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Pierre Lamalattie prône la reconstruction à l’identique de Notre-Dame de Paris

Le peintre, romancier et critique d’art Pierre Lamalattie explique, suivant les préceptes de la Charte de Venise signée en 1964, pourquoi il est essentiel de restaurer Notre-Dame à l’identique, afin de garder en mémoire l’œuvre de l’architecte Viollet-Le-Duc qui a embelli au XIXe siècle cet édifice religieux, joyau de l’art gothique datant du XIIIe siècle, en l’ornant, outre la grande flèche, de sculptures, de gargouilles, et de frises métalliques qui en ont fait sa beauté.

 

Une Notre-Dame très politique, sur E&R :

 






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38 Commentaires

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  • Il a raison, cet artiste.
    Le cœur de tous les artistes saigne quand ils voilent démolie à demi une sculpture chef d’œuvre comme Notre-Dame !
    Viollet-le-Duc était un artiste, un historien, un érudit, un amoureux du Moyen-Âge ! Dont il a probablement très bien capté l’âme.
    Qu’il soit franc-maçon, on s’en fout : il fut maçon d’abord, un vrai de vrai ! Par ailleurs le franc-mac de l’époque n’était pas celui d’aujourd’hui.
    Vive Viollet-le-Duc ! vive l’apport du 19e siècle !
    Charpente en chêne, en acier, en béton, autre ? C’est la vraie question à se poser.
    Il faut que le résultat soit identique !
    Il faut aussi refaire les dentelles et sculptures métalliques du toit, telles quelles.
    Magnifiques, les gravures anciennes !
    Si la Joconde était abîmée par un incendie, on ne lui referait pas la bouche à Macron, les tifs de Brigitte !
    Je suis pour que l’accès à la cathédrale, par la suite soit payant, sauf aux heures de cérémonies et messes. Au cours de ces cérémonies et messes, pas de déambulades ! Tout le monde assis, debout devant sa chaise ou à genoux !
    Le bénéfice ? À la restauration de nos églises ! Hier, en grande banlieue, je tombe sur une superbe église gothique. Sculptures brisées, usées, portes fermées ! Une messe le samedi ! Village très prospère.

     

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    • Je suis en partie d’accord seulement : on ne fait pas payer les gens pour entrer dans une église. Toutefois Notre-Dame mérite un tour guidé assez cher car de bonne qualité et vu les queues à la porte seuls les assistants aux messes et les membres des tours guidés devraient pouvoir passer sitôt arrivés, ce qui aurait pour effet de décourager les touristes de vouloir autre chose que ce tour guidé. Seuls les groupes guidés devraient pouvoir accéder aux tribunes, aux tours, et aux parties plus spécifiquement archéologiques que religieuses.

       
  • il faut la reconstruire avec les matériaux originaux,
    pour l’effort et la patience qui font aussi partie de la beauté de la cathédrale,
    et pour redécouvrir ou valoriser les métiers et techniques de l’époque.

     

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    • Avec les matériaux originaux ? Non, on peut faire aussi bien et plus vite avec de l’acier, par exemple, qui est deux fois plus lever que le bois. Les anciens n’avaient pas le choix et travaillaient avec les matériaux de l’époque. Dieu merci, nos possibilités sont ( presque) infinies...

       
    • Non pas avec de l’acier moderne, mais à l’ancienne avec les techniques des compagnons, en chêne, pour qu’elle retrouve sa beauté... Qu’elle soit recontruite à l’identique, oui !!! à l’identique, pas avec des matériaux composites comme le propose BFM... et que son accès reste gratuit. Dehors les marchands du temple... Qu’ils dégagent...

       
  • Selon un documentaire diffusé sur RMC découverte fin avril 2019 Viollet-le-Duc a travaillé dans des conditions particulières :

    1. Généralement sans archives. Beaucoup ont été détruites pendant la révolution de 1789.

    2. Les critères n’étaient pas tout à fait ceux d’aujourd’hui. Il ne s’agissait pas de retrouver l’état d’origine mais plutôt de reconstituer un palais idéal.

    3. Les dégradations n’étaient pas toujours le fait du vandalisme révolutionnaire mais simplement de la négligence car avant le dix-neuvième siècle préserver le patrimoine n’était pas une préoccupation de l’état.

    4. Certains châteaux ont été démantelés sur décision royale. Qu’ils aient perdu leur utilité ou qu’il ait été décidé d’empêcher leur propriétaire d’en faire un usage militaire : le château de Pierrefonds.

    5. Toujours d’après ce documentaire, la restauration de la cité médiévale de Carcassonne a demandé 60 ans de 1853 à 1913. Le résultat sans être sans reproche justifie la patience.

    Faisons de même pour Notre Dame.

     

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    • Les restaurations du XIXè ont certes sauvés ces bâtiments exceptionnels mais elles les ont surtout complètement dénaturé de manière à ce qu’il soit impossible de savoir ce qu’ils étaient originellement. Violet-le-Duc a fait ce que veut faire Macron aujourd’hui : reconstruire selon ses projets sans tenir compte du devoir de transmission aux générations futures imposé par la Chartes de Venise de 1964 à laquelle la France a adhéré.
      Pour comprendre à quel point le XIXè a dénaturer les constructions médiévales il faut lire Les Cathédrales de France par Auguste Rodin

       
  • quelques éléments de réflexion :
    la flèche de ND datait du 13ème siècle :
    https://www.lesalonbeige.fr/la-flec...
    pourquoi il faut refaire une charpente en bois :
    https://www.pascaljacob.fr/notre-da...

     

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  • Pierre Lamalattie prône la reconstruction à l’identique de Notre-Dame de Paris



    Ahahah, bonne chance !

     

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  • Elle ne sera pas reconstruite à l’identique...une charpente en acier inoxydable ne durera pas 800 ans mais traversera le siècle,au moins !
    La flèche non plus ne sera presque pas pareille...hélas !

    Ce sera un monument,plus vraiment une église relié aux ondes telluriques et aux autres cathédrales....La franc-maçonnerie spéculative y veillera !

    Le peuple français ?....Macron a prouvé ce qu’il pensait de son avis !

     

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  • #2193360
    Le 7 mai 2019 à 18:32 par René Clémencic & Viollet-Le-Duc
    Pierre Lamalattie prône la reconstruction à l’identique de Notre-Dame de (...)

    Étant moi même artisan restaurateur dans un des corps de métiers qui sera sollicité sur le chantier, je vous remercie INFINIMENT d’avoir partagé cette vidéo, qui résume exactement mon avis.

    Mes collègues et professeurs m’ont fait passer pour un ignare lorsque je défendais la gracieuse virtuosité des oeuvres du XIXe car, souvent sans protection juridique, jugées "pas assez historiques", elles sont victimes d’un dénigrement SYSTÉMATIQUE de la part d’opportunistes cherchant à les remplacer pour du "meilleur goût", contrat juteux à la clé...

    Un thème qui me tient à coeur et que je défends absolument seul ; maintenant, je sais que nous sommes deux.

     

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  • ANALYSE TECHNIQUE DE L’INCENDIE ET CONCLUSIONS. En Février dernier la charpente a été traitée, (voir le reportage sur A2) contre les insectes avec un gel. Elle ne l’avait jamais été depuis plus de 800 ans. L’entreprise qui a « désinsectisé » à du faire preuve de talent car il a fallu pulvériser à 15 m. Pulvériser du gel à 15 m de haut n’est pas à la portée de tout le monde. Suite à ce traitement le bois change de couleur et devient un peu couleur acajou. Le 15 avril la charpente prend feu et brûle en faisant un bruit très important pour un feu de bois situé en hauteur. Ce bruit gêne les reporters les obligeant à s’éloigner pour faire leur travail. Assez significativement le feu augmente au moment où les pompiers sont intervenus comme si l’eau activait les flammes. La charpente est en chêne ors le chêne sec ne fait pas de flamme, il rougeoie d’où l’intérêt d’un tel bois pour les cheminée car c’est un feu qui dure très longtemps : une buche de chêne peut tenir facilement un feu toute la nuit. Il m’est arrivé de faire tenir 12 heures une bonne bûche dans ma cheminée. Des vidéos de bonne foi (non truquées) (caméra Survey) montreront par la suite une personne sur le toit de la cathédrale s’activant avec du feu sous forme d’éclairs ou au moins de grosses lueurs très brèves et jaunes-orangées comme seront les flammes de la charpente ensuite, après le départ des ouvriers. Puis cette personne disparait. L’entreprise, qui a désinsectisé a été bernée en répandant non pas un produit désinsectiseur mais un produit pyrotechnique qu’on lui a obligatoirement fournit car elle n’est pas en mesure de le produire sur le plan chimique. Le produit de type « thermite » est composé d’oxyde de fer et d’oxyde d’aluminium ce qui donne la couleur acajou obtenue après la pulvérisation et la couleur des flammes jaunes-orangées de l’incendie. Depuis Février le produit sans doute associé à une colle a séché et s’est solidifier sur les poutres comme une pâte devenue très fine, une sorte de vernis, sauf que ce n’était pas du vernis…. Le 15 avril, il ne suffisait plus que d’un vrai « pot thermique » générant une chaleur intense de 2200 degrés pour percer la toiture par sa très forte température et allumer ainsi toute la charpente pré-imbibée située nécessairement juste en dessous du toit. Le pot thermique c’est la personne vue sur le toit avec des flammes jaunes-orangées qui met le feu. En fait toute la charpente était un pot thermique avec cette fausse désinsectisation. Pour avoir montré a

     

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  • suite

    Pour avoir montré aux vidéos des éclairs ou des flammes orangées-jaunes le pot thermique initial a été allumé classiquement avec du magnésium par la personne sur le toit, la toiture est en plomb donc aucun problème de perçage. Après l’amorçage sur le toit le feu a gagné toutes les parties pulvérisées pendant la fausse désinsectisation. Sous l’action des lances incendies le feu augmente dans un 1er temps car l’eau active ce type de pyrotechnie avec des crépitements intenses et même de petites explosions. Si l’eau active ce genre de feu c’est en raison de l’extrême chaleur produite. En effet l’eau se catalyse au-dessus de 1100 degrés libérant ainsi ses deux gaz : l’Hydrogène et de l’Oxygène d’où les flammes sur un bois qui d’ordinaire n’en fait pas, flammes dues à l’Hydrogène et à l’Oxygène. C’est deux gaz : H² et O s’additionnent à l’oxyde de fer et à l’oxyde d’aluminium augmentant la combustion. Un pot thermique est capable de détruire un char, c’est pour ça qu’il a été inventé. En produisant une chaleur de 2200 degrés ils placent au double de la valeur de sa catalyse (séparation en gaz) l’eau, dont la catalyse est à 1100 degrés, c’est pourquoi la charpente a fait comme un feu de paille !

     

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    • Je suppose qu’il ne reste pas un pot de ce fameux liquide insecticide pour analyse....Les termites ou la thermite....Vos conclusions tiennent la route mais les preuves manquent..hélas !

       
    • Quelle est la source de ces explications ? Très intéressant. Merci

       
    • Bonjour, merci pour votre commentaire. Je pense aussi que le traitement de la charpente qui n’avait jamais été réalisé depuis que cette charpente avait été édifiée (et qui ne présente aucun sens pour certains experts qui disent que le bois était devenu très sec avec des fibres hyper resserrées donc très dur, à contrario de l’aubier qui est généralement attaqué par les insectes).

      Pour avoir un résultat aussi rapide en terme de destruction plusieurs personnes ont parlé de "charge calorifique" importante, la nano-thermite dont vous parlez (ou composé similaire) a été employée aussi le 11 septembre 2001 car ce composé militiare aluminothermique est très efficace pour sectionner l’acier. Le souffre contenu dans le mélange participe à baisser le point de fusion de l’acier. Ce système intègre aussi bien le carburant que le comburant, il permet de découper aussi du métal sous l’eau (dans tous les cas l’eau ne peut pas l’éteindre, c’est pour cela que les sous-sols du 11 Septembre ont été bouillant jusqu’à Noel ! Les pompiers voyaient des marres d’acier en fusion et des feux sous les gravats (sans oxygène) malgré les tonnes d’eau déversées sur le site... Sur du bois ça doit aussi bien fonctionner puisqu’avec des température aussi élevées (plus de 1000°C) le bois est vite réduit en cendres...

      Si ce mode opératoire se confirme, c’est signé... (surtout quand on met cela en rapport avec le message de Stephane Blet sur l’aspect cabalistique).

       
    • Tout cela est révoltant ! Et les criminels impunis qui recommencent éternellement leurs horribles crimes !
      Kennedy les a traités de "stupides". Ils sont en effet aussi bêtes que méchants, de vrais charlies, appliquant toujours les mêmes recettes.
      Si l’entreprise injectrice avait été vraiment compétente, dirigée par un vrai professionnel, elle aurait fait une petite enquête sur le produit. Il suffisait de le faire analyser, et le crime en préparation était dévoilé sur Internet !
      Puisqu’il semble que ces braves gens remontent au Moyen-Âge pour exercer des "vengeances", pourquoi ne pas nous inspirer du Moyen-Âge pour les sanctions contre les incendiaires et les tueurs de masse ?
      Le jour viendra où il faudra rendre des comptes !

       
  • Quand le peuple saura, ça va secouer.

     

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