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Edouard Stern, une légende du Tennis, une miss URSS, des orgies VIP et un bébé assassiné

Traduction E&R

En déclarant s’être « libérée du cancer » le mois dernier après un long combat contre la maladie, la championne de tennis Martina Navratilova pouvait aspirer à la tranquillité.

Mais à cause de la vie privée excessive de sa petite amie de 39 ans, la dernière Miss URSS en date, Julia Lemigova, l’horizon s’obscurcit pour la nonuple championne de Wimbledon.

L’année dernière, dans l’émission de télé-réalité « I’m A Celebrity. . . Get Me Out of Here ! », Navratilova agêe de 53 ans décrivait Lemigova, ancienne modèle, comme « belle à en crever » et quelques semaines plus tard le couple était photographié en vacances sur la Côte d’Azur portant des bagues de mariage.

Mais cette semaine à Paris, où Lemigova est installée et où Navratilova a passé beaucoup de temps, la police française a réouvert une enquête criminelle explosive qui se concentre sur le passé tragique de Lemigova.

Au cœur de l’enquête, un enfant mis au monde par Lemigova dix ans auparavant, avant qu’elle ne devienne lesbienne. Maximilien est mort dans des circonstances très suspectes à l’âge de 5 mois et demi.

Dix ans plus tard, Lemigova est persuadée que son petit garçon a été assassiné, et que cet assassinat est lié à la mort du père de Maximilien, le banquier multi-millionaire français Edouard Stern, un ami proche de Nicolas Sarkozy, et l’un des hommes les plus riches d’Europe à l’époque. Stern avait été abattu par une autre maitresse lors d’une séance sexuelle sadomasochiste en 2005.

Et alors que les théories conspirationnistes de Lemigova semblent sorties tout droit d’un roman de John le Carré, elles sont prises au sérieux par la police française, qui a réouvert le dossier cette semaine.

Selon l’un des enquêteurs interrogé par le journal, les preuves passées au crible par la police mettent en cause des personnalités haut-placées de la société française, notamment de hauts responsables politiques.

A la mort du bébé, alors que Stern était encore vivant, les autorités avaient avancé une insuffisance de preuves pour justifier l’absence de poursuite.

Avec le recul, il semble clair que les preuves ont été dissimulées, peut-être pour protéger Stern et ses amis très influents.

Cinq ans après la mort de Stern, de nouvelles preuves sont apparues, y compris un rapport d’autopsie préalablement dissimulé, ainsi qu’une note rédigée par la nourrice du bébé. La police estime que cela suffit pour ré-ouvrir l’enquête sur la mort du bébé.

L’élite dirigeante française redouterait les retombées de ce qui pourrait bien être le plus grand scandale de la présidence Sarkozy.

Pour Navratilova, qui a récemment affiché son désir de se marier et qui n’a toujours pas écarté la possibilité d’adopter un enfant, la turbulente vie amoureuse de Lemigova jette une ombre sur leur romance et instille le doute dans leur relation .

Lemigova, fille d’un colonel de l’armée soviétique, fût la dernière Miss URSS avant l’effondrement de l’Union soviétique et a représenté son pays au concours de Miss Univers 1991 à Las Vegas. 

Elle vit à Paris depuis le milieu des années 1990, passant du mannequinat aux affaires en ouvrant sa propre agence de modèles, « White Russian », et le luxueux Spa « Joiya », rue de la Renaissance.

Mais en 1997, sa vie a changé pour toujours lorsqu’elle a rencontré le banquier multimillionnaire Stern et a débuté une relation avec lui. Stern était en train de divorcer de Béatrice David-Weill, avec qui il eut trois enfants. Il avait aussi, cela transpirera plus tard, entretenu de nombreuses autres liaisons extra-conjugales, notamment lors d’orgies sadomasochistes. 

Même dans une ville renommée pour son hédonisme, les sources mentionnent que ces ces rencontres sexuelles sont organisées dans un environnement ultra sécurisé. Des agents secrets armés encadrent chaque événement, assurant la protection – pour préserver l’anonymat - des prestigieux participants.

Lemigova a toujours prétendu ignorer la vie cachée de Stern.

A un journaliste français : « J’ignorais absolument tout de cette facette de sa vie. »  « Nous avons eu une relation normale, sentimentale . » « Il avait un côté très enfantin - rêveur, capricieux - mais il a toujours su ce qu’il faisait. Tout était calculé. »

Le petit Maximilien né en octobre 1999 dans cet univers riche et sinistre, est décédé à l’hôpital Necker à Paris le 10 mars 2000 alors qu’il était sous la garde de son père.

Officiellement le bébé serait mort de causes naturelles. Mais les résultats d’un rapport d’autopsie précédemment dissimulé révèlent que du diazepam a été retrouvé dans le sang du bébé.   Même de faibles quantités de ce produit, utilisé communément comme anxiolytique, suffisent pour être fatales à un nourrisson. L’examen médical a aussi suggéré que le bébé avait été violemment secoué.

Selon une source judiciaire en contact avec le Daily Mail : « En bref, Mademoiselle Lemigova croit que quelqu’un, quelque part, a voulu tuer Maximilien. Le bébé était heureux, en bonne santé, et Mademoiselle Lemigova l’aimait profondément. »

« Le fait que son père, qui était un membre dirigeant du gotha parisien, ait été impliqué dans des pratiques sociales à risque, a forcément inquiété ses puissants amis. Cela peut très bien avoir été la raison du meurtre de l’enfant. Mademoiselle Lemigova ne se reposera pas jusqu’à ce qu’elle découvre exactement ce qui s’est passé. »

Les policiers français disent vouloir prioritairement interroger une nounou bulgare, employée par Stern, qui s’était occupée du bébé dans les jours qui ont précédé sa mort. 

Elle était apparemment employée par Stern lorsque l’enfant était sous sa garde, et Lemigova connaissait uniquement son prénom, Maya. Après la mort du bébé, elle disparut sans laisser de traces, mais la police dit maintenant avoir récupéré une note rédigée à la main dans laquelle la jeune femme confiait à des amis qu’elle craignait pour la vie de l’enfant.   Selon une source policière : « Maya est arrivée à l’appartement de Mademoiselle Lemigova à Paris prétendant qu’elle était envoyée par une agence de nourrices que Stern avait engagée pour prendre soin de l’enfant. Il est à craindre maintenant que ce ne soit pas le cas. C’est pourquoi maintenant, il est crucial que nous la retrouvions. » 

Aussi, parmi ceux à qui les policiers français veulent parler, on trouve Cécile Brossard, l’ancienne prostituée qui a admis avoir tué Stern lors d’une séance sadomasochiste à son domicile de Genève en mars 2005. 

Il a été abattu de quatre balles alors qu’il était attaché à une chaise et habillé de la tête aux pieds dans un costume en latex.   Brossard vient de rentrer en France après avoir purgé seulement cinq années dans une prison suisse pour le meurtre, dont elle a admis littéralement - avoir permis un court procès qui a sauvé la réputation de nombreuses personnalités qui, autrement, auraient été entraînées dans le scandale. 

« S’il y avait vraiment un acte criminel associé à ces orgies, y compris des personnes tuées, alors il y a de bonnes chances qu’elle ait une idée de ce qui s’est passé », dit un policier.  « Brossard a participé à de nombreuses partouzes et sait exactement qui d’autre était impliqué. » 

A l’époque du meurtre, les enquêteurs suisses ont également émis le soupçon que des agents du gouvernement français aient supprimé des documents « très importants » depuis le domicile de Brossard à Paris avant que la police ne procède à une fouille. Ainsi que des photos, des carnets d’adresses et de numéros de téléphone, sa correspondance privée sur son ordinateur - des preuves qui auraient pu contenir des informations cruciales relatives à la mort du bébé.   « Des gens très puissants ont pensé que Brossard allait les dénoncer, et ils ne voulaient pas que des preuves la relient avec eux », explique la source. 

Lemigova elle-même a rencontré Brossard au moins deux fois : une fois, en 2004, dans un bar de Paris et à nouveau, en 2005, dans le bureau de Genève des avocats de Brossard.   À ces deux occasions, elle aurait imploré Brossard de lui fournir des informations au sujet de la mort de son enfant, mais selon la source judiciaire à Paris qui a parlé au Daily Mail : « Brossard avait peur et n’était pas coopérative. En ce qui concerne la mort de son bébé, Julia n’obtient que des réponses évasives partout où elle va. »   Brossard, aujourd’hui âgée de 40 ans, a été libérée de prison au début du mois, après avoir purgé les deux tiers seulement de sa peine de huit ans et demi, jurant de garder le silence sur sa vie avec Stern et donnant ainsi un peu plus de crédit aux théories sur les protections dont bénéficient les riches et les puissants. 

Invité à commenter les derniers développements dans l’affaire Stern, son avocat Alec Raymond a dit : « Par respect pour la mémoire d’Edouard Stern et pour sa famille, elle a pris la ferme décision de ne pas communiquer sur le dossier, son emprisonnement, ni ses projets pour l’avenir. »   Lemigova, entre-temps, a fourni des témoignages concernant la mort de son enfant, qui seront examinés par le Tribunal de Grande Instance à Paris. 

De graves soucis qui contrastent avec les récentes interviews données par Navratilova, dans lesquelles elle a parlé de son désir d’être mère : « Je pourrais adopter un frère et une sœur, ou deux sœurs . »  « Il y a trop d’enfants là-bas qui veulent une maison. Je serais une mère aimante et drôle. »   Au cours de la dernière année, elle a passé de plus en plus de temps à Paris près de Lemigova, choisissant même de se soumettre à ses traitements de radiothérapie à l’Institut Curie dans la capitale française en mars. Elle a également travaillé en tant que commentatrice en mai et juin durant le tournoi de Roland Garros.   « Les parisiens les importunent beaucoup moins que dans d’autres villes, ainsi elles peuvent se détendre . », explique une source parisienne qui connaît les deux femmes.   Mais alors que Navratilova profite de la vie parisienne, Lemigova est toujours à la recherche de réponses.   « Julia doit surmonter la douleur et l’angoisse avec l’affaire de son enfant assassiné », affirme une source. « En comparaison à cela, sa relation avec Martina ne suscite aucune inquiétude de sa part. »  Et alors que certains rapportaient l’an dernier que le couple s’était fiancé, Navratilova sait que leur relation - et les rumeurs qui l’entourent - sont tout sauf ordinaire. 

Elle confiait à un journaliste récemment : « Je vous l’ai dit, c’est compliqué. »

 






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  • La mort d’Hughes de Lasteyrie tombe à pic :
    Hughes de Lasteyrie commence sa carrière au sein de la banque BNP puis dans le groupe Louis Dreyfus avant d’aider Bernard Arnault à acquérir Boussac.

    Il était l’administrateur de Valauret S.A, et connu pour son implication dans l’affaire Rhodia, aux côtés d’Édouard Stern.

    IL MEURT BRUTALEMENT

    le lendemain d’une réunion avec le commissaire de la brigade financière chargée de l’enquête diligentée suite à ses plaintes et à celles du financier Edouard Stern (assassiné à son domicile à Genève en mars 2005) à l’encontre de Rhodia et de ses dirigeants, notamment pour fraude et abus de biens sociaux. Cette réunion qu’Hughes de Lasteyrie avait qualifiée, en raison des révélations faites par la police, de « très productive », avait pour objet de faire le point sur l’état d’avancement de l’affaire Rhodia.

    Cette affaire, qui met en cause des personnalités du monde politique et des affaires, fait encore à ce jour l’objet de procédures judiciaires.
    http://www.paradisfj.info/spip.php?...

     

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