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La cinquième colonne israélienne

"Je n’ai jamais vu un président leur tenir tête"

Faisant référence à Israël lors d’une interview, en août 1983, l’amiral de la marine américaine et ancien chef d’état-major interarmées Thomas Moorer a déclaré :

« Je n’ai jamais vu un président – quel qu’il soit – leur tenir tête. Ça dépasse l’entendement. Ils obtiennent toujours ce qu’ils veulent. Les Israéliens savent tout le temps ce qui se passe. J’en étais arrivé au point où je n’écrivais plus rien. Si le peuple américain comprenait l’emprise qu’ils ont sur notre gouvernement, il prendrait les armes. Nos citoyens n’ont certainement aucune idée de ce qui se passe. »

 

Moorer parlait de façon générale, mais il avait quelque chose en tête, à savoir l’attaque israélienne du 8 juin 1967 contre le navire de renseignement américain U.S.S. Liberty, qui a tué 34 membres d’équipage américains et en a blessé 173 autres. Le navire naviguait dans les eaux internationales et arborait un immense drapeau étatsunien, mais les avions de guerre israéliens, qui avaient identifié le navire comme étant américain, ont même été jusqu’à mitrailler les radeaux de sauvetage pour tuer ceux qui fuyaient le navire en perdition. Il s’agit de l’attaque la plus sanglante jamais commise contre un navire de la marine américaine, hors temps de guerre, et l’équipage méritait de recevoir le plus grand nombre de médailles décerné à un seul navire pour une seule action. Oui, c’est une sacrée histoire de courage sous le feu des projecteurs, mais n’attendez surtout pas que Hollywood en fasse un film.

Le président Lyndon B. Johnson, qu’il brûle en enfer, a même ordonné de rappeler les avions envoyés pour aider le navire sinistré, disant qu’il préférerait que le navire coule par le fond plutôt que d’embarrasser son bon ami Israël. Puis vint le camouflage, de l’intérieur même du gouvernement américain. Une commission d’enquête convoquée à la hâte et exécutée sommairement, dirigée par l’amiral John McCain, le père de l’actuel sénateur, n’a délibérément interrogé qu’une poignée de membres d’équipage avant de conclure qu’il s’agissait d’un accident. Les marins qui avaient survécu à l’attaque ainsi que les membres d’équipage des navires de la marine qui sont finalement arrivés pour prêter assistance ont été détenus au secret à Malte avant d’être menacés pour qu’ils jurent de garder le secret. Depuis lors, le Congrès, la Maison-Blanche et le Pentagone ont rejeté les tentatives répétées de convoquer une autre véritable enquête. Le sénateur John McCain, récemment décédé, a été particulièrement actif dans le refus de ré-ouvrir l’enquête a la demande des survivants du Liberty.

L’histoire du Liberty montre que la capacité d’Israël à faire agir le gouvernement des États-Unis contre ses propres intérêts existe depuis longtemps. Grant Smith, de l’IRMEP, cite comment l’espionnage israélien réalisé par l’AIPAC à Washington au milieu des années 1980 a abouti à un accord commercial inégal qui bénéficiait à Israël de plus de 10 milliards de dollars par an en plus des subventions directes du Trésor américain et des milliards en dons « caritatifs » exonérés d’impôts faits par les juifs américains.

Si l’amiral Moorer était encore en vie, je pourrais lui dire que la situation vis-à-vis de la puissance israélienne est bien pire maintenant qu’en 1983. Il serait très intéressé de lire un remarquable travail de recherche récemment réalisé par Smith, qui démontre exactement comment Israël et ses amis travaillent de l’intérieur du système pour corrompre notre processus politique et faire en sorte que le gouvernement américain travaille en faveur des intérêts de l’État juif. Il décrit en détail comment le Lobby israélien a réussi à manipuler la communauté des forces de l’ordre pour protéger et promouvoir l’agenda du Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Un élément clé de la pénétration israélienne dans le gouvernement américain a été l’approbation par le président George W. Bush, en 2004, de la création de l’Office of Terrorism and Financial Intelligence (OTFI) au sein du département du Trésor. Le site internet de ce service proclame qu’il est responsable de « la sauvegarde du système financier contre son utilisation illicite et la lutte contre les nations voyous, les complices des terroristes, les proliférateurs d’armes de destruction massive (ADM), les blanchisseurs d’argent, les barons de la drogue et autres menaces à la sécurité nationale » mais, depuis sa création, il s’agit essentiellement de sauvegarder ce qu’Israël perçoit comme ses intérêts. Grant Smith note cependant comment « ce bureau secret est sélectivement aveugle envers d’important financiers du terrorisme, tels que le blanchiment d’argent exonéré d’impôt pour les colonies israéliennes illégales et le financement de la prolifération et la contrebande de technologies d’armement dans le complexe clandestin d’armes nucléaires d’Israël ».

Le premier chef du bureau fut le sous-secrétaire du Trésor, Stuart Levey, qui opérait déjà secrètement au sein même de ce département, tout en assurant une coordination régulière tant avec le gouvernement israélien qu’avec des organisations pro-israéliennes comme l’AIPAC, WINEP et la Fondation pour la défense des démocraties (FDDD). Levey se rendait aussi régulièrement en Israël, aux frais du contribuable, tout comme ses trois successeurs à la tête de ce service.

Levey a quitté l’OTFI en 2011 et a été remplacé par David S. Cohen. Il a été rapporté, à l’époque et par la suite, que les postes antiterroristes à l’OTFI étaient tous occupés par des personnes à la fois juives et sionistes. Cohen a continué la tradition de Levey de résister à toute transparence sur les activités du bureau. Smith raconte comment, le 12 septembre 2012, il a refusé de répondre aux questions des journalistes « sur la possession d’armes nucléaires par Israël et si le fait de sanctionner l’Iran, signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, pour son programme nucléaire civil inspecté au niveau international ne serait pas un exemple du deux poids, deux mesures endémique qui règne à l’OTFI ».

Cohen a été à son tour remplacé en 2015 par Adam Szubin qui a ensuite été remplacé en 2017 par Sigal Pearl Mandelker, une ancienne et peut-être toujours citoyenne israélienne. Tous les dirigeants de l’OTFI ont donc été juifs et sionistes. Tous travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement israélien, se rendent fréquemment en Israël pour « affaires officielles » et sont tous en liaison étroite avec les groupes juifs les plus souvent décrits comme faisant partie du lobby israélien. Et le résultat a été que les nombreuses victimes de l’OTFI ont généralement été des ennemis d’Israël, tels que définis par Israël et les lobbyistes juifs d’Amérique. La Liste des ressortissants spécialement désignés et des personnes bloquées (Specialially Designated Nationals And Blocked Persons List – SDN) de l’OTFI, qui comprend des sanctions et des moyens de les appliquer, comporte de nombreux noms et sociétés musulmans et chrétiens du Moyen-Orient, mais aucune société basée en Israël, ni aucun nom israélien, alors que beaucoup sont bien connus des forces de l’ordre comme étant des trafiquants d’armes et des blanchisseurs d’argent. Et une fois placé sur la SDN, il n’y a aucun moyen transparent d’en être effacé, même si l’inscription sur cette liste résultait clairement d’une erreur.

Ici, aux États-Unis, l’action de l’OTFI a entraîné la fermeture d’organisations caritatives islamiques et l’emprisonnement d’individus exerçant leur droit à la liberté d’expression en critiquant l’État juif. Si la loi anti-boycott israélien parvient à être adoptée par le Congrès, le modèle de l’OTFI deviendra vraisemblablement le modèle applicable lorsqu’il s’agira de restreindre la liberté d’expression chaque fois qu’Israël sera impliqué.

L’histoire de l’OTFI est scandaleuse, mais elle est loin d’être unique. Il y a beaucoup d’histoires de Juifs américains étroitement liés à Israël qui ont été promus par des lobbies nationaux puissants et riches en argent pour agir au nom de l’État juif. Certes, les juifs sionistes sont largement surreprésentés dans toutes les agences gouvernementales qui ont quelque chose à voir avec le Moyen-Orient et on peut raisonnablement argumenter sur le fait que les partis républicain et démocrate sont dans les poches de milliardaires juifs comme Sheldon Adelson et Haim Saban.

Les néoconservateurs, dont la plupart sont juifs, ont infiltré le Pentagone sous l’administration Reagan et eux et leurs héritiers, au gouvernement et dans les médias (Doug Feith, Paul Wolfowitz, Scooter Libby, Richard Perle, Bill Kristol), ont été des acteurs majeurs dans la guerre catastrophique menée contre l’Irak que Philip Zelikow, l’un des architectes de cette guerre, décrivait en 2004 comme concernant totalement Israël. Ce sont ces mêmes personnes qui sont maintenant à l’avant-garde d’une guerre contre l’Iran.

La politique américaine à l’égard du Moyen-Orient est actuellement en grande partie gérée par un petit cercle de juifs orthodoxes travaillant pour le gendre du président, Jared Kushner. L’un d’eux, David Friedman, est actuellement ambassadeur des États-Unis en Israël. Friedman, un avocat en faillite qui n’a pas de références diplomatiques ni de politique étrangère, est un juif sioniste qui est aussi un partisan des colonies illégales en Cisjordanie et un critique sévère des autres Juifs qui, d’une manière ou d’une autre, sont en désaccord avec le gouvernement israélien. Il a contribué financièrement à la construction de colonies de peuplement, ce qui serait déclaré illégal si l’OTFI faisait son travail, et a constamment défendu les colons tout en condamnant les Palestiniens dans ses discours en Israël. Il répète sans cesse les arguments du gouvernement israélien et a tenté de modifier le libellé des communications du département d’État, en cherchant à supprimer le mot « occupé » pour décrire le contrôle israélien sur la Cisjordanie. Son humanité ne s’étend pas au-delà de sa judéité, il défend les Israéliens qui ont tiré sur des milliers de manifestants de Gaza non armés et bombardé des écoles, des hôpitaux et des centres culturels. La façon dont il représente les États-Unis et ses citoyens qui n’ont pas la double nationalité doit être considérée comme un mystère.

Le principal conseiller de Friedman est le rabbin Aryeh Lightstone, qui est décrit par l’ambassade comme un expert en « éducation juive et défense des droits des Juifs et des Israéliens ». Une fois, en se montrant apparemment plus éclairé, Lightstone décrivit Donald Trump comme posant « un danger existentiel à la fois pour le Parti républicain et pour les États-Unis » et l’accusa même de se prosterner devant un public juif. Apparemment, quand l’occasion s’est présentée, il a changé d’avis sur son nouveau patron. Avant son embauche par le gouvernement en 2014, Lightstone avait fondé et dirigé Silent City, un groupe de pression juif soutenu par des fonds d’extrême droite qui s’opposait à l’accord nucléaire iranien et qui luttait également contre le mouvement non-violent de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Il serait toujours lié financièrement à des groupes anti-BDS, ce qui pourrait être interprété comme un conflit d’intérêts. En tant que conseiller principal de Friedman, il reçoit plus de 200 000 dollars par an, plus un logement gratuit, des prestations supplémentaires dont une indemnité de 25 % au titre du coût de la vie et une indemnité de difficulté de 10 %, une assurance maladie et l’admissibilité à un régime de retraite.

Alors, qu’est-ce que Joe et Jill, les citoyens américains moyens y gagnent ? Pas grand-chose. Et pour Israël ? Tout ce qu’il veut, apparemment. Couler un navire de guerre américain ? D’accord. Piquer dans le Trésor américain ? Bien sûr, attendez une minute et nous rédigerons un projet de loi qui vous donnera encore plus d’argent. Créer une agence liée au département du Trésor et dirigée exclusivement par des juifs qui opèrent secrètement pour punir les détracteurs de l’État juif ? Pas de problème. Pendant ce temps, une bande de gars au Pentagone rêve de nouvelles guerres pour Israël, et la Maison-Blanche envoie un ambassadeur ignorant et un haut responsable à l’étranger pour représenter les intérêts du gouvernement du pays où il est en poste, qui se trouve être Israël. Est-ce que ça finira un jour ?

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23 Commentaires

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  • #2043718
    Le 16 septembre 2018 à 21:15 par JP
    La cinquième colonne israélienne

    en août 1983, l’amiral [...] Thomas Moorer a déclaré : « Je n’ai jamais vu un président – quel qu’il soit – leur tenir tête.

    En fait, c’est arrivé une fois, depuis 1983. Le président GHW Bush (le père, pas le fils abruti) venait de "gagner" la première guerre d’Irak. L’économie marchait bien, il devait être réélu dans un fauteuil en 1992.

    Sauf que, Israël voulait que l’attaque sur l’Irak se poursuive jusqu’à la destruction complète de cette nation, ce que Bush père a fermement refusé.
    Alors subitement, l’économie américaine est partie en vrille, Bush a été battu par Bill Clinton "It’s the economy, stupid"...

    Avant d’être le vice-président de Reagan, Bush père avait précédemment dirigé la CIA, depuis le "Halloween Massacre" de 1975. Il en avait forcément gardé le contrôle jusqu’à ce qu’il perde la présidence au profit de B. Clinton. Donc 17 ans ; Et fin 2006, c’est son assistant, Robert Gates, qui reprendra le pouvoir réel à la maison Blanche.

    Bref, il y a un deep state, impérialiste, mais pas sioniste, qui a commencé à naitre avec le premier président qui a tenté de résister à Israël. La CIA en fait partie (nonobstant les inévitables sayanim), ainsi que la NSA, les Marines, et peut-être la Navy.

    En passant, l’auteur de l’article, Philip Giraldi, est un retraité de la CIA et du Renseignement Militaire, qui était affecté à l’Europe et au Moyen-Orient.

     

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    • #2043757
      Le Septembre 2018 à 22:23 par Georges 4bitbol
      La cinquième colonne israélienne

      Peut-on considérer que le Koweit étant la récompense promise à Sadam Hussein pour avoir fait la guerre contre l’ Iran de l’ayatollah Komeini, guerre au service de l’état profond US et ses lobbys, Bush pére a hésité à aller jusqu’au bout de la forfaiture en attaquant l’ancien allié irakien ?
      Alors que l’ayatollah Komeini, hébergé en France sous Giscard et sur ordre du département US, était mis en orbite contre le régime du Shah d’Iran, et une fois celui-ci liquidé, l’alliance de la carpe et du lapin( USA, Komeini) avait définitivement explosé lors de la prise de l’ambassade US et ses otages à Téhéran...
      Rappelons que sur la fin, pour de Gaulle comme pour le Shah, alors qu’ils devaient beaucoup aux Yankees pour leur placement à la tête des deux états respectifs, leurs propos sur " le peuple sur de lui même et dominateur " ( de Gaulle) et sur la puissance du lobby juif ( la Shah) ont précédé de très peu leur disparition de la scène politique...

       
    • #2043862
      Le Septembre 2018 à 06:18 par Charlie & la Chocolatrie
      La cinquième colonne israélienne

      En passant, l’auteur de l’article, Philip Giraldi, est un retraité de la CIA et du Renseignement Militaire, qui était affecté à l’Europe et au Moyen-Orient.



      ...Donc, d’après-toi ? Philip Giraldi ne travaille plus pour la CIA et pour se détendre (faire un break), il gribouille maintenant des articles secret-défense en toute tranquillité, au nom du Bien, du Beau et des Gentils, ceci, dans le cadre d’une retraite bien mérité...

      Ma question est la suivante :

      - est-ce que la marmotte met vraiment le chocolat dans le papier d’aluminium à la main, ou a l’aide d’une machine-outil ?

      Merci.

       
    • #2043977
      Le Septembre 2018 à 11:12 par JP
      La cinquième colonne israélienne

      @ Georges 4bitbol
      Peut-on considérer que [...] Bush pére a hésité à aller jusqu’au bout de la forfaiture en attaquant l’ancien allié irakien ?

      Il semble que vous considérez la question en privilégiant la dimension morale. C’est hors-sujet.
      Je n’ai jamais voulu prétendre que Bush aurait été retenu par des scrupules moraux. Je n’en sais rien.
      Il pouvait avoir calculé que les conséquences de la destruction de la nation irakienne ne seraient pas au bénéfice de l’Empire US. Et d’ailleurs les suites de l’invasion de 2003 étaient assez prévisibles si on y réfléchit. Et, en tant qu’ex directeur de la CIA, faire ce genre de prévision était a priori dans ses compétences. Il n’approuvait pas l’invasion de 2003, et il a soutenu l’éjection de Rumsfeld en 2006 ; cf. le NYT, vers la moitié de l’article : https://www.nytimes.com/2006/09/07/...

      Concernant l’Iran, vous faites apparemment un calcul binaire. Oui, certes, les US ont porté Khomeiny au pouvoir. La complicité de Bush et des khomeinistes est prouvée par deux affaires : 1) Iran-contras, 2 )la libération des otages de l’ambassade, synchronisée avec l’élection US.
      Pour autant, il ne faut pas confondre l’objectif israëlien (la destruction de toute puissance Iranienne), et celui des impérialistes US non sionistes (un Iran vassalisé, mais pas détruit). Cette lifge initiée par Bush père a été reprise par Robert Gates, puis Obama et Mattis (qui ont défendu le JCPOA).

      @Charlie
      La question est évidente.
      La réponse n’a pas l’air de l’être pour vous, puisque votre argumentaire n’est qu’une succession de sarcasmes.
      Au point qu’on ne sait pas bien ce que vous voulez insinuer : que Giraldi travaille toujours pour la CIA ? qu’il n’est pas un ancien de la CIA ?
      Avant de s’adonner aux voluptés du sarcasme à jet continu, il faudrait commencer par contribuer de manière constructive, claire et argumentée, vous ne croyez pas ?

       
    • #2044325
      Le Septembre 2018 à 21:26 par Georges 4bitbol
      La cinquième colonne israélienne

      @ jp
      Merci d’avoir pris le temps d’éclairer ma lanterne par des réponses sourcées et fort instructives. Il n’y a qu’ E&R pour attirer des internautes aussi érudits qu’attentifs à partager leurs connaissances et analyses.
      Je pose mon mea culpa sur une vision morale de la politique et ne manquerai pas de me remémorer ces paroles du président de Gaulle :" si la politique était affaire de bons sentiments, un curé de campagne y suffirait".

       
  • #2043781
    Le 16 septembre 2018 à 23:11 par Le king
    La cinquième colonne israélienne

    Les sionistes contrôlent les pays anglophones saxons car ceux-ci se réfèrent à l’ancien testament ! Ainsi il est tout à fait naturel que la situation politique soit celle décrite par cet officier américain...

     

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    • #2043931
      Le Septembre 2018 à 09:32 par ortho
      La cinquième colonne israélienne

      donc, selon votre logique, ils ne devraient pas être en mesure de contrôler des pays de tradition catholique ?

       
    • #2043994
      Le Septembre 2018 à 11:55 par Bayinnaung
      La cinquième colonne israélienne

      Ils contrôlent aussi pas mal de pays de l’est voir orthodoxe (Albanie, Pologne, etc.) et de pays catholiques (comme l’Espagne (presque aussi sioniste que la France).

      Ce n’est pas une question de lien cultuel (en 40, l’Allemagne était toujours aussi protestante et, au moment du "peuple dominateur etc." la France de De Gaulle était elle toujours catholique) et ils n’étaient pas tout à fait complètement sioniste.

      Tout l’occident est dominé parce qu’il n’y a qu’à l’occident que l’on peut faire du chantage concernant la seconde guerre mondiale. En Chine, par exemple, ça marche moins (pas de communauté organisée là-bas). Quant à la Russie, si on essaie de lui parler de génocide, elle n’a qu’à se contenter de parler des 25 millions de russes, majoritairement orthodoxes assassinés par les nazis, ce qui les rend moins sensible au chantage par l’ananas.

       
    • #2044010
      Le Septembre 2018 à 12:19 par Le king
      La cinquième colonne israélienne

      Il y a encore des pays catholiques ?

       
    • #2044235
      Le Septembre 2018 à 18:57 par mi
      La cinquième colonne israélienne

      @ Bayinnaung, pour la pologne, les webmastes confirment.
      https://www.egaliteetreconciliation...

       
    • #2044430
      Le Septembre 2018 à 00:57 par Bayinnaung
      La cinquième colonne israélienne

      @u roitelet

      Hum ! l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, la Slovénie, pas mal de cantons suisses, la France ...

      Ne t’en déplaise, il y a encore des gens qui vont à l’église, même si c’est moins important qu’avant, il y en a toujours.

      En plus de ne rien connaître à la politique ou à l’économie, tu vas maintenant nous dire que tu sais ce qu’est la religion catholique maintenant ?

      En fait, tu as problème typique d’autiste (rien de péjoratif, c’est juste un constat) : confondre la donnée avec la réalité. On te dit à tel endroit que le catholicisme n’est plus assez pratiquée dans tel pays, et comme beaucoup d’autistes, tu en conclues donc (sans aucune données, vérification ou connaissance, juste en te basant sur les on-dit) que "il n’y a plus de pays catholique".

      Je commence à comprendre ton problème roitelet, je compatis ; j’ai un cousin qui est autiste et c’est un mal vraiment grave.

       
  • #2043811
    Le 17 septembre 2018 à 00:28 par L’infante d’Espagne
    La cinquième colonne israélienne

    Cet article me renvoie à la conviction de Dudule, dit P’tite Moustache, dit Le Méchu, dit encore L’homme au brassard à croix crochue, rapporté dans ses “Libres Propos” (prises de notes de Martin Bormann et son commando de sténos).

    Je ne sais pas si ce document est fiable, ni d’ailleurs sa traduction en français, mais je me rappelle avoir lu un commentaire concernant l’Amérique disant en gros (donc de mémoire car je n’ai pas le texte sous les yeux) :

    Je ne donne pas 20 ans aux Américains pour les voir se débarrasser de leurs juifs... Si par cas ils n’ y réussissent pas, alors c’en est fini de ce pays, ils contrôleront tout.Ce pays n’appartiendra plus au peuple américain..

    D’où la question qui vient immédiatement à l’esprit :
    s’agissait-il d’une prophétie gaillarde entre 2 tisanes ou d’un simple présage nourri par une sérieuse connaissance de l’arrière scène ?
    Je crois que ces propos datent de 1942 (peut-être 43).

     

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  • #2043896
    Le 17 septembre 2018 à 08:39 par Gloria Lasso
    La cinquième colonne israélienne

    Pour avoir attaqué et coulé un navire américain à quai sans déclaration de guerre, les japonais ont reçu en retour une déclaration de guerre et vu leur pays en partie atomisé...
    A moins que... ?

     

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  • #2043900
    Le 17 septembre 2018 à 08:43 par FRANCE LIBERTE
    La cinquième colonne israélienne

    La différence entre les sionistes et les français "patriotes", c’est que les premiers ne parlent pas, du moins en publique, et agissent en cohésion totale entre-eux ; les français passent leur temps à piailler sans rien faire !!!
    Si on s’organisait en petit groupe avec des tâches très précises, peut être que d’autre suivront et que les effets deviennent palpable !
    Bine sûr je ne parle pas d’agression sur les personnes ou des conneries de ce genre !

     

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    • #2044121
      Le Septembre 2018 à 16:05 par Mon Cult aussi !
      La cinquième colonne israélienne

      Bine sûr je ne parle pas d’agression sur les personnes ou des conneries de ce genre !



      Agresser, c’est mal. Il faudrait plutôt déveloper nos actions "Philanthropiques Sarl"...

       
  • #2044048
    Le 17 septembre 2018 à 13:19 par jean d’Artois
    La cinquième colonne israélienne

    Sans vouloir prendre parti , ( ce n’est pas mon pays ) , mais Trump a quand même un sacré fil à la patte : son gendre , qui nécessairement est le "poisson pilote" de la communauté dirigeante . D’autant que sa fille et ses petits enfants sont convertis . Les liens du sang sont souvent indissolubles .

     

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  • #2044183
    Le 17 septembre 2018 à 17:30 par Mont Blanc
    La cinquième colonne israélienne

    Un élément clé de la pénétration israélienne dans le gouvernement américain a été l’approbation par le président George W. Bush, en 2004, de la création de l’Office of Terrorism and Financial Intelligence (OTFI) au sein du département du Trésor



    Le Mal absolu à l’état pur.

     

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  • #2044207
    Le 17 septembre 2018 à 18:11 par mi
    La cinquième colonne israélienne

    Office of Terrorism and Financial Intelligence (OTFI)




    équivalent de tracfin ?

     

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  • #2044446
    Le 18 septembre 2018 à 01:55 par Nox44
    La cinquième colonne israélienne

    Affligeant... La meilleure défense étant l’attaque, on comprend un peu mieux pourquoi toutes les pleurnicheries à l’antisémitisme, les inversions accusatoires, la mauvaise foi et l’indignation sélective.

    @ Georges 4bitbol : le chemin sera long car certes E&R est un espace d’échange et de diffusion d’information mais ce ne sera peut-être pas long avant que ce type de mouvement soit complètement interdit par une loi ad hoc ou écrasé financièrement. La plupart des gens n’ont pas conscience que les dés sont pipés et j’ai le sentiment qu’ils s’en fichent pas mal, noyés dans le quotidien et le superflu.

     

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  • #2044540
    Le 18 septembre 2018 à 10:09 par jean d’Artois
    La cinquième colonne israélienne

    " je n’ai jamais vu un president leur tenir tête " : rajoutons : et ce depuis 1917 , où ils ont pris le pouvoir du pays . Le president Wilson de l’époque a ouvertement regretté son erreur . Si l’on ne commence à se poser des questions qu’à partir de 1948 , je pense qu’on aura du mal à comprendre le cheminement et l’actualité de la situation .

     

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