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The Patriot : le documentaire sur le criminel sioniste Ulcan crée une polémique à deux vitesses

En programmant The Patriot, un documentaire israélo-canadien sur le hacker sioniste Grégory Chelli dit « Ulcan », la Présidente du Festival international des programmes audiovisuels (FIPA) Anne Georget pensait certainement bien faire, et accessoirement se faire bien voir des pontes de l’industrie cinématographique...

 

La présentation officielle du film sur le site du Festival international du documentaire de Tel Aviv ne laisse aucune place au doute, Ulcan y est décrit comme un « justicier » :

Ces dernières années, l’antisémitisme en France est en hausse. Des leaders charismatiques comme Dieudonné et Alain Soral ne se cachent plus dans l’ombre mais affichent leur projet en public. La tension est ressentie dans les rues de Paris, mais le vrai champ de bataille est en ligne, où la haine n’a pas de limites ou ni de censure. Cette réalité donne naissance à un nouveau type de justicier : un hacker sioniste militant du nom de "Ulcan", qui déclare une guerre unique contre les leaders du mouvement antisémite... "The Patriot" est un conte sombre sur l’extrémisme et la vengeance à l’ère cybernétique.

Le FIPA a donc emboîté le pas de ce résumé pour son propre site :

Ulcan, un hacker sioniste militant, livre une guerre virtuelle et sans merci aux leaders du mouvement antisémite français.

 

La bande-annonce de The Patriot :

 

Malheureusement pour la Présidente du prestigieux festival qui se tiendra fin janvier à Biarritz le militant Ulcan a une face sombre, très sombre, que les victimes du « justicier » n’ont pas manqué de lui révéler.

 

Les journalistes Pierre Haski, Daniel Schneidermann et Denis Sieffert ont en effet interpellé Anne Georget et la presse en publiant une lettre ouverte dans laquelle ils rappellent qu’en France Ulcan est visé par un mandat d’arrêt pour « action criminelle ayant entraîné une mort ». Ils précisent également : « Ces quelques lignes contiennent une diffamation infamante contre toutes les victimes d’Ulcan présentées comme "antisémites" ».

« La légèreté avec laquelle, sous le titre flatteur de "patriote", vous présentez un personnage contre lequel ont été déposés des dizaines de plaintes en France, dont les nôtres, et pour lequel nous avons été reçus tous les trois par la garde des Sceaux et le ministre de l’Intérieur de l’époque, Christiane Taubira et Bernard Cazeneuve, suite à des opérations d’Ulcan contre nos domiciles, est consternante de la part d’un festival international. Une simple recherche Google aurait permis d’éviter de présenter de manière aussi anodine un personnage au dossier aussi lourd. »

 

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Anne Georget voulait faire plaisir

 

Face à l’ampleur de la polémique, Anne Georget a donc déclaré :

« Il s’agit d’une erreur de notre part. Nous n’aurions jamais dû présenter ce sale type de cette manière. [...] Ce n’est pas tant la diffusion du documentaire où la parole a été donnée à toutes les parties et où on ne peut éprouver que du dégoût pour Ulcan à l’issue du film qui pose problème, mais la présentation qui est faite du hacker franco-israélien, qualifié ici de "nouveau type de justicier". [...] Je comprends leur indignation. Je la partage. J’aurais juste aimé être contactée avant que la polémique n’enfle. Personne ne m’a appelée. On aurait tout de suite rectifié le tir. Une autre présentation va être faite. »

Effectivement, une nouvelle présentation disponible sur le site du FIPA stipule désormais :

Ces dernières années, l’antisémitisme n’a cessé d’augmenter en France, mais le vrai champ de bataille est en ligne, là où la haine n’a pas ni limites ni censure. C’est le terrain où s’illustre Ulcan, un hacker sioniste virulent, qui ne recule devant aucune extrémité pour mener son combat contre des personnalités antisémites, mais aussi contre quiconque dénonce ses agissements. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt en France pour « violences volontaires ayant entraîné la mort ». Une histoire d’extrémisme et de vengeance sans foi ni loi à l’ère cybernétique.

Il serait bon qu’Anne Georget pousse son investigation jusqu’au bout et admette que la parole n’a pas « été donnée à toutes les parties » puisque ni Dieudonné ni Alain Soral n’ont pu s’exprimer sur la question, eux qui sont ici arbitrairement présentés comme les « leaders du mouvement antisémite français  ».

De même, Haski, Schneidermann et Sieffert, qui demandent « l’organisation d’un débat avant ou après la diffusion du documentaire, avec le public du film, afin qu’il soit totalement informé de cette affaire qui attend toujours son dénouement judiciaire », comptent-ils instituer une victimologie à deux vitesses ? Nous rappelons qu’Ulcan s’est violemment attaqué à Alain Soral, à son ex-femme, à sa fille et à sa belle-mère sans que la « justice » ne donne suite.

La violence serait-elle légitime à l’égard des « antisémites » ? Mais qui fait la liste ?

 

Grégory Chelli : compilation à l’intention des journalistes

 

Ulcan, 36 ans, prétendument recherché par la justice française pour piratage, harcèlement et homicide, continue de bénéficier de l’absence de traité d’extradition entre la France et Israël. Visé par une centaine de plaintes, ce militant de la Ligue de défense juive a obtenu la citoyenneté israélienne le 23 mars 2014.

 

Participez à la campagne #Tous unis contre la haine !

 

Le sioniste Grégory Chelli, sur E&R :

Sur la vision du monde sioniste, chez Kontre Kulture :

 






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46 Commentaires

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  • Après "Les patriotes", le film de propagande sioniste d’Eric Rochant, un navet de 1993, voici "Le Patriote" qui met en scène un voyou cynique . Vous remarquerez que lorsque "patriote" est élogieux il s’agit toujours d’un patriote israélien . Tous les autres patriotes du reste du monde sont au mieux suspects, au pire antisémites c’est à dire animaux nuisibles en chasse libre .

     

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    • #1883432
      Le Janvier 2018 à 14:06 par philippe emmanuel
      The Patriot : le documentaire sur le criminel sioniste Ulcan crée une (...)

      Le film de ROCHANT EST LOIN d’être un navet, c’est un excellent film d’espionnage, bien documenté. Outre le fait que pour une fois Attal est très bon dans un rôle (il est mauvais dans tellement de films) si l’on s’en tient au cinéma et rien d’autre la réalisation et la mise en scène sont tout à fait appréciables. le film a peut être mal vieilli je ne l’ai pas revu despuis des lustres mais jen garde le suvenir d’un bon film d’espionnage et c’est mon avis. je pense aussi qu’il faut savoir le reconnaitre même si le sujet peut vous déplaire puisqu’il s’agit du mossad et que l’on y fait l’éloge de ses agents.

       
  • #1883333

    Quand on passe du sourire d’Anne Georget à la compilation ( personnellement j’ai tenu 1’09 ) , ça donne juste envie de gerber .
    Ca parait tellement énorme la programmation d’un documentaire sur ce "justicier" qu’on ne peut avoir que du mépris pour ce genre de "journaliste professionnelle " ...Charlie et...Charlot.
    Ca me fait penser à remercier ER d’exister !

     

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  • #1883341

    ’’« Il s’agit d’une erreur de notre part. ’’...
    Non, c’est pire que cela à plus d’un titre ;
    1/ Rappelons d’abord que, comme à l’accoutumée, malgré la situation socio-économique calamiteuse de ce pays ; cette ’’manifestation’’ à lieu sur l’argent de la ponction fiscale. Il est clair qu’on ne veut pas établir des priorités et continuer à se goinfrer quand même.
    2/ La plus grosse erreur est de confier la présidence de ce genre de festival à une imbécile manipulée par son ’’équipe’’(on voit ça d’ici...).
    3/ Le commentaire délibérément argumenté incriminé a un/e auteur/e ou plusieurs, on aimerait savoir qui c’est, ça n’est pas neutre, ça n’est pas une erreur et c’est grave.
    4/ Dans ce cas comme dans les autres il y a amalgame entre antisionisme et antisémitisme. Cette ’’manifestation’’ est instrumentalisée pour ce faire comme chaque fois que c’est possible et dans tous les domaines.

     

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  • Satinée bourgeois, toujours dans le sens du vent : hier antisémites, aujourd’hui anti-antisémites toujours zélés.. au point d’en perdre le discernement le plus basique.

     

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  • #1883357

    Chienlie bute sur chaque mots qu’il prononce, comme haziza.

     

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  • Encore un Khazar qui se prend pour un Juif, à un moment donné quelqu’un devra leur dire.

     

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  • #1883437

    Ils ont raison de le mettre en avant, c’est une elite, une pointure, un modèle d’intelligence, un génie... qui mérite d’être connu du grand public. Vu la bande annonce, je m’attend à un chef d’œuvre. Bravo du Grand Art...

     

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  • #1883457
    Le 20 janvier 2018 à 15:19 par philippe emmanuel
    The Patriot : le documentaire sur le criminel sioniste Ulcan crée une (...)

    DIFFICILE DE TROUVER LES MOTS APREs AVOIR REGARDé la compilation des exploits de cet ubermensch. il n’ya pas d’autres mots sinon psychopathe, pour qualifier les individus de ce genre. Nécéssairement, ceux qui ont considéré qu’il y avait des victimes à deux vitesses, ou qui ont sciemment ignoré les ignominieuses attaques contre la famille de Mr Soral, alors que leur famlle à eux avaient subi le même genre d’agression et que donc il ne pouvaient en ignorer la violence et la saloperie, ces gens devront un jour rendre compte de leur actes.j’étais révulsé à l’écoute de ctte pauvre dame aveugle et paniquée. certains ont considéré que cette victime là était négligeable, ils ont commis un délit de non solidarité, considérant que certaines victimes étaient innocentes et que d’autres le méritaient quelque part. il faudra s’en expliquer

     

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  • Un jour il reviendra en France. Il s’emmerde à mourir dans son bled. Il préfèrera solder ses comptes avec la justice. Histoire de retrouver Paname, le métro et la banlieue. Il vieillira. Il se pardonnera ses horreurs. Et là... Au coin d’une rue, par hasard, on se retrouvera, sans ècran, sans clavier, sans distance. Face à face.

     

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    • #1883668

      Et ce sera un bon gros bisou réconciliateur envoyé à un compatriote binational.

      Un bisou viril mais magnanime, envers qui a commis un homicide indirect.

      Il en aura la joue toute rouge de confusion, mais aussi, croyons-le, de gratitude de se voir ainsi réintroduit dans la communauté des hommes ; et ce sera sur le seuil d’une centrale pénitentiaire.

      On a tous besoin de rêver, moi comme un autre.

       
  • #1883791

    Ulcan est resté un adolescent demeuré des années 90. Son délire est tout simplement l’adaptation vicieuse, perverse, de très bas niveau d’’un immense animateur radio : Maurice (sur Skyrock). Contrairementcà ce dégénéré Maurice était (et est toujours) un grand bonhomme, redoutablement intelligent et cultivé. Il mettait en scène la toute puissance du média industriel, tout le sado-masochisme qui unit celui qui possède le média et celui qui y est soumis.
    Ulcan a sans doute connu un éblouissement homosexuel à l’égard de la grosse voix de Maurice (qui campait un genre de seigneur de guerre très viril comme dans un jeu de rôle).
    C’est assez triste de voir Ulcan persister à délivrer 25 ans après une version très basique, très pauvre de Maurice. Avec des outils que le dernier des crétins peut se procurer (un compte périscope, une chaine youtube...).
    Le petit Gregory est sans doute le dernier de sa génération à ne pas avoir dépassé de façon adulte son choc de fan transi à l’égard de Maurice. La différence entre l’expérience Maurice qui fit scandale certes mais était au fond pleine d’intelligence, d’humour, de compréhension à l’égard de nous autres pauvres pions soumis au spectaculaire marchand - cette différence immense permet de mesurer l’échec immense de la vie d’Ulcan. En nourrissant son narcissisme cette réalisatrice (qui a délivré une interprétation perverse du bonhomme - mais là, on a tous compris pourquoi...) en nourrissant l’égo de ce crétin donc ? Elle perpétue la malédiction d’un enfant des années 90, fou d’admiration pour une vedette mais qui n’arrive qu’a devenir un délinquant vicieux et accroc à l’herbe, entretenu par sa famille
    . Chelly a un problème au coeur... Tôt ou tard il arrivera en enfer et entendra une grosse voix (comme celle de Maurice Champvert) lui dire : "Halte-là ! Qui va-là, j’te prie ?"
    Mais après, ce sera plus de la radio. Encore moins du périscope en direct du balcon du HLM â Ashod...

     

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    • Votre analyse est intéressante. D’abord, on sent bien que le petit Gregory exprime une envie de sodomie par le choix de son pseudonyme. D’une certaine façon, il mime celui qu’il désire recevoir dans le fondement : un être tout puissant, dominateur, qui décide de tout. Mais Grégory est un ètre féminin dont la vocation est de recevoir par l’anus. Donc de sa voix flutée, avec des hoquets maniérés, il laisse voir la jeune fille en lui (qui singe l’enculeur). En gros, il est une Fistinière à lui tout seul. Autre piste à explorer : s’est-il passé quelque chose entre Gregory et son père (ou un de ses oncles) ?
      L’hypotèse Maurice me parait juste. Mais Chelly est le seul à ne pas avoir compris que la leçon de Maurice dénonçait toute l’illusion du média industriel unidirectionnel, de la source au récepteur, du patron au consommateur. Un système pervers qui attire obligatoirement les papillons.
      Chelly tente une vague adaptation de cette vieille démonstration mais dans le réseau. Ce qui est complètement con. Du coup c’est bien lui qui est demandeur-agresseur-victime au service du média (symbolisant son père ou un de ses oncles ?).

       
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