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La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

La question de la démographie russe a durant la dernière décennie été l’une des thématiques les plus fréquemment associées a l’effondrement inévitable de la Russie, un effondrement prophétiquement annoncé en 2001 par un Américain vivant et travaillant en Russie.

Par inertie et sans doute surtout manque de recherches sérieuses et documentées la thèse de l’effondrement démographique du pays s’est répandue au sein du Mainstream médiatique et au sein des différents instituts d’analyse stratégiques, hormis l’IRIS qui a publié en 2011 une note d’analyse prévisionnelle à contre-courant mais qui avec le temps s’avère totalement juste.

Le catastrophisme accompagnant l’évolution démographique russe a pourtant de façon incompréhensible continué alors même que dès l’année 2000, le nombre de naissances ré-augmentait et que dès 2005 le nombre de décès diminuait.

Le lancement en 2005 d’une grande politique composée d’un volet financier (versements d’allocations conséquentes) et morale (promotion de la famille traditionnelle et incitation forte à faire des enfants) achevait le renversement de la situation démographique du pays au-delà de toutes les prévisions les plus optimistes.

En conséquence la baisse continue des avortements et du nombre de décès pour causes extérieures (alcools, suicides, accidents de la circulation…), ainsi que la diminution de la mortalité infantile traduisait l’amélioration des infrastructures médicales et par conséquent la rapide normalisation de la situation sanitaire et démographique du pays. Une normalisation qui n’a visiblement échappé qu’aux « experts » et autres « spécialistes ».

Dans ce contexte, l’article publié dans Le Point ce 27/08/2015 et intitulé : « La Russie un ours dangereux mais malade » semble être extrait de la presse française de 2003 ou 2004 et traduit surtout la forte méconnaissance par l’auteur du sujet qu’il aborde. Celui-ci nous indique en effet que :
- La population de la Russie se monte à 143,5 millions d’habitants mais diminue à une allure record (…) Et devrait diminuer de moitié au cours de la prochaine génération (!) (…) Mais atteindre 80 millions vers 2050.
- La hausse constante de la mortalité due à l’alcoolisme et la diminution dramatique des naissances sont provoquées par le manque de confiance des Russes dans l’avenir.
- L’espérance de vie en Russie est tombée à 63 ans.

La réalité est en fait toute autre et les lecteurs intéressés peuvent trouver de nombreuses analyses documentées à ce sujet ici.

Lire la suite de l’article sur stratpol.com

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11 Commentaires

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  • #1255261
    Le 28 août 2015 à 18:49 par obs
    La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

    Avec 1,7 enfant par femme la population russe diminue, remplacée par des immigrés, exactement comme dans le reste de l’Europe . 2 avortements pour une naissance en Russie, record mondial . Un avortement pour une naissance en Grèce, record de l’UE . En France 1 avortement pour 4 naissances . Israel est exemplaire : 1 avortement pour dix naissances, on avorte très peu en Israel, avenir du pays oblige, mais les israélites encouragent partout ailleurs les femmes "goyes" à avorter . La femme israélienne a en moyenne 3 enfants : record des pays "occidentaux", au point que l’on peut parler de "la bombe démographique israélienne" .

     

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    • #1255766
      Le Août 2015 à 12:05 par Alexandre Latsa
      La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

      Non.
      - L’immigration de peuplement est assez faible en Russie contrairement a l’immigration de travail composee surtout d’hommes d’Asie centrale sans femmes donc sans possbilite de faire des enfants car ne se melangeant que peu aux russes.
      - En Russie entre 200 et 300.000 personnes / an obtiennent des titres de sejour / residence ou nationalite et ce depuis pres de 10 ans, pour un pays de 146 milllions d’habitants c’est tres peu d’autant qu’une grande partie sont des ukrainiens ou des russes ethniques d’Asie centrale
      - Il n’y a donc pas de remplacement de population en Russie comme en Europe mais une evolution qui voit les minorites de souches russes (Caucase, Volga, Asiatiques de Siberie) augmenter un peu plus vite que la majorite slave orthodoxe. Mais on est "encore" loin de situation a la Belge ou a la Francaise.

       
  • #1255678
    Le 29 août 2015 à 09:40 par jean Bonbeurre
    La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

    un effet cachée de cette propagande c’est de distraire les occidentaux de leur mort démographique à eux, qui est bien réelle et encouragée par les autorités qui préfère faire entrer des émigrés. Le grand remplacement.

     

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    • #1255699
      Le Août 2015 à 10:16 par la pythie
      La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

      C’est un raisonnement simpliste ! tout ramener à l’immigration est une paresse intellectuelle : hors l’Afrique noire et l’Amérique du sud, le monde entier fait moins de gosses...on a déjà du mal à sauver sa peau en milieu urbain ( trouver un job, un appartement...), alors fonder une famille nombreuse en Europe occidentale relève parfois de l’utopie...

       
    • #1255876
      Le Août 2015 à 14:52 par Gilles
      La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

      A la pythie, évidemment mais tout cela est lié, et savamment entretenu. Presser le travailleur, pour rendre sa survie compliquée, l´isoler de sa famille, de sa religion, de sa corporation et le rendre aloolique ou abonné aux médicaments pour tenir. Il est difficile d´avoir la panoplie boulot stable, appartement avant 30 ans, et, la pression entretenue par l´exlusion sociale, maintenant l´individu dans la peur du lendemain, il est impossible, seul, d´agir. Le fait d´avoir un enfant a 35-40, voir pas d´endants, est considéré comme normal. Il s´agit en fait d´une anomalie biologique, la femme étant faite pour enfanter entre 15 et 25 ans.
      Le bourrage de crane durant 50 ans a été tellement fort, qu´il va falloir du temps, de la volonté, pour inverser la courbe, a savoir que beaucoup de femmes pourraient et souhaiteraient rester a la maison faire des enfants, au lieu de se " libérer par le travail ". Saluons donc, le témoignage de la jeune femme, publiée par KK, - le nom m´échappe -, qui ose écrire et dire, de facon non hystérique, qu´elle est mieux a maison a faire des enfants, qu´a travailler dans un bureau.

      Dire qu´il " suffirait de " dissoudre le systeme bancaire, que le francais retrouve la possession de son territoire et d´émission de sa monnaie pour pouvoir enfanter a foison.

       
  • #1255696
    Le 29 août 2015 à 10:11 par la pythie
    La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

    Si les " blanches " ne font pas d’enfants, c’est qu’il y a des raisons : pourquoi faire des gosses dans un monde où le minimum n’est plus garanti, où le travail devient une denrée rare et la vie devient cauchemardesque dans les grandes jungles urbaines ?
    Les Européennes ont très bien compris, avant les autres, l’inanité de la procréation : le travail sera de plus en plus rare, car confiée aux machines ( plus rentables que les humains ) , la structure familiale elle-même est en voie de dislocation, alors pourquoi faire des gosses ?

     

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  • #1256052
    Le 29 août 2015 à 19:35 par Paul82
    La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

    Le graphe sur les taux des décès est très intéressant : en gros, les taux redescendent en deça du niveau de 1990 en 2008/2009. On peut donc dire qu’au début des années 2010, la Russie a tourner la sinistre page des années 1990.

    Certes il y a encore beaucoup à faire (trop d’avortement notamment), mais la Russie prend le bon chemin.

     

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    • #1257163

      Il faut toujours se méfier des graphes, sauf si l’on sait par qui et pourquoi ils ont été faits.

      L’amélioration de la coube de mortalité russe s’explique en bonne partie par l’arrivée dans les tranches d’âge à forte mortalité (65 ans et plus, pour faire simple) de la génération creuse de 1940-1950. La Russie compte actuellement moins de 65 ans et plus qu’en 2002 (! !!), ce qui fait mécaniquement baisser la mortalité...

      Le nombre de seniors va augmenter rapidement au cours des 15 prochaines années avec l’arrivée des baby-boomers : il y a actuellement en Russie (hors Crimée) 30 millions de 50-64 ans contre 14 millions de 65-79 ans. Sauf miracle dans l’évolution des techniques médicales, la mortalité russe va donc repartir fortement à la hausse.

       
  • #1257124
    Le 31 août 2015 à 14:50 par AP
    La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

    Je vous accorde que l’article du Point est grotesque. De là à porter un regard optimiste sur l’évolution démographique de la Russie, il y a un pas qu’une analyse sérieuse recommande de ne pas franchir.

    L’enjeu démographique essentiel pour les 20 prochaines années est inscrit dans la pyramide des âges : hors immigration, le nombre de femmes en âge de procréer (20-39 ans, pour simplifier) va diminuer de 35% au cours des 20 prochaines années. Quelle que soit l’évolution de la fécondité, cela se traduira par une baisse importante de la natalité.

    A l’inverse, l’arrivée dans la tranche des seniors des générations nombreuses de l’après-guerre (il y a presque deux fois plus de 50-59 ans que de 60-69 ans en Russie, 1.72 exactement) va entraîner une hausse de la mortalité qui ne pourra pas être intégralement compensée par l’amélioration des conditions de vie et du système de soins.

    Le solde naturel de la Russie va donc largement rebasculer dans le rouge.

    Seule une immigration importante et durable (solde positif d’au moins 500,000 nouveaux résidents par an) peut permettre d’enrayer ce déclin. Contrairement à ce que suggèrent certains, il est peu probable que la diaspora russe puisse en constituer une part importante et a fortiori majoritaire.

     

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    • #1259618
      Le Septembre 2015 à 23:49 par decallotin
      La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

      « seule une immigration importante et durable… » patati, patata. On connaît la musique !

      Sauf que toutes les prédictions démographiques se sont révélées outrageusement pessimistes. Regardez ce graphique de Latsa, qui montre bien l’escroquerie des démographes qui en appellent à l’immigration : http://alexandrelatsa.ru/wp-content... l’augmentation a dépassé toutes les prévisions.

      C’est bien simple, une société enracinée qui pense avoir besoin d’immigration est une société déjà défaite mentalement, car elle pense que la solution ne viendra pas d’elle.

      Tandis que les Russes, qui se sont élevés spirituellement, ont retrouvé de cette ferveur religieuse tant nécessaire pour donner la vie. Une société théocentrée est une société qui ne se perd pas dans un égotisme ou dans un égoïsme stériles.

       
    • #1263027
      Le Septembre 2015 à 23:45 par AP
      La démographie russe, enjeu de propagande occidentale

      decalottin :
      Pour votre information, c’est l’agence gouvernementale russe en charge des statistiques (Rosstat) qui évoque la nécessité d’un recours à une immigration durable dans ses scénarios démographiques. Selon les scénarios, l’immigration annuelle devrait se situer entre 200,000 et 700,000 personnes par an, le scénario bas et le scénario intermédiaire aboutissant à une baisse significative de la population russe sur les 20 prochaines années.

      Pour le reste, toutes les informations requises (population par tranche d’âge de chaque recensement, natalité et mortalité) sont disponibles sur le net. Faites comme moi, analysez-les vous-mêmes.