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Quand Juan Branco se prend pour Marlon Brando

Le gauchisme, c’est Apocalypse Now !

C’est la dernière livraison du génie de l’opposition contrôlée, l’employé indirect de la Banque – via les gauchistes attaliens – face à l’employé direct de la Banque, Macron. On voit que Juan fait des efforts de mise en scène afin de donner l’impression de profondeur de réflexion et de sérieux politique. Comme le solo de Brando dans Apocalypse Now.

 

 

C’est bien évidemment du cinéma, mais il y a deux sortes de cinéma : le bon et le mauvais, le prenant et le chiant. Le cinéma de Branco est chiant car il n’a pas (encore) l’envergure de son discours. Brando, lui, est un comédien, même s’il détestait ça. Il était tellement puissant sur scène puis en plateau qu’il imposait son jeu aux réalisateurs et écrasait les autres acteurs. Il en a usé comme de femmes et d’hommes, car Brando tapait des deux côtés de la barrière sexuelle. Brando ou l’esprit de conquête(s), car la puissance doit s’exprimer.

 

 

Quant au contenu du soliloque de Branco, on avoue n’avoir pas tout compris : pleurnicherie, tentative lyrique, confession intime comme dans une émission de télé-réalité où les candidats viennent réciter les conneries soufflées par la prod ? Un peu de tout ça, sans doute, tant la célébrité soudaine lui est montée à la tête. Juan n’est pas dérangé, il est perché sur le piédestal que les gauchistes en manque de représentation lui ont fait.

Car en définitive, de quoi se plaint-il ? D’une descente de police ? Un procès qui se profile ? Des dizaines de milliers d’euros d’amendes ? Une peine de prison ? N’est pas Julian Assange ou Alain Soral qui veut.

 

La gauche sans tête

Branco profite du vide à gauche : c’est pas Hollande ou Valls qui vont sauver la maison, et encore moins Brossat ou Hamon. Dans les périodes de recomposition, après l’explosion de 2017, n’importe qui est capable d’émerger en prenant les bons vents au bon moment, les vents ascendants. Branco a vécu une ascension fulgurante mais là, on sent qu’il a atteint son maximum. C’est le cas de tous les humains attirés par les sommets. Parfois, il faut savoir retoucher terre.

Il y a encore trois mois, quand Juan faisait le tour des radios pour raconter par le menu le fonctionnement réseautaire de l’oligarchie, on n’a rien trouvé à redire : quand l’info est bonne, on prend, quel que soit le coursier. Maintenant, l’ego a pris le dessus sur l’info, il n’y a plus rien à grailler, alors les vautours que nous sommes partent à la recherche d’une autre carcasse. On dirait que Branco a tout donné dans son livre. Quand un journaliste fait une enquête sérieuse, profonde, qu’il va au bout du truc, il a toujours un peu de mal à s’en remettre et à se remettre au boulot, sur un autre sujet, mais c’est la loi du genre. Branco, lui, fait du surplace depuis que Denis Robert en a fait le porte-drapeau de la nouvelle résistance gauchienne.

 

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Brando est Marc Antoine ou Marc Antoine est Brando ?

 

Un grand talent peut être menacé par l’ego, ou par la folie. Brando était donc un comédien surdoué, une force de frappe qui a révolutionné le métier. Il a modernisé le jeu en mêlant le rhétorique à l’organique, ce qui a donné plus de force à son jeu, un peu à la manière de Bruce Lee qui enseignait comment mettre tout le poids de son corps dans un coup de pied. Malheureusement, et Depardieu le confirme, c’est un métier destructeur pour les hommes, qui ont besoin de savoir qui ils sont, et un acteur n’est personne, ou tout le monde.

 

 

Un acteur est une cellule-souche, et les grands acteurs se détestent pour ça, détestent leur métier, même et surtout s’ils y excellent. Mais ce métier fait rêver, car pouvoir être n’importe qui et le rester définitivement dans l’esprit des autres fait chavirer les foules, chaque être humain rêvant de sortir de sa peau pour gagner les esprits, et se survivre. Une forme de vie éternelle...
Brando, qui était naturellement viril, ne supportait pas la féminisation forcée de l’acteur.

 

 

Malgré ses nombreuses conquêtes, Brando ne trouvera pas son identité chez les femmes. Il mourra seul, dans sa maison sur les collines de Los Angeles, au milieu d’un désastre familial, la télé allumée.

 

 

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Insatiable Brando

 

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Avec sa Tahitienne de 19 ans sur le tournage du Bounty

 

Juan Branco, sur E&R :

 






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