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L’ogre de la forge d’Avalon attaqué par les gauchistes

Méga drapeau BBR, musique celtique médiévale, travailleurs hirsutes, croix du Christ, enclume, fer & feu, nous sommes bien dans la forge d’Avalon, projetés 500 ou 1 000 ans en arrière, avec son logo qui effraye les gauchistes.

 

 

Là, ça fait beaucoup pour les gauchistes – autrement dit les intolérants (ils ne peuvent pas digérer tout ce qui est véritablement français) – du coin : le drapeau, le travail, la musique, la confrérie, l’artisanat, c’est tout le contraire de ce qu’impose la doxa antinationale.

Effectivement, avec les gars de la forge, on est plutôt dans le triptyque travail-famille-patrie. Ce qui est étrange, c’est qu’il s’agit du même triptyque en Amérique, devant laquelle tout le monde ou presque se prosterne en France, du moins dans les médias mainstream. Mais ce qui est bon pour l’Amérique (et même pour Israël) ne l’est visiblement pas pour la France. On le répète, les seuls nationalismes autorisés sur Terre sont le nationalisme israélien et le nationalisme américain. Les autres, surtout le russe, le chinois, le français ou l’allemand (le pire), sont redoutablement dangereux et diabolisés en conséquence.

 

 

L’ogre de la forge nous présente le couteau à BBQ. Il annonce que cet objet étrange est destiné aux femmes « rustiques », et « râleuses ». Merde, comme la nôtre, elle râle tout le temps ! Serait-ce une qualité France ? La Française est-elle une râleuse impénitente ?

 

 

Normalement, c’est l’homme qui s’occupe du BBQ, la femme s’occupe des salades et de la mise en place, et surtout des gosses qui foutent le bordel. Le feu est une prérogative masculine, et c’est pas Sardine qui va nous dire le contraire.

Cet été, la forge d’Avalon a fait un live sur TikTok avec un pantagruélique repas à l’ancienne, mais on ne l’a pas retrouvé. À la place, pour ne pas vous peiner, on a déniché un Baptiste qui invite Tengo, deux beaux bébés. On n’est plus trop dans le médiéval français, plutôt au Texas version superlourds. Que voulez-vous, la franchouillardise, ça se perd, même chez les droitos, à cause de l’américanisme (pour ça, ils ressemblent à leurs ennemis, les racailles des cités !), cette espèce invasive qui tue les traditions locales.

Attentions aux jeunes qui regarderaient, toutefois, ces deux individus sont de droite. Cela peut donner de mauvaises idées, surtout en période électorale.

 

 

On propose, à la place de la bande-son blues, de manger en écoutant la Bourrée des serfs :

 

 

C’est le bon moment pour parler bouffe de droite, car récemment, Blast, le journal en ligne de Denis Robert, oui, celui qui avait piégé Étienne Chouard avec la question chambragaz, alors que son invité était venu parler politique, Gilets jaunes et démocratie. Cette social-traîtrise n’a pas été oubliée par les vrais résistants, mais ce n’est pas l’objet du jour.

Il y a quatre mois, Blast avait déjà amalgamé les viandards aux fachos et aux machos, c’est-à-dire à Vichy, donc à la Shoah (c’est leur logique). Ce n’est pas faux, mais on connaît des gauchos qui aiment la côte de bœuf, mais en loucedé. Comme si nous, les hommes, n’avions le choix qu’entre homme-soja ou gros viandard.

 

 

Sus à la saucisse !

Eh bien Blast a récidivé avec un article aussi cauchemardesque que ridicule. On résume : les patriotes français n’ont pas le droit de bien manger, ou alors ils doivent manger du foin, comme les gauchos.

Blast dénonce et fustige le gastronationalisme, qui commence à faire des petits en Italie et en Allemagne, nos deux grands voisins déviants (ces coquins étaient assez virulents dans les années 30 et 40). Dans cet article de haut vol écrit par l’immense Thierry Vincent, une vieille connaissance totalement fasciné par le fascisme, on a retenu une citation, qui aurait pu être de Nabilla :

En Allemagne, pays pourtant guère réputé pour sa gastronomie, l’alimentation est aussi pour la droite et l’extrême droite un terrain de bataille culturelle. Le nationaliste Markus Söder, président de la très conservatrice Union chrétienne-sociale (CSU, branche bavaroise de la CDU) en Bavière, ne recule devant aucun excès pour défendre la sacro-sainte charcutaille germanique : « Une vie sans saucisse est possible, mais elle n’aurait pas de sens ».

Conclusion : les gauchistes viennent chasser les tradis jusqu’au fond de nos cuisines ! Le Français n’est plus maître chez lui. On comprend, en partant de la forge d’Avalon et en arrivant à la table des fachos machos, que le gauchiste est celui qui, sans le savoir – parce qu’il est généralement politiquement ignorant – ouvre la porte à la sous-culture US invasive. On a vu ce que ça a donné dans nos forêts et nos rivières avec les écureuils, les ragondins ou les écrevisses.

Remarquez, on peut les bouffer. Le Français est un peu comme le Chinois, pour ça : il peut tout accommoder à table. Question de sauce, de cuisson et d’accompagnement. Si ça se trouve, la gauchiste se mange. Tout fait ventre !

Viande de France

 






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