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Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

C’est l’une des questions actuelles qui alimente la paranoïa et l’agressivité des sionistes obsédés par la question juive, ou la question antisémite. Pour eux, c’est pareil, le juif se définissant par l’antisémite, selon la définition de BHL. « Si le Juif n’existait pas, l’antisémite l’inventerait », écrivait Sartre dans ses Réflexions sur la question juive. La crise sanitaire provoquée par le coronavirus (et l’incurie de nos gouvernants néolibéraux destructeurs de l’hôpital public) est l’occasion de ressortir les vieux grimoires qui parlent de la peste, la fameuse peste noire de 1347 en Europe...

 

 

Un article du Monde du 3 avril 2020, fort intéressant, revient sur l’assimilation de la peste et « du Juif, » pour parler comme dans les années 30. Mais l’histoire commence dans les années 20...

Il y a cent ans, des cas de peste bubonique étaient diagnostiqués dans les faubourgs insalubres de la capitale. L’épidémie provoque un début de crise sanitaire aux conséquences aujourd’hui familières.

Pour ceux qui croiraient que la peste (bubonique) a été éradiquée vers 1350, cet article est un sacré démenti : il y a pile un siècle, dans une ceinture de 250 mètres de large qui borde la capitale, une ceinture de bidonvilles habitée par des chiffonniers et leurs misérables familles, on vit au milieu des rats, de la boue et des déjections. Les enfants jouent entre les rats, les enjambent, morts ou vivants, cela fait partie du quotidien. Et les rats charrient des puces, dont certaines sont porteuses du fameux et terrible bacille.

Clichy, Levallois et Saint-Ouen ; tous ces foyers abritent une population de chiffonniers. Quelque 20 000 personnes à Paris, vivant de façon plus ou moins légale, au gré des réglementations de la Préfecture, de ce qu’ils dénichent dans les ordures. On les croise, traînant derrière eux leur charrette à bras, chargée de ce qu’ils récupèrent : restes d’aliments, ferraille, tissus, chiffons, vaisselle cassée, bouchons…

À 2’39 Boudard évoque son enfance et le jeu du rat dans le Paris misérable de 1932

 

Boudard a parlé de ces quartiers pourris (de Clichy) dans son bouquin L’Étrange Monsieur Joseph, ce juif roumain à la fois résistant et collabo qui s’est extirpé de la misère grâce à la ferraille. Un livre qui change des manuels scolaires sur la question de la résistance et de l’occupation, des juifs et des nazis, des héros et des damnés... Mais ne relançons pas ce dangereux débat !

 

 

Le contexte en 1920 : le monde – et la France en particulier – sort à peine du grand conflit mondial et panse ses plaies. Les hostos sont pleins, la grippe espagnole vient de faire sa moisson meurtrière (18 millions de morts en Inde !), ôtant la vie à des millions d’hommes déjà durement éprouvés par quatre ans d’un conflit inimaginablement barbare. Et dans cette petite ceinture crade, un homme est pris subitement de fièvres et de vomissements, suivi par son fils.

Pendant cinq jours, la mère, enceinte de sept mois, les a veillés du mieux qu’elle a pu. En vain. Le 14 mai, le garçon, évanoui, a été transporté d’urgence à l’hôpital Bretonneau, dans le 18e arrondissement de Paris. Les chirurgiens ont tenté, sans grand espoir, de soigner sa septicémie. Il est mort le 15 mai, le corps recouvert de taches bleues. Le bubon, sous son aisselle droite, était plus gros qu’une noix. Le 16 mai, c’est son père, opéré d’urgence d’un abcès à l’aisselle, qui a succombé à son tour à l’hôpital Beaujon, à Clichy. Les médecins ont conclu à une septicémie à streptocoque.

À l’hôpital Bretonneau, le pédiatre Louis Guinon est intrigué. Il confie l’examen du contenu du bubon à la cheffe du laboratoire, Yvonne de Pfeffel, qui a alors la petite trentaine. [...] En ce mois de mai 1920, quand Yvonne de Pfeffel relève la tête de son microscope, on l’imagine interdite. L’examen révèle, sans le moindre doute possible, la présence du bacille de Yersin : le petit patient du docteur Guinon est mort de la peste.

L’article prend alors un tour scientifique, certes intéressant, puis il bascule dans le politique avec un intertitre qui claque comme le fouet du Dr Jones : « Le retour des diatribes antisémites ». Les antisémites de l’époque se lâchent effectivement :

Adrien Gaudin de Villaine, adversaire féroce du régime républicain et antisémite notoire, a l’habitude de la tribune, des accusations cinglantes et des discours exaltés. Obsédé par « les milliers d’indésirables venus d’Orient », il les accuse d’être responsables de la maladie : « Ce sont en général les juifs d’Orient qui nous apportent toutes sortes de maladies, notamment la lèpre, et surtout le mal numéro 9 (…) Qu’attend-on pour prendre des mesures ? (…) Il faut, comme nous l’avons dit, interdire les chambrées où vingt Israélites se communiquent leurs poux et leurs tares. Il faut établir un solide barrage aux frontières. Ce n’est tout de même pas à nous à faire preuve d’une charité criminelle… pour les Français. »

Ce 2 décembre 1920, l’élu de la Manche n’est pas isolé. De nombreux sénateurs, dont Dominique Delahaye (Maine-et-Loire) et Louis Dausset (Seine), appellent eux aussi à chasser les « indésirables ». Leurs tirades sont empreintes de l’imaginaire antisémite du début du siècle. On parle de « vermine » qui a envahi la capitale, d’un « peuple qui grouille dans Paris, ni pénétrable, ni assimilable », on soupçonne les autorités de collusion puisque, parmi les conseillers techniques du ministère, « figurent, en bonne ligne, MM. Léon Bernard et Netter, qui sont comme par hasard leurs coreligionnaires ».

L’auteur de l’article se demande alors « Comment expliquer ce déferlement xénophobe ? ». La réponse réside dans un ouvrage très controversé :

Dans La Maladie n° 9 (1999), documentaire consacré à cette déplorable séance, Tristan Mendès-France et Michaël Prazan relèvent que la publication française des Protocoles des Sages de Sion dans La Vieille France coïncide avec l’apparition de la peste à Paris. Cet ouvrage, qui se présente sous la forme de compte rendu d’assemblées secrètes d’un conseil de sages juifs pour conquérir le monde, est un faux. Mais il a du succès. Et l’une des stratégies qui y sont exposées consiste à inoculer des maladies contagieuses aux non-juifs. Une calomnie d’une redoutable persistance.

C’est sûr que ça persiste... Et là on retombe dans les accusations antijuives qui ont émaillé la première grande peste noire :

Déjà au XIVe siècle, personne ne soupçonnant les rats de propager la peste, on désigna les juifs. « Faute de toute logique scientifique, la peste était vécue comme une punition divine, rappelle Michel Signoli. Le bon chrétien considérait que, si Dieu avait été offensé, cela ne pouvait être sa faute mais celle de celui qui n’était pas un bon chrétien. »
Dans toute l’Europe, les juifs, accusés d’être des semeurs de mort, ont été pourchassés, pillés et massacrés. À Strasbourg, le jour de la Saint-Valentin 1349, alors qu’aucun cas de peste n’avait été constaté, 2 000 juifs furent brûlés vifs, accusés de propager l’épidémie en empoisonnant les eaux de la ville.

Aujourd’hui, toutes proportions gardées, le coronavirus n’étant pas la peste (bubonique ou pulmonaire, la pulmonaire étant la plus contagieuse), un débat assez vif a animé la Toile lorsque le couple Lévy-Buzyn a été montré du doigt pour son action ou son inaction avant que le virus n’envahisse notre pays. Le problème, c’est que ce ciblage a visé des responsables, pas des juifs. L’amalgame a pu être fait mais c’est un glissement malheureux.
Car pour certains Français encore patriotes, la domination sioniste dans notre pays est un fait politique et médiatique majeur, ainsi que médical. C’est-à-dire que les décideurs dans ce domaine seraient non pas tous de confession juive, mais en partie. Et cela suffit pour alimenter les fantasmes. Le vrai problème, c’est la proximité entre la politique publique et les intérêts à peine cachés du Big Pharma, cette industrie qui a intérêt à vendre du vaccin au plus de monde possible et le plus souvent possible, si possible chaque année : covid-19, covid-20, ..., covid-n, covid-n+1... Et dans ce domaine, ou cette optique, la Buzyn s’est illustrée avec vigueur !
Et toujours avec les mêmes arguments, ceux de la culpabilisation de la population (la vidéo date d’octobre 2018) :

 

 

Si en 1349 les juifs ont effectivement servi de boucs émissaires à une population chrétienne affolée, en 2020 il en est autrement : les sionistes au pouvoir, qui sont donc responsables devant les Français, ont du mal à assumer les conséquences de leur politique néolibérale. Pour se défendre contre les critiques ou les attaques, pour le coup légitimes (on parle d’attaques politiques, pas de pogrom), ils invoquent aussitôt le truc du bouc émissaire, et si on parle de truc, c’est parce que c’est devenu un truc de magicien : on le sort en dernier ressort, quand on n’a plus de défense valable. Cela sert à se défausser habilement.

 

Le danger des vaccins, sur E&R :

 






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22 Commentaires

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  • #2426680
    Le 4 avril 2020 à 15:35 par Mon Cult aussi !
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    Le cirque de Lassalle, le pire du pire, car en effet, ils sont payés pour se chamailler (...en public)

     

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  • #2426718
    Le 4 avril 2020 à 16:28 par Crux Fidelis
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    Pour ce sujet très très épineux, je ne peux qu’humblement conseiller le livre de Maurice Pinay : " 2000 ans de complot contre l’église ".
    La vulgarisation est essentielle pour toucher le plus grand nombre, mais au sujet de l’histoire de l’église et du catholicisme tout a été tellement déformé qu’il faut s’attacher à être le plus précis possible.
    Je ne connaissais pas cette période de 1349, grâce à cet article, j’ai donc gratté un peu.
    Il faut tout remettre dans leur contexte, les sacrifices rituels de petits chrétiens de la part de cette communauté étaient très connus à l’époque. ( D’ou la rouelle de Saint Louis pour les protéger car tout le monde étaient traumatisés et donc terrifiés ou très agressifs envers eux ).
    Même Wikipedia pourtant très vendu parle de 900 brûlés et pas 2000.
    Clément VI donc, dans sa bulle du 4 juillet 1348 interdit de les contraindre au baptême ( certainement pour éviter les nombreux marranes qui y pullulaient déjà ) et dans celle du 26 septembre condamna les persécutions, menaçant d’excommunication ceux qui les maltraiteraient.
    Mais il y avait ce mouvement des " flagellants ", ( que le cinéma a bien aimé représenter ), une sorte d’hérésie de glace, de jansénistes primitifs. Clément VI les a appelé les " disciplinati ".

    Encore Wiki, le précise : " Les premiers massacres ont eu lieu en fin mars 1349 lorsqu’une partie de la population porta des accusations d’empoisonnement des puits contre les Juifs. Une seconde vague de terreur fut déclenchée par la propagande des flagellants quatre mois plus tard en juillet 1349. Des groupes de flagellants pénétrèrent à Francfort où ils se ruèrent sur le quartier juif et massacrèrent des juifs avec l’aide de la population locale. Les autorités municipales étaient si troublées par cet incident qu’elles expulsèrent les pénitents de la ville et renforcèrent les portes afin que cela ne se reproduise pas ".
    " En octobre 1349, le pape Clément VI édicte une bulle contre les flagellants. La bulle énumère les errements doctrinaux et les offenses que les disciplinati ont commis contre le clergé et les Juifs ".
    " La bulle fut immédiatement prise en compte, les archevêques et évêques dans toutes les régions d’Allemagne et de Hollande interdirent toute procession des flagellants. De nombreux prêtres de paroisses furent enlevés de leur position et excommuniés. "

    On peut voir l’importance d’une autorité légitime au Vatican... Après 50 ans d’apostasie, on le voit aussi... Tous orphelins d’autorité et isolés

     

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  • #2426771
    Le 4 avril 2020 à 17:41 par Chargedecov
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    Magnifique article, et cette mise au point sur les conditions d’hygiène d’il y a encore 80 ans devrait rassurer (j’ose à peine imaginer au Moyen-âge ou même sous Louis XIV). Dans les campagnes en 1940, nos grands parents avaient les toilettes dans le jardin, lavaient leurs linges dans la rivière au lavoir et se lavaient eux même une fois par semaine au mieux. Pauvreté dans les campagnes mais densité de population très faible et terres cultivables, en cas de guerre ou de pandémie les grandes villes sont désertées comme la peste, et le maquis semble plus rassurant que les coupes-gorges urbains qui cumulent promiscuité, pollution. Je connais clairement les avantages de la ville et ceux de la campagne mais je me tate pour rejoindre le maquis. L’idéal étant peut être de vivre une petite ville ou un gros village avec un peu de terrain et un minimum de vie culturelle et économique ?

     

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  • #2427113
    Le 4 avril 2020 à 23:08 par pierrot
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    La reprise en mains de la France par les français passe par le fichage généralisé et systématique des francs macs, l’interdiction de cette secte , l’éradication des loges , l’autodafé de leur infâme littérature sur le parvis de Notre Dame, le recyclage du siège du "grand orient" et de la glf en HLM pour les vrais pauvres et enfin l’interdiction faite aux membres de la secte de participer de près ou de loin à la vie publique ou à la fonction publique.
    Un programme Pétain durci et appliqué en quelque sorte.
    Ne répétons par les erreurs laxistes du passé.Ni pardon ni oubli pour ces véreux et ce qu’il y a derrière...

     

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    • #2427461
      Le Avril 2020 à 13:20 par Syzygy
      Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

      @pierrot

      En effet, il est impossible de séparer le bon grain de l’ivraie. La d’échéance de la nationalité permettrait de ne plus leur ouvrir les portes de la politique et de l’Administration. C’est le principe de précaution qui s’applique en raison de leur appartenance d’office ä leur État (frauduleux & fasciste). Puis, il s’agit de rétablir la religion catholique dans la Constitution et faire élire notre Pape, celui de Rome étant faillible. Utiliser la règle diplomatique de la réciprocité pour le nombre de Chrétiens et d’églises en Israël en relation avec le nombres de juifs et de synagogues en France. Interdiction des écoles talmudiques et de la franc-maçonnerie. Arrêt du transfert d’organes de la France vers Israël. Boycott des produits juifs comme celui de 1933 contre le Reich.

       
  • #2427156
    Le 5 avril 2020 à 00:26 par Nico
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    Ce petit manège est vraiment pénible à force. Vision autocentré de certains à l’égo surdimensionné, s’autodésignant, à longueur de temps, pour eux cela relève du sacerdoce. Au nom de quoi : un texte sacré ? Une vengeance froide ? Un désir d’absolue puissance ? Purée de purée !!! Cherche le bâton qu’ils fabriquent en plus. Leurre, inversion, diversion, chantage, foutage de gueule caractérisé. Ils en font des tonnes. Ils sont lourds c’est pas croyable. Le pire c’est qu’ils ne sont qu’une poignée s’érigeant en maîtres étendards. Et cela pour moi c’est le ponpon, la cerise.

     

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  • #2427204
    Le 5 avril 2020 à 03:40 par FREDERIQUE
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    Et voilà, le rayon paralysant commence à se mettre en place, tellement le pourcentage exécrable - car il s’agit seulement de pourcentage et pas de nombre ! - de cette communauté prend enfin conscience de la réaction de plus en plus excédée de nombre de Français - y compris Juifs, d’ailleurs, ne l’oublions pas ! - face à ce lobby qui ne dit pas son nom, et ne supporte pas d’être montré du doigt.

    A trop se victimiser, à trop exiger, à trop accuser sans fondement, il est des influences qui finissent par être insupportables !

    Et cette minorité dans la minorité, sentant l’orage venir, ouvre le parapluie...

     

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  • #2427254
    Le 5 avril 2020 à 08:12 par Je Suis Fonfonse
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    Un grand merci à ER d’avoir relayé l’extrait sur Alphonse Boudard, mon auteur préféré et dont j’ai savouré l’oeuvre complète. Très touchant cette nostalgie du vieux Paname, de la campagne. Un beau clin d’oeil à Fonfonse.
    Ca prouve encore que, chez ER, il y a une profonde connaissance de beaucoup de domaines.

     

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  • #2427440
    Le 5 avril 2020 à 12:58 par ça
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    En suède le Cv-19 est carrément antisémite.
    Il attaque en proportion plus les juifs que le reste de la population.
    Je ne l’ai pas inventé.
    https://fr.timesofisrael.com/la-com...

     

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    • #2427630
      Le Avril 2020 à 16:18 par Ifer
      Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

      Ce n’est pas le covid19 qui est antisémite, mais plutôt la Suède à cause de sa politique "laxiste" de non confinement, responsable de la mort de survivants de la Shoah... Et ça c’est extrêmement grave...

       
  • #2427956
    Le 5 avril 2020 à 22:43 par PL
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    " Si en 1349 les juifs ont effectivement servi de boucs émissaires à une population chrétienne affolée "

    En 1349 il n’y avait pas de Juifs en France (ils avaient été définitivement bannis par Philippe le Bel), ni en Angleterre (depuis 1281 jusqu’en 1655, date où l’ordonnance d’Edouard Ier a été annulée par Cromwell après sa prise de pouvoir financée par les Juifs de Hollande).

    L’Alsace était dans l’Empire germanique, et Strasbourg une ville épiscopale avec une immunité accordée par les évêques à une communauté juive (comme à Metz).

    J’ai pu constater plusieurs fois que des faits d’antisémitisme rapportés étaient très exagérés et que le motif de révolte des populations contre eux étaient TOUJOURS la pratique de l’usure.

    On retrouve toujours la même histoire : quelques familles juives très pauvres s’installaient dans une ville, elles sont bien accueillies, au bout de 20 ou 30 ans toutes les familles de la ville étaient surendettée, les Juifs avaient des gages et des hypothèques sur la moitié de la ville, et ils étaient devenus les plus riches. Forcément, il finissait par y avoir un groupe d’habitants qui s’attroupaient pour attaquer leur maison, ils faisaient un grand feu de toutes les archives des créances, et les Juifs devaient quitter la ville sans redemander leur reste. Il faut savoir que le prêt à intérêt était formellement interdit en France depuis des siècles. Quand ce genre de révoltes se multipliait, les autorités laïques (le roi ou le comte) qui ne pouvait plus assurer leur sûreté décidait de les bannir. C’est ce qu’on appelle un progom causé par l’antisémitisme des chrétiens.

    C’est ce qu’on appelle des progoms causés par l’antisémitisme des chrétiens.

    2 000 Juis brûlés, ça doit être 200 ou 20, et sûrement pas par le tribunal de l’Évêque.

     

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  • #2428002
    Le 6 avril 2020 à 00:07 par PL
    Peste et antisémitisme d’hier et d’aujourd’hui

    Il apparaît que c’est Jérôme Salomon, lorsqu’uil était conseiler en 2013 de Marisol Touraine, qui avait décidé de ne pas renouveler les stocks de masque, et surtout de fusionner l’EPRUS et son budget avec l’Agence nationale de la santé France " dont il était devenu directeur.
    C’est lui qui a fait dire à tout le monde que les masques et les tests sont inutiles, c’est lui qui a classé l’hydroxichloroxine comme subsatnce dangereuse et qui fait interdire aux médecins d’en prescrire, c’est lui qui a refusé qu’il y ait un contrôle sanitaire aux frontières, c’est lui qui ne commande pas de masques, qui ne fait pas fabriquer de tests, de ne pas homologuer les respirateurs Decathlon, et qui a conseillé le confinement général de la population active.
    " L’EPRUS était un établissement spécialisé dans la prévention des risques biologiques et pandémiques, cofinancé par l’État et l’Assurance-maladie, qui a été complètement désossé à partir de 2013 à l’instigation de Jérôme Salomon, pour finir par être supprimé en 2016.

    Cette structure gouvernementale n’employait que 17 personnes à plein temps, et possédait un stock quasi complet de tout ce qui nous manque désormais :

    — plus d’un milliard de masques chirurgicaux,

    — 285 millions de masques FFP2,

    — 2100 respirateurs et bouteilles d’oxygène,

    — 20 équipements de laboratoires d’analyse ARN/ADN, 11 000tenues de protection NRBC,

    — 70 millions de doses de vaccin antivariolique et tout le matériel associé,

    — 81,5 millions de traitements antibiotiques en cas d’attaque bioterroriste,

    — 12 millions de traitements antiviraux et 11,5 tonnes de substance active (Oseltamivir) en cas de pandémie grippale,

    mais aussi une Réserve sanitaire de réponse rapide de plus de 2 000 professionnels, prêts à être déployés instantanément sur tout le territoire. "

     

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