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Exit Hannah Arendt

L’éloge passéiste de la cité antique

Omniprésente dans les manuels scolaires, elle passe pour une grande philosophe, et on ne compte plus les livres, articles et documentaires qui chantent ses louanges. Phare de la pensée politique moderne, elle aurait tout compris : la démocratie et le totalitarisme, la cité antique et la société moderne, le mensonge et la violence, la Révolution et les droits de l’homme. Portée aux nues par la doxa universitaire, elle figure au panthéon philosophique de l’Occident démocratique. Elle passe pour une référence obligée, un point de passage incontournable destiné à tous ceux qui veulent comprendre le monde contemporain, ses contradictions et ses impasses.

 

Il n’y a qu’un problème : Hannah Arendt est elle-même une impasse théorique et politique. Il suffit d’ailleurs de la lire avec un peu d’attention pour s’apercevoir qu’elle a tout faux. Non seulement sa lecture de l’histoire moderne est erratique, mais sa vision de la démocratie est passéiste et réactionnaire.

Des preuves ? Elles sont légion. Ne pouvant tout examiner en une fois, on s’intéressera à la conception arendtienne de la démocratie. Dans Condition de l’homme moderne (1951), Hannah Arendt explique que la seule égalité légitime est celle qui règne entre les citoyens, et non entre les hommes. L’égalité dans la cité antique, à ses yeux, est sans commune mesure avec l’égalité qui prévaut dans les sociétés modernes. Tandis que la cité grecque est une remarquable aristocratie politique, la démocratie moderne est le théâtre d’un conformisme généralisé, où l’esprit de compétition s’est dilué dans l’égalitarisme et la médiocrité ambiante.

Cet éloge passéiste de la cité antique s’articule à une analyse particulière de l’agir humain. Si Arendt distingue le travail et l’action comme modalités de l’activité humaine, c’est pour dévaloriser le premier, qu’elle attribue à « l’homme-animal social ». Le travail est soumission à la nécessité naturelle, tandis que l’action, à l’autre extrémité, représente la noble dimension de l’activité politique. C’est pourquoi il faut parler d’un « animal laborans » pour désigner le travailleur, lequel « n’est jamais qu’une espèce, la plus haute si l’on veut, parmi les espèces animales qui peuplent la terre ».

La politique visant à l’émancipation des travailleurs, poursuit Arendt, n’a donc abouti qu’à « courber toute l’humanité, pour la première fois, sous le joug de la nécessité ». Le travail productif n’étant que l’asservissement à la nécessité, « les hommes ne pouvaient se libérer qu’en dominant ceux qu’ils soumettaient à la nécessité ». Pour que les citoyens puissent s’adonner à l’exercice du pouvoir, il fallait que la production de leurs conditions d’existence fût assurée par une classe subalterne. Mais pour Arendt, cet état de fait est intangible, et vouloir transformer la condition des travailleurs n’a aucun sens. La sublimation du citoyen appelé à incarner les vertus nécessite, de tout temps, le travail manuel de l’animal laborans.

Cette idée-force, elle ne cessera de la marteler. Se demandant, dans son Essai sur l’insurrection hongroise publié en 1956, s’il est possible de faire marcher des usines dont les ouvriers seraient les propriétaires, la philosophe répond sans détour : « En réalité, il n’est pas sûr du tout que les principes politiques d’égalité et d’autonomie puissent s’appliquer à la sphère de la vie économique. Après tout, la théorie politique des Anciens n’avait peut-être pas tort lorsqu’elle affirmait que l’économie, liée aux nécessités de la vie, requérait pour fonctionner la domination des maîtres. »

La lutte contre la pauvreté ? Inutile d’y penser. Ignorant superbement la lutte des classes, Arendt estime que « la vie humaine s’est trouvée en proie à la pauvreté depuis des temps immémoriaux » et qu’« une révolution n’a jamais résolu la question sociale ni libéré des hommes du fléau du besoin ». Alors que les démocraties modernes, par leur obsession du social, ruinent les chances d’une véritable aristocratie des égaux, la cité antique avait compris que l’esclavage était le prix à payer pour l’exercice héroïque des vertus civiques. « Toute souveraineté tient sa source première, la plus légitime, du désir qu’a l’homme de s’émanciper de la nécessité vitale, et les hommes parvinrent à cette libération par la violence, en forçant d’autres à porter à leur place le fardeau de la vie.  » Voilà qui est clair, et la conclusion s’impose : « Rien, pourrions-nous dire aujourd’hui, ne saurait être plus obsolète que d’essayer de libérer le genre humain de la pauvreté par des voies publiques ; rien ne saurait être plus futile ni plus dangereux », écrit-elle dans son essai De la révolution publié en 1963.

Mais ce n’est pas tout. Cette conception aristocratique de la vie politique conduit Hannah Arendt à nier l’universalité humaine, quitte à pulvériser un concept-clé hérité de la philosophie des Lumières : « La distinction entre l’homme et l’animal recoupe le genre humain lui-même : seuls les meilleurs, aristoi, qui constamment s’affirment les meilleurs et préfèrent l’immortelle renommée aux choses mortelles, sont réellement humains. » Reprenant explicitement la critique réactionnaire des droits de l’homme formulée par Edmund Burke, Arendt récuse l’universalité des droits humains. À ses yeux, c’est un principe funeste qui aurait pour effet de « réduire les nations civilisées au rang des sauvages », des populations primitives, « des gens sans-droits, qui apparaissent comme les premiers signes d’une possible régression par rapport à la civilisation ».

Rien d’étonnant, dès lors, à ce qu’Arendt voue une admiration sans bornes à la Révolution américaine, menée par des propriétaires d’esclaves, et qu’elle rejette la Révolution française, qui abolit l’esclavage colonial. De même que, dans les années 1960, elle refuse toute portée politique aux revendications des Afro-Américains pour les droits civiques et relègue au second plan ce qu’elle appelle dédaigneusement la « Negro question ». Toute philosophie est sous-tendue par une certaine idée de l’homme et de la société. Celle que défend Hannah Arendt participe d’une idéologie qui habille son conservatisme des oripeaux de la cité antique, justifie rétrospectivement l’esclavage et congédie le progrès social comme une dangereuse utopie. Ses détracteurs lui reprochent ses équivoques, l’indétermination de ses concepts, le mouvement erratique de sa pensée. Ce qui pose problème, c’est plutôt l’obscure clarté de ses anathèmes contre les idées progressistes et le compendium avarié de ses présupposés anti-humanistes. Exit Hannah Arendt.

Bruno Guigue

 

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54 Commentaires

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  • #2625477
    Le 24 décembre 2020 à 02:21 par Gilles
    Exit Hannah Arendt

    Je ne suis pas un spécialiste de Harendt mais j’ai retenu en lisant son chef d’œuvre La condition de l’homme moderne, qu’elle a trouvé que la barbarie pouvait se nicher dans l’homme du commun, à travers le méchant Himmler jugé en 1961, comme Steiner parlait du tragique du quotidien qui avait remplacé le tragique de Racine, comme Picasso qui a révolutionné le monde avec Dora Maar, comme Freud et les enfants qui sont des pervers polymorphe, comme Marx et la libération du travailleur... C’est pas comme si on nous prenait pour des cons.

     

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    • #2625526
      Le Décembre 2020 à 08:17 par ladko
      Exit Hannah Arendt

      Eichmann, pas Himmler.

      Vous avez du sauter pas mal de pages de votre chef d’oeuvre...

       
    • #2625559
      Le Décembre 2020 à 09:40 par Michel Mertz
      Exit Hannah Arendt

      Eichmann, pas Himmler !

       
    • #2625679
      Le Décembre 2020 à 12:55 par VaeVictis80
      Exit Hannah Arendt

      Oui, tout à fait, on peut trouver des barbares serviles partout, même au Tribunal de Nuremberg...

       
    • #2625744
      Le Décembre 2020 à 14:10 par PL
      Exit Hannah Arendt

      Elle ne parle pas du tout de Himler ni du nazisme ou du communisme dans Condition de l’homme moderne.

       
  • #2625497
    Le 24 décembre 2020 à 06:16 par anonyme
    Exit Hannah Arendt

    C’est Humphrey Bogart sur la photo ?

     

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    • #2625616
      Le Décembre 2020 à 11:30 par Jean de tramecourt
      Exit Hannah Arendt

      Top !!!!!

       
  • #2625569
    Le 24 décembre 2020 à 09:58 par Ezra
    Exit Hannah Arendt

    Arendt a toujours défendu la thèse que des juifs avaient collaboré avec le Reich (Judenrat et l’Accord Haavara). On est donc loin de la mascarade de Nuremberg.
    Elle s’est aussi embrouillée avec Gershom Scholem qui lui faisait remarquer qu’elle n’était pas assez tribale à son goût puisqu’elle préfèrait ses amis (non-juifs) au "peuple juif".
    Elle ne croyait pas en l’universalisme qui ne sert qu’à "réduire les nations civilisées au rang des sauvages".

    Pour ces trois raisons, c’est une intellectuelle juive cohérente ET très fréquentable.
    Ces propos n’engage que moi.

     

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    • #2625603
      Le Décembre 2020 à 10:55 par Jobi Joba
      Exit Hannah Arendt

      Je suis d’accord avec votre propos. Elle est de plus une des rares à avoir fait l’amalgame du nazisme et du communisme.
      Je ne comprends pas l’auteur. Arendt a particulièrement été décrié par sa propre communauté quand elle a magistralement dévoilé la collaboration des élites juives avec les nazis.

       
    • #2625686
      Le Décembre 2020 à 13:01 par VaeVictis80
      Exit Hannah Arendt

      Harendt contre le nazisme/communisme, c’est Netanyahou contre Soros. C’est le Talmud contre la kabbale.
      Aucune importance pour eux tant que les victimes de ce conflit ne sont que des "gentils"

       
    • #2625847
      Le Décembre 2020 à 16:42 par philousophe
      Exit Hannah Arendt

      Parfaitement d’accord avec vous, Arendt soutient la Tradition.

      Quant à B Guigue qui écrit qu’elle "justifie rétrospectivement l’esclavage", c’est quand même qu’il ne comprend pas grand chose.
      D’abord parce que sans technologie et source d’énergie, difficile de se passer d’esclaves.
      Ensuite que les esclaves avaient un statut et pouvaient avoir de hautes fonctions
      voir Ismard La Démocratie contre les experts
      https://www.letemps.ch/culture/haut...

      Ensuite c’est aussi, malheureusement une loi de la nature, il y a des lions et des gazelles, qui se font manger par les lions.

      Bref avec ce genre de pirouettes M. Guigue finira révolutionnaire judéo-compatible,
      Au coté d’Emmanuel Faye il dénoncera Arendt et Heidegger le nazi copains comme cochons.

      Non, décidément non...

       
    • #2625975
      Le Décembre 2020 à 22:08 par Système
      Exit Hannah Arendt

      Oui, bof...C’était surtout une élitiste de première qui vivait aux crochets de populations productives. Mais son système n’était pas viable puisque l’hitlerisme ne pouvait mener qu’à des guerres incessantes avec les autres puissances occidentales, et, au final, à un champ de ruines. Aujourd’hui, l’histoire a démontré qu’elle s’est trompée du tout au tout puisque l’idéologie contraire a triomphé...

       
  • #2625581
    Le 24 décembre 2020 à 10:10 par Jean de tramecourt
    Exit Hannah Arendt

    Cette dame est donc pro esclavagiste , et élitiste . Elle fait partie des " élus " . Rien ne change , on tergiverse dans les concepts , Mais la finalité reste la même .
    Hs / à ce propos , en Islande ça remue à ce sujet , paraît il ?

     

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    • #2625665
      Le Décembre 2020 à 12:35 par paramesh
      Exit Hannah Arendt

      seuls les meilleurs, aristoi, qui constamment s’affirment les meilleurs et préfèrent l’immortelle renommée aux choses mortelles, sont réellement humains. »



      si ça c’est pas de l"élitisme tribal ; a rapprocher de la phrase d’Attali : il ne suffit pas de faire des enfants pour être un homme ( seul le juif est un vrai homme)
      Et puis ce dénigrement du travail productif, c’est aussi signé.

       
  • #2625675
    Le 24 décembre 2020 à 12:49 par listener
    Exit Hannah Arendt

    Anna Arendt est à la philosophie allemande ce que Proust est à la littérature française : du " talmud mérovingien" (Céline).

    Et ce que Chagall est à la peinture moderne, un barbouillage prétentieux qu’on est obligé de supporter quand on va à l’Opéra. .

    Et ce que Shonberg, Mahler, Glanzberg, Schnabel, Leonard Brrnstein sont à la musique européenne, des espèces de sonneries de shofar du grand rabbin hautement anxiogènes.

    Ils sont là pour prendre de la place partout alors qu’ils n’ont aucun génie puisque leur dieu leur interdit d’avoir du génie. Pas la peine d’aller plus loin. .

    Ainsi Arendt est assurée de survivre dans "l’entarte Kunz" : les snobs la lisent ! Elle est constamment citée à France Culture. Enfin, ils disent qu’ils la lisent pour ceux qui veulent échapper à l’ennui et ne veulent pas être recalés à leurs examens de sciences po. ;

     

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    • #2625751
      Le Décembre 2020 à 14:17 par PL
      Exit Hannah Arendt

      Non, justement Hannah Arendt n’est pas Derrida, elle n’est pas révolutionnaire ni déconstructiviste, elle est dans la tradition chrétienne, romaine classique, et aristotélicienne ;

      Elle a une belle écriture classique, claire et légère, ce qui est rare chez des Allemands, elle avait fait sa thèse sur le concept d’amour chez Saint-Augstin.

       
    • #2626169
      Le Décembre 2020 à 10:59 par Sigebert
      Exit Hannah Arendt

      Et ce que Chagall est à la peinture moderne, un barbouillage prétentieux qu’on est obligé de supporter quand on va à l’Opéra. .

      Et ce que Shonberg, Mahler, Glanzberg, Schnabel, Leonard Brrnstein sont à la musique européenne, des espèces de sonneries de shofar du grand rabbin hautement anxiogènes.

      Ils sont là pour prendre de la place partout alors qu’ils n’ont aucun génie




      Quel bonheur de vous lire ! Vraiment, vous avez un don de guérisseur ! C’est comme un feu de cheminée en hiver, avec un fauteuil profond et une bouteille d’Armagnac hors-d’âge... un apaisement.

       
  • #2625713
    Le 24 décembre 2020 à 13:32 par listener
    Exit Hannah Arendt

    "Eloge passéiste de la cité antique" ? Mais que peut-elle comprendre de la "cité antique" ? C’est notre affaire, à nous, cela ! Au temps de la Grèce classique, sa petite tribu n’avait pas encore été identifiée et plus tard, Alexandre le Grand est bien passé en Palestine pour se rendre en Egypte et en revenir sans se rendre compte de l’existence du moindre état juif consistant, sauf peut-être des espèces de mages qui venaient en troupe lui baiser les pieds. Et des faussaires font croire le contraire et que c’est Alexandre qui s’est aplati devant ces mages ?! Le sujet mérite d’être approfondi. Il es curieusement important.

    Mais ce qui est sûr c’est que ce sont les macchabés qui ont fait suffisamment de rafus en Palestine pour qu’on daigne aller voir ce qu’il s’y passait. Ils avaient mis en effet en échec par leur fanatisme et leurs capucinades le merveilleux Antiochus Epiphane IV qui voulait ingénument civiliser ces barbares. Ils se sont crus très forts jusqu’à ce que les Romains les fassent revenir sur terre. La suite au prochain numéro.

     

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  • #2625799
    Le 24 décembre 2020 à 15:27 par QVS
    Exit Hannah Arendt

    Bruno Guigue se montre ici excessif et force est de se souvenir que La vanité naît soit de l’excès de l’orgueil, soit de son absence. Hannah Arendt a eu le mérite d’aller à contre courant de son époque, tel Monsieur Soral actuellement. Sortir des phrases dans un contexte permet de flatter les consommateurs de "préfrabriqués". J’attends une dimension d’interprétation autre de ceux qui comme Mr Guigue sont très courtisés par les Médias. J’espère que la notoriété ne lui donne pas trop ce vertige herméneutique, car ça risque de devenir très vite indigeste comme pour Onfray et Todd.

     

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  • #2626132
    Le 25 décembre 2020 à 09:37 par SOCRADE
    Exit Hannah Arendt

    C’est la première fois que j’entend quelque chose de sensé sur Arendt, ça fait du bien, merci Bruno Guigne ! Car chaque fois qu’on entend (souvent) parler d’elle sur la France-Culture ben... on entend rien :D du coup j’étais allé vérifier ses interviews sur youtube : ben oui elle dit rien.

    Il y a quelque chose d’assez fin que j’ai compris récemment : elle est le plus souvent citée pour le concept de "banalité du mal", les gens aiment bien se branler sur la profondeur supposée du "concept". Moi j’avais jamais compris qu’on s’étonna qu’il y ait des conducteurs qui conduisent les trains etc. : comment tu veux que ça marche autrement ??? En fait pour comprendre le pourquoi du concept il suffit de se souvenir qu’elle est juive c’est à dire qu’elle est à la fois surnaturellement supérieure aux autres ET massacrée de toute éternité par ces mêmes autres, ce dernier point étant le plus essentiel, le point sacré, celui où les juifs n’ont absolument aucun recul, où ils pètent éternellement les plombs même dans le cas où ce sont des personnes strictement équivalentes à vous sur le plan sociologique. Donc son étonnement réel et non-dit devant la banalité du mal, c’est que cette banalité puisse porter sur des juifs, ces êtres surnaturellement supérieurs LOL Comment peut-on tuer des juifs banalement ??? alors que c’est le crime des crimes, s’attaquer à l’aristocratie surnaturelle du Monde : cette banalité redouble l’ultra-monstruosité éternelle du truc, c’est ça la signification du "concept" de banalité du mal, faut toujours en remettre une deuxième couche ! Good girl Hannah, good little jewish girl.

     

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  • #2626253
    Le 25 décembre 2020 à 14:13 par François Desvignes
    Exit Hannah Arendt

    Arendt a dit que le totalitarisme obéissait toujours au même processus :

    - La surimposition
    - L’expropriation/spoliation
    - Le ghetto
    - La déportation
    - La concentration
    - L’extermination.

    Le droit de propriété est donc la première de nos libertés.
    (Et d’ailleurs l’esclave à Athènes avait tous les droits sauf celui de propriété).

    En 2021, nous verrons à nos dépens qu’Arendt avait raison car l’hystérie du Covid n’a eu d’autre finalité que de nous surimposer et nous surendetter.

    Le stade 1 du processus.

    Il n’y a pas de dictature sans paupérisation/confiscation et c’est à cela qu’on la reconnait.

     

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  • #2627667
    Le 27 décembre 2020 à 21:24 par kiki
    Exit Hannah Arendt

    Arendt, montée en épingle, est utilisée par le systéme ( en boucle dans les médias , à l ’école ...) comme ingrédient principal de la soupe Lenine = Staline = Hitler (totalitarisme). L’ UE se lamente qu ’il n’y ait pas eu un "Nuremberg" pour les staliniens ! . Mais :
    1- Seuls les perdants sont jugés (Hitler, les chefs serbes) sinon il y aurait aussi des Nuremberg pour beaucoup de monde : Empire Britannique , USA, toutes les anciennes puissances coloniales , Israel etc...
    2-Pour que Nuremberg ne reste pas une parodie, il faudrait faire un "Nuremberg bis" où seraient jugés les gens qui ont financé l ’arsenal nazi et sans qui la guerre n’aurait pas eu lieu : Wall Street et les grandes firmes US - A ce sujet , lire " le mythe de la bonne guerre " de Jacques Pauwels ou sa conférence /video du même nom sur Youtube.

     

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    • #2628416
      Le Décembre 2020 à 21:59 par Espallergues Mathias
      Exit Hannah Arendt

      Merci pour cette vérité Monsieur.

       
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