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Transition énergétique : le gouvernement a-t-il les moyens de ses ambitions ?

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Article initialement publié dans l'atelier E&R

Le projet de loi sur la transition énergétique actuellement étudiée au Parlement se présente comme l’accomplissement d’une des promesses phares du président Hollande. Elle est en l’occurrence portée avec éclat par Ségolène Royal. Si la loi est effectivement dense (64 articles), on y retrouve les contradictions larvées des politiques énergétiques des vingt dernières années, fruits inévitables d’une volonté de satisfaire simultanément les règles du marché libre, les lobbies et les croyances électorales en matière de réchauffement climatique.

François Hollande et Nicolas Sarkozy avaient bataillé autour de la question de la fermeture de Fessenheim lors du débat d’entre-deux-tours en 2012. Le premier parlait de fermer l’installation au plus vite, le deuxième se montrait outragé, accusant Hollande de sacrifier des emplois et la puissance nucléaire française pour des basses histoires d’accords électoraux avec des Verts ne représentant plus qu’eux-mêmes. Une passe d’armes qui ne doit pas faire oublier qu’en matière de politique énergétique, la « gauche » et la « droite » ont globalement la même vision et les même contraintes (Europe, réalité techniques et terrible mythe médiatique du réchauffement climatique obligent), et sont donc amenées à se chamailler sur d’étroites marges de manœuvre. Le débat se cristallise donc sur les quelques différences entre les deux bords, comme le temps que doit prendre la sortie progressive du nucléaire.

 

Quels sont les grands objectifs de la « transition énergétique » ?

Rappelons les caps fixés en termes de transition énergétique par le président Hollande : baisser de 30 % la consommation d’hydrocarbures d’ici 2030, ramener à 50 % le poids du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025, ou encore diminuer de 30 % les émissions gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990). Au niveau quantitatif, il s’agirait d’aboutir à une baisse totale de la consommation d’énergie de 50 % d’ici 2050.

Le terme de « transition » énergétique est effectivement adapté à cette vision, car il s’agirait non seulement de baisser la consommation d’énergie en général (comme dit l’adage, le mégawattheure le moins cher et le plus propre est celui qu’on ne consomme pas), mais surtout de modifier le « mix » énergétique, aujourd’hui dominé par les énergies fossiles (qui représentent 68 % des consommations d’énergie finale) et le nucléaire (75 % de la production d’électricité). Les énergies renouvelables seraient amenées à monter en puissance continuellement ; on parle par exemple d’un objectif de 23 % d’énergie renouvelables dans la consommation finale d’énergie à l’horizon 2020 (contre 10 % aujourd’hui).

Les moteurs idéologiques de la transition sont connus et n’ont rien de nouveau. Il y a d’abord la volonté, assez logique et louable, de diminuer les dépendances aux importations d’hydrocarbures, et de se détacher du nucléaire (le plan impliquerait l’arrêt d’une vingtaine de réacteur sur les 58 actuellement en service). Mais la raison la plus souvent avancée est aussi celle qui fait le plus débat : la lutte contre le réchauffement climatique.

 

Quelles mesures concrètes propose la loi ?

La batterie de mesures que prévoit la proposition de loi pour accélérer la transition énergétique relève de la dynamique duale et habituelle de la carotte et du bâton : crédit d’impôts, « éco-prêts », « chèques énergie », subventions, mais aussi taxes et réglementations. Il s ‘agit ainsi d’inciter financièrement à la rénovation des logements (pour enfin parvenir à l’objectif fixé de 2012 des 500 000 rénovations par an), de strictement encadrer la construction de bâtiments nouveaux, de mettre en place un système de bonus pour l’achat d’un véhicule électrique, de remplacer progressivement le parc automobile de l’État, de mettre en service 7 millions de bornes de recharge sur les routes…

La vente directe d’électricité issue d’énergies renouvelables sur le marché fera l’objet d’une nouvelle prime, et une « filière d’excellence » des énergies renouvelables marines va être créée.

Comme aujourd’hui, le développement des énergies renouvelables est censé être financé par les énergies polluantes. La CSPE, taxe sur l’électricité qui n’a cessé de croître ces dernières années, est aujourd’hui de 16,5 €/MWh (contre 4,5 €/MWh en 2010). Coté gaz, pas question de revenir sur l’interdiction d’exploration du gaz de schiste (le présidentiable Sarkozy y est au contraire favorable) mais un accent fort est mis sur le développement du biogaz, censé s’appuyer entre autres sur une taxe spécifique, la CSPG.

 

Les contradictions majeures de la transition énergétique

La première problématique évoquée dans les médias au sujet du projet de loi est l’argent. On parle d’un plan « flou », surtout pour le nucléaire, et on juge les mesures pour inciter aux rénovations « insuffisantes ». Jusqu’à aujourd’hui, d’ailleurs, le cap des 500 000 rénovations par an est loin d’être atteint. De plus, Ségolène Royal promet l’apport de 10 milliards d’euros pour les trois premières années, ce qui peut laisser perplexe en période de disette budgétaire. Il restera donc à voir si les principes posés par la loi se traduisent bien par les décrets censés les appliquer.

Mais ce sont aussi les aspects techniques de la transition qui font ricaner certains professionnels du secteur. Outre la contraction latente d’un discours qui prône une baisse drastique de la consommation d’énergie tout en étant obsédé par la croissance du PIB – les processus industriels nécessitent de façon irrémédiable des hydrocarbures –, on peut évoquer certaines situations pour le moins ironiques. Les énergies renouvelables sont par exemple impropres à garantir le passage de la « pointe » de la demande hivernale, qu’aujourd’hui seules les centrales thermiques, par leur démarrage rapide, peuvent assurer. Ainsi, à l’aube même de la « transition », des effets contraires ont déjà été observé : de nombreuses centrales gaz d’appoint étant mises hors service faute de subventions (les financements étant d’abords dédiés à l’éolien ou au solaire), la France et l’Allemagne se retrouvent à devoir s’appuyer sur le charbon, bon marché aujourd’hui (du fait de la baisse de la demande américaine et du niveau bas du marché du CO2), et surtout bien plus polluant que le gaz ! Les acteurs privés ou semi-privés sont en effet maîtres des moyens de production et d’acheminement soumis aux obligations de la rentabilité, et pratiquent ainsi l’arbitrage rationnel.

Ceci ramène à la problématique de l’actuelle distorsion du prix du gaz entre la zone nord et la zone sud de France, une situation sans précédent au niveau national. Les acteurs privilégient l’exportation de gaz naturel liquéfié vers l’Asie (effet Fukushima et croissance des pays émergents), où le prix de marché est plus haut qu’en Europe, délaissant les terminaux méthaniers de Fos Cavaou et Fos Tonkin (Bouches-du-Rhône), clefs majeures de l’approvisionnement en gaz de la zone gazière sud.

Dans un registre plus douteux, on peut rappeler que les mesures visant à s’attaquer au réchauffement climatique (sujet, rappelons-le, scientifiquement très décrié) ont parfois fait l’objet de spéculations incontrôlables ou de prises d’intérêts abusives. On peut par exemple évoquer la taxe carbone ou l’écotaxe. Même si Ségolène Royal parle de créer 100 000 emplois grâce à son plan, il ne faudrait pas oublier que les politiques d’« énergies vertes » ont souvent été exploitées par des intérêts purement spéculatifs et financiers.

Au final, on peut s’interroger sur la viabilité d’un plan mené par des politiques qui ne peuvent pas toucher au sacro-saint libéralisme imposé par Bruxelles. Les questions énergétiques nécessitent certes des coopérations dépassant le cadre national, mais la loi du libre marché reste la doxa. Il faudrait pourtant un jour trancher : la sécurité d’approvisionnement, la consommation et la production énergétiques sont-elles des affaires d’intérêt général que l’État doit prendre en main, ou sont-elles des questions que peut résoudre le laisser-faire vertueux du marché mondialisé ? À défaut de pouvoir répondre à cette question, ou au moins de trouver un équilibre durable, nos pouvoirs publics sont donc condamnés à ne déployer concrètement que des demi-mesures et des bricolages en tout genre... Malgré l’apparente grande détermination dont ils font preuve lors des débats télévisés.

Voir aussi, sur E&R :

S’éclairer en toute autonomie avec Prenons le maquis :

 
 






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31 Commentaires

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  • Cette bande de bras cassés refuse l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste, alors que c’est grace à elle que les USA sont en passe de redevenir les premiers producteurs d’hydrocarbures du monde . Les US ont du INTERDIRE à leur "Young leader" Ubu Hollande cette exploitation en France , afin qu’ils puissent nous vendre leur gaz et leur pétrole de schiste ! Quant aux nouvelles mesures incitatives pour l’éolien et le solaire, ces nouvelles escroqueries vont enrichir encore les propriétaires de champs d’éoliennes et de panneaux solaires, aux dépens des citoyens .

     

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  • Résoudre la crise énergétique c’est simple :
    1/ On fait une annonce à l’AG de l’ONU : La France accueillera tout inventeur qui à un procédé innovant de production d’énergie indépendant des ressources fossiles, l’aidera à le développer et l’industrialiser. La France lui accordera la nationalité, garantira sa sécurité, et lui donnera un emploi a vie, et des royalties, à la seule condition de mettre ce procédé sous licence libre afin de garantir que personne ne puisse s’en emparer.
    2/ On récupère 1 Milliard par an : par exemple le medoc sur la DMLA nous vole 1.5 Milliard par an (renseignez vous)
    3/ On créé un centre de recherche et d’industrialisation, protégé par l’armée
    4/ En 2 ou 3 ans, on a de l’énergie indépendante des énergies fossiles.

     

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    • Vous n’avez pas idée du fric qui provient du nucléaire et de sa capacité à arroser le système au vu des montants pharaoniques qui ne passent qu’entre qq mains pour cause de monopole...

      Les politiques, les syndicats, les médias, tout le monde est arrosé.

      L’énergie est la clef de voute du système mondialiste où nuke et Oil&Gas sont les meilleurs associés anti-compétition.
      Dans ce système, je me demande si Israël n’est pas qu’une excuse pour avoir l’œil sur ces voisins qui pourraient faire tomber le précaire équilibre occidental.

       
    • #999088

      A votre avis l’éolien, l’hydro-électrique, le solaire, ça est venu comment...

       
    • #999093

      Votre solution c’est " on va dire à quelqu’un de trouver la slution et le payer très cher ".
      Du même accabit que vos politiciens dont " le plan pour sortir de la crise " contenait un élément anecdotique/déterminant/amusant : " élaborer un plan des mesures à prendre pour sortir de la crise "
      _ !!
      Du grand art !
      Vous n’imaginez pas avec quelle force il faut contenir la haine que tout celà m’inspire...

       
  • Je suis membre d’E&R depuis qq années et sur cette ligne de l’énergie je suis en désaccord profond avec l’analyse servie ici par LSQ.

    1) Vous êtes visiblement mal conseillé "les aspects techniques de la transition qui font ricaner certains professionnels du secteur." : Quels professionnels ? Les quasi-fonctionnaires d’EDF ou de la filière électronucléaire dont on apprend les dérives et en particulier le fait qu’ils n’ont pas provisionné le démantèlement des centrales par foi du progrès et certainement pas par raisonnement scientifique ou économique ? Cette foi qui n’est en fait que le monopole le plus rentable de France (j’y reviendrai)...

    2) vous vous faites balader sur les pointes. Avez-vous regardé une courbe de production en temps réel ou les courbes journalières, mensuelles, etc ? Le nucléaire représente une part énorme de la consommation en permanence, on pourrait donc l’effacer au profit d’autres énergies complémentaires dans un mix qui serait loin de risquer le black out !

    3) EDF n’est pas le gentil opérateur au service des français, arrêtez de faire du passéisme ! C’est le n°1 mondial de la prod de l’électricité (n° : GDF SUEZ) et comme par hasard, le premier spéculateur sur les EnR, étrange pour un producteur qui dit ne pas en vouloir, non ?
    Il est qui plus est, celui qui réussit à "sécuriser les tarifs" les plus hauts pour lui, les plus couteux pour les français (car contrairement à l’idée que ses centaines de lobbyistes essayent de faire rentrer dans nos têtes, EDF GAGNE de l’argent en gérant "l’obligation d’achat" payée par la CSPE...).

    Comprenez que la compétition dans l’énergie en France est la plus inexistante à nos dépends, enfin surtout à ceux de nos enfants qui paieront l’électricité la plus chère qui aura été : le nucléaire, n’en plaise aux nostalgiques de la "grande France".
    Nucléaire et pétrole ont de commun qu’ils sont des secteurs d’oligopoles où les multinationales distribuent plus qu’elles ne sont des réels industriels (sous-traitance) et surtout où elles décident de leur marges (cf. Proglio). Les EnR les affolent car elles nous feront rentrer dans une ère d’énergie peu chère une fois généralisées, et d’industriels (modules PV, éoliennes, etc.), et dans l’industrie, les marges sont faibles.

    A votre dispo pour vous en dire plus...

     

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    • Bonjour
      1) Nous pensons plutôt aux porte-paroles de l’AIE, de l’AFG ou de l’IFP. Voir leurs interventions dans des collocs tels que Gazelec, le Congrés du Gaz...
      2) Certes la base nucléaire pourrait être remplacée par les EnR. Mais la pointe, en hivers en particulier, dans les configurations techniques actuelles, ne peut être couverte que par le démarrage rapide des centrales thermiques. Ce qui veut simplement dire qu’il faut garder sous perfusion quelques centrales thermiques pour garantir la sécurité d’approvisionnement. Ce point est menacé aujourd’hui, faute de subventions/ car libre arbitrage des acteurs (fermeture de 50GW de capa gaz depuis 2008)
      3) Il n’y a là aucune éloge d’EDF. Le questionnement porte sur le systême et les contraintes du "laissez faire laissez passer" empêchant la mise en place d’un plan d’appro long terme et faisant naitre des problématiques nouvelles dues aux arbitrages libres des acteurs. C’est tout.

      Bien sûr, les EnR sont l’avenir ( pour des raisons d’indépendance au niveau géopolitique, pas pour ces louches histoires de bilan carbone).
      Quant aux nucléaire... Chacun peut avoir son opinion, mais on peut admettre qu’il est peut enviable de rester à très long terme sur une énergie dont la perte de contrôle peut avoir des effets catastrophiques et irréversibles

      En tout cas, le contenu du mix n’est pas l’objet de l’article, comprenons nous bien.

      Merci en tout cas pour votre intérêt et pour vos remarques, bonne journée !

       
    • Bonjour Léon,
      Pouvez-vous avoir mon adresse mail par le site ?
      Je pourrais vous donner un peu plus d’éléments.

       
  • Le mal est profond…

    En Sciences de la Vie et de la Terre on enseigne le « Développement Durable » alors que logiquement on sait que seul un équilibre est stable dans le temps.

    Si un oxymore est pris pour un concept de base on est certain que le raisonnement rigoureux devient impossible. Cela fait un bout de temps que les apôtres de la rigueur scientifique comme par exemple Claude Bernard ont été chassés par des charlatans manipulateurs de l’émotion comme Samuel Blum (taxonomie de Blum pour ceux qui connaissent) qui font les nouvelles normes de la pédagogie à l’échelle mondiale.

     

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  • Hier j’ai pu lire qu’un réacteur a Fessenheim était en arrêt

    http://www.dna.fr/actualite/2014/10...

    Aujourd’hui j’ai eu une coupure de courant (dans tout le quartier) alors la transition énergétique me fait bien rire !

     

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    • Je ne vois pas trop le rapport entre une tendance systémique et un aléa local... Mais si ça vous fait conclure à une généralité, les gens d’EDF seront ravis de cette dramatisation, comptez sur eux.

      Au passage, vous réussissez (enfin presque) de faire le tour de force de partir d’une faiblesse du nucléaire (une panne entraine forcément une énorme conséquence) pour en conclure à un problème de transition (...)

       
  • Bonjour et merci pour cet article.

    J’apporterai une information supplémentaire : l’hydroélectricité que l’on peut considérer comme une énergie renouvelable, avec une quantité de barrages en France ; largement amortis, performants et fonctionnant en toute "discrétion" font gagner beaucoup d’argent à EDF car en période de pointe ils démarrent encore plus vite qu’une centrale thermique ! quand les éoliennes sont en panne à cause d’une absence ou un excès de vent et les centrales nucléaires arrétées.
    C’est complètement non polluant et le combustible... à volonté, alors pourquoi n’en parle t-on pas ? Nous maitrisons parfaitement le génie civil et surtout avec Alsthom la partie électrique.

     

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    • Bonjour Bruno,
      J’ai du mal à comprendre le sens de votre post :
      - publicité pour Alsthom et EDF ?
      - question pourquoi ne développe-t-on pas cette filière ?

      Oui c’est une bonne filière, sauf qu’elle a un très fort inconvénient : elle consomme de l’espace naturel ou anthropisé et dans les 2 cas c’est quasi-impossible à développer.

      Pour le reste, vous raisonnez à l’envers : partez pour hypothèse (naïve ?) que le nucléaire est la base et que le reste est en secours, alors que l’avenir est est réseau intelligent (Smart Grid) qui stocke lui-même l’énergie dans la mesure où certains de ses consommateurs peuvent s’effacer en cas de demande forte par rapport à la production.

      Dans ce type de réseau (que l’Allemagne met au point sans que l’on nous en parle...), le Mix énergétique est primordial pour justement avoir une possibilité de prod éolienne si pas de soleil, et inversement.
      Ces ressources sont assez prévisibles à qq jours (soleil et vent), rajoutez la méthanisation, une diminution du chauffage électrique qui peut très avantageusement être remplacé par d’autres ressources et travaillez sur les pointes de conso, et le parc nucléaire français peut être divisé par 3 ou 4 sans aucun problème.

      Le pb, c’est que démanteler le nucléaire aujourd’hui reviendrait à détruire le mythe du nucléaire pas cher... Donc nos chers dirigeants préfèrent reporter toujours à nos enfants.

       
  • #997747

    Cette opération "écolo" est une vaste arnaque, le nucléaire est une force de la France que les USA veulent nous enlever. Si vraiment l’écologie les faisaient bander, comment expliquez vous cela :

    http://lesamisdubarrage.over-blog.fr/

    Ils arrêtent aussi les énergie propre ! Cela n’a ni queue ni tête à part si l’on prend une grille de lecture buisness en faveur des pays producteurs d’hydrocarbures, pays que nous ne sommes pas !

     

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  • #999048

    A propos du nucléaire.
    en cas de guerre réelle, contre une puissance réelle,
    votrre pays entier et un pétard.
    Et pas trop dur à faire péter d’ailleurs, 58 centrales... Bravo...
    Est-ce que ça ne suppose pas de-facto l’appartenance à un territoire + large ?
    Niveau militaire c’est quasi-obligé, ça fait genre bastion...

     

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  • #999085

    Quand je pense que le simple fait d’être de cette masse qui s’informe et discute du problème fait partie des variables du problème, cette surconsommation
    j’ai envie de me suicider.

    Mais nous n’en sommes pas là , Dieu merci , il nous restera la guerre pour mourir en barbares...

     

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  • #999115

    Commencez donc par éteindre Las-Vegas et toutes ces putains de villes dans le désert.
    Ce n’est pas normal de prospérer et d’avoir des millions d’habitants dans le désert !

     

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