Toute ma gratitude à Pierre Hillard, qui met son érudition au service de la science la plus haute : la Vérité. Dans cet esprit d’exactitude, il convient de dire que si l’Islam ne mentionne pas explicitement le péché originel, il y fait référence de manière plus subtile, plus métaphorique et moins doctrinale, à travers l’épisode coranique de la venue de l’archange Djibril (Gabriel) qui ouvre la poitrine du prophète Mahomet enfant, en extirpe le coeur qu’il lave à l’eau consacrée (eau de zemzem) pour le débarrasser des scories que sont la malice et l’orgueil de sheïtan (satan), en d’autres termes, du péché originel : ceci explique que Mohammed l’homme soit décrit comme un surhomme, non du fait de sa divinité (le concept de consubstantiation entre Allah et un humain est récusé en Islam), mais de par son équanimité, à l’inverse de Jésus l’homme dont l’Évangile selon Saint Jean nous apprend que pris de fureur anti-mammoniste, il renversa les étales des marchands du Temple et jeta monnaie à terre.
Une foultitude d’exemples que je ne citerai pas par souci d’économie nous montrent que s’il est loisible (grâce aux travaux de Hillard et Hindi) d’envisager le mondialisme comme l’excroissance programmatique et politique de l’eschatologie satanique du talmudisme, il convient de ne point opposer Islam et Catholicisme à si peu de frais, puisque le premier revendique ouvertement sa filiation et certaines congruences avec le second.