de l’enseignement soviétique pendant plusieurs générations.
    Même de jeunes russes expatriés en France, pourtant instruits, ont des préjugés que mon grand père n’avait pas... Ils ne comprendront jamais le rapport français à l’immigration maghrebine parce qu’ils plaquent inconsciemment sur ce dernier leurs représentations issues de l’histoire des tatars et de leur relation récente avec la tchétchénie...

    Donc des gens vrais, spontanés, généreux, dotés d’un patrimoine artistique et religieux exceptionnel, loin de la vulgarité américaine, et d’un sens de la fête inagalé justement lié à cette idée de "résignation heureuse" et d’absence totale de projection dans le futur - laquelle interdit la thésaurisation et donc l’esprit du capitalisme rhénan - mais pas moyen d’y aller avec ma miss par exemple. D’autant plus qu’un russe dit ce qu’il pense et ne s’embarasse pas de toutes les precautions françaises de "l’étiquette" pour le faire : s’ils vous apprécient, vous le ressentez quasi physiquement des la première seconde, et s’ils ne vous apprécient pas et vous êtes tout de suite au parfum. Y a rien pour lisser les rapports sociaux : tout y est à la fois très simple et conséquemment très brutal, y compris les relations de domination entre individus.
    Les français expat se tirent dans les pattes. Partout où ils sont. C’est une constante. Ce n’est pas le cas des russes expat. Mais chez eux, ils ne se font pas mutuellement confiance, et c’est pourquoi ils préfèrent investir en France qu’en Russie...

    Je suis sur qu’il se débrouillera très bien là bas. Bonne chance à lui !

     

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  • #311565
    Le 24 janvier 2013 à 17:10 par Ivan Durak
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    Je vis à Moscou depuis presque une décennie.
    Xavier Faure est plutôt réaliste, même si la libéralisation de Moscou, et la corruption des mœurs qui en découle, est bien plus avancée qu’il ne le pense. Les conditions durant les années 90 ont catalysés les éléments de corruption et de décadence qui étaient déjà présents dans les capitales Russes depuis l’époque de Lénine. En gros : beaucoup de prostitution, énormément de corruption (grande et petite), beaucoup de consumérisme "pouffiasse", et c’est la loi du plus fort dés qu’on s’approche de la bourgeoisie ou que l’on monte l’échelle sociale. La consommation d’ostentation est un élément déterminant du prestige social, qui est vital en Russie. Ce besoin de prestige social peut-être tracé dans la rupture abrupte de la population Russe de ses racines paysannes dans les années 20 et 30. C’était "étudie ou crève". Les diplômes prestigieux permettaient de mettre une famille à l’abri. Un genre de méritocratie à la Chinoise.
    De plus, la "boboitude" se développe très rapidement même si elle reste quelque-part en contradiction avec la culture Russe dominante. Les "bobo" se considèrent plus éduqués et plus intelligents que les Russes "traditionnels", que ce derniers soient issus de couches populaires ou de la nouvelle bourgeoisie. Les Russes "traditionnels" ont un léger mépris pour ces bobos, mais comme ils sont également plutôt matérialistes et consuméristes, la transition est en cours. Bref : pas de combat entre les "tapettes" et les "bourrins".

    Il faut également rappeler que vivre en Russie n’est pas une sinécure. Les problèmes quotidiens sont lassant, et le prix à payer pour se sentir libre est qu’il n’y a pas de filet social d’aucune sorte, à part l’entraide. Au fond, le paradigme "marche ou crève" est renforcé par l’absence d’état providence. On pourrait dire que l’économie et la société Russe sont, par cet aspect, beaucoup plus libérales qu’en France.

    A part ça : les gens peuvent être incroyablement accueillants, les femmes sont belles, la bouffe s’améliore, l’économie est stable, les Russes sont débrouillards et souvent intelligents. La féminisation s’opère évidemment dans les couches bobo des grandes villes, mais même le demie-tapette Russe la plus poltronne mettrait un pain dans la gueule de quelqu’un qui le cherche. La fierté et la masculinité restent encore importants.

    Il ne manque plus que des croissants, du camembert et du bon vin abordables pour rendre le pays super vivable.

     

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    • #311796
      Le Janvier 2013 à 20:35 par Le Goy
      Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

      Pour le vin, ils recommencent a en faire en Crimee...
      Pour le reste, je suis d’accord que la France est devenue execrable a vivre, mais je suis francais et je le reste. Je ne me vois pas vieillir et mourir en Russie. Bref, pour moi, la Russie a ete la meilleure experience de ma vie, mais ce n’est pas l’eldorado non plus.
      Ce que j’ai aime en Russie :
      - la tolerance, notamment religieuse,
      - le respect et l’amour de la culture et du savoir
      - le quotidien.
      C’est un pays ou il fait bon vivre quand on est jeune en particulier.
      Pour ce qui est des femmes, c’est une question de gout, mais je n’ai rien trouve de particulier par rapport a nos femmes. C’est juste la culture qui est differente. Pour ceux qui doutent, il y a bel et bien des femmes en France, mais il ne faut pas chercher les peteuses...Comme en Russie. Tout comme dans le monde francophone, le monde russophone est tres large et dispose de nombreuses facettes.

       
  • #312043
    Le 25 janvier 2013 à 00:26 par dédé75
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    Moi quand je lis cet article j’ai l’impression d’avoir froid. Comme quand je lis un livre de Dostoïevski par exemple. Non vraiment son Koungur avec sa « grotte très rare ou il y de la glace toute l’année » ça ne me donne pas trop envie.
    Je préfère la mer, le ciel bleu et la chaleur du soleil. Toutes choses que l’on peut encore trouver en France, accompagnées d’un bon verre de vin.

     

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  • #313281
    Le 26 janvier 2013 à 11:10 par Makarov
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    Bonjour à Tous !
    Depuis cet article, je reçois de nombreux message de soutient et d’expérience qui corroborent mon récit, donc je pense ne pas trop me tromper dans ma vision. Je m’intéresse au travaux d’Alain Soral depuis longtemps, je partage en grande partie ses idées. Si je suis partie c’est vraiment parce que je ne voyais pas comment faire autrement. Cela fait deux ans que mes revenus me permettent à peine de vivre. Je postule dans le Bio depuis 5 ans sans jamais de réponse positive, même en intérim il n’y a rien. L’année dernière, je ne pouvais plus payer mon loyer et à peine acheter à manger. Pour ceux qui me jugent qu’ils défendent la France jusqu’au bout, je suppose qu’ils ne sont pas dans la même situation que moi, il ont encore les moyens financiers de se défendre. J’ai déjà connu la faim quand j’avait 18/20ans j’allais au "Resto du Coeur" et l’idée de revivre cela à mon âge avec mes qualifications, c’était trop pour moi. C’est quand même un peu dingue je connais des techniques agricoles qui permettent d’augmenter naturellement les rendements de 50%, il n’y a pas d’argent pour cela et moi je n’ai pas de moyens de subsistance ! Aussi, je ne me laisserai pas mourir sur place et je mènerais ma lutte ailleurs c’est tout. Mon coeur est en Russie de puis longtemps. Je suis parti avec 700 euros en poche et ici je doit dépenser 250 euros par mois loyer compris. Je mange à ma faim. Ici c’est un foyer et nous préparons ensemble des repas, il y plus que ce dont j’ai besoin l’ambiance est chaleureuse. Il y un dame qui tient un café en ville qui m’oblige presque à venir manger chez elle gratuitement et cela me gêne énormément car j’ai toujours essayer d’être autonome et indépendant. J’ai bien conscience que l’américanisation frappe ici aussi, mais Kungur est un grand village et les choses bonnes comme mauvaises progressent plus lentement que dans les grande villes. il y du retard et une certaine prise de conscience de se fait. Je serais heureux d’échanger avec les personnes qui le désire. Passez par mon blog et je vous répondrai en fonction de mes possibilités.
    Xavier Faure

     

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  • #313620
    Le 26 janvier 2013 à 18:19 par Trifool
    Témoignage d’un Français ayant choisi de devenir russe

    Au sujet de l’Affaire DEPARDIEU : pourquoi faudrait-il être fiscalement fidèle à la France
    alors que la télévision publique française fait, sans cesse, l’apologie de l’infidélité dans le couple ?

    NOUS VOULONS TOUS UN PASSEPORT FISCAL !

     

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