Selon le quotidie israélien Yediot Ahronot, l’entité israélienne a menacé la Syrie à la ramener à l’âge de pierre si le Hezbollah lance un missile balistique "Scud" sur l’entité sioniste ! Israël a ajouté que sa riposte ne serait pas seulement contre le Hezbollah et le Liban, mais la Syrie paiera le prix cher.

Toujours selon le quotidien, un des ministres israéliens aurait déclaré dans une interview dans le "Sunday Times" que si un missile du Hezbollah frappe l’entité sioniste, "Israël détruira l’infrastructure de la Syrie et la ramènera à l’âge de pierre ", ajoutant" que chaque objectif stratégique en Syrie sera détruit, notamment les aéroports, les centrales électriques, d’eau et de télécommunications, ainsi que les routes et tous les principaux centres en Syrie " !

Cette nouvelle menace israélienne, intervient suite à la publication d’informations affirmant que la Syrie aurait fourni au Hezbollah des missiles "Scud".

Selon le site du quotidien une telle menace traduit bien les préoccupations israéliennes quand à la possession du Hezbollah de missiles Scud ! Les Etats-Unis, de leur côté, ont réagi avec fermeté face à la menace de Scud entre les mains du Hezbollah. « Nous sommes inquiets », affirmait en milieu de semaine un responsable américain.

Mais encore, l »administration américaine n’a pas tardé à appeler l’ambassadeur syrien à Washington, pour protester sur cette affaire et lui donner des réponses quant à la véracité de telles informations !

Pour sa part la France a mis en garde le Hezbollah contre le fait de se doter de missiles "Scud" et a appelé la Syrie à l’en empêcher.

Plusieurs responsables français interrogés se montrés plutôt sceptiques. « Un Scud cela ne passe pas inaperçu », relève un militaire, fin connaisseur du Liban. « C’est beaucoup plus difficile à cacher que des roquettes, et c’est également plus difficile à actionner », ajoute la source.

D’autre part, poursuit un diplomate, "des Scud seraient interceptés très rapidement par la défense israélienne".

« Nous allons demander des clarifications aux Syriens », souligne-t-on, tout de même au Quai d’Orsay.