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L’art délicat de la matraque

Tous les Charlie, tous les Bruxelles, tout le gibier des bataclans, se réunissent le soir à la république pour jouer à la révolution.

Après avoir la journée dansé le pas de deux avec les mollusques caparaçonnés, au soir, pour souffler un peu, ils organisent des apéritifs dînatoires : on y chante, on y danse tous en rond : tous ensemble, tous.
On y prépare les lendemains amendés où la Loi Kroumhi passera grâce à eux mais travestie, vaselinée, donc comme un Transbigué dans un autre.

Il y a dans cette loi Khromhi un truc qui manifestement échappe à la plupart de nos jeunes camarades.
Ainsi, sur notre site nous préférons relayer un patron, dans ce qu’on appelle« les services », ex du MEDEF, un belge, sans dire qu’il est POUR la loi Komhri !
En vérité, l’épicentre de la lutte de classe, n’est pas là où un vain peuple de boutiquiers le pense. Il est entre les millions de salariés qui défendent le Vieux Code du Travail tel quel, et les centaines de milliers de petit-bourgeois qui pourrissent ce mouvement.
L’extrémisme vide de ces trublions commandités ne saurait mieux se prouver que par leur mot d’ordre qui s’étale gigantesque sur leur stand place de la république : Rêve Général  !
Évidemment, évidemment, le rêve généralisé en lieu et place de la grève générale insurrectionnelle, cela a de quoi inquiéter le Bas-catalan et le Haut-landais.

Aussi nous ne saurions dire à quel point nous charme et nous délasse le spectacle des ces gardiens de la Loi El Kroumhi — les Robo-Kop, les Crustacés engoncés dans leur carapaces en plastiques — manœuvrant lourdement pour crosser du gauchiste.
Mais ils ne sont pas assez mobiles ces gardes, à cause de cet excès pondéral de protections diverses. Ils manœuvrent entassés, comme les Pierrafeu dans un dessin animé de Hanna Barbera, on dirait un seul Flic à mille patte.
Il faudrait les lâcher dans le tas, débridés, à l’aise, un peu d’initiative que diable !

Voici L’art délicat de la matraque, pour les Nostalgiques d’un temps où les Flics n’étaient pas encore entravés par leur équipement surprotecteur, et souples et alertes pouvaient s’en donner à cœur joie Saint-Denis.
Voyez comme leurs ancêtres en chemisette, manches retroussées, souples et à l’aise, cognaient dur, matraquaient ferme à trique rabattue, cela réjouissait l’œil du poète.
L’auteur de ces lignes philanthropes a connu certaines de ces manifestions. Et pas du côté des flics, je le confesse.
Et c’était là une autre musique que celle des ridicules pantalonnades parodiques actuelles où des Flics en plastique font pan-pan cul-cul avec des révolutionnaires factices.

 

 

Pour retrouver un peu de cette bonne vieille ambiance tricarde de nos jours, il faut regarder les brèves images des arrestations des militants identitaires. Là ça cogne dur.
Et ceux qui sont arrêtés font six mois de taule, direct. Au lieu que les gauchistes embarqués sortent dans l’heure, avec des excuses, et intentent des procès aux policiers qui marchent au doigt et à l’œil.

La plupart de nos jeunes camarades, un peu courts question devoir de mémoire, s’étranglent d’amour pour les policiers. Ils ont raison, la rancune est mauvaise conseillère représentative des institutions humaines.
Ah, comme il est loin déjà, le temps béni où les malodorantes FEMME-HAINE se foutaient à poil derrière les camions des Gendarmes ! Avec des slogans pornographiques peints sur leurs hideuses mamelles pour chambrer les catholiques et gazer leurs enfants.
Pendant que d’autres flics, en civil, se matérialisaient brusquement au milieu des manifestants pacifiques, la matraque télescopique à la main, pour défendre ces courageuses putains du capital.

Vous voyez c’est chacun son tour : durant cette héroïque lutte des forces de l’ordre capitaliste contre les partisan de l’Ordre féodal, c’étaient les gauchistes qui applaudissaient le républicanisme sans faille des compagnies de sécurité. Et elles rossaient sevère les compagnies, au nom de la GPA, et du mariage de Sodome !

Maintenant c’est à nous de rire.
Reste à savoir qui rira le dernier.

Voir aussi, sur E&R :

Pour rire dans l’état d’urgence :

Sur la flicaille féministe :

L’intégrale de Félix Niesche chez Kontre Kulture :

 
 






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36 Commentaires

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  • #1457970
    Le 4 mai 2016 à 00:07 par Calmos
    L’art délicat de la matraque

    Ok mais il y a aussi des gens excédés dans cette foule. Pas que des bobos. Certes beaucoup de jeunes en quete de verité perdu dans ce monde.

    Si certains a nuit debout ont tord de pencher pour le sectarisme, il est du devoir d’ER et de ses partisans de continuer à tendre la main et ne pas marcher dans la fracture sociale.

    Aussi je précise qu’une personne au RSA ne coute pas grand chose a la société au contraire. En tout cas il n’est pas plus esclave que cet agriculteur qui cultive du monsanto, cet employé de banque ou ce chef d’entreprise au RSI qui cotise pour rembourser la dette à GoldmanSachs. NE pas diviser le prolétariat cela fait le jeu du systeme. Apparemment beaucoup ici se croient superieur mais n’ont pas beaucoup à envier à la bêtise du camp d’en face qu’ils critiquent.

     

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    • #1458033
      Le Mai 2016 à 04:18 par Zvonko
      L’art délicat de la matraque

      Tout à fait

       
    • #1458111
      Le Mai 2016 à 10:13 par léon
      L’art délicat de la matraque

      Mais l’époque est tendue, on ne peut pas y faire grand chose.
      Les commentaires... la majorité est silencieuse, donc ca ne reflète que ceux qui ont envie de commenter, là, tout de suite.

      Pour en revenir à E&R on ne peut pas les accuser de jeter de l’huile sur le feu, ou de fermer la porte à qui que ce soit , il y a deux ou trois articles taquins, mais sinon c’est surtout de la revue de presse.
      La situation est tendue, les gens ont tendance à "choisir leur camp"
      (même si il y a peut-être que des mauvais choix, aujourd’hui,maintenant ),donc on verra bien.

       
  • #1457977
    Le 4 mai 2016 à 00:44 par gael
    L’art délicat de la matraque

    Je pense qu’on est TRES mal barrés.
    Ca raisonne encore "droite" et "gauche"...
    "Gauchistes" qui apprennent à se prendre des coups de matraque et "droiteux" qui peuvent se mettre à rire à leur tour.

    Le clivage est une mauvaise chose, qu’on aime ou pas "nuit debout" ce mouvement est composé de gens hétéroclites dont une partie aspire comme un grand nombre ici à un monde meilleur et à une amélioration de l’expression démocratique.

    Chaque jeune à "nuit debout" n’est pas forcément antifa, et même si beaucoup sont gauchisés un grand nombre comprend que l’Europe pose problème et qu’actuellement les gouvernements défendent les intérêts de puissants et des multinationales.

    Personne ne mérite de se prendre un coup de matraque, pas même nos pires ennemis. N’entretenons pas la division (le pouvoir n’attend que ça), ne jouons pas le jeu des antifa et du gouvernement... Rassemblons nous sur des points essentiels (écriture d’une nouvelle constitution par exemple) et écoutons nous les uns les autres...

     

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  • #1458075
    Le 4 mai 2016 à 09:22 par Cavalier Arabe
    L’art délicat de la matraque

    Je vous conseil de lire Marc-Edouard Nabe sur ce genre de sujet. Il dépeint assez bien ce genre de situation, entre état policier et manifestant, gauche caviar et droite nationaliste. Ces un extase pour les pupilles que de le lire...

     

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  • #1458143
    Le 4 mai 2016 à 11:55 par Christophe
    L’art délicat de la matraque

    Une jolie pluie de matraque sur un champ de têtes, le bleu d’un lendemain meilleur, couvrant de bleus et de rouge, les rouges des jours les plus sombres, c’est presque poétique.

     

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    • #1458202
      Le Mai 2016 à 13:57 par Papy fait de la Résistance en zone libre
      L’art délicat de la matraque

      L’art du maquillage...

      L’industrie cosmétique ne s’est jamais portée aussi bien (fond de teint, fard à paupières, vernis à ongles, etc.). La mascarade est si grande qu’ils font même du blé avec une ligne masculine pour faire la peau-lisse.

      Bleu + Rouge n’a jamais fait Blanc.

      Tout ce cirque ça vaut pas un bon coup de boule !

      Dans 100 ans nos descendants sauront que la matraque dans le prolongement du bras est l’ancêtre bioyoyonique du Glaive.

      Alors qu’avec le bon coup de boule à l’ancienne on pourra pas dire que la lampe frontale des Chtimis qui descendaient à la Mine leur a donné bonne mine transhumaniste du côté des CO(qui tournent en)RON.

       
  • #1458172
    Le 4 mai 2016 à 13:19 par VaeVictis80
    L’art délicat de la matraque

    Une chose qui m’agace, et de plus en plus souvent, est ce mélange des genres, à l’image de ce pseudo clivage droite-gauche savemment orchestré par l’état entre le les forces dites de "maintient de l’ordre" et celles dites de "voie publique".

    Nos bons vieux romains faisaient eux la distinction : la garde prétorienne dont la mission était de défendre l’Etat, (quoique qu’un bon nombre d’empereurs aient été assassinés ou mis en place par cette même garde prétorienne, dont peut se demander si ce faisant ils ne devenaient par l’Etat eux-mêmes), en rétablissant l’ordre par la force si nécéssaire (On retrouve les casques, les boucliers, et à peu près les mêmes protections. Il y avait un glaive ou une lance à la place de la matraque, question d’époque...).

    Existait une deuxième force, la milice, ou cohortes urbaines. Issue de la plèbe, leur rôle était celui de police car agissant principalement contre la criminalité. Ils pouvaint également agir en sus, ou en complément de l’armée pour défendre la ville contre ses agresseurs. De par leur extraction, ils n’étaient pas employés pour la défense de l’état, mais pour la lutte contre les émeutes ou violences urbaines (lutte horizontale).

    De nos jours, les CRS (direction nationale), les CI (autorité du Préfet de Police) et la Gendarmerie mobile sont l’équivalent de la garde prétorienne, ils assurent la répression de la lutte verticale, ils défendent l’Etat (ils perdent dans leur action leur compétence judiciaire). Si ce n’est qu’ils sont bien loin d’être issus des nouveaux patriciens mais bien des plébéiens et c’est parfois là ou le bât blesse, car la désobéissance (chez les CRS, n’attendez pas de compassion des CI ou gendarmes mobiles), inconnue voire impensable jusqu’alors commence à se
    faire sentir (CRS remplacés par les CI plus zélés pour les veilleurs debout).

    Les commissariats de police et brigades de gendarmerie ont eux le rôle de la milice urbaine. Ils agissent par et pour le peuple et en sont eux aussi issus. C’est la lutte contre la violence horizontale : la criminalité, la délinquance, les problèmes de voisinages, les accidents de la circulation...la tâche est vaste. Ils sont quasiment autonomes dans ce qu’ils choisissent ou non de relever et agissent principalement sur appel du public (donc du peuple). Ils représentent l’écrasante majorité des effectifs de police.

    post 1/2

     

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  • #1458210
    Le 4 mai 2016 à 14:26 par VaeVictis80
    L’art délicat de la matraque

    Suite 2/2

    Ce sont eux que les bobos détestent et trouvent trop présents quand ils contrôlent de jeunes délinquants, mais ne vont pas assez vite quand ils sont les victimes de ces mêmes délinquants.

    Or, si une distinction évidente existe, nos chers politiques et médias se plaisent à entretenir la confusion. Un policier d’arrondissement est tué le 7 janvier, et son commissariat, celui du XI° arrondissement voit affluer témoignages compassionnels et solidarité de la population, même gauchiste. Il y a deux semaines, un CRS met une manchette à un "manifestant" (il y aurait quelques explications a donner la dessus aussi), et c’est le même commissariat (n’acceuillant pourtant aucun CRS), qui est le soir même la cible d’un assut en règle. Dur pour son personnel ayant encaissé le 7 janvier et le 13 novembre.

    Alors quel intérêt de maintenir voir provoquer cette relation schizophrènique d’amour-haine entre une Police et sa population ? Imaginez être l’Etat (c’est sympa aussi parfois de jouer le méchant) que la haine de la Police soit trop forte et que celle-ci soit constemment haïe et réprouvée par la population. Le risque ce n’est pas de perdre le contrôle du peuple, mais bien la Police, qui n’ayant plus aucun attrait pour sa mission, s’en désengagerait. Dangereux pour l’Etat qui risquarait de perdre son bouclier face au peuple quant au désengagement des CRS, mais aussi pour le peuple, quant aux conséquences évidentes du désengagement des policiers de commissariat.

    Deuxième cas de figure, le peuple aime trop sa Police et là c’est un risque de perte de contrôle du peuple. Notemment par la fracture du fameux "devoir de réserve". Si les policiers pouvaient dire ne serait-ce qu’une partie de ce qu’ils voient, ont peut raisonnablement penser que le FN passerait au premier tour des présidentielles. Alors que se passerait-il si tout était dit....

    Entre autres la réalité sur les migrants, le laxisme judiciaire, la "privatisation" de la Police...et tant d’autres choses...

    N’oubliez pas que, tout à la détestation que certains continueront d’éprouver pour la Police en général, que les policiers sont des prolétaires, et que le maintient de cette espèce de balancier amour-haine sert essentiellement de maintient d’une lutte horizontale, voire d’écran de fumée.

     

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    • #1458275
      Le Mai 2016 à 16:41 par Et ton cux sûr là Commode !
      L’art délicat de la matraque

      @ VaeVictis80

      Et Spartacus... il appartenait à quelle force, au sein de quel corps de métier ?

       
    • #1458433
      Le Mai 2016 à 21:13 par VaeVictis80
      L’art délicat de la matraque

      @ton cul pas aussi haut

      mmm...footballeur !

       
  • #1458486
    Le 4 mai 2016 à 22:39 par Dandy
    L’art délicat de la matraque

    Dans le même ordre d’idée je vous recommande ce poème en prose de Baudelaire, c’est dans "Le Salon de 1846" :

    « Avez-vous éprouvé, vous tous que la curiosité du flâneur a souvent fourrés dans une émeute, la même joie que moi à voir un gardien du sommeil public, – sergent de ville ou municipal, la véritable armée, – crosser un républicain ? Et comme moi, vous avez dit dans votre cœur : « Crosse, crosse un peu plus fort, crosse encore, municipal de mon cœur ; car en ce crossement suprême, je t’adore, et je te juge semblable à Jupiter, le grand justicier. L’homme que tu crosses est un ennemi des roses et des parfums, un fanatique des ustensiles ; c’est un ennemi de Watteau, un ennemi de Raphaël, un ennemi acharné du luxe, des beaux-arts et des belles-lettres, iconoclaste juré, bourreau de Vénus et d’Apollon ! Il ne veut plus travailler, humble et anonyme ouvrier, aux roses et aux parfums publics ; il veut être libre, l’ignorant, et il est incapable de fonder un atelier de fleurs et de parfumeries nouvelles. Crosse religieusement les omoplates de l’anarchiste ! »

     

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  • #1458550
    Le 5 mai 2016 à 00:26 par Requiem for à Dream
    L’art délicat de la matraque

    Être identitaire aujourd’hui c’est prendre un risque immense. La plupart des identitaires qui avaient un blog en France ont du s’exiler à cause de menaces inimaginables.

    Pensées à Boris Lelay qui s’est exilé au Japon, et que je salue bien bas.

     

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  • #1459034
    Le 5 mai 2016 à 19:54 par jacques
    L’art délicat de la matraque

    C’est tout à fait ça. On ne m’ôtera pas de l’idée que le matraqueur d’état est vraiment un cas pathologique tripolaire sadisme/lâcheté/fainéantise, le cocktail psychocomportemental d’une espèce très particulière de sous-merde bipédique, un parasite virulant et méchant. Dans l’échelle de la condition humaine ça se situe juste au-dessus du gangster quand ça ne fait pas les deux à la fois parce que c’est toujours du côté du manche. Des individus à ne jamais fréquenter.

     

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  • #1460161
    Le 7 mai 2016 à 09:36 par ben
    L’art délicat de la matraque

    les mêmes qui ont applaudis les forces de l’ordre il y a quelques mois se prennent des coups , des remerciements en retour

     

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