Je ne vois pas ce qui justifie le rejet d’une réponse qui était factuelle, et faite, je crois, sans hargne envers un contradicteur qui, ici et sur une autre page, manifestement cherche à entrer en conflit avec moi pourtant.
Au minimum on pourrait peut-être me laisser répondre ceci :
1° Un texte, même sacré, peut avoir un sens objectif : c’est le cas par exemple de l’Évangile selon saint Mathieu.
2° Par ailleurs, ainsi que le rappelait un spécialiste en littérature et en analyse de documents (le Pr Robert Faurisson), un texte n’a qu’un seul sens, ou il n’en a aucun. Ce peut être un sens second, comme dans le cas de l’ironie, mais ce ne fait jamais qu’un seul sens.
3° Puisque le Pentateuque (« Thora ») est un recueil, qu’il fait partie d’un recueil plus large qui est l’Ancien Testament (et dans lequel se trouve l’Ecclésiaste), que ces textes, composés sur plusieurs siècles, n’ont aucune unité ni message objectif, il est normal que chacun puisse y trouver ce qu’il veut.
4° Selon la cabale, à laquelle J. Attali fait ici au moins une référence explicite, le premier homme n’est pas Adam mais un androgyne appelé Adam Kadmon.
5° Il n’est nullement insoutenable que J. Attali croit que le peuple juif existe depuis l’origine mais ici il dit trouver son origine au IVe ou au IIIe s. avant Jésus-Christ, soit un ou deux siècles après Esdras. Cette remarque me paraît importante. C’est en effet pour lui la « mission », le tikkoun olam, qui est la valeur juive essentielle, et littéralement il dit trouver la source de cette mission aux IIIe/IVe s. et décrit cela comme une rupture avec la religion antérieure, et même une rébellion.
Je crois n’avoir injurié personne, et rien dit qui ne soit vérifiable aisément.